Dans la Salle du trône de l’ancien Palais royal de Bucarest, la princesse Margareta de Roumanie a présidé une réception en l’honneur du corps diplomatique.
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Nk
12 décembre 2024 @ 05:18
Merveilleuse reine, LA future reine des Roumains
Monica
12 décembre 2024 @ 19:41
Merveilleuse… lugubre tous les 2
Dominique D
13 décembre 2024 @ 18:47
Magnifique peut être pour ses 30 ans d’actions pour aider son pays et le faire rentrer dans lUE
Bambou
12 décembre 2024 @ 07:23
Mon Dieu….toujours ces trônes à 1 km des invités….😂
Et toujours cet air affable et chaleureux de Margareta…..🤣
G
12 décembre 2024 @ 07:42
Margaret a devrait donner à Mathilde le nom de son couturier
Sa robe est classique mais bien coupée….
Laurent F
12 décembre 2024 @ 09:41
Pourquoi ne reconstruisent-ils pas le trône au lieu de cette horrible photo ?
Caroline
12 décembre 2024 @ 13:13
Laurent F,
Il faudrait une énorme fortune pour reconstruire ce trône ! Pas encore le moment dans ce pays pas très riche, même pauvre !
antonio
12 décembre 2024 @ 13:58
vous êtes sûre? un bon groupe d’artisans et tapissiers et le trône peut se refaire neuf
Boris
12 décembre 2024 @ 17:06
J’ai lu sur un site d’informations roumain que la richesse de cette famille s’élève à environ 75 millions d’euros. Je pense qu’ils pourraient contribuer à cette reconstruction.
Olivier AM de Tokyo
13 décembre 2024 @ 12:57
Et encore une Fake News…
Evidemment, sous un pseudo russe, on ne peut plus anonyme…
Quel site? Un lien pour aller lire?
S’il y a « fortune », celle-ci n’est certainement pas aussi élevée, et de toute façon, il s’agit de pierres (Le Peles, Pelisor) et de terres qui les entourent… Et non d’argent.
Or, tout cela cela coûte de l’argent pour restaurer et entretenir, ce que des décennies de dictature avait quasiment laissé tomber en ruine.
Et, par ailleurs, ces lieux sont ouverts au public, justement parce que la famille royale de Roumanie estime qu’il s’agit d’un patrimoine historique, et non seulement familial. Et accueillir du public, encore une fois, cela demande des investissements.
Donc, ce que vous dites est FAUX!
Aramis
12 décembre 2024 @ 09:56
Passons sur l’articulation République/rôle de Margareta, question régulierement posée…
Les choses étant ce qu’elles sont, ma question est : quelle est la marge de manœuvre de Margareta dans ses discours officiels ? Que dit/elle ? Sont ils avalisés ou dictés par le Gouvernement ? Peut elle dire ce qu’elle veut, fut ce en contradiction ou décalage vis à vis de la politique gouvernementale ?
Je suppose que si la République roumaine tolère ou instrumentalise ou révère les royaux roumains, c’est à la condition que leurs actions et interventions s’inscrivent dans le cadre qu’elle définit …
aubert
12 décembre 2024 @ 15:03
On cherche en Roumanie, avec difficulté, un président de la République.
Pas une reine.
Celle qui voudrait l’être doit être plutôt contrainte dans ses propos.
Marie-Caroline de Bretagne
12 décembre 2024 @ 19:02
Lu ailleurs, le discours de la princesse m’a semblé remarquable.
Olivier AM de Tokyo
13 décembre 2024 @ 12:59
Ben, si le site se donnait juste la peine de donner le discours à lire ici (ce que d’autres sites font!!), vous sauriez ce qu’elle dit.
Mais, il est toujours possible, aussi, de simplement faire une recherche sur internet pour le trouver en anglais… Et si vous ne lisez pas l’anglais, alors une petite traduction DeepL (meilleure que Google), et hop, c’est réglé.
Gab-Pnth
12 décembre 2024 @ 10:08
Sous bonne garde. Des fois qu’elle intéresserait un criminel…
JAY
12 décembre 2024 @ 10:08
La princesse ne nous a pas habitué à des robe avec de tels imprimés « lumineux ».
Elle n y peu rien mais cette salle donne une atmosphère glaciale !
Joelle Iemma
12 décembre 2024 @ 10:13
Au nom de quoi la princesse Margareta de Roumanie reçoit-elle le corps diplomatique ? Quelles sont ses fonctions au sein de l’état roumain ?
Artagnan
12 décembre 2024 @ 14:46
L’État roumain a attribué à l’ancienne Maison Royale un rôle protocolaire et cérémonial. Il lui fournit toute l’aide nécessaire pour remplir ce rôle.
Le statut de base de la princesse Margareyta est le même que celui des anciens présidents de la République.
De plus, des dispositions ont été prises concernant l’utilisation de l’ancien Palais Royal et l’usufruit du Palais Elisabeta.
L’État a également des dispositions concernant l’usufruit des propriétés privées de l’ancienne Maison Royale, comme les châteaux et domaines de Peleș et de Pelișor.
Boris
12 décembre 2024 @ 17:07
Au nom de la constitution roumaine, et du rôle qu’elle leur donne
Olivier AM de Tokyo
13 décembre 2024 @ 13:12
Si cela vous défrise, sachez que, par ailleurs, la première visite officielle de tout président nouvellement élu en Roumanie est celle faite à Sa Majesté Margareta (et avant elle à son père le roi Michel).
D’ailleurs, Stéphane Bern vient de consacrer un très long article à Margareta et Radu de Roumanie dans le dernier numéro de Paris Match, et il en parle.
https://www.parismatch.com/royal-blog/margareta-de-roumanie-la-couronne-est-au-service-de-tous-les-roumains-244454
Lucia
14 décembre 2024 @ 13:08
Merci Olivier de nous accorder votre temps. Ce discours mérite d’être lu .
Artagnan
12 décembre 2024 @ 10:47
Sous la dictature communiste, l’inventaire du Palais Royal a été pillé.
Nicolae Ceaucescu a même voulu que ce palais soit démoli pour laisser place à ses rêves urbains mégalomanes.
C’est la raison du vide froid de ce palais. En même temps, il rappelle un passé qui remonte à seulement un peu plus de 3 décennies…
Edward
12 décembre 2024 @ 14:36
L’inventaire ??? le mot est mal usité, mais nous avons compris que vous vouliez parler du mobilier.
Pierre-Yves
12 décembre 2024 @ 13:18
Donner une réception, pourquoi pas, mais on n’est peut-être pas obligé de ui donner cette allure lugubre …
Bambou
12 décembre 2024 @ 15:30
C’est sûr que pour le côté chaleureux on repassera….
MartineR
12 décembre 2024 @ 14:46
Réfrigérant comme lieu, atmosphère & personnes
Mayg
12 décembre 2024 @ 15:29
Pas terrible cette robe.
Boris
12 décembre 2024 @ 17:08
Etant donné les problèmes politiques actuels en Roumanie, et ce casse-tête issu des présidentielles, Margareta n’aurait-elle pas une carte historique à jouer en ce moment?
Rene
12 décembre 2024 @ 17:10
wie is haar opvolger??
Olivier AM de Tokyo
13 décembre 2024 @ 13:09
Pour celles et ceux que cela intéresse:
« Vos Excellences, Mesdames et Messieurs,
Mon époux et moi-même sommes ravis de vous accueillir au Palais Royal. C’est un lieu qui, sous une forme ou une autre, a été le centre de la vie nationale roumaine pendant plus d’un siècle de l’existence moderne de notre nation.
La tradition de la réception annuelle du corps diplomatique remonte à l’époque du roi Carol Ier, au XIXe siècle, et a été ravivée par feu le roi Michel, mon père bien-aimé, après la chute de la dictature communiste. Mon mari et moi-même apprécions particulièrement votre présence ; je sais que – comment dire diplomatiquement ? – vous avez eu d’autres préoccupations ces derniers jours !
Nous sommes réunis ici ce soir pour marquer la fin de l’année 2024, une année qui a connu plus que sa part de tragédies. En Europe, l’invasion de l’Ukraine par la Russie s’est poursuivie sans relâche, multipliant les missiles, les bombes planantes et autres armes barbares sur nos voisins.
Je suis fier que mon pays soit resté ferme dans son soutien à l’Ukraine et qu’il ait augmenté son aide militaire et humanitaire. La Roumanie reste déterminée à contribuer plus que sa juste part à notre sécurité collective. Et je suis encouragé par les dernières mesures prises par l’Union européenne pour renforcer la coordination de notre politique étrangère et militaire.
Excellences, Mesdames et Messieurs
Il n’appartient pas à la Couronne roumaine de commenter les questions politiques. Néanmoins, la Couronne a toujours eu pour mission de protéger et de promouvoir nos intérêts nationaux. C’est dans cet esprit que je voudrais faire quelques observations sur les controverses actuelles qui touchent mon pays.
Il n’est pas nécessaire que je vous rappelle que ce à quoi nous avons assisté en Roumanie au cours du dernier cycle électoral n’est pas unique. Dans de nombreux pays, les élections de ces dernières années ont été dominées par de vives controverses sur les procédures, par des doutes sur l’exactitude des résultats, par une forte désaffection des électeurs pour les partis politiques établis et, actuellement, par une vague globale de votes contre les administrations en place. À cet égard, la Roumanie n’est guère une anomalie ; au contraire, elle ne fait que confirmer une tendance observée dans les démocraties.
Toutefois, trois éléments troublants requièrent notre attention de toute urgence.
La première est la tendance de certaines personnalités à mettre en doute les avantages que la Roumanie tire de son adhésion à l’UE et à l’OTAN. Bien sûr, des questions telles que le fonctionnement de ces deux organisations et la manière dont elles pourraient fonctionner mieux sont des sujets de discussion politique légitimes. Mais ce que je trouve bizarre, c’est l’idée que, d’une manière ou d’une autre, la Roumanie peut choisir de s’impliquer ou non dans ces institutions, ou l’argument avancé par certaines personnes selon lequel la Roumanie ferait peut-être même mieux de rester en dehors de ces institutions.
Permettez-moi d’être très clair sur ce point. À aucun moment de son existence moderne, la Roumanie n’a bénéficié d’un niveau de sécurité plus élevé et de meilleures conditions de prospérité économique qu’aujourd’hui, en tant que membre à part entière de l’UE et de l’OTAN. Quiconque affirme que nous pourrions faire mieux en devenant ce que l’on appelle « l’enfant difficile » au sein de l’OTAN ou de l’UE ne comprend tout simplement pas le fonctionnement de ces organisations. Et tout politicien qui suggère que la Roumanie pourrait d’une manière ou d’une autre prospérer en dehors de ces institutions ne fait que condamner notre nation à la pauvreté et à la servitude.
Au cours des années 1990 et par la suite, j’ai passé de nombreuses années à accompagner mon père d’une capitale occidentale à l’autre pour persuader les gouvernements et l’opinion publique que la Roumanie appartenait à la famille des nations occidentales et méritait d’être traitée comme un partenaire à part entière. Nous avons réussi, même si, pendant longtemps, le succès ne semblait pas très probable. Nous ne devrions pas permettre que l’énorme succès de l’intégration de la Roumanie soit dénigré ou mis en danger. J’espère que nous pourrons continuer à défendre un consensus national sur ce point.
Le deuxième développement troublant est la preuve croissante de l’ingérence étrangère dans notre processus électoral. Là encore, il s’agit d’un phénomène plus large, qui ne se limite pas à la Roumanie. Je salue les initiatives de l’Union européenne visant à renforcer les réglementations sur les plateformes de médias sociaux pendant les périodes électorales. Nous – tous les gouvernements des pays démocratiques – devons nous améliorer pour prévenir de telles mesures de déstabilisation bien avant qu’elles ne se produisent. Ce que nous avons subi en Roumanie ces derniers mois est ce que nos frères et sœurs moldaves ont subi pendant des années, et nous aurions donc pu en tirer des leçons et réagir plus rapidement et plus efficacement.
Je dois également souligner que l’une des plus importantes opérations de déstabilisation menées par des agents étrangers en Europe vise à discréditer le processus même des élections en semant le doute sur nos procédures démocratiques. Il est donc essentiel que nos processus électoraux soient aussi transparents que possible et que nous réfutions les contre-vérités dès qu’elles sont inventées. Nous ne devons pas ignorer ceux qui proposent des solutions simplistes enveloppées dans des théories conspirationnistes ridicules ; nous devons les défier de front.
Enfin, j’espère que nos autorités publiques verront ce cycle électoral pour ce qu’il est : un cri de cœur, un cri passionné venant du cœur des électeurs qui se sentent ignorés et négligés par notre système politique actuel. Oui, le développement économique global de notre pays a été rapide. Mais il a aussi été très inégal. Nous avons un showroom Rolls Royce à Bucarest, mais la pauvreté dans nos campagnes. Nous avons des professionnels bien payés qui voyagent dans le monde entier. Et des villages à moitié vides où les retraités peuvent à peine se payer leur nourriture quotidienne. Nous investissons dans les technologies sans fil. Cependant, nos dépenses en matière de soins de santé sont les plus faibles de l’UE.
Considérons les dernières élections comme un signal d’alarme. Tous les pays dont l’économie croît rapidement génèrent des inégalités. Il s’agit maintenant de réduire ces disparités en investissant davantage dans les services sociaux et en développant des politiques spécifiques d’inclusion sociale et économique. Cela signifie que nous devrions tous passer moins de temps dans nos bureaux de Bucarest, isolés de la vie quotidienne de nos concitoyens. Cela signifie également que nous devons nous engager différemment auprès de notre vaste diaspora. Il ne suffit plus de leur offrir des services consulaires gratuits et de les oublier jusqu’à ce que nous leur demandions de voter une semaine ou deux avant les élections.
Excellences, Mesdames et Messieurs,
Je ne voudrais pas vous donner l’impression que je suis pessimiste au sujet de notre pays, bien au contraire. Notre pays reste fort. Ses institutions sont remises en question, mais elles fonctionnent. Notre économie reste attractive pour les investisseurs. Notre pays restera fidèle à ses alliances. Et notre peuple bénéficiera pleinement – et enfin – des accords de Schengen.
J’attends également avec confiance la coopération de la Roumanie avec la nouvelle administration américaine. Nous venons de signer un contrat d’achat de nouveaux avions de combat, l’une des commandes les plus importantes jamais passées. Et nous prévoyons de conclure avec succès l’accord d’exemption de visa avec les États-Unis.
Pour moi, l’un des moments les plus réconfortants de cette année a été de voir à quel point les Roumains étaient touchés et prêts à offrir leur aide lorsque la République de Moldavie était confrontée à de graves tensions politiques au début de l’année, et la volonté ultérieure de la Moldavie d’apporter un soutien moral lorsque nous avons récemment connu des tensions électorales. Des défis similaires ont touché les deux pays de la même manière. Les liens authentiques sont mis à l’épreuve dans les crises, et nos liens de part et d’autre de la rivière Prut restent les plus sincères.
Je voudrais conclure en vous remerciant pour votre travail en Roumanie. Il est de bon ton de prétendre que les ambassades et les diplomates ne sont plus nécessaires à l’ère du numérique et que tout peut se faire à distance et en ligne. Vous êtes la preuve que rien ne remplace le contact humain, la présence sur place et la connaissance de notre pays.
La Roumanie reste forte et déterminée à être encore plus forte en tant que partenaire et amie de votre nation.
Je vous remercie. »
Traduit avec DeepL.
Patricio
19 décembre 2024 @ 18:23
Un grand merci Olivier, très beau discours
Amitiés
Patricio
Patrick JACQUES
13 décembre 2024 @ 13:24
Ils ne peuvent choisir un président, qu’ils prennent une Reine. Là au moins pas d’interventionnisme de l’étranger.
Hervé J. VOLTO
12 janvier 2025 @ 13:28
Exemplaire pour ses 30 ans d’actions pour aider son pays. En ces temps de problèmes politiques actuels en Roumanie, et ce casse-tête issu des élections présidentielles, la Gardienne de la Couronne aurait peut-être un rôle d’arbitrage à jouer, et en tout cas une exemplarité à incarner.