Il y a 50 ans, Athènes vivait dans la liesse les préparatifs du mariage du roi Constantin et de la princesse Anne-Marie de Grèce. Un ballet incessant d’avions amenaient dans la capitale grecque les représentants du Gotha. Ci-dessus, le roi Constantin accueille le roi Umberto d’Italie.
Arrivée du prince Rainier et de la princesse Grace de Monaco. (Merci à Tepi et Marianne 2)
philippe H.
15 septembre 2014 @ 08:02
… un grand merci de nous faire revivre ces moments de festivités…. je n’avais pas compris pourquoi cette cérémonie n’avait pas été retransmise en direct à la TV…… même si, à l’époque, on ne disposait pas des moyens actuels…….
Laurent F
15 septembre 2014 @ 09:03
moi non plus je ne comprends pas mais vous allez nous éclairer !
Zeugma
15 septembre 2014 @ 08:28
C’était un grand mariage.
patricio
15 septembre 2014 @ 09:08
merci Tepi et Marianne2.
j’aime beaucoup la famille royale de Grèce.
qui a un lien fort avec l’Espagne.
amitiés
patricio
Marine2
16 septembre 2014 @ 19:45
Merci Patricio,
Amicalement
Caroline
15 septembre 2014 @ 10:05
Je n’ai pas remarqué que Grace de Monaco était plus haute que son mari!
Marianne Amélie
15 septembre 2014 @ 12:18
Ces photos me rappellent les reportages parus dans PDV et Match. J’avais été déçue de ne pas voir ce beau mariage à la TV.
La Princesse Grace était enceinte de Stéphanie, j’ai lu dans une biographie qu’elle avait failli perdre son bébé car elle avait mangé des fruits de mer qui l’avaient rendu malade.
Merci Tepi
Claude-Patricia
15 septembre 2014 @ 17:25
Bon, je vais pouvoir parler aussi de l’Italie. Vous aurez de la lecture (oui romans-feuilletons, merci Frédéric G)!!
Claude-Patricia
16 septembre 2014 @ 13:25
L’Italie par l’Illustration
L’assassinat du roi d’Italie (4 août 1900)
Le roi d’Italie a été assassiné, dans la soirée du 29 juillet par un anarchiste du nom de Gaetano Bresci.
Humbert Ier, né le 14 mars 1844 était âgé de cinquante-six-ans. En 1868, il avait épousé sa cousine, la princesse Marguerite de Savoie, fille du duc Ferdinand de Gênes : dix ans plus tard il succédait à son père Victor-Emmanuel sur le trône d’Italie, le 9 janvier 1878. Au mois de novembre de la même année, au cours d’un voyage à Naples, il fut frappé dans sa voiture par le cuisinier Passanante, dont le poignard ne l’atteignit que légèrement; en avril 1897, l’anarchiste Acciarito avait également tenté de le poignarder.
Parmi les portraits des souverains contemporains popularisés par la photographie et par la gravure, celui d’Humbert Ier offre une physionomie particulièrement caractéristique : on reconnait tout de suite cette figure martiale où la blancheur des cheveux drus et de l’énorme moustache contrastait avec le noir intense des yeux profondément enfoncés sous l’arcade sourcilière. Il en résultait une certaine expression de dureté, qui, d’ailleurs ne correspondait pas exactement aux façons d’être du défunt roi.
Dimanche dernier, le roi se trouvait à Monza, sa résidence d’été, située à quatre lieues de Milan et il venait d’assister à la distribution des prix d’un grand concours de gymnastique organisé par la Société Forti et Liberi. A 10h45, le roi sortait du champs du concours et montait dans sa voiture pour rentrer au palais. Au moment où la portière se refermait, le meurtrier se précipitant vers lui, à droite de la voiture, tira trois coups de revolver . Une balle atteignit le roi au dessus du cœur, une autre à l’épaule gauche, une troisième au cœur même. Il tomba en avant et perdit aussitôt connaissance. Tandis que le cocher fouettait les chevaux, le comte Avogardo et le général Ponzio Vaglia étendait le souverain sur la banquette en lui tenant la tête, peu de temps après, il rendait le dernier soupir.
Pendant que la voiture gagnait au galop la villa royale, la foule, comprenant tout de suite ce qui venait de se passer, se ruait sur l’assassin qui tentait de fuir et elle l’eût immédiatement lynché sans l’intervention de la force armée. Ce fut durant quelques minutes une mêlée inextricable où retentissaient les cris : « A mort! A mort! ».
Un maréchal des logis de carabiniers, de la brigade de Monza, nommé Giuseppe Salvatori, avait, le premier, réussi à appréhender Bresci; mais après avoir opéré son arrestation, les carabiniers eurent encore les plus grandes peines à le soustraire à la fureur populaire. Ils durent requérir la voiture d’un industriel, y poussèrent le meurtrier et donnèrent l’ordre au cocher de se diriger en toue hâte vers la caserne située à environ un quart d’heure de marche.
On eut à traverser une épaisse cohue de plusieurs milliers de personnes s’agitant dans les flots de poussière soulevés sur la route et dont les plus surexcités s’accrochaient au véhicule. Quand Bresci put enfin être enfermé dans la chambre de sûreté, il était dans un état pitoyable, couvert de sang et presque complètement dépouillé de ses vêtements mis en lambeaux.
La nuit suivante, le prisonnier fut transféré avec toutes les précautions de rigueur à la prison judiciaire de la ville de Monza, et, enfermé, les fers aux pieds, dans un cachot souterrain du vieil édifice.
Gaétano Bresci est né à Prato, en Toscane, le dix novembre 1869, il exerçait la profession de tisseur de soie.
Il revenait des Etats-Unis. Il avait séjourné à Paterson, où il avait connu Malatesta et Giano Abilla, qui publient là-bas deux journaux anarchistes. Il a trois sœurs et un frère officier très bien noté, appartenant au 10ieme régiment d’artillerie.
Besci était un excellent ouvrier, gagnant largement sa vie. Il quitta l’Italie, en janvier 1897, pour New-York où il trouva une bonne occupation; mais il se lia dans cette ville avec des compagnons anarchistes. A la fin de mai dernier, il revint en Europe, s’arrêtant à Paris où il visita l’Exposition. Il se trouvait à Monza, venant de Florence, depuis vendredi. Il a tété vu avec un jeune homme blond qu’on recherche en vain. C’est un assez bel homme, fort et brun. Il était vêtu avec une certaine élégance, col droit, cravate noire, montre avec chaîne, bague au doigt. Dans sa poche, il avait quelques francs et le passeport qui lui avait été délivré par les autorités de Florence.
Le corps revêtu de noir a été déposé sur le lit ordinaire du roi. Dans la chambre mortuaire où brulaient des candélabres, la reine a fait déposé des fleurs et a tenu à partager la veillée funèbre avec les membres de la famille royale et les hauts fonctionnaires de la Cour. Le cardinal archevêque de Milan est venu donner sa bénédiction.
Une foule énorme n’a cessé de stationner aux abords du château et d’assiéger le pavillon d’entrée où les registres se couvrent de signatures. On voit, à l’aspect de cette foule, que toute les classes de la société prennent par au deuil national.
Le roi Emmanuel III et la reine Hélène
Le prince de Naples, qui vient d’être proclamé roi d’Italie sous le nom de Victor-Emmanuel III est le fils unique du roi Humbert. Né à Naples le 11 novembre 1869, il n’a pas encore trente et un an, il avait dans l’armée le grade de lieutenant-général.
Le nouveau roi a le teint pâle, les cheveux châtains, il est de petite taille, de complexion délicate et nerveuse. Son éducation, dirigée par le professeur Morando et le général Osio, a été surtout scientifique et militaire. Il a beaucoup étudié les langues étrangères, dont plusieurs, telles que le français, l’allemand et l’anglais lui sont familières.
La princesse Hélène qu’il épousa au mois d’octobre 1896 est la troisième fille du prince régnant de Monténégro, Nicolas Ier. Elle est née à Cettigné le 28 janvier 1873.
La jeune reine a beaucoup de charme et de grâce naturelle. Fort instruite, elle a un goût marqué pour le dessin et la peinture, qu’elle a étudié à Dresde. Elle parle aussi plusieurs langues.
Le serment royal
Le 11 août, le roi Victor-Emmanuel a prêté solennellement le serment constitutionnel devant le Parlement. Pour la circonstance, la salle du palais du Sénat (palazzo Madama) était décoré de tentures de deuil. Le trône occupait la place habituellement réservée au banc de la présidence. Victor-Emmanuel avait à ses côtés le duc d’Aoste, le comte de Turin et le duc de gênes. Après que M. Sarraco, ministre de l’intérieur et le président du conseil eut invité les sénateurs à s’assoir, le nouveau souverain, se levant prononça la formule du serment, puis en signa la transcription sur parchemin.
De toute la salle s’élevèrent des acclamations; puis le garde ses Sceaux et le président du Conseil ayant lu successivement la formule spéciale à chacune des deux Chambres, sénateurs et députés répondirent en masse par le Guiro! sacramentel.
Francine du Canada
17 septembre 2014 @ 16:37
Merci Claude-Patricia; quelle triste histoire que celle de l’assassinat du roi Humbert. Amitiés, FdC
tody
16 septembre 2014 @ 15:17
Quel regrèt! On pouvait encore crier avec fiertè Viva il RE!
Severina
17 septembre 2014 @ 16:30
GIURO, Claude-Patricia, c’est comme dire je jure.
Mais Victor-Emanuel III ne sera pas un bon roi pour son pays, dons je ne crierai pas avec vous: W il re, tody
corentine
16 septembre 2014 @ 18:39
merci Tepi et Marianne2
Francine du Canada
17 septembre 2014 @ 16:38
Je plussois. FdC
tody
18 septembre 2014 @ 17:06
Le prince est Umberto II, sur Victor Emanuel III et sur ces 46 ans de royaume on peut dire tous et aussi son contraire. A la sortie de la guerre15-18 il etait très aimè après la deuxieme etait le roi de la defaite et du fascisme mais qu’est qu’on aurait fait à ça place?
A donner des senteces tous le monde est capable. Je ne defends pas ses choix mais ce trop facile s’en prendre avec les vaincus. Et etant royaliste je cris Viva il RE!