C’est au sanctuaire d’Izumo qu’a été célébré le mariage de la princesse Noriko, fille du défunt prince Takamado, et de Kunimaro Senge. (merci à Michèle – Copyright photo : yomiuri.com)
Selon la coutume japonaise et après son mariage, Noriko, diplômée en psychologie clinique de l’Université de Gakushuin, ne fera plus partie de la maison impériale du Japon.
Son époux est un kannushi (chargé de l’entretien d’un lieu de culte) et prêtre. C’est le fils de l’actuel grand prêtre du sanctuaire Izumo-Taisha où ils se sont rencontrés en 2007 et où ils se sont mariés. Ce sanctuaire est l’un des plus anciens du pays.
Et alors ? Pourquoi voudriez vous qu’une civilisation millénaire singe l’occident? Croyez vous que nos coutumes sont supérieures aux leurs ? Auriez vous ce sentiment de supériorité typiquement colonialiste occidental ? Je trouve ce ton condescendant occidental, par rapport à des coutumes bien innocentes, particulièrement détestable !
Je trouve en effet cela triste et je ne pense pas que ce soit par esprit colonialiste d’autant que si le Japon a été colonisateur il ne fut pas colonisé. Indépendamment des droits éventuels des femmes au trône il est triste de voir des princesses qui se sont dévouées pour leur famille et le peuple être recluses depuis leur mariage. C’est une sorte d’entrée au couvent qui est générale en sorte que l’on peut douter du libre consentement nécessaire mais tout en respectant les coutumes japonaises qu’ils ne changeront pas de sitôt je suppose car à côté d’eux les Britanniques actuels sont des révolutionnaires.
La princesse Noriko arrière petite-fille de l’empereur Taisho, fille de feu le prince Takamado, cousin de l’empereur Akihito, et Kunimaro Senge, se marièrent dans le sanctuaire où sa famille a été en charge des rituels shintoïstes pour les générations.
La princesse Noriko portait pour son mariage la coiffure traditionnelle japonaise « Osuberakashi » et était vêtue d’une tenue de cour de la période Heian.
Dans l’histoire du Japon, « l’époque de Heian » est la période qui va de l’installation de l’empereur et de la cour dans la ville nouvellement fondée de Heiankyô, la « Capitale de la Paix », en 794, actuelle Kyôtô, à la fondation du bakufu ou administration des guerriers à Kamakura, dans l’est du Japon, à la fin du XIIe siècle.
Etaient présents à la cérémonie la mère de la princesse, la princesse Hisako, sa sœur aînée, la Princesse Tsuguko, et sa plus jeune sœur, la princesse Ayako ainsi que les parents et les proches de Senge.
la Maison Impériale dispose d’une loi lorsque une princesse doit renoncer à son statut de membre de la famille impériale quand elle épouse un roturier. Le gouvernement a décidé de donner une seule fois ¥ 106.75 million, allocation au couple –
1 Yen = 0.0073 Euro.
La princesse Massako du Japon portait le « jūnihitoe » composition de plusieurs kimonos superposés très élégants qui furent portés par les dames de cour, au Japon, aux alentours du 10ème siècle, pendant « l’ère Heian » Littéralement, junihitoe signifie « douze couches », correspondant au nombre de tuniques se juxtaposant les unes sur les autres (cependant, au cours de « l’ère Muromachi » la tenue était parfois réduite à cinq robes).
Il a été également porté par l’impératrice Michiko du japon, tenue portée seulement par les femmes de la famille royale japonaise.
La princesse Noriko porte, je pense, la version modifiée de la période Edo.
les mariés vont vivre au sanctuaire Izumo-Taisha d’après ce que j’ai lu, la charge de grand-prêtre de ce sanctuaire semble héréditaire pour la famille du marié.
Merci Cosmo et Laurent F.; je les aurais bien vu quitter le Japon et s’installer en Europe occidentale ou même en Amérique mais… s’ils restent au Japon, c’est qu’ils auront sans doute déjà planifié leur mode de vie? Cette femme est instruite et diplômée et j’espère (pour elle) qu’elle ambitionne une vie autre qu’une vie d’oisiveté. Comment savoir? Ces cultures « orientales » sont tellement différentes des nôtres. Amitiés, FdC
Elle devra déjà donner naissance au futur grand-prêtre de 2050.
Michèle
8 octobre 2014 @
12:58
La Princesse Noriko, maintenant Noriko Senge, va commencer une nouvelle vie dans une maison à côté du parc du sanctuaire avec son mari, ses parents et un frère cadet. Elle participera aux tâches du sanctuaire, pour les rituels et les événements du festival.
Les mariés descendent tous les deux d’Amaterasu et sont donc quasi cousins (à la 85ème génération !!!), La famille Senge était membre de la chambre des pairs et portait le titre de Baron mais la constitution de 1947 a aboli les titres de noblesse hormis pour la famille de l’Empereur Hiro-Hito et de ses frères. 55 personnes ont ainsi perdu leur statut de membre de la famille impériale et la noblesse a disparu (officiellement).
Obligatoire après 1947 avec la nouvelle costitution. Le Japon a eu 11 emperatrices souveraines, la derniere au milieu du 19 siecle. Après la defaite dans la deuxieme guerre mondiale en ne pouvant pas renvoyer la famille royale on essayè l’affaiblir avec ces nouvelles reglementations, il y avait aussi plusieurs branches cadettes qui ont perdu tous leurs droits. La Maison I. à demandè l’anneè dernier revoir ces lois mais pour l’instant tout reste comme ça.
Depuis quand elle est née jusqu’à la fin de la cérémonie de mariage,
on dit « Son altesse impériale princesse Noriko » sur télé. Mais après le mariage,
on dit « Madame Noriko Senge ». Elle a complètement perdu son titre.
dee
5 octobre 2014 @ 09:05
Selon la coutume japonaise et après son mariage, Noriko, diplômée en psychologie clinique de l’Université de Gakushuin, ne fera plus partie de la maison impériale du Japon.
Son époux est un kannushi (chargé de l’entretien d’un lieu de culte) et prêtre. C’est le fils de l’actuel grand prêtre du sanctuaire Izumo-Taisha où ils se sont rencontrés en 2007 et où ils se sont mariés. Ce sanctuaire est l’un des plus anciens du pays.
Cosmo
5 octobre 2014 @ 13:20
Quelle injustice ! L
Zeugma
5 octobre 2014 @ 09:59
Quel beau couple !
et les vêtements des deux jeunes mariés sont magnifiques ….
Francine du Canada
5 octobre 2014 @ 15:16
En effet Zeugma et pour des semelles compensées… elles le sont hihihi! Meilleurs vœux de bonheur! FdC
Danielle
5 octobre 2014 @ 11:18
Félicitations et meilleurs vœux de bonheur.
candy
5 octobre 2014 @ 12:51
ils sont à des années lumière de l’occident
Nemausus
5 octobre 2014 @ 21:49
Et alors ? Pourquoi voudriez vous qu’une civilisation millénaire singe l’occident? Croyez vous que nos coutumes sont supérieures aux leurs ? Auriez vous ce sentiment de supériorité typiquement colonialiste occidental ? Je trouve ce ton condescendant occidental, par rapport à des coutumes bien innocentes, particulièrement détestable !
Cosmo
5 octobre 2014 @ 13:23
Quelle injustice ! Se voir ainsi privée de ses droits dans sa famille, comme sa cousine, la fille du couple impérial !
Gérard
10 octobre 2014 @ 21:03
Je trouve en effet cela triste et je ne pense pas que ce soit par esprit colonialiste d’autant que si le Japon a été colonisateur il ne fut pas colonisé. Indépendamment des droits éventuels des femmes au trône il est triste de voir des princesses qui se sont dévouées pour leur famille et le peuple être recluses depuis leur mariage. C’est une sorte d’entrée au couvent qui est générale en sorte que l’on peut douter du libre consentement nécessaire mais tout en respectant les coutumes japonaises qu’ils ne changeront pas de sitôt je suppose car à côté d’eux les Britanniques actuels sont des révolutionnaires.
Michèle
5 octobre 2014 @ 14:11
La princesse Noriko arrière petite-fille de l’empereur Taisho, fille de feu le prince Takamado, cousin de l’empereur Akihito, et Kunimaro Senge, se marièrent dans le sanctuaire où sa famille a été en charge des rituels shintoïstes pour les générations.
La princesse Noriko portait pour son mariage la coiffure traditionnelle japonaise « Osuberakashi » et était vêtue d’une tenue de cour de la période Heian.
Dans l’histoire du Japon, « l’époque de Heian » est la période qui va de l’installation de l’empereur et de la cour dans la ville nouvellement fondée de Heiankyô, la « Capitale de la Paix », en 794, actuelle Kyôtô, à la fondation du bakufu ou administration des guerriers à Kamakura, dans l’est du Japon, à la fin du XIIe siècle.
Etaient présents à la cérémonie la mère de la princesse, la princesse Hisako, sa sœur aînée, la Princesse Tsuguko, et sa plus jeune sœur, la princesse Ayako ainsi que les parents et les proches de Senge.
la Maison Impériale dispose d’une loi lorsque une princesse doit renoncer à son statut de membre de la famille impériale quand elle épouse un roturier. Le gouvernement a décidé de donner une seule fois ¥ 106.75 million, allocation au couple –
1 Yen = 0.0073 Euro.
Michèle
Francine du Canada
6 octobre 2014 @ 14:33
Merci Michèle pour ces informations additionnelles; j’espère qu’ils seront heureux! FdC
filosin
5 octobre 2014 @ 16:14
Aïe! Elle risque de connaître des jours difficiles alors..
Elle pourra quand même travailler en ouvrant un cabinet de psycho.
Juliettte d
5 octobre 2014 @ 17:44
Je me souviens d’avoir vu Masako ainsi vêtue le jour de son mariage. Probablement les dernières photos où l’a vue souriante…………
Michèle
6 octobre 2014 @ 00:40
La princesse Massako du Japon portait le « jūnihitoe » composition de plusieurs kimonos superposés très élégants qui furent portés par les dames de cour, au Japon, aux alentours du 10ème siècle, pendant « l’ère Heian » Littéralement, junihitoe signifie « douze couches », correspondant au nombre de tuniques se juxtaposant les unes sur les autres (cependant, au cours de « l’ère Muromachi » la tenue était parfois réduite à cinq robes).
Il a été également porté par l’impératrice Michiko du japon, tenue portée seulement par les femmes de la famille royale japonaise.
La princesse Noriko porte, je pense, la version modifiée de la période Edo.
le « jūnihitoe »
princesse Massako du Japon
http://www.noblesseetroyautes.com/2011/03/portrait-masako-du-japon/
Impératrice Michiko du japon
http://fr.wikipedia.org/wiki/Akihito#mediaviewer/File:Crown_Prince_Akihito_%26_Michiko_Shoda_Wedding_1959-4.jpg
Michèle
Corsica
7 octobre 2014 @ 05:33
Michèle, je vous remercie pour vos commentaires et vidéos très intéressantes . Bonne journée .
Lady Chatturlante
5 octobre 2014 @ 18:12
Quelle belle robe de mariée.
Etonnante, mais belle quand même. On dirait un éventail.
Michèle
5 octobre 2014 @ 19:53
Mariage
https://www.youtube.com/watch?v=-mIB2GKwbuE
laure2
6 octobre 2014 @ 20:13
Merci Michèle , elle est jolie, gracieuse et parle d’une voix fort assurée . La robe est magnifique .
Les traditions millénaires sont toujours respectables d’autant qu’elle ne sort pas vraiment de son milieu et sera loin d’être sur la paille .
Gérard
5 octobre 2014 @ 21:08
777 700 euros environ donc.
Francine du Canada
6 octobre 2014 @ 14:45
Ce qui n’est pas si mal, s’ils font d’heureux placements… ils pourraient bien vivre je pense. Amitiés, FdC
Cosmo
6 octobre 2014 @ 21:13
Non Chère Francine !
C’est une misère car cela ne leur permet même pas d’acheter un appartement décent à Tokyo.
Quant à vivre sur un tel capital, quand on connait les prix de Tokyo, inutile d’y penser !
Espérons qu’ils sauront vivre d’amour, d’eau fraîche et du produit de leur travail.
Amicalement
Cosmo
Laurent F
7 octobre 2014 @ 10:38
les mariés vont vivre au sanctuaire Izumo-Taisha d’après ce que j’ai lu, la charge de grand-prêtre de ce sanctuaire semble héréditaire pour la famille du marié.
Gérard
7 octobre 2014 @ 14:29
Espérons que le denier du culte rentrera bien.
Francine du Canada
7 octobre 2014 @ 14:25
Merci Cosmo et Laurent F.; je les aurais bien vu quitter le Japon et s’installer en Europe occidentale ou même en Amérique mais… s’ils restent au Japon, c’est qu’ils auront sans doute déjà planifié leur mode de vie? Cette femme est instruite et diplômée et j’espère (pour elle) qu’elle ambitionne une vie autre qu’une vie d’oisiveté. Comment savoir? Ces cultures « orientales » sont tellement différentes des nôtres. Amitiés, FdC
Gérard
10 octobre 2014 @ 21:06
Elle devra déjà donner naissance au futur grand-prêtre de 2050.
Michèle
8 octobre 2014 @ 12:58
La Princesse Noriko, maintenant Noriko Senge, va commencer une nouvelle vie dans une maison à côté du parc du sanctuaire avec son mari, ses parents et un frère cadet. Elle participera aux tâches du sanctuaire, pour les rituels et les événements du festival.
Michèle
Aliénor
6 octobre 2014 @ 07:34
Merci à Michelle pour tous ces détails fort intéressants sur ces coutumes et rites japonais.
Laurent F
6 octobre 2014 @ 09:55
Les mariés descendent tous les deux d’Amaterasu et sont donc quasi cousins (à la 85ème génération !!!), La famille Senge était membre de la chambre des pairs et portait le titre de Baron mais la constitution de 1947 a aboli les titres de noblesse hormis pour la famille de l’Empereur Hiro-Hito et de ses frères. 55 personnes ont ainsi perdu leur statut de membre de la famille impériale et la noblesse a disparu (officiellement).
tody
6 octobre 2014 @ 15:48
Obligatoire après 1947 avec la nouvelle costitution. Le Japon a eu 11 emperatrices souveraines, la derniere au milieu du 19 siecle. Après la defaite dans la deuxieme guerre mondiale en ne pouvant pas renvoyer la famille royale on essayè l’affaiblir avec ces nouvelles reglementations, il y avait aussi plusieurs branches cadettes qui ont perdu tous leurs droits. La Maison I. à demandè l’anneè dernier revoir ces lois mais pour l’instant tout reste comme ça.
Kaï
7 octobre 2014 @ 08:28
Depuis quand elle est née jusqu’à la fin de la cérémonie de mariage,
on dit « Son altesse impériale princesse Noriko » sur télé. Mais après le mariage,
on dit « Madame Noriko Senge ». Elle a complètement perdu son titre.