Au Palais Elisabeta à Bucarest, la princesse Margareta de Roumanie qui porte le deuil de sa belle-mère, a reçu l’ambassadrice de France en Roumanie Madame Michèle Ramis. (Copyright photo : site de la famille royale de Roumanie)
Le tableau ovale dans l’angle supérieur gauche du cliché m’intrigue …
Je pense qu’il représente la princesse Stéphanie de Hohenzollern (née en 1837) et son frère Charles, futur roi de Roumanie (né en 1839).
Quelqu’un pourrait-il le confirmer ?
Pas du tout ! C’est le portrait d’Elisabeth et Guillaume de Wied par Carl Söhn, un peintre de Düsseldorf qui a réalisé plusieurs portraits pour la famille de Wied.
Voilà ! Söhn est le nom de l’artiste que je recherchais. Il a également réalisé plusieurs portraits des six enfants de Charles-Antoine de Hohenzollern résidant alors à Düsseldorf.
Le tableau ovale représente la princesse Élisabeth de Wied ( née en 1843) et son frère , à l’âge de l’enfance. La princesse Élisabeth ( » Carmen Sylva ») sera l’épouse du roi Charles Ier de Roumanie et donc reine de Roumanie.
Le prince Wilhelm Adolph zu Wied ou Guillaume V Adolphe de Wied (1845-1907), le plus jeune enfant représenté sur ce portrait, était fils d’Hermann prince zu Wied et de la princesse Marie de Nassau-Weilburg (sœur du grand-duc Adolphe de Luxembourg).
À la mort de son père en 1864 il fut le cinquième prince souverain de cette principauté médiatisée de Wied sur les bords du Rhin, un peu au nord de Coblence.
Il épousa en 1871 la princesse Marie des Pays-Bas, fille du prince Frédéric et de la princesse Louise de Prusse (fille du roi Frédéric-Guillaume III) et en eut six enfants :
Guillaume-Frédéric qui fut prince après lui (l’arrière arrière-grand-père de Maximilian le neuvième et actuel prince, et l’arrière-grand-père de la duchesse héritière de Wurtemberg), le dernier prince régnant, et épousa la princesse Pauline de Wurtemberg, fille unique du roi Guillaume II,
Alexandre qui mourut jeune,
Guillaume qui fut prince souverain d’Albanie, époux de la princesse Sophie von Schönburg-Waldenburg,
Victor, qui fut ambassadeur en Suède, et épousa la comtesse Gisela zu Solms-Wildenfels,
Louise
et Élisabeth qui ne se marièrent pas.
Le prince Wilhelm fut militaire, général d’infanterie à la suite en 1893, commissaire impérial et inspecteur-général des hôpitaux militaires de l’armée d’active. Très partisan de l’Empire colonial allemand, il fut président du Comité allemand anti-esclavagiste et finança des expéditions en Afrique, il fut membre du Conseil colonial et présida la très active Flottenverein (l’Union de la flotte allemande). Il fut membre de la Chambre des seigneurs de Prusse et la présida de 1897 à 1904. Il fut maréchal puis président du Parlement de la province du Rhin.
La sœur aînée de Guillaume qui est ici représentée avec lui est donc la célèbre princesse Élisabeth de Wied qui sera aussi connue sous son nom de plume de Carmen Sylva (1843-1916), et qui épousera le prince Karl de Hohenzollern-Sigmaringen futur roi Carol Ier de Roumanie, dont elle n’eut qu’une fille Marie morte à trois ans et demi.
Wilhelm et Élisabeth eurent un jeune frère Otto (1850-1862).
Le peintre Karl Ferdinand Sohn, né à Berlin en 1805, mort à Cologne en 1867, fut professeur à l’Académie des Beaux-arts de Düsseldorf.
Le portrait avait figuré au Musée Roentgen de Neuwied pour l’exposition consacrée en 2016 à la reine Elisabeth, princesse de Wied. La princesse fut amie de l’un des fils du peintre.
La famille partageait son temps entre le château de Neuwied que l’on voit très bien en suivant le cours du Rhin, et celui de Monrepos à proximité et qui était la résidence d’été, la préférée d’Élisabeth. En 1969 les frais liés à la restauration du château principal après la guerre étaient devenus très lourds et le 7e prince, Friedrich Wilhelm (1931-2000) qui était, entre autres, propriétaire des deux châteaux, avec l’accord des autorités fit mettre le feu à Monrepos dont il ne subsiste que des bâtiments annexes. On peut encore voir le film, horrible, de la destruction (qui on l’espère ne pourrait plus se produire aujourd’hui) de ce château baroque qui avait été construit entre 1757 et 1762 par le comte Alexandre de Wied-Neuwied, et qui était inhabitée depuis la mort de la princesse Louise en 1965.
Bertrand de Rimouski ( Canada )
25 septembre 2017 @
14:05
La femme d’un ambassadeur n’est pas ambassadrice ? Et de plus les femmes étant aussi intelligentes que les hommes elles peuvent être ambassadrices sans le concours de leurs conjoints !
Pourquoi ? L’institutrice est-elle l’épouse de l’instituteur ?
Soyez féministe que diable. Acceptez que les noms féminins puissent aussi désigner une « grande » profession.
Le problème vient en partie du fait que l’on ne veut pas considérer qu’un certain nombre de mots sont neutres, ni féminins ni masculins, et c’est tout de même une particularité du français.
Par ailleurs pour un certain nombre de mots la féminisation telle qu’elle a été adoptée, si l’on peut dire adoptée puisqu’elle n’est pas reconnue en général par l’Académie française dont les pouvoirs successifs se fichent complètement des avis, sont monstrueusement laids, ainsi auteure, procureure, et démontrent un manque d’imagination total.
Il est vrai que comme pendant des siècles, la plupart des professions considérées comme les plus nobles étaient essentiellement masculines et la féminisation du terme correspondait à l’épouse du professionnel, la présidente de présidait rien mais elle était la femme du président, la conseillère ne conseillait personne mais elle était la femme du conseiller et ainsi de suite.
Pour moi c’est la manie de tout lisser au nom de la parité, qui conduit à oublier les formes féminines des mots. Voltaire utilisait pourtant la forme ambassadrice. Je ne vois pas pourquoi nous changerions cet usage.
Michèle, Marie, Antoinette (sic) RAMIS, épouse PLUM, née le 2 juillet 1956 (LH, ONM), maîtrise en droit, diplôme de l’Institut d’études politiques, diplôme de sciences pénales et criminologie, est « ambassadeur extraordinaire et plénipotientaire à Bucarest.
Avant la féminisation des titres (que toutes les femmes diplomates n’acceptent pas obligatoirement), l’ambassadrice de France était effectivement la femme de l’ambassadeur en poste. Depuis, le terme désigne aussi l’ambassadeur si celui-ci est une femme.
On n’a toujours pas inventé de terme pour désigner monsieur Plum autrement que « mari de l’ambassadrice » (de nos jours, avec le mariage pour tous, le mari de l’ambassadeur selon Frédérique Hébrard serait un homme et le couple serait gay). Bref, c’est comme dans les monarchies, la femme vaut plus que l’homme : l’épouse d’un roi est une reine, mais l’époux d’une reine n’est qu’un prince consort. ;-)
Vu que je suis toujours en modération même après la validation de commentaires subséquents au mien, s’il apparaît quand même ce seront les figues après Pâques.
Le Dictionnaire de l’Académie définissait ainsi l’ambassadrice :
Nom féminin XVIe siècle, embascatrice. Emprunté de l’italien embasciatrice.
Femme d’un ambassadeur. « Madame l’ambassadrice vous prie à dîner mardi.»
« L’ambassadeur et l’ambassadrice sont attendus.»
Il se dit aussi, figurément et familièrement, par analogie, d’une femme chargée de quelque message, d’une mission etc., pour un particulier. « Vous m’avez envoyé une charmante ambassadrice. »
Mais l’on trouva aussi : Rare. Femme ayant même titre et même fonction qu’un ambassadeur :
L’histoire cite une ou deux femmes qui, sans que leurs maris fussent ambassadeurs, ont été personnellement ambassadrices. Ainsi Renée Du Bec, veuve du maréchal de Guébriant, fut chargée, en 1645, avec le titre d’ambassadrice extraordinaire, de conduire au roi Vladislas de Pologne la princesse Marie-Louise de Gonzague, que ce prince avait épousée à Paris par procureur. La mère du duc, depuis maréchal de Richelieu, remplit des fonctions de même nature, mais sans le titre public et formel d’ambassadrice.
Le sens que nous voyons ici a commencé à se répandre en Belgique et en Suisse avant d’être promu officiellement en France.
Mais la neuvième édition du Dictionnaire de l’Académie française en 1986 dit encore : « Appellation donnée à la femme d’un ambassadeur, Madame l’ambassadrice, alors qu’une femme, chef de poste, s’appelle Madame l’ambassadeur. » Cette version cite également l’analogie de la charmante ambassadrice.
Non la femme de l »Ambassadeur est la ***femme de l’Ambassadeur***
Mme Ramis est au ministère des affaires étrangères depuis 1980 & a occupé de multiples postes
Non Madame Ramis représente bien la France en Roumanie et elle a choisi la qualité d’ambassadrice et non d’ambassadeur. Avant elle M. François Saint Paul, désormais ambassadeur de France à Vienne, avait souvent été convié par la Princesse Margarita.
Elle a été en poste en Amérique du Sud (Bogota, Mexico, Guatemala) mais aussi en Europe (Genève et Vienne).
Ambassadrice est manifestement la tournure la plus correcte pour désigner une femme investie d’une ambassade. Le terme « Madame l’Ambassadeur » est utilisable mais il renvoie trop à cette volonté marquée de 1960 à 1980 de lisser les termes liés à des fonctions toujours (ou presque toujours) tenues par des hommes. C’est assez douteux, d’autant que plusieurs langues, telles l’italien et l’allemand consacrent une parité terminologique. Aujourd’hui, l’ambassadrice l’emporte. ? https://fr.m.wiktionary.org/wiki/ambassadeur
Cher Antoine,
Et oui, on sait que vous avez les nerfs fragiles lorsqu’il s’agit de la famille royale roumaine, alors arrêtez d’en lire les posts, ce sera meilleur pour votre santé!
Antoine et amaia ne peut on mettre un peu de miel ds le breuvage ds temps à autre, certes couronne hypothétique , oui pas d’héritier mâle mais rien n’empêche courtoisie et délicatesse des nations entre elles ne pensez vous pas ? ? ? plutôt que s’invectiver ,se menacer , montrer les dents et l’arsenal
Les appartements privés sont plus chaleureux et élégants que les sombres et grandiloquents à la mode teutonne salons d’apparat de la famille royale de Roumanie.
Chère Anne-Cécile,
Désolé, le palais royal n’est pas du tout teuton!
Il a été entièrement reconstruit après la révolution roumaine de 1989 dans un style néo-byzantin.
Avec, donc, un « arrière-goût » crypto-russe…
A la mode teutonne, je pensais aux princes allemands du XIXème s qui avaient suivi cette mode du siècle, de revisiter les siècles précédents de n’importe quel pays et les courants d’art passés pour leurs propres constructions.
Ils s’étaient illustrés en masse par leur mauvais goût, leurs connaissances de l’histoire hasardeuse et leurs folies des grandeurs.
Le palais Elisabeth est assez simple, les grands intérieurs spectaculaires sont surtout ceux du château de Peleș. Mais ces grands intérieurs le font classer parmi les grands châteaux romantiques comme ceux de Louis II de Bavière ou comme Pierrefonds, le Haut-Koenigsbourg ou le Palais de Pena.
Je suis comme vous margaux
Je reste surpris par le rôle grandissant joué par la famillecde Roumanie depuis la présentation des voeux des ambassadeurs étrangers au palais royal en janvier
Cela vous défrise, on le sait, mais c’est à la demande du président et du gouvernement roumain que les princesses Margareta et Marie remplissent leurs rôles!
Il va falloir vous y faire… Cela vous évitera de vous répéter…
Qu’est-ce que des princesses peuvent représenter dans une République comme la Roumanie? Excepté les fantômes persistants d’une histoire peu reluisante, pour moi, elles n’ont aucune symbolique. Ce sont des étrangères en tout.
Il en faut plus pour me « défriser ». Je soulève simplement le ridicule de cette princesse et de toute sa suite, familiale ou courtisane. Tous ces salamalecs sont sans intérêt.
Vu l’air pincé de la princesse, on peut douter de leur amitié.
Je pense que cette rencontre est une opération de communication de la part de la princesse qui veut faire croire que…et dans laquelle Madame Ramis s’est laissée piéger.
Toujours aussi peu souriante Margareta. Elle aurait formé un beau couple avec Carl-Gustav…. Plus sérieusement, pourquoi a t’elle reçue l’ambassadrice de France en Roumanie ? À quel titre ?
Pourquoi ? L’institutrice est-elle l’épouse de l’instituteur ?
Soyez féministe que diable. Acceptez que les noms féminins puissent aussi désigner une « grande » profession.
La Roumanie n’est pas un royaume mais la situation politique là-bas est chaotique et le parti Royaliste a ses fervents, donc on pratique le « real politique » et on évite de dédaigner Margareta, au cas ou ! Mais c’est vrai, la situation est totalement baroque et voir la princesse non héritière Margareta jouer à l’héritière d’un trône qui n’existe pas est toujours un grand moment !!!
Non la femme de l »Ambassadeur est la ***femme de l’Ambassadeur***
Mme Ramis est au ministère des affaires étrangères depuis 1980 & a occupé de multiples postes
Mme Michèle Ramis Plum, ministre plénipotentiaire de 1ère classe, précédemment ambassadrice chargée des menaces criminelles transnationales et auparavant ambassadrice au Guatemala, a été nommée le 9 juin dernier ambassadrice de France en Roumanie. Contrairement à ce qu’estime Antoine, je ne trouve pas ridicule que la représentante de la France à Bucarest y rencontre les personnalités qui comptent d’une manière ou d’une autre. C’est son rôle ou une part de celui-ci.
Si la monarchie a des chances d’être restaurée, la présence de Mme Ramis se justifie mais j’en doute… et dans ce cas cette dame perd son temps, payée par le contribuable français.
Je suppose qu’un ambassadeur , homme ou femme , est payé par son gouvernement quelque soient les personnes qu’il rencontre ! Les deux gouvernements concernés n’ayant pas interdit cette réception , je ne vois pas ce qu’il y a redire .
Madame Ramis n’est pas aux pièces. Elle n’est pas payée au nombre de rendez-vous ou de visites. Elle a un traitement global. Elle agit ainsi qu’avait agi son prédécesseur et selon les instructions reçues du Quai. La princesse royale, gardienne du trône, est une personne influente, incontournable, dont on rappelle également qu’elle est présidente de la Croix-Rouge roumaine. En outre elle parle évidemment parfaitement le français qui est la langue de son enfance, ce qui est toujours reposant pour un ambassadeur même polyglotte.
Il est intéressant de constater que ni le site de l’ambassade de France en Roumanie ni son profil Facebook ne fait état de cette rencontre. L’ambassadrice a du être invitée, poliment elle s’y est rendue et Radu en à profité pour faire une photo pour alimenter son blog.
Quelle que soit leur chance ou leur absence de chance ils sont au service de leur pays et c’est bien. Il faut faire ce qu’on a à faire quoiqu’il advienne.
@Gérard, je ne suis pas certain qu’ils fassent ce qu’ils ont à faire et cela quoi qu’il advienne. Pour moi, une femme qui s’est accrochée comme Margareta à l’obtention de la nationalité suisse (de loin pleine d’avantages), n’a rien à faire dans une république, maintenant comme plus tard.
Ainsi que l’écrit un magazine romain « Comme on le sait, la Princesse Royale Margareta est très attachée à la culture française, et de ce fait la rencontre avec Michèle Ramis était d’autant plus agréable.
« Il convient également de noter que Son Altesse Royale respecte la période de deuil après la mort de sa belle-mère, le docteur Gabriela Duda, mère du prince Radu, décédée dans un hôpital de Iaşi dans la nuit du 10 septembre et enterrée à Barlad le 14 septembre. »
On imagine en effet dans ce pays assez formaliste et attaché à la décence et à la courtoisie qu’un sourire trop franc de la princesse Margareta aurait pu paraître déplacé peu de temps après la mort de sa belle-mère.
du coup le terme d’ambassadrice ne m’a pas choqué, je ne sais pas si c’est bien ou pas ; j’ai vraiment pris cette dame pour la représentante de l’Etat Français et non pas pour l’épouse de l’ambassadeur.
J’ai toujours entendu dire mes parents qui en ont côtoyé un paquet en parlant de l’épouse : « l’épouse de l’ambassadeur de XXX » ou « Mme YYY, l’épouse de l’ambassadeur de XXX », jamais autrement.
Absolument pas. L’usage du terme ambassadrice remonte au XVIIIème siècle (Voltaire), alors que la forme ambassadeur n’est apparue qu’au détour des années 80.
Damien B.
25 septembre 2017 @ 08:02
Le tableau ovale dans l’angle supérieur gauche du cliché m’intrigue …
Je pense qu’il représente la princesse Stéphanie de Hohenzollern (née en 1837) et son frère Charles, futur roi de Roumanie (né en 1839).
Quelqu’un pourrait-il le confirmer ?
Stephane G.
25 septembre 2017 @ 11:44
on dirait un Winterhalter en effet
GBP
25 septembre 2017 @ 16:43
Pas du tout ! C’est le portrait d’Elisabeth et Guillaume de Wied par Carl Söhn, un peintre de Düsseldorf qui a réalisé plusieurs portraits pour la famille de Wied.
Damien B.
26 septembre 2017 @ 11:41
Voilà ! Söhn est le nom de l’artiste que je recherchais. Il a également réalisé plusieurs portraits des six enfants de Charles-Antoine de Hohenzollern résidant alors à Düsseldorf.
Agneschen
25 septembre 2017 @ 19:06
Le tableau représente Elisabeth de Wied (future Carmen Sylva), enfant, accompagnée de l’un de ses frères.
Damien B.
26 septembre 2017 @ 11:40
Merci Agneschen, c’est plausible : Elisabeth de Wied est née en 1843 et son frère Guillaume-Adolphe en 1845.
Damien B.
25 septembre 2017 @ 20:25
Je songeais à un autre peintre de l’école allemande : ici la palette me paraît moins onctueuse que celle de Winterhalter …
gone
26 septembre 2017 @ 13:35
il suffit de l’accompagner d’une bonne sauce…
aurelian
25 septembre 2017 @ 15:18
Le tableau ovale représente la princesse Élisabeth de Wied ( née en 1843) et son frère , à l’âge de l’enfance. La princesse Élisabeth ( » Carmen Sylva ») sera l’épouse du roi Charles Ier de Roumanie et donc reine de Roumanie.
Damien B.
26 septembre 2017 @ 11:45
Merci Aurelian !
Gérard
26 septembre 2017 @ 16:31
Le prince Wilhelm Adolph zu Wied ou Guillaume V Adolphe de Wied (1845-1907), le plus jeune enfant représenté sur ce portrait, était fils d’Hermann prince zu Wied et de la princesse Marie de Nassau-Weilburg (sœur du grand-duc Adolphe de Luxembourg).
À la mort de son père en 1864 il fut le cinquième prince souverain de cette principauté médiatisée de Wied sur les bords du Rhin, un peu au nord de Coblence.
Il épousa en 1871 la princesse Marie des Pays-Bas, fille du prince Frédéric et de la princesse Louise de Prusse (fille du roi Frédéric-Guillaume III) et en eut six enfants :
Guillaume-Frédéric qui fut prince après lui (l’arrière arrière-grand-père de Maximilian le neuvième et actuel prince, et l’arrière-grand-père de la duchesse héritière de Wurtemberg), le dernier prince régnant, et épousa la princesse Pauline de Wurtemberg, fille unique du roi Guillaume II,
Alexandre qui mourut jeune,
Guillaume qui fut prince souverain d’Albanie, époux de la princesse Sophie von Schönburg-Waldenburg,
Victor, qui fut ambassadeur en Suède, et épousa la comtesse Gisela zu Solms-Wildenfels,
Louise
et Élisabeth qui ne se marièrent pas.
Le prince Wilhelm fut militaire, général d’infanterie à la suite en 1893, commissaire impérial et inspecteur-général des hôpitaux militaires de l’armée d’active. Très partisan de l’Empire colonial allemand, il fut président du Comité allemand anti-esclavagiste et finança des expéditions en Afrique, il fut membre du Conseil colonial et présida la très active Flottenverein (l’Union de la flotte allemande). Il fut membre de la Chambre des seigneurs de Prusse et la présida de 1897 à 1904. Il fut maréchal puis président du Parlement de la province du Rhin.
La sœur aînée de Guillaume qui est ici représentée avec lui est donc la célèbre princesse Élisabeth de Wied qui sera aussi connue sous son nom de plume de Carmen Sylva (1843-1916), et qui épousera le prince Karl de Hohenzollern-Sigmaringen futur roi Carol Ier de Roumanie, dont elle n’eut qu’une fille Marie morte à trois ans et demi.
Wilhelm et Élisabeth eurent un jeune frère Otto (1850-1862).
Le peintre Karl Ferdinand Sohn, né à Berlin en 1805, mort à Cologne en 1867, fut professeur à l’Académie des Beaux-arts de Düsseldorf.
Le portrait avait figuré au Musée Roentgen de Neuwied pour l’exposition consacrée en 2016 à la reine Elisabeth, princesse de Wied. La princesse fut amie de l’un des fils du peintre.
La famille partageait son temps entre le château de Neuwied que l’on voit très bien en suivant le cours du Rhin, et celui de Monrepos à proximité et qui était la résidence d’été, la préférée d’Élisabeth. En 1969 les frais liés à la restauration du château principal après la guerre étaient devenus très lourds et le 7e prince, Friedrich Wilhelm (1931-2000) qui était, entre autres, propriétaire des deux châteaux, avec l’accord des autorités fit mettre le feu à Monrepos dont il ne subsiste que des bâtiments annexes. On peut encore voir le film, horrible, de la destruction (qui on l’espère ne pourrait plus se produire aujourd’hui) de ce château baroque qui avait été construit entre 1757 et 1762 par le comte Alexandre de Wied-Neuwied, et qui était inhabitée depuis la mort de la princesse Louise en 1965.
JAY
25 septembre 2017 @ 08:27
« Ambassadrice » donc c est bien la femme de l Ambassadeur de France ?
Aramis
25 septembre 2017 @ 12:46
Vous datez chère amie vous datez…
Bertrand de Rimouski ( Canada )
25 septembre 2017 @ 14:05
La femme d’un ambassadeur n’est pas ambassadrice ? Et de plus les femmes étant aussi intelligentes que les hommes elles peuvent être ambassadrices sans le concours de leurs conjoints !
Jakob van Rijsel
25 septembre 2017 @ 15:21
Pourquoi ? L’institutrice est-elle l’épouse de l’instituteur ?
Soyez féministe que diable. Acceptez que les noms féminins puissent aussi désigner une « grande » profession.
Gérard
27 septembre 2017 @ 10:45
Le problème vient en partie du fait que l’on ne veut pas considérer qu’un certain nombre de mots sont neutres, ni féminins ni masculins, et c’est tout de même une particularité du français.
Par ailleurs pour un certain nombre de mots la féminisation telle qu’elle a été adoptée, si l’on peut dire adoptée puisqu’elle n’est pas reconnue en général par l’Académie française dont les pouvoirs successifs se fichent complètement des avis, sont monstrueusement laids, ainsi auteure, procureure, et démontrent un manque d’imagination total.
Il est vrai que comme pendant des siècles, la plupart des professions considérées comme les plus nobles étaient essentiellement masculines et la féminisation du terme correspondait à l’épouse du professionnel, la présidente de présidait rien mais elle était la femme du président, la conseillère ne conseillait personne mais elle était la femme du conseiller et ainsi de suite.
Alienor
25 septembre 2017 @ 16:17
Non, c’est la dame qui a leposte d’ambassadeur…
Voyez son CV.
Leonor
25 septembre 2017 @ 16:49
Non. Ici, c’est l »ambassadrice en titre, Madame Ramis.
Aper
25 septembre 2017 @ 17:22
Non, c’est elle l’Ambassadeur de France en titre… Cette manie de tout mettre au féminin conduit à ce genre de confusion!
Aramis
26 septembre 2017 @ 13:09
Ben non c’était pas confus du tout….
Margaux ?
26 septembre 2017 @ 15:18
Pour moi c’est la manie de tout lisser au nom de la parité, qui conduit à oublier les formes féminines des mots. Voltaire utilisait pourtant la forme ambassadrice. Je ne vois pas pourquoi nous changerions cet usage.
Actarus
25 septembre 2017 @ 18:00
Michèle, Marie, Antoinette (sic) RAMIS, épouse PLUM, née le 2 juillet 1956 (LH, ONM), maîtrise en droit, diplôme de l’Institut d’études politiques, diplôme de sciences pénales et criminologie, est « ambassadeur extraordinaire et plénipotientaire à Bucarest.
Avant la féminisation des titres (que toutes les femmes diplomates n’acceptent pas obligatoirement), l’ambassadrice de France était effectivement la femme de l’ambassadeur en poste. Depuis, le terme désigne aussi l’ambassadeur si celui-ci est une femme.
On n’a toujours pas inventé de terme pour désigner monsieur Plum autrement que « mari de l’ambassadrice » (de nos jours, avec le mariage pour tous, le mari de l’ambassadeur selon Frédérique Hébrard serait un homme et le couple serait gay). Bref, c’est comme dans les monarchies, la femme vaut plus que l’homme : l’épouse d’un roi est une reine, mais l’époux d’une reine n’est qu’un prince consort. ;-)
Réveillez-vous, peuple masculin ! Révoltez-vous ! ^^
Actarus
26 septembre 2017 @ 11:39
Vu que je suis toujours en modération même après la validation de commentaires subséquents au mien, s’il apparaît quand même ce seront les figues après Pâques.
Gérard
25 septembre 2017 @ 18:26
Le Dictionnaire de l’Académie définissait ainsi l’ambassadrice :
Nom féminin XVIe siècle, embascatrice. Emprunté de l’italien embasciatrice.
Femme d’un ambassadeur. « Madame l’ambassadrice vous prie à dîner mardi.»
« L’ambassadeur et l’ambassadrice sont attendus.»
Il se dit aussi, figurément et familièrement, par analogie, d’une femme chargée de quelque message, d’une mission etc., pour un particulier. « Vous m’avez envoyé une charmante ambassadrice. »
Mais l’on trouva aussi : Rare. Femme ayant même titre et même fonction qu’un ambassadeur :
L’histoire cite une ou deux femmes qui, sans que leurs maris fussent ambassadeurs, ont été personnellement ambassadrices. Ainsi Renée Du Bec, veuve du maréchal de Guébriant, fut chargée, en 1645, avec le titre d’ambassadrice extraordinaire, de conduire au roi Vladislas de Pologne la princesse Marie-Louise de Gonzague, que ce prince avait épousée à Paris par procureur. La mère du duc, depuis maréchal de Richelieu, remplit des fonctions de même nature, mais sans le titre public et formel d’ambassadrice.
Le sens que nous voyons ici a commencé à se répandre en Belgique et en Suisse avant d’être promu officiellement en France.
Gérard
25 septembre 2017 @ 19:12
Mais la neuvième édition du Dictionnaire de l’Académie française en 1986 dit encore : « Appellation donnée à la femme d’un ambassadeur, Madame l’ambassadrice, alors qu’une femme, chef de poste, s’appelle Madame l’ambassadeur. » Cette version cite également l’analogie de la charmante ambassadrice.
Martine
25 septembre 2017 @ 20:24
Non la femme de l »Ambassadeur est la ***femme de l’Ambassadeur***
Mme Ramis est au ministère des affaires étrangères depuis 1980 & a occupé de multiples postes
Cosmo
25 septembre 2017 @ 20:47
D’accord avec vous.
Cosmo
Olivier d'Abington
26 septembre 2017 @ 00:10
Cher Jay,
Cela fait longtemps que la langue française a évolué sur la féminisation des professions traditionnellement regardées comme « masculines »…
Vivez avec votre temps, il va falloir vous y faire!
Anne-Cécile
26 septembre 2017 @ 01:08
Non Madame Ramis représente bien la France en Roumanie et elle a choisi la qualité d’ambassadrice et non d’ambassadeur. Avant elle M. François Saint Paul, désormais ambassadeur de France à Vienne, avait souvent été convié par la Princesse Margarita.
Elle a été en poste en Amérique du Sud (Bogota, Mexico, Guatemala) mais aussi en Europe (Genève et Vienne).
Margaux ?
26 septembre 2017 @ 01:41
Ambassadrice est manifestement la tournure la plus correcte pour désigner une femme investie d’une ambassade. Le terme « Madame l’Ambassadeur » est utilisable mais il renvoie trop à cette volonté marquée de 1960 à 1980 de lisser les termes liés à des fonctions toujours (ou presque toujours) tenues par des hommes. C’est assez douteux, d’autant que plusieurs langues, telles l’italien et l’allemand consacrent une parité terminologique. Aujourd’hui, l’ambassadrice l’emporte. ?
https://fr.m.wiktionary.org/wiki/ambassadeur
ml
26 septembre 2017 @ 12:37
Oh oh JAY???
Non…cela existe encore ce genre de remarque ???
ml
Antoine
25 septembre 2017 @ 08:56
Pourquoi faire?
Hypothétique couronne roumaine sans héritier mâle
Tout cela est ridicule
amaia
25 septembre 2017 @ 12:11
Comme vous , complétement ridicule !
Olivier d'Abington
26 septembre 2017 @ 00:14
Cher Antoine,
Et oui, on sait que vous avez les nerfs fragiles lorsqu’il s’agit de la famille royale roumaine, alors arrêtez d’en lire les posts, ce sera meilleur pour votre santé!
Clément II
26 septembre 2017 @ 21:39
En effet. Tout est ridicule avec cette famille.
Limaya
27 septembre 2017 @ 06:14
Antoine et amaia ne peut on mettre un peu de miel ds le breuvage ds temps à autre, certes couronne hypothétique , oui pas d’héritier mâle mais rien n’empêche courtoisie et délicatesse des nations entre elles ne pensez vous pas ? ? ? plutôt que s’invectiver ,se menacer , montrer les dents et l’arsenal
amaia
27 septembre 2017 @ 18:24
Pour moi, c’est juste un constant, aucune acrimonie.
Anne-Cécile
25 septembre 2017 @ 09:25
Les appartements privés sont plus chaleureux et élégants que les sombres et grandiloquents à la mode teutonne salons d’apparat de la famille royale de Roumanie.
marie francois
25 septembre 2017 @ 12:21
Il s’agit du palais Elisabeta et non de Peles.
Olivier d'Abington
26 septembre 2017 @ 00:21
Chère Anne-Cécile,
Désolé, le palais royal n’est pas du tout teuton!
Il a été entièrement reconstruit après la révolution roumaine de 1989 dans un style néo-byzantin.
Avec, donc, un « arrière-goût » crypto-russe…
Anne-Cécile
26 septembre 2017 @ 12:12
A la mode teutonne, je pensais aux princes allemands du XIXème s qui avaient suivi cette mode du siècle, de revisiter les siècles précédents de n’importe quel pays et les courants d’art passés pour leurs propres constructions.
Ils s’étaient illustrés en masse par leur mauvais goût, leurs connaissances de l’histoire hasardeuse et leurs folies des grandeurs.
Gérard
26 septembre 2017 @ 03:02
Le palais Elisabeth est assez simple, les grands intérieurs spectaculaires sont surtout ceux du château de Peleș. Mais ces grands intérieurs le font classer parmi les grands châteaux romantiques comme ceux de Louis II de Bavière ou comme Pierrefonds, le Haut-Koenigsbourg ou le Palais de Pena.
ml
25 septembre 2017 @ 10:00
Très charmante Madame l’ambassadrice!
ml
Margaux ?
25 septembre 2017 @ 10:45
Il y a toujours un président en Roumanie ?
Le couronnement a lieu quand ?
andré
25 septembre 2017 @ 19:42
Margaux
je me suis posé la même question !!!
Frédéric
25 septembre 2017 @ 21:40
Je suis comme vous margaux
Je reste surpris par le rôle grandissant joué par la famillecde Roumanie depuis la présentation des voeux des ambassadeurs étrangers au palais royal en janvier
Olivier d'Abington
26 septembre 2017 @ 00:11
Chère Margaux,
Cela vous défrise, on le sait, mais c’est à la demande du président et du gouvernement roumain que les princesses Margareta et Marie remplissent leurs rôles!
Il va falloir vous y faire… Cela vous évitera de vous répéter…
Régine
26 septembre 2017 @ 11:33
on y voit les palais du site du Kremlin
Clément II
26 septembre 2017 @ 21:41
Qu’est-ce que des princesses peuvent représenter dans une République comme la Roumanie? Excepté les fantômes persistants d’une histoire peu reluisante, pour moi, elles n’ont aucune symbolique. Ce sont des étrangères en tout.
Margaux ?
1 octobre 2017 @ 13:48
Il en faut plus pour me « défriser ». Je soulève simplement le ridicule de cette princesse et de toute sa suite, familiale ou courtisane. Tous ces salamalecs sont sans intérêt.
framboiz 07
25 septembre 2017 @ 11:52
On dirait deux amies …
Cosmo
25 septembre 2017 @ 20:50
Vu l’air pincé de la princesse, on peut douter de leur amitié.
Je pense que cette rencontre est une opération de communication de la part de la princesse qui veut faire croire que…et dans laquelle Madame Ramis s’est laissée piéger.
Cosmo
Cosmo
Clément II
26 septembre 2017 @ 21:42
Elle a toujours l’air pincé mais c’est effectivement une belle opération publicitaire.
Germain
25 septembre 2017 @ 13:24
Quel déluge de fiel… si on prenait un peu de hauteur ??
Bambou
25 septembre 2017 @ 13:30
Toujours aussi peu souriante Margareta. Elle aurait formé un beau couple avec Carl-Gustav…. Plus sérieusement, pourquoi a t’elle reçue l’ambassadrice de France en Roumanie ? À quel titre ?
Jakob van Rijsel
25 septembre 2017 @ 15:22
Pourquoi ? L’institutrice est-elle l’épouse de l’instituteur ?
Soyez féministe que diable. Acceptez que les noms féminins puissent aussi désigner une « grande » profession.
MARIA EDITE
25 septembre 2017 @ 16:17
Excusez-moi, mais je pense que vos commentaires sont assez cruels!
REM51
25 septembre 2017 @ 17:18
Ambassadrice de France depuis je 9 juin 2017
Pierre-Yves
25 septembre 2017 @ 17:41
Dites-moi, c’est un peu chiche comme réception … Ou est le thé ? Où sont les cakes au citron ou à la pistache confectionnés par la princesse ?
Gérard
27 septembre 2017 @ 10:49
Le thé a sûrement été pris par convenance après le départ du photographe en même temps que la conversation a pu être privée.
Alinéas
25 septembre 2017 @ 17:59
Quelle jolie pièce lumineuse et élégante pour recevoir Madame l’ambassadrice.!
COLETTE C.
25 septembre 2017 @ 18:13
Il est certain que la famille royale tient une grande place en Roumanie.
Mister M
25 septembre 2017 @ 18:52
La Roumanie n’est pas un royaume mais la situation politique là-bas est chaotique et le parti Royaliste a ses fervents, donc on pratique le « real politique » et on évite de dédaigner Margareta, au cas ou ! Mais c’est vrai, la situation est totalement baroque et voir la princesse non héritière Margareta jouer à l’héritière d’un trône qui n’existe pas est toujours un grand moment !!!
Martine
25 septembre 2017 @ 20:25
Non la femme de l »Ambassadeur est la ***femme de l’Ambassadeur***
Mme Ramis est au ministère des affaires étrangères depuis 1980 & a occupé de multiples postes
Charlanges
25 septembre 2017 @ 20:28
Mme Michèle Ramis Plum, ministre plénipotentiaire de 1ère classe, précédemment ambassadrice chargée des menaces criminelles transnationales et auparavant ambassadrice au Guatemala, a été nommée le 9 juin dernier ambassadrice de France en Roumanie. Contrairement à ce qu’estime Antoine, je ne trouve pas ridicule que la représentante de la France à Bucarest y rencontre les personnalités qui comptent d’une manière ou d’une autre. C’est son rôle ou une part de celui-ci.
Isa C
25 septembre 2017 @ 21:18
Si la monarchie a des chances d’être restaurée, la présence de Mme Ramis se justifie mais j’en doute… et dans ce cas cette dame perd son temps, payée par le contribuable français.
Olivier d'Abington
26 septembre 2017 @ 11:49
Chère Isa C,
Désolé, mais la princesse Margareta est mandatée par le gouvernement roumain pour recevoir les ambassadeurs étrangers.
C’est comme ça, il va falloir vous y faire…
Jakob van Rijsel
26 septembre 2017 @ 15:48
Oh là là vraiment mesquin
ML
26 septembre 2017 @ 16:20
Je suppose qu’un ambassadeur , homme ou femme , est payé par son gouvernement quelque soient les personnes qu’il rencontre ! Les deux gouvernements concernés n’ayant pas interdit cette réception , je ne vois pas ce qu’il y a redire .
Gérard
26 septembre 2017 @ 16:37
Madame Ramis n’est pas aux pièces. Elle n’est pas payée au nombre de rendez-vous ou de visites. Elle a un traitement global. Elle agit ainsi qu’avait agi son prédécesseur et selon les instructions reçues du Quai. La princesse royale, gardienne du trône, est une personne influente, incontournable, dont on rappelle également qu’elle est présidente de la Croix-Rouge roumaine. En outre elle parle évidemment parfaitement le français qui est la langue de son enfance, ce qui est toujours reposant pour un ambassadeur même polyglotte.
Sarita
26 septembre 2017 @ 20:40
Il est intéressant de constater que ni le site de l’ambassade de France en Roumanie ni son profil Facebook ne fait état de cette rencontre. L’ambassadrice a du être invitée, poliment elle s’y est rendue et Radu en à profité pour faire une photo pour alimenter son blog.
ML
27 septembre 2017 @ 13:43
Elle ne s’y serait certainement pas rendue s’il y avait une opposition du gouvernement roumain .
Clément II
26 septembre 2017 @ 21:44
Aucune chance de restauration monarchique en Roumanie. Ces non-Hohenzollern poursuivent une utopie totale.
Gérard
27 septembre 2017 @ 18:31
Quelle que soit leur chance ou leur absence de chance ils sont au service de leur pays et c’est bien. Il faut faire ce qu’on a à faire quoiqu’il advienne.
Clément II
28 septembre 2017 @ 15:10
@Gérard, je ne suis pas certain qu’ils fassent ce qu’ils ont à faire et cela quoi qu’il advienne. Pour moi, une femme qui s’est accrochée comme Margareta à l’obtention de la nationalité suisse (de loin pleine d’avantages), n’a rien à faire dans une république, maintenant comme plus tard.
racyma
26 septembre 2017 @ 12:47
oui margareta a l air pince, une future reine se doit d etre plus souriante !
Gérard
26 septembre 2017 @ 16:40
http://www.romaniaregala.ro/jurnal/ambasadoarea-frantei-la-palatul-elisabeta/ pour d’autres photos où la princesse est plus souriante.
Gérard
26 septembre 2017 @ 16:49
Ainsi que l’écrit un magazine romain « Comme on le sait, la Princesse Royale Margareta est très attachée à la culture française, et de ce fait la rencontre avec Michèle Ramis était d’autant plus agréable.
« Il convient également de noter que Son Altesse Royale respecte la période de deuil après la mort de sa belle-mère, le docteur Gabriela Duda, mère du prince Radu, décédée dans un hôpital de Iaşi dans la nuit du 10 septembre et enterrée à Barlad le 14 septembre. »
On imagine en effet dans ce pays assez formaliste et attaché à la décence et à la courtoisie qu’un sourire trop franc de la princesse Margareta aurait pu paraître déplacé peu de temps après la mort de sa belle-mère.
JAusten
26 septembre 2017 @ 18:55
du coup le terme d’ambassadrice ne m’a pas choqué, je ne sais pas si c’est bien ou pas ; j’ai vraiment pris cette dame pour la représentante de l’Etat Français et non pas pour l’épouse de l’ambassadeur.
J’ai toujours entendu dire mes parents qui en ont côtoyé un paquet en parlant de l’épouse : « l’épouse de l’ambassadeur de XXX » ou « Mme YYY, l’épouse de l’ambassadeur de XXX », jamais autrement.
beji
27 septembre 2017 @ 12:52
L’ambassadrice est l’épouse de l’ambassadeur;pour une femme occupant la fonction,il
s’agit de « Madame l’ambassadeur ».
Clément II
28 septembre 2017 @ 15:11
Absolument pas. L’usage du terme ambassadrice remonte au XVIIIème siècle (Voltaire), alors que la forme ambassadeur n’est apparue qu’au détour des années 80.