Du 24 novembre au 26 décembre 2012, un marché de Noël composé de plus de 80 exposants, est installé devant le château de Schönbrunn à Vienne. (Copyright photo : DR)
Merci Mia…Je connais Vienne,mais pas en période de Noël,et je vous souhaite tout le bonheur que vous en attendez!
Un seul mot,la photo est superbe!
…Toujours un petit serrement de coeur en pensant au bel Aiglon qui passa la majeure partie de sa courte existence ici…
L’Aiglon fut loin d’être malheureux à Vienne malgré l’absence de son père et de sa mère.
L’empereur François l’adorait. Il était le préféré de ses petits-enfants et tous les cousins Habsbourg en raffolaient, jusqu’à sa tante par alliance, l’archiduchesse Sophie, la plus bonapartiste et francophile de Vienne.
Et il était certainement le plus beau des Habsbourg.
Il n’y eut donc pas qu’un zéro entre son berceau et sa tombe. Il fut emporté, trop jeune, comme beaucoup de cette génération.
J’ai lu un ouvrage d’un auteur qui devait peut-être se trouver mal renseigné,car il y décrivait pour François une vie de reclus,oppressé par un Duc de Metternich omnipotent et amant de l’Impératrice Marie-Louise,qui ne faisaient ensemble que flétrir le souvenir d’un père adulé et adoré…
Vous êtes plus érudit que moi,et ce que vous me dites me met du baume au coeur,alors je me range fort volontiers à vous croire,étant depuis toujours très attachée à la l’histoire et la mémoire du bel Aiglon.
Sûrement fût-il le plus beau des Habsbourg,et je trouvais,d’antan,une certaine ressemblance fortuite entre le fils de l’Empereur et Albert de Monaco,jeune homme.
Bien à vous également,Cosmo.
Valeska, je ne sais de qui était le livre que vous citez.
En tout cas, concernant Marie-Louise :
c’est le comte de Neipperg qui est devenu son amant dès 1814, quasiment sur ordre, non Metternich. Il est devenu son mari plus tard.
Cordialement
Léonor,
J’étais jeunette et c’était un livre de bibliothèque,je ne me souviens plus de l’auteur,mais je suis certaine de ce que j’ai lu à l’époque…Donc,un bouquin de pacotille,je vais aller consulter Google…
Bonne journée à vous.
Leonor
30 novembre 2012 @
00:30
Pas de problème, Valeska.
C’est d’ailleurs plutôt intéressant de voir ce que Marie-Louise a fait de sa vie.
C’est vrai aussi qu’on a en mémoire une image d’un » Aiglon » romantique, exalté, désespéré, quasi incarcéré en Autriche.
D’où vient cette image, je ne le sais pas exactement. Edmond Rostand peut-être , l’interprétation de Sarah Bernhard ?
Toujours est-il que l’image a vécu sa propre vie, et le duc de Reichstadt en effet la sienne.
Cordialement
Marie Frane Delevoye
26 novembre 2012 @
11:19
Comme je vous coprends Mia –
j espere concrétiser le voeus de m y rendre
l an prochain
en tout cas bonne visite et bon voyage
revenez les yeux pleins de lumière et de belles choses
Marie France
Comme tous les marchés de Noel, celui ci doit être un enchantement.
Par ailleurs, Vienne et son histoire est une superbe ville.
Bon séjour Mia, revenez les yeux remplis de photos.
Merci Mia pour votre commentaire.
Vous avez la chance de visiter les marchés de noël autrichiens, vos photos sont attendues.
Au vu de la photo de Schönbrunn, ce doit être féérique.
Les marchés de Noël des « pays de l’est » sont en efet superbes, avec une atmosphère très festive !
Vu l’an dernier celui de Ratisbonne, avec la princesse Gloria !(dans le parc du château)
Mon souvenir le plus percutant de Schönbrunn, c’étaient ces énormes poêles en faience dans chaque piece, souvent dans un coin, qu’un domestique pouvait recharger par derrière, dans une autre pièce. Les souverains et princes autrichiens pouvaient donc vivre dans le confort et pas crever de froid comme à Versailles.
Oui,Palatine,ces poêles sont courant dans beaucoup d epays de l’Est,et souvent magnifiques et décoratifs autant qu’utiles…Mon Papa est slave,et il en a un chez lui.
Le château du Haut-Koenisbourg en possède également plusieurs qui sont impressionnants.
Bien à vous.
Palatine
Cependant Sissi s’était fait installer dans son cabinet de toilette une baignoire (ce qui à l’époque avait scandalisé !) dans laquelle elle prenait des bains « froids ».
Ses journées commençaient donc entre 5 et 6 heures du matin par un bain froid dans cette fameuse baignoire, suivi d’un massage.
Elle était ensuite habillée, sa très longue et abondante chevelure artistiquement coiffée. Le tout nécessitant plusieurs heures, qu’elle mettait à profit pour étudier le hongrois, puis le grec.
Mais ceux qui n’avaient ni son endurance, ni son aptitude à se martyriser devaient apprécier la douce chaleur dispensée par les grands poëles de faIence blanche.
Des bains froids… Ca ne m’étonne pas d’elle, même ici, il fallait qu’elle se démarque du commun des mortels. Ca ne l’a pas empêchée de perdre toutes ses dents prématurément et de porter un dentier. Là aussi elle s’est démarquée des autres femmes, sans le vouloir.
Hou,chère Palatine,je suis loin d’être une admiratrice de Sissi,mais je vous trouve ici… »la dent dure »,si je puis me permettre ce jeu de mot très facile! :)
Triste pour Sissi…à priori Romy l’a transcendée pour la postérité,loin de son personnage réel,en l’incarnant.Vous m’apprenez quelque chose que j’ignorais…Pas poétique,mais instructif…Merci.
Bien à vous.
J’avoue que j’ai une dent contre cette femme egocentrique et egoïste qui défendait à ses dames d’honneur de se marier, qui ne pensait qu’à elle-même et ses états d’âme. Au lieu d’écrire des poèmes, elle aurait mieux fait de penser un peu plus aux autres. Aller vers les autres, mais elle ne pensait qu’à sa petite et précieuse personne. Mélusine explique tres bien son régime d’enfer qui lui fit perdre ses dents et rider son visage prématurément. Ce besoin forcené d’être belle et mince est malsain. Et s’est finalement retourné contre elle. Dans les dernières années elle ne sortait que voilée.
Leonor
28 novembre 2012 @
01:52
Ce que décrivent Mélusine et Palatine à propos de » Sissi » est évidemment tout ce qu’il y a de plus exact.
Les films d’Ernst Marischka sont très agréables à regarder avec une boîte de marrons glacés sur les genoux , mais ce ne sont justement que d’aimables pâtisseries viennoises, très loin de la réalité.
Elisabeth était anorexique, narcissique, névrosée. Il y avait des raisons à cela, mais il n’en reste pas moins.
Romy Schneider , devenue adulte et une grande actrice, détestait la série des « Sissi ».
Elle se rattrapera dans le » Ludwig » de Visconti, sans doute pas plus fidèle au personnage réel pour autant.
Elisabeth était , curieusement, dans tout son mal-être et ses révoltes, emblématique de la déliquescence à venir de l’Empire des Habsbourg.
A Vienne, ça faisait longtemps qu’on dansait sur un volcan.
Pierre-Yves
28 novembre 2012 @
10:24
Elle était totalement névrosée.
Une bonne cliente pour Freud si elle avait vécu un peu plus longtemps.
Mélusine
28 novembre 2012 @
18:05
Pierre-Yves
Freud et Sissi avaient au moins en commun, paraît-il, l’usage de la cocaïne.
Sissi se faisait des injections certainement pour « tenir le coup » en dépit du régime de famine qui lui permettait de ne pas grossir.
Sigmund pour d’autres raisons. Lutter contre le spleen causé par les confidences déprimantes de ses patients, peut-être ?
Mélusine
27 novembre 2012 @
19:33
Mais il y a pire. La fantasque Sissi s’imposait un régime drastique, parfois uniquement composé d’un jus de viande pressé, d’un jus d’orange ou d’un verre de lait.
A se demander comment elle tenait debout et surtout, comment cette écuyère émérite pouvait faire d’interminables randonnées à cheval !
Ses très maigres repas lui permirent néanmoins de garder pendant toute sa vie la même silhouette gracile : 50kg pour 1,72m et un tour de taille oscillant entre 50 et 52cm.
Les statues la représentant, à la Hofburg de Vienne, comme à l’Achilleion de Corfou, faites d’après ses véritables mensurations, montrent à quel point elle était menue.
D’après les critères actuels, on pourrait donc considérer que Sissi avait la taille mannequin, en revanche ses pieds étaient immenses et avec sa pointure 40 elle n’aurait guère pu chausser la pantoufle de vair de Cendrillon.
Oui,mais elle était grande:1,72m,pour l’époque…il lui fallait bien des supports en proportion!A dire vrai,je prêche pour ma paroisse,car mesurant 1,76m,je chausse du 41…Avec une pointure 37,ma longue carcasse ne tiendrait pas debout,assurément! ;)
Mélusine
28 novembre 2012 @
18:28
Valeska
Je regrette d’avoir blagué au sujet des « immenses » pieds de Sissi.
C’est affaire de proportions, évidemment.
Ce que je ne soupçonnais pas, mon 1,70m étant parfaitement supporté par un confortable 38.
En fait c’est une question d’adaptation, le corps répartissant les charges pour atteindre un équilibre.
Je l’ai remarqué chez un prof de ski, aussi large que haut, un vrai cube, d’une agilité surprenante chez cet homme que sa corpulence ne semblait pas gêner du tout. Comme quoi…
Valeska
29 novembre 2012 @
10:38
Ne vous souciez pas,chère Mélusine,c’était plutôt rigolo…J’appelle souvent mes pieds des « péniches »,alors vous voyez!…Pas facile à chausser en plus!
Amitiés à vous.
Leonor
30 novembre 2012 @
00:37
Mélusine et Valeska,
Chez moi, à peu près même combat pour les dimensions , entre vous deux !
Accessoirement, si je puis dire : Margrethe de Danemark nous dépasse certainement toutes, de la tête … aux pieds.
Dans une expo à Copenhague, je ne sais pas quel imbécile avait eu l’idée d’exposer une paire de ses chaussures , en même temps qu’une robe de soirée. Eh bien …. euh… pour la pantoufle de Cendrillon, c’était pas ça ! ;-)
Leonor
28 novembre 2012 @
01:34
Formidable invention que ces poêles en faïence. Ils chauffent plusieurs pièces en même temps, conservent la chaleur longtemps , permettent de sécher le linge au-dessus ( bon, Ok, dans les fermes, pas à la Hofburg), et on peut s’asseoir sur la banquette qui les entoure, et s’y chauffer le dos et els reins.
Le chat adore, et c’est idéal pour faire gonfler les Kugelhopf.
Ah oui, ah oui,ah oui, j’aime l’hiver ! je danse de joie au premier flocon. Véridique.
Et en rentrant, un chocolat chaud vrai de vrai avec de la cannelle dessus…..
Ah,voici quelqu’un qui sait profiter à fond des petits et grands plaisirs de la Vie!
Je vais vous copier sans scrupule,chère Léonor(dès que mon Liban adoptif aura décidé de me servir un véritable hiver,actuellement,26° et grand soleil…heureusement,les distances ici sont courtes,et on peut rejoindre la montagne et la neige en 3/4 d’heure!)
Très amicalement à vous!
lorraine 1
27 novembre 2012 @
20:51
La perte de ses dents est due à ses régimes excessifs : anémie, perte de calcium, etc. D’autre part, elle avait étant jeune fille déjà les dents fragiles
Quel paradoxe ! quelle ironie du Sort ! La femme narcissique qui élève quasiment un autel à sa beauté, finit par porter un dentier prématurément, à cause de ses excès pour rester séduisante.
Moi, ce que je déteste encore le plus chez elle, c’est son désintérêt pour les autres. Elle aurait pu faire tant de bien, s’occuper de ses petits-enfants, être là pour son mari qui travaillait tant. Mais non, elle ne pensait qu’à son poids et à ses chimères, et ses poèmes exprimant son « mal de vivre ». Quel gâchis.
Son attitude envers sa bru est minable. C’est tout juste si elle n’a pas accusé Stephanie d’être la responsable de Mayerling. Et jamais elle n’a eu de compassion pour cette jeune femme, rendue stérile par une maladie vénérienne de son mari.
Même ligne de pensée que Palatine.
En tous points.
On ajoute son attitude dans la question de la Hongrie.
Question certes délicate. Mais , si l’attitude de la reine de Hongrie peut passer pour libérale à nos yeux d’aujourd’hui, celle de l’impératrice d’Autriche, à l’époque, relevait davantage de la trahison à l’égard de l’Empire, ou à tout le moins à l’égard de la politique menée par son époux.
Elle transposait ses rébellions dans le domaine politique, sans y avoir aucune compétence.
Si sa belle-mère Sophie n’a sans doute pas fait preuve de beaucoup de compréhension vis-à-vis de cette très jeune femme qui débarquait sans préparation à la cour de Vienne – ça rappelle quelque chose, côté Londres … – il n’est pas impossible qu’elle ait en fait compris d’emblée que Sissi allait être de bout en bout un problème.
Sophie était intelligente , pétrie du sens du devoir , et toute dévouée à l’Autriche .
Et à son fils bien entendu…, certes.
Cela porte un nom,je crois:maniaquo-dépressive à tendance mélancolique(poèmes).
La pauvre,elle était malade.
Dans cet état,on ne pense qu’à soi.Et bien sûr,à l’époque,la psychologie n’était pas aussi avancée que maintenant,alors les traitements!…De nos jours,elle aurait été mise sous anti-dépresseurs et anxiolytiques-somnifères,comme tant d’entre-nous en prenne.C’est une souffrance permanente,ce mal qui,invisible,est aussi mal-connu.Elle est à plaindre,plus qu’à blâmer,chère Palatine,je crois.RIP.
Quand l’esprit égaré devient un bourbier,on fait tout pour ne pas s’enliser plus profondément,et cela aspire toute énergie,par instinct de survie…Pourtant l’envie de mourir pour que cesse la souffrance est toujours présente,latente…car le dépressif est lucide,il se rend parfaitement compte de son état et cherche désespérément à en sortir…s’agitant beaucoup pour peu de résultats.Sissi,même si cela est triste à dire,a été libéré de son Destin improductif et certainement très lourd pour elle-même.Peut-être y-a-t-il une miséricorde quelque part…
Chère Valeska
Outre les traitement médicaux, le dépressif doit sentir le soutien de ses proches et SE trouver des dérivatifs.
S’évader autant que possible par l’action ou la pensée. Je n’ai pas l’impression que cela suffise, mais tout ce qui procure une « distraction » est bon.
C’est une banalité de dire que c’est valable pour tout le monde, car nous avons tous des moments de profond désarroi (les deuils, notamment) mais pour les plus vulnérables, il est vrai que c’est plus dur…et plus long.
Valeska votre propos est d’une justesse et et d’une tristesse poignantes…cette femme était manifestement malade mais comme tout malade nerveux ou mental elle a causé beaucoup de « dégâts collatéraux » si j’ose dire…
mia
26 novembre 2012 @ 08:27
j’ai la joie de partir samedi à vienne pour aller voir les marchés de noel,je vous enverrai des photos de vienne, ville que j’adore
MoniqueDN
26 novembre 2012 @ 11:19
Merci beaucoup Mia car je ne suis encore jamais allée à Vienne. J’en rêve !
JOSEPHINE
26 novembre 2012 @ 12:56
Bon séjour à Vienne, j’irais bien avec vous !!
*gustave de montréal
26 novembre 2012 @ 14:31
Vous prenez l’Orient-Express bien sûr, la seule façon de voyager.
MG
26 novembre 2012 @ 09:14
Super !!!! Merci Mia!!
Valeska
26 novembre 2012 @ 10:04
Merci Mia…Je connais Vienne,mais pas en période de Noël,et je vous souhaite tout le bonheur que vous en attendez!
Un seul mot,la photo est superbe!
…Toujours un petit serrement de coeur en pensant au bel Aiglon qui passa la majeure partie de sa courte existence ici…
Cosmo
26 novembre 2012 @ 15:18
Chère Valeska,
L’Aiglon fut loin d’être malheureux à Vienne malgré l’absence de son père et de sa mère.
L’empereur François l’adorait. Il était le préféré de ses petits-enfants et tous les cousins Habsbourg en raffolaient, jusqu’à sa tante par alliance, l’archiduchesse Sophie, la plus bonapartiste et francophile de Vienne.
Et il était certainement le plus beau des Habsbourg.
Il n’y eut donc pas qu’un zéro entre son berceau et sa tombe. Il fut emporté, trop jeune, comme beaucoup de cette génération.
Cordialement
Cosmo
Valeska
27 novembre 2012 @ 09:32
Bonjour Cosmo,
J’ai lu un ouvrage d’un auteur qui devait peut-être se trouver mal renseigné,car il y décrivait pour François une vie de reclus,oppressé par un Duc de Metternich omnipotent et amant de l’Impératrice Marie-Louise,qui ne faisaient ensemble que flétrir le souvenir d’un père adulé et adoré…
Vous êtes plus érudit que moi,et ce que vous me dites me met du baume au coeur,alors je me range fort volontiers à vous croire,étant depuis toujours très attachée à la l’histoire et la mémoire du bel Aiglon.
Sûrement fût-il le plus beau des Habsbourg,et je trouvais,d’antan,une certaine ressemblance fortuite entre le fils de l’Empereur et Albert de Monaco,jeune homme.
Bien à vous également,Cosmo.
Leonor
28 novembre 2012 @ 01:30
Valeska, je ne sais de qui était le livre que vous citez.
En tout cas, concernant Marie-Louise :
c’est le comte de Neipperg qui est devenu son amant dès 1814, quasiment sur ordre, non Metternich. Il est devenu son mari plus tard.
Cordialement
Valeska
28 novembre 2012 @ 10:56
Léonor,
J’étais jeunette et c’était un livre de bibliothèque,je ne me souviens plus de l’auteur,mais je suis certaine de ce que j’ai lu à l’époque…Donc,un bouquin de pacotille,je vais aller consulter Google…
Bonne journée à vous.
Leonor
30 novembre 2012 @ 00:30
Pas de problème, Valeska.
C’est d’ailleurs plutôt intéressant de voir ce que Marie-Louise a fait de sa vie.
C’est vrai aussi qu’on a en mémoire une image d’un » Aiglon » romantique, exalté, désespéré, quasi incarcéré en Autriche.
D’où vient cette image, je ne le sais pas exactement. Edmond Rostand peut-être , l’interprétation de Sarah Bernhard ?
Toujours est-il que l’image a vécu sa propre vie, et le duc de Reichstadt en effet la sienne.
Cordialement
Marie Frane Delevoye
26 novembre 2012 @ 11:19
Comme je vous coprends Mia –
j espere concrétiser le voeus de m y rendre
l an prochain
en tout cas bonne visite et bon voyage
revenez les yeux pleins de lumière et de belles choses
Marie France
Danielle
26 novembre 2012 @ 20:24
Comme tous les marchés de Noel, celui ci doit être un enchantement.
Par ailleurs, Vienne et son histoire est une superbe ville.
Bon séjour Mia, revenez les yeux remplis de photos.
l' Alsacienne
26 novembre 2012 @ 11:36
Merci Mia pour votre commentaire.
Vous avez la chance de visiter les marchés de noël autrichiens, vos photos sont attendues.
Au vu de la photo de Schönbrunn, ce doit être féérique.
Michel
26 novembre 2012 @ 13:46
J’ai eu la chance d’y aller il y a quelques années! Féérique! Celui de l’hôtel de Ville vaut aussi le détour, idem pour celui du Belvédère!
JAY
26 novembre 2012 @ 14:40
J adore Vienne a cette epoque … le soir venu c est magique !
il y a deja de la neige ??
pomeline (Fizz)
26 novembre 2012 @ 14:59
Ooh c’est beau !
Giovanni
26 novembre 2012 @ 17:35
Moi, j’arriverai de Rome le 13ème décembre avec ma fille pour vivre cette magique atmosphère!
beji
26 novembre 2012 @ 18:04
Merci Mia de penser à nous.
Sophie
26 novembre 2012 @ 18:10
Vivement les photos de Mia !
COLETTE C.
26 novembre 2012 @ 18:49
Les marchés de Noël des « pays de l’est » sont en efet superbes, avec une atmosphère très festive !
Vu l’an dernier celui de Ratisbonne, avec la princesse Gloria !(dans le parc du château)
Caroline
27 novembre 2012 @ 10:51
Colette C.,y compris le traditionnel ‘Marché de Noel de Strasbourg’!!!
Palatine
26 novembre 2012 @ 19:21
Mon souvenir le plus percutant de Schönbrunn, c’étaient ces énormes poêles en faience dans chaque piece, souvent dans un coin, qu’un domestique pouvait recharger par derrière, dans une autre pièce. Les souverains et princes autrichiens pouvaient donc vivre dans le confort et pas crever de froid comme à Versailles.
Valeska
27 novembre 2012 @ 09:49
Oui,Palatine,ces poêles sont courant dans beaucoup d epays de l’Est,et souvent magnifiques et décoratifs autant qu’utiles…Mon Papa est slave,et il en a un chez lui.
Le château du Haut-Koenisbourg en possède également plusieurs qui sont impressionnants.
Bien à vous.
Mélusine
27 novembre 2012 @ 13:09
Palatine
Cependant Sissi s’était fait installer dans son cabinet de toilette une baignoire (ce qui à l’époque avait scandalisé !) dans laquelle elle prenait des bains « froids ».
Ses journées commençaient donc entre 5 et 6 heures du matin par un bain froid dans cette fameuse baignoire, suivi d’un massage.
Elle était ensuite habillée, sa très longue et abondante chevelure artistiquement coiffée. Le tout nécessitant plusieurs heures, qu’elle mettait à profit pour étudier le hongrois, puis le grec.
Mais ceux qui n’avaient ni son endurance, ni son aptitude à se martyriser devaient apprécier la douce chaleur dispensée par les grands poëles de faIence blanche.
Palatine
27 novembre 2012 @ 13:42
Des bains froids… Ca ne m’étonne pas d’elle, même ici, il fallait qu’elle se démarque du commun des mortels. Ca ne l’a pas empêchée de perdre toutes ses dents prématurément et de porter un dentier. Là aussi elle s’est démarquée des autres femmes, sans le vouloir.
Valeska
27 novembre 2012 @ 17:04
Hou,chère Palatine,je suis loin d’être une admiratrice de Sissi,mais je vous trouve ici… »la dent dure »,si je puis me permettre ce jeu de mot très facile! :)
Triste pour Sissi…à priori Romy l’a transcendée pour la postérité,loin de son personnage réel,en l’incarnant.Vous m’apprenez quelque chose que j’ignorais…Pas poétique,mais instructif…Merci.
Bien à vous.
Palatine
27 novembre 2012 @ 23:05
J’avoue que j’ai une dent contre cette femme egocentrique et egoïste qui défendait à ses dames d’honneur de se marier, qui ne pensait qu’à elle-même et ses états d’âme. Au lieu d’écrire des poèmes, elle aurait mieux fait de penser un peu plus aux autres. Aller vers les autres, mais elle ne pensait qu’à sa petite et précieuse personne. Mélusine explique tres bien son régime d’enfer qui lui fit perdre ses dents et rider son visage prématurément. Ce besoin forcené d’être belle et mince est malsain. Et s’est finalement retourné contre elle. Dans les dernières années elle ne sortait que voilée.
Leonor
28 novembre 2012 @ 01:52
Ce que décrivent Mélusine et Palatine à propos de » Sissi » est évidemment tout ce qu’il y a de plus exact.
Les films d’Ernst Marischka sont très agréables à regarder avec une boîte de marrons glacés sur les genoux , mais ce ne sont justement que d’aimables pâtisseries viennoises, très loin de la réalité.
Elisabeth était anorexique, narcissique, névrosée. Il y avait des raisons à cela, mais il n’en reste pas moins.
Romy Schneider , devenue adulte et une grande actrice, détestait la série des « Sissi ».
Elle se rattrapera dans le » Ludwig » de Visconti, sans doute pas plus fidèle au personnage réel pour autant.
Elisabeth était , curieusement, dans tout son mal-être et ses révoltes, emblématique de la déliquescence à venir de l’Empire des Habsbourg.
A Vienne, ça faisait longtemps qu’on dansait sur un volcan.
Pierre-Yves
28 novembre 2012 @ 10:24
Elle était totalement névrosée.
Une bonne cliente pour Freud si elle avait vécu un peu plus longtemps.
Mélusine
28 novembre 2012 @ 18:05
Pierre-Yves
Freud et Sissi avaient au moins en commun, paraît-il, l’usage de la cocaïne.
Sissi se faisait des injections certainement pour « tenir le coup » en dépit du régime de famine qui lui permettait de ne pas grossir.
Sigmund pour d’autres raisons. Lutter contre le spleen causé par les confidences déprimantes de ses patients, peut-être ?
Mélusine
27 novembre 2012 @ 19:33
Mais il y a pire. La fantasque Sissi s’imposait un régime drastique, parfois uniquement composé d’un jus de viande pressé, d’un jus d’orange ou d’un verre de lait.
A se demander comment elle tenait debout et surtout, comment cette écuyère émérite pouvait faire d’interminables randonnées à cheval !
Ses très maigres repas lui permirent néanmoins de garder pendant toute sa vie la même silhouette gracile : 50kg pour 1,72m et un tour de taille oscillant entre 50 et 52cm.
Les statues la représentant, à la Hofburg de Vienne, comme à l’Achilleion de Corfou, faites d’après ses véritables mensurations, montrent à quel point elle était menue.
D’après les critères actuels, on pourrait donc considérer que Sissi avait la taille mannequin, en revanche ses pieds étaient immenses et avec sa pointure 40 elle n’aurait guère pu chausser la pantoufle de vair de Cendrillon.
Valeska
28 novembre 2012 @ 11:01
Oui,mais elle était grande:1,72m,pour l’époque…il lui fallait bien des supports en proportion!A dire vrai,je prêche pour ma paroisse,car mesurant 1,76m,je chausse du 41…Avec une pointure 37,ma longue carcasse ne tiendrait pas debout,assurément! ;)
Mélusine
28 novembre 2012 @ 18:28
Valeska
Je regrette d’avoir blagué au sujet des « immenses » pieds de Sissi.
C’est affaire de proportions, évidemment.
Ce que je ne soupçonnais pas, mon 1,70m étant parfaitement supporté par un confortable 38.
En fait c’est une question d’adaptation, le corps répartissant les charges pour atteindre un équilibre.
Je l’ai remarqué chez un prof de ski, aussi large que haut, un vrai cube, d’une agilité surprenante chez cet homme que sa corpulence ne semblait pas gêner du tout. Comme quoi…
Valeska
29 novembre 2012 @ 10:38
Ne vous souciez pas,chère Mélusine,c’était plutôt rigolo…J’appelle souvent mes pieds des « péniches »,alors vous voyez!…Pas facile à chausser en plus!
Amitiés à vous.
Leonor
30 novembre 2012 @ 00:37
Mélusine et Valeska,
Chez moi, à peu près même combat pour les dimensions , entre vous deux !
Accessoirement, si je puis dire : Margrethe de Danemark nous dépasse certainement toutes, de la tête … aux pieds.
Dans une expo à Copenhague, je ne sais pas quel imbécile avait eu l’idée d’exposer une paire de ses chaussures , en même temps qu’une robe de soirée. Eh bien …. euh… pour la pantoufle de Cendrillon, c’était pas ça ! ;-)
Leonor
28 novembre 2012 @ 01:34
Formidable invention que ces poêles en faïence. Ils chauffent plusieurs pièces en même temps, conservent la chaleur longtemps , permettent de sécher le linge au-dessus ( bon, Ok, dans les fermes, pas à la Hofburg), et on peut s’asseoir sur la banquette qui les entoure, et s’y chauffer le dos et els reins.
Le chat adore, et c’est idéal pour faire gonfler les Kugelhopf.
Valeska
28 novembre 2012 @ 11:03
Humm,décrit comme ça,le dos et les reins au chaud,vous nous feriez chérir l’Hiver,chère Léonor!
Mélusine
28 novembre 2012 @ 18:31
Surtout si au dehors la neige tombe à gros flocons !
Leonor
30 novembre 2012 @ 00:39
Ah oui, ah oui,ah oui, j’aime l’hiver ! je danse de joie au premier flocon. Véridique.
Et en rentrant, un chocolat chaud vrai de vrai avec de la cannelle dessus…..
Valeska
30 novembre 2012 @ 10:07
Ah,voici quelqu’un qui sait profiter à fond des petits et grands plaisirs de la Vie!
Je vais vous copier sans scrupule,chère Léonor(dès que mon Liban adoptif aura décidé de me servir un véritable hiver,actuellement,26° et grand soleil…heureusement,les distances ici sont courtes,et on peut rejoindre la montagne et la neige en 3/4 d’heure!)
Très amicalement à vous!
lorraine 1
27 novembre 2012 @ 20:51
La perte de ses dents est due à ses régimes excessifs : anémie, perte de calcium, etc. D’autre part, elle avait étant jeune fille déjà les dents fragiles
Mélusine
28 novembre 2012 @ 18:36
lorraine 1
Oui, elle avait certainement aussi des prédispositions.
Palatine
28 novembre 2012 @ 20:10
Quel paradoxe ! quelle ironie du Sort ! La femme narcissique qui élève quasiment un autel à sa beauté, finit par porter un dentier prématurément, à cause de ses excès pour rester séduisante.
Moi, ce que je déteste encore le plus chez elle, c’est son désintérêt pour les autres. Elle aurait pu faire tant de bien, s’occuper de ses petits-enfants, être là pour son mari qui travaillait tant. Mais non, elle ne pensait qu’à son poids et à ses chimères, et ses poèmes exprimant son « mal de vivre ». Quel gâchis.
Son attitude envers sa bru est minable. C’est tout juste si elle n’a pas accusé Stephanie d’être la responsable de Mayerling. Et jamais elle n’a eu de compassion pour cette jeune femme, rendue stérile par une maladie vénérienne de son mari.
Leonor
30 novembre 2012 @ 00:50
Même ligne de pensée que Palatine.
En tous points.
On ajoute son attitude dans la question de la Hongrie.
Question certes délicate. Mais , si l’attitude de la reine de Hongrie peut passer pour libérale à nos yeux d’aujourd’hui, celle de l’impératrice d’Autriche, à l’époque, relevait davantage de la trahison à l’égard de l’Empire, ou à tout le moins à l’égard de la politique menée par son époux.
Elle transposait ses rébellions dans le domaine politique, sans y avoir aucune compétence.
Si sa belle-mère Sophie n’a sans doute pas fait preuve de beaucoup de compréhension vis-à-vis de cette très jeune femme qui débarquait sans préparation à la cour de Vienne – ça rappelle quelque chose, côté Londres … – il n’est pas impossible qu’elle ait en fait compris d’emblée que Sissi allait être de bout en bout un problème.
Sophie était intelligente , pétrie du sens du devoir , et toute dévouée à l’Autriche .
Et à son fils bien entendu…, certes.
Valeska
29 novembre 2012 @ 10:43
Cela porte un nom,je crois:maniaquo-dépressive à tendance mélancolique(poèmes).
La pauvre,elle était malade.
Dans cet état,on ne pense qu’à soi.Et bien sûr,à l’époque,la psychologie n’était pas aussi avancée que maintenant,alors les traitements!…De nos jours,elle aurait été mise sous anti-dépresseurs et anxiolytiques-somnifères,comme tant d’entre-nous en prenne.C’est une souffrance permanente,ce mal qui,invisible,est aussi mal-connu.Elle est à plaindre,plus qu’à blâmer,chère Palatine,je crois.RIP.
Leonor
30 novembre 2012 @ 00:54
Les deux sans doute, Valeska.
Mais elle n’a fait aucun effort, aucun.
Complaisance envers elle-même, égotisme, égoïsme.
Une énergie d’enfer , mise au service … de quoi ?
Valeska
30 novembre 2012 @ 10:13
Quand l’esprit égaré devient un bourbier,on fait tout pour ne pas s’enliser plus profondément,et cela aspire toute énergie,par instinct de survie…Pourtant l’envie de mourir pour que cesse la souffrance est toujours présente,latente…car le dépressif est lucide,il se rend parfaitement compte de son état et cherche désespérément à en sortir…s’agitant beaucoup pour peu de résultats.Sissi,même si cela est triste à dire,a été libéré de son Destin improductif et certainement très lourd pour elle-même.Peut-être y-a-t-il une miséricorde quelque part…
Mélusine
2 décembre 2012 @ 16:59
Chère Valeska
Outre les traitement médicaux, le dépressif doit sentir le soutien de ses proches et SE trouver des dérivatifs.
S’évader autant que possible par l’action ou la pensée. Je n’ai pas l’impression que cela suffise, mais tout ce qui procure une « distraction » est bon.
C’est une banalité de dire que c’est valable pour tout le monde, car nous avons tous des moments de profond désarroi (les deuils, notamment) mais pour les plus vulnérables, il est vrai que c’est plus dur…et plus long.
Hubert
1 décembre 2012 @ 19:38
Valeska votre propos est d’une justesse et et d’une tristesse poignantes…cette femme était manifestement malade mais comme tout malade nerveux ou mental elle a causé beaucoup de « dégâts collatéraux » si j’ose dire…