A Affing en Bavière, mariage religieux de la comtesse Elena de Witt, fille du comte Wladimir de Witt et de Margarethe Mautner von Markhof avec le baron Wendelin von Graventeuth. La grand-mère paternelle de la mariée était la princesse Clotilde Napoléon, fille du prince Victor Napoléon et de la princesse Clémentine de Belgique. (merci à Jean Sauzeau – Copyright photo : Augsburger Allgemeinen)
septentrion
24 juillet 2016 @ 05:46
Elena (1977) est l’aînée du comte Wladimir de Witt.
Le père de la mariée est l’avant dernier des dix enfants de la princesse Marie Clotilde Bonaparte qui avait épousé le comte Serge de Witt.
monica
24 juillet 2016 @ 18:31
la mariée est la cousine de Cyril de Comarque né en 1970, ex époux de Cécile de Hohenlohe Langenburg.
septentrion
26 juillet 2016 @ 07:11
Merci Monica,
Cdt,
Calou
24 juillet 2016 @ 08:41
La mariée est née en 1977, quel âge à son époux ? Son oncle, Baudoin – Napoléon, comte de Witt, frère aîné de son père, possède à Cendrieux en Dordogne, le musée
Napoléon de la Pomme rie. (A visiter si vous passez par là ). Y avait – il des menbres de la famille Bonaparte à ce mariage ? Peut-être son oncle que je connais ou bien le Prince Jean-Christophe Napoléon.
FILOSIN
26 juillet 2016 @ 14:54
Aaaahhh! oui il faut vite aller sur Wiki pour savoir de quel musée vous parlez: ok sinon tout va bien.
Ogier le Danois
24 juillet 2016 @ 10:07
Le marié s’appelle le baron Wendelin de GravenReuth. Voir https://de.wikipedia.org/wiki/Gravenreuth
clementine1
24 juillet 2016 @ 10:28
un mariage comme je les aime, encore qu’à mon goût, il y manque beaucoup de photos.
framboiz 07
24 juillet 2016 @ 10:54
Son ancêtre , « membre du parti de l’étranger », façon de dire qu’il était moderne, lié à l’Occident , eut un rôle important ,en Russie …
Ogier le Danois
24 juillet 2016 @ 11:25
Quel monarque a élevé les De Witt au état comtal ? L’empereur russe ou Napoléon III ?
Gérard
24 juillet 2016 @ 11:46
Son époux est né en 1982.
Danielle
24 juillet 2016 @ 14:07
La mariée semble porter une belle robe.
FILOSIN
26 juillet 2016 @ 14:55
Info essentielle.
FILOSIN
26 juillet 2016 @ 14:57
Tout le monde ne s’appelle pas « Gérard » qui -LUI- nous apporte quelque chose.
Pas mal de gens sont juste là pour « bavasser » sans rien apporter à notre savoir, hélas, mais aujourd’hui l’important est de « communiquer » non?
Gérard
26 juillet 2016 @ 20:53
Merci Filosin je suis confus. Mais c’est vrai que spécialement en ce jour de colère et de deuil il faut communiquer.
Gérard
24 juillet 2016 @ 15:02
Cher Jean Sauzeau, Cher LPJ, j’espère que vous ne m’en voudrez pas si je replace sous cette rubrique ce que nous avions vous et moi écrit dans une autre ces jours-ci qui ne concernait pas spécialement ce mariage, et ce afin que chacun puisse s’y retrouver ici, si Régine le permet.
LPJ 20 juillet 2016
Il y en a certainement la même proportion car la noblesse de ces pays est si nombreuse qu’il n’y a guère plus de mariage entre nobles qu’en France.
A noter qu’à Affing en Bavière le Freiherr Wendelin von Gravenreuth, fils adoptif du Freiherr Marian s’est uni ce 16 juillet à Elena de Witt.
Gérard 22 juillet 2016
Elena de Witt, que vous citez LPJ, est née le 8 décembre 1977 à Neuilly-sur-Seine, premier enfant du comte Vladimir de Witt, né en 1952, cadre de banque, et de sa première épouse Margareta Mautner von Markhoff, née en 1954. Vladimir est lui-même l’un des enfants et le dernier fils du défunt Serge, comte de Witt, et de feu son altesse impériale la princesse Clotilde Napoléon. Vladimir a eu trois enfants de son premier mariage et trois du second.
La famille de Witt est une famille noble russe originaire de Hamsted en Hollande et qui serait celle de l’amiral Cornelius De-Witt (1623-1672). Le fait n’est cependant pas certain et les armoiries ne sont pas les mêmes. Le fils de Jakob Eduard De-Witt, mort en 1749, général-major au service hollandais, Iakov Petr Eduard De-Witt, né à Bois-le-Duc en 1739, s’installa en Russie sans doute sous Pierre le Grand qui appela de nombreux Hollandais pour moderniser le pays, et il devait mourir en Russie en 1809. Il était capitaine-ingénieur et fut ingénieur-général en chef, chevalier de Sainte-Anne de première classe et chevalier de Saint-Stanislas. Cette famille porte habituellement le titre de comte sans qu’on trouve de lettres patentes en ce sens. Les armoiries sont d’azur à trois fasces ondées d’argent.
Cette famille semble ne pas devoir être confondue avec une famille de Witte également d’origine hollandaise et devenue comtale en Russie en 1792 et en 1905 et qui a donné Serge Youliévitch (1849-1915), président du Conseil des ministres. Elles ont peut-être cependant la même souche.
Serge de Witt fut lieutenant au 12e régiment de lanciers (Belgorodski) puis en 1918 capitaine de cavalerie dans l’armée impériale russe alors qu’il servait comme garde blanc en Finlande, il devint aide de camp du baron Gustaf Mannerheim, régent et maréchal de Finlande, avant de s’engager volontairement en 1939 pour la durée de la Seconde Guerre mondiale dans l’armée française. Il fut affecté au premier régiment étranger de cavalerie en Tunisie avec le grade de lieutenant.
Le père de Serge, Oscar, était conseiller d’État ce qui donne droit à la noblesse héréditaire russe. Ce titre ne correspondait pas à proprement parler à une fonction mais était l’un des 14 échelons (tchins) de la hiérarchie administrative établie par Pierre le Grand, les conseillers d’État étant au cinquième rang.
Les obsèques de Serge de Witt ont été célébrées avec la bénédiction de prêtres catholiques et orthodoxes.
La mère d’Elena est fille du chevalier Manfred Mautner von Markhoff, professeur à l’Université de Vienne, sénateur autrichien, administrateur de sociétés, et de la comtesse Margareta Cassis-Faraone. Son premier mariage a été religieusement célébré le 26 juin 1976 et le consentement des époux reçu par le cardinal König, archevêque de Vienne en l’église des Franciscains de cette ville. Le mariage civil l’avait été le 30 avril à Hainburg an der Donau (Basse-Autriche). Après le divorce prononcé à Paris le 9 avril 1993, elle a épousé le comte Lodoïc de La Forest Divonne, fils du comte René et de Bernadette Humann. Le comte Vladimir lui a épousé en deuxièmes noces à Paris le 20 novembre 1993 Françoise Martin, fille de Roger Martin et de Jacqueline Flory.
La famille Mautner von Markhoff est d’origine juive et autrichienne, convertie au catholicisme en 1846 et importante dans le monde des affaires (industries alimentaires), de la bienfaisance et de la musique. Elle a été anoblie avec Adolphe-Ignace qui reçut le titre de chevalier von Markhoff le 15 mai 1872.
Le marié, Wendelin, né vers 1982, exploitant forestier (la famille possède l’une des plus grandes exploitations forestières du pays), est fils du baron Marian, né en 1949, et qui a occupé de très hautes fonctions dans les syndicats de forestiers bavarois et allemands, et de la colombienne Carolina Posada, il appartient donc à la famille von Gravenreuth, famille de la noblesse allemande venue de Grafenreuth (aujourd’hui un quartier de Thiersheim) en Haute-Franconie et citée pour la première fois en 1180. Une branche reçut le titre de comte en Bavière le 24 juillet 1825. La famille a été immatriculée parmi les barons bavarois le 9 août 1873. Cette famille porte d’azur à une licorne d’argent issante d’une terrasse de trois rochers du même (parfois de sinople) mouvant de l’angle senestre de la pointe de l’écu, avec pour cimier une licorne issante d’argent.
Le mariage a été célébré en l’église paroissiale catholique des Sept-Refuges à Affing bei Augsburg le 16 juillet 2016 en Bavière Souabe – et cette commune porte les mêmes armes que la famille von Gravenreuth qui acheta le château en 1816.
Les ancêtres du baron avaient émigré en France et ils en partirent à la Révolution. Karl Ernst von Gravenreuth perdit ses biens français et s’installa dans la Bavière de ses ancêtres et se mit au service de l’administration du nouveau roi de Bavière. Il avait été ami du jeune Napoléon Bonaparte.
Le consentement des époux a été reçu par le curé l’abbé Karl Heinz Reitenberger en présence de son vicaire l’abbé Martin Riß.
Les témoins étaient le prince Peter de Lobkowicz (fils du prince Erich et de la comtesse Christina von Hohenthal und Bergen), la comtesse Aurelie von Maldeghem, le comte Maximilien von Maldeghem et le baron Constantin von Wendt.
Il semble que les jeunes époux aient déjà un enfant, le baron Casimir Wendelin Marian Viktor Napoleon von Gravenreuth.
L PJ 23 juillet 2016
Merci Gérard pour cette notice très détaillée.
Voici quelques compléments généalogiques :
1°) Elena de Witt descend donc du gotha européen puisque sa grand-mère paternelle était la Princesse Marie-Clotilde Napoléon (son mariage en 1938 avec Serge de Witt n’avait pas reçu l’accord à l’époque de son frère, chef de la maison impériale, du fait notamment de l’origine du marié (russe blanc de petite noblesse), des circonstances de la rencontre et de la différence d’âge (20 ans) ; le mariage eut lieu à Londres avec comme témoin le Prince Vselovod de Russie), elle-même petite fille du roi Léopold II des Belges.
2°) de mémoire, je crois que le titre de Comte a été reconnu à Serge de Witt par le roi Victor-Emmanuel III d’Italie
3°) De l’union Witt – Napoléon sont nés dix enfants dont deux moururent jeunes. Les cinq filles survivantes sont : Marie-Eugénie, Comtesse Cheremetiev, puis Comtesse Hélie de Poutalès et Duchesse de Sagan, Hélène, Marquise du Lau d’Alleman, Véra, Marquise de Commarqué (son deuxième fils a épousé en premières noces une petite-nièce du Duc d’Edimbourg et en secondes noces une Visconti di Modrone), Isabelle, Mme Remmert Laan, et Anne, Mme Henry Robert de Rancher puis Mme Victor-Michel. Les garçons sont Baudoin (propriétaire en Dordogne du château de la Pommerie où il a créé un musée Napoléon avec les souvenirs familiaux), Jean-Jérôme (industriel horloger en Suisse) et Vladimir.
4°) si Elena de Witt descend du Gotha, elle cousine aussi avec certains membres du fait de sa famille grand-maternelle. En effet, sa grand-mère Mautner von Markhof, née Comtesse Cassis-Faraone, a deux sœurs : l’une a épousé le Comte Romedio von Thun und Hohenstein (leur fille la Comtesse Florentine est l’épouse du Prince Stefan de Liechtenstein), l’autre un Prince de Hohenberg (descendance morganatique des Habsbourg ; d’où un garçon et trois filles). Les trois Princesses de Hohenberg se sont unies : l’une avec un archiduc d’Autriche, l’autre avec un petit-fils de la Grande-Duchesse Charlotte de Luxembourg et la dernière avec le fils d’une Princesse de Lowenstein.
5°) Elena appartient à une fratrie de sept enfants. Du premier mariage de ses parents : Victor (1979) et Ségolène (1983 ; fiancée à Reinhard Maximilien Werner). Du second mariage de son père : Hortense (1995), Dimitri (1997) et Igor (2001). Du second mariage de sa mère : Comte Félix de La Forest Divonne (1995).
6°) la Comtesse Aurélie von Maldeghem est une française née Cazals de Fabel.
Gérard 23 juillet 2016
Merci beaucoup de ces infos. Dans l’acte de mariage de Serge et Clotilde il est dit que le marié est veuf mais je crois que personne n’a trouvé de qui.
Jean Sauzeau 22 juillet 2016
A noter que la Princesse Sophie descend par ses deux parents du Grand Électeur
Frédéric Guillaume de Brandenbourg
Elle cousine – entre autres – avec les enfants du Prince Volkin Waldeck Pyrmont
Bon WE
J’ajouterai que dans son ouvrage Clémentine princesse Napoléon 1872-1955, Paris, 1992, Dominique Paoli rapporte la rencontre de la princesse Clotilde avec Serge de Witt. Nous sommes en 1938.
L’été à Ronchinne [le domaine de Ronchinne à Maillen en Wallonie, propriété de Clémentine] avec Louis se passe dans les bruits de mobilisation. Tout au long du mois de septembre, on rappelle les hommes sous les drapeaux. La conférence de Munich ne rassurera pas longtemps. On s’achemine inexorablement vers la guerre. C’est le moment que choisit Marie-Clotilde pour mettre fin à son célibat. Elle a 26 ans. L’heureux élu se nomme Serge de Witt. Il est russe. Pour Clémentine, il est un « inconnu ». En outre, la rencontre ne s’est pas faite selon les normes et cela bouleverse profondément la princesse : « Cet homme a suivi ma fille dans la rue, confie-t-elle à Stéphanie, [sa sœur, princesse héritière douairière d’Autriche-Hongrie] l’a accostée et… ils se sont fiancés. C’est fantastique. Nous vivons des temps tellement troublés, il semble que les bases de tous (sic) sont ébranlées. »
« Ancien capitaine de cavalerie dans l’armée impériale russe, officier de l’ordre de Saint-Stanislas, le comte de Witt a vingt ans de plus que Marie-Clotilde. La première partie de sa vie a été brisée par la Révolution russe. Ce n’est pas le parti dont rêvait la princesse pour son unique fille, mais au fil du temps, elle finira par l’accepter. L’attitude courageuse de son gendre pendant la guerre, le bonheur qu’il apportera à Marie-Clotilde, les nombreux enfants qui viendront couronner cette union achèveront de la rassurer. »
Gérard
Ogier le Danois
25 juillet 2016 @ 13:26
Merci, Gérard:
Quelques spécifications:
Les Witte, dont le comte Serge Yulevitch, premier ministre, étaient des Germano-Baltes, de la noblesse de la Courlande. Ils n’était pas des Hollandais (calvinistes) avant leur conversion à l’orthodoxie, mais des luthériens.
Les de Witte devenus comtes en 1792 semblent être une autre famille, probablement néerlandaise, en service russe, dont la femme du général comte Joseph de Witte était la célèbre « belle Phanariote » Zofia née Glavani, primo voto (de) Witt, secundo voto Potocka.
Le héraldiste Rietstap liste 13 familles nobles nommées de Witte, dont une porte « d’azur à deux fasces ondées d’argent et pour cimier un lévrier assis d’argent colleté et bouclé d’or, d’origine zélandaise, possiblement de Haamstede. Voir http://www.euraldic.com/lasu/bl/bl_w_it.html
Mais des autres généalogies en ligne montrent que les de Witte en question desendent d’une autre ancienne famille d’Amsterdam, qui vécurent en France avant qu’une branche s’installa en Russie. Voir https://www.genealogieonline.nl/west-europese-adel/I1073917849.php D’après cette généalogie le père d’Oscar de Witt fut Cornélis Henri de Witt (1828 – 1889), sous-secrétaire français d’État à l’Intérieur et député du Calvados, marié à Pauline Guizot, fille de François Guizot. Quoi en pensez-vous ?
Ogier le Danois
25 juillet 2016 @ 13:31
Les de Witt en question ne descent point des de Witt, l’illustre famille patricienne de Dordrecht et d’Amsterdam pendant le Siècle d’or, dont les frères Johan et Cornelis de Witt.
Gérard
26 juillet 2016 @ 00:19
Oui je pense Ogier qu’il s’agit d’une autre famille mais qui n’est pas citée dans les nobiliaires russes. Je ne vois pas non plus Serge répertorié dans les titrés des deux derniers rois d’Italie y compris depuis la fin du royaume d’Italie.
LPJ
26 juillet 2016 @ 07:41
Je suis très perplexe sur la parenté directe de Serge de Witt avec le couple de Witt-Guizot qui aurait été alors ses grands parents. L’éminent généalogiste Valynseele dont les ouvrages sur les familles d’Empire font référence, n’aurait pas manqué d’en faire état. Ce qui n’est pas le cas. L’origine de la branche de Serge de Witt serait donc à rechercher ailleurs.
Gibbs ?
27 juillet 2016 @ 12:58
Ogier le Danois,
Gérard,
Avec votre permission, voici ce que je lis WIKI.
Il y a deux liens mais je ne vois pas de « de Witte » ou « de Witt » qui veut bien dire blanc dans la noblesse belge.
Merci
https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&cad=rja&uact=8&ved=0ahUKEwitp8zUypPOAhWBiRoKHRZmBWEQFggeMAA&url=https%3A%2F%2Ffr.wikipedia.org%2Fwiki%2FFamille_de_Witte_(Anvers)&usg=AFQjCNENczn-Q5b1ARI-xfBdA8NHmeDQtA&sig2=Vxuz0ypeGEXab01K5trCTA
https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=3&cad=rja&uact=8&ved=0ahUKEwitp8zUypPOAhWBiRoKHRZmBWEQFggqMAI&url=https%3A%2F%2Ffr.wikipedia.org%2Fwiki%2FJean_de_Witte&usg=AFQjCNHMr9TREYFHwrxXzbNBeqXYlM7KfQ&sig2=Y9pUjvEEkvBazsB5PY2hsg
Gérard
27 juillet 2016 @ 21:39
Oui il doit s’agir de familles différentes de celle de Serge.
Ogier le Danois
27 juillet 2016 @ 21:59
Une origine belge et catholique serait possible, quant ces lignes de Gérard:
« Les obsèques de Serge de Witt ont été célébrées avec la bénédiction de prêtres catholiques et orthodoxes. »
Gérard
28 juillet 2016 @ 09:54
Je suppose que lui était orthodoxe mais évidemment son épouse était catholique et ses enfants aussi. Il est rare que des orthodoxes se convertissent au catholicisme même si certains ne fréquentent plus que l’église catholique du fait de leur mariage, ne serait-ce que parce que beaucoup d’orthodoxes sont d’origine étrangère et qu’ils sont très attachés à l’Église de leur patrie d’origine, Une patrie qu’ils ont été souvent obligés de quitter par la force, comme les Russes, les Arméniens, les Grecs, souvent les Roumains par exemple.
À l’origine effectivement la famille aux Pays-Bas était soit catholique soit calviniste sans nul doute.
C’est très émouvant dans les messes de ces jours-ci après l’horrible assassinat de ce vieux prêtre Jacques Hamel, de voir combien les ministres du culte orthodoxes, arméniens apostoliques, protestants, anglicans, se joignent aux prêtres catholiques et s’ils ne célèbrent pas avec eux ils entourent l’autel, tandis que des religieux juifs, musulmans et bouddhistes prennent place dans le chœur.
Nania
24 juillet 2016 @ 15:34
Vue de loin, la robe de mariée semble être très belle. Il serait possible de nous la montrer de plus près? Merci!
LPJ
24 juillet 2016 @ 16:54
Voici quelques compléments généalogiques :
1°) Elena de Witt descend donc du gotha européen puisque sa grand-mère paternelle était, comme il est indiqué, la Princesse Marie-Clotilde Napoléon (son mariage en 1938 avec Serge de Witt (1891 – 1990 , fils d’Oscar de Witt et de Lydia de Fidler) n’avait pas reçu l’accord à l’époque de son frère, chef de la maison impériale, du fait notamment de l’origine du marié (russe blanc de petite noblesse), des circonstances de la rencontre et de la différence d’âge (20 ans) ; le mariage eut lieu à Londres avec comme témoin le Prince Vselovod de Russie). La Princesse, petite fille du roi Léopold II des Belges et de l’Archiduchesse Marie-Henriette d’Autriche, arrière petite-fille d’une Princesse de Savoie, a passé les premières années de sa vie (1914-1918) en Angleterre auprès de sa marraine, l’impératrice Eugénie .
2°) de mémoire, je crois que le titre de Comte a été reconnu à Serge de Witt par le roi Victor-Emmanuel III d’Italie
3°) De l’union Witt – Napoléon sont nés dix enfants dont deux moururent jeunes. Les cinq filles survivantes sont :
– Marie-Eugénie, Comtesse Cheremetiev, puis Comtesse Hélie de Poutalès (fils ainé de la Duchesse de Sagan, descendante des Talleyrand), sans descendance
– Hélène, Marquise du Lau d’Alleman (deux fils et une fille)
– Véra, Marquise de Commarqué (deux fils dont le deuxième a épousé en premières noces une petite-nièce du Duc d’Edimbourg, la Princesse Cécile de Hohenlohe-Langenbourg, et en secondes noces Ortensia Visconti di Modrone, de la famille Ducale italienne et petite nièce du célèbre cinéaste)
– Isabelle, Mme Remmert Laan (dont trois fils)
– Anne, Mme Henry Robert de Rancher (d’où deux fils) puis Mme Victor-Michel.
Les garçons sont :
– Baudoin (propriétaire en Dordogne du château de la Pommerie où il a créé un musée Napoléon avec les souvenirs familiaux ; époux d’Isabelle de Rocca Serra, une corse, d’où trois enfants)
– Jean-Jérôme (industriel horloger en Suisse ; marié deux fois ; trois enfants du premier lit)
– Vladimir (marié deux fois ; trois enfants de chaque lit).
4°) si Elena de Witt descend du Gotha par son père, elle cousine aussi avec certains membres du fait de sa famille grand-maternelle. En effet, sa grand-mère Mautner von Markhof, née Comtesse Cassis-Faraone, a deux sœurs : l’une a épousé le Comte Romedio von Thun und Hohenstein (d’où deux fils et une fille, la Comtesse Florentine épouse du Prince Stefan de Liechtenstein), l’autre un Prince de Hohenberg (descendance morganatique des Habsbourg ; d’où un garçon et trois filles). Les trois Princesses de Hohenberg se sont unies : l’une avec un archiduc d’Autriche, l’autre avec un petit-fils de la Grande-Duchesse Charlotte de Luxembourg et la dernière avec le fils d’une Princesse de Lowenstein. De plus l’oncle maternel d’Elena, Manfred Mautner von Markhof junior est l’époux de la Princesse Friederike von Hanau (d’où deux filles et un fils). On peut ajouter que la sœur de son grand père, Christiana Mautner von Markhof, fut la seconde épouse de Georg, Comte von Schonborn-Buchheim ; ce dernier était le père par son premier mariage du Comte Karl-Friedrich, époux de la Princesse Hélène d’Orléans, fille des défunts Comtes de Paris.
5°) Elena appartient à une fratrie de sept enfants. Du premier mariage de ses parents : Victor (1979) et Ségolène (1983 ; fiancée à Reinhard Maximilien Werner). Du second mariage de son père : Hortense (1995), Dimitri (1997) et Igor (2001). Du second mariage de sa mère : Comte Félix de La Forest Divonne (1995).
6°) le Baron Wendelin von Gravenreuth serait né en 1982. Il est le fils du Baron Marian (né en 1949), important propriétaire forestier de Bavière et propriétaire du château d’Affing.
7°) précédemment à leur mariage religieux qui s’est déroulé le 16 juillet à Affing, fief de la famille Gravenreuth, le couple aurait eut un fils : Casimir Wendelin Marian Victor Napoleon.
LPJ
25 juillet 2016 @ 14:30
La descendance de la Princesse Clotilde est majoritairement française, mais certains de ses enfants et petits-enfants se sont alliés avec des étrangers.
Ainsi le Comte Cheremetiev était d’origine russe, Remmert Laan néerlandais, Veronique de Dryver (première épouse de Jean-Jérôme de Witt, lequel opta d’ailleurs à l’époque de son mariage pour la nationalité belge) belge et Margareta Mautner von Markhof (première épouse de Wladimir) autrichienne.
A la génération suivante, Jean, Comte du Lau d’Alleman se maria avec des américaines, le Comte Cyril de Commarque avec une allemande puis une italienne, Damasia Stoker-Racolczay est originaire d’Amérique du Sud et les conjoints d’Alexandre et de Marie-Clotilde de Witt sont belges. Et donc le jeune époux d’Elena de Witt est allemand alors que le fiancé de sa sœur Ségolène est autrichien.
LPJ
24 juillet 2016 @ 17:41
Les cousins germains d’Elena de Witt du côté Bonaparte sont :
1. Jean, Comte du Lau d’Allemans (*1960) x 1°) Joy Gould-Ford (*1970 ; divorce en 1990) x 2°) 2000 Isabel Santo Tomas (*1963), d’où : Comte Serge du Lau d’Allemans (*2001) et Comte Armand du Lau d’Allemans (*2005)
2. Comte Alexandre du Lau d’Allemans (*1962 . paysagiste) x 1989 Christel Schulte (*1965), d’où : Comte Stanislas du Lau d’Allemans (*1991), Clémentine du Lau d’Allemans (*1993) et Comte Sébastien du Lau d’Allemans (*1996)
3. Astrid du Lau d’Allemans (*1963) x1993 François-René Letourneur (*1962), d’où : Lucrétia Letourneur (*1995) et Hadrien Letourneur (*1999)
4. Grégoire, Comte de Commarque (*1967 ; agent immobilier)
5. Comte Cyril de Commarque (*1970 ; artiste plasticien) x 1°) 1998 Princesse Cecilie de Hohenlohe-Langenburg (*1967 ; divorce en 2008 ; sa grand-mère, née Princesse de Grèce et de Danemark, était la sœur du Duc d’Edimbourg, époux de la reine Elisabeth II) x 2°) 2010 Donna Ortensia Visconti di Modrone (*1972 ; de la famille ducale ; petite nièce de Luciano Visconti), d’où : Oro de Commarque (*2010)
6. Alexandra de Witt (*1969) x)1995 François de Montaudoüin (*1958), d’où : Henri de Montaudoüin (*1996), Elia de Montaudoüin (*1998) et Thaïs de Montaudoüin (*2001)
7. Comte Jean-Emmanuel de Witt (*1970) x1999 Alexandra Cavard (*1971), d’où : Wladimir de Witt (*2000) et Melchior de Witt (*2002)
8. Laetitia de Witt (*1974 . historienne) x 2004 Guillaume, Marquis de Villelume (*1961), d’où : Tamara de Villelume (*2008) et Hélie, Comte de Villelume (*2011)
9. Constantin Laan (*1974) x 1°) 2001 Damasia Stocker-Rakolczay (*1973 ; divorce) x 2°) Gaëlle Fisson-Jaubert d’Aubry de Puymorin (*1981), d’où : Clémentine Laan (*2012), Cornélius Laan (*2014) et Cassiopée Laan (*2015)
10. Adrien Laan (*1977) x 2014 Amélie de Baudry d’Asson
11. Jérôme Laan (*1981)
12. Comte Alexandre de Witt (*1971) : Comte Alexandre de Witt (*1993) et Comte Sacha de Witt (*2007)
13. Marie-Clothilde de Witt (*1977) x Marc Janssens, d’où : Jimmy Janssens (*2006)
14. Ilona de Witt (*1980)
15. Charles Louis Robert de Rancher (*1981) x 2013 Isis Jaraud-Darnault (*1982 ; diplomate), d’où : Zénaïde Robert de Rancher (*2015)
16. Edouard Henri Robert de Rancher (*1984)
LPJ
27 juillet 2016 @ 07:51
A noter que la grand-mère de François-René Letourneur appartenait à la famille des Barons Auvray anoblie par l’Empereur Napoléon 1er. Si François-René s’est uni dans la descendance de Jérôme Bonaparte, sa sœur Elvire s’est mariée, elle, dans la descendance de Caroline Bonaparte (mariée à Murat). En effet son époux Charles Fabry est le petit-fils d’une Princesse de Ligne. celle-ci est la sœur ainée du défunt Prince de Ligne (époux de la Princesse Alix de Luxembourg) et de la Princesse Yolande (veuve d’un fils du dernier empereur d’Autriche et belle-mère de la Princesse marie-Astrid de Luxembourg).
Gérard
24 juillet 2016 @ 18:54
Il y avait 500 personnes mais la presse n’a pas donné de liste.
ciboulette
24 juillet 2016 @ 19:31
Elle semble porter un très beau manteau , ou une traîne , de dentelle .
COLETTE C.
24 juillet 2016 @ 20:30
La robe paraît classique et le voile assez travaillé.
Caroline
24 juillet 2016 @ 22:08
Je crois que Witt est un nom de famille assez répandu en Allemagne et en Autriche. Est-ce le nom d’une ville allemande?
Les nobles allemandes savent célébrer de beaux mariages en maintenant leur tradition!
Robespierre
25 juillet 2016 @ 12:25
le mari de Witt de la princesse Clotilde était un officier russe, qui se prétendait comte. Il l’était peut-être… Il était beaucoup plus âgé que la fiancée mais le couple eut tout de même sept enfant. Ca fait une fameuse descendance de Witt.
Ogier le Danois
25 juillet 2016 @ 12:29
Witt n’est pas le nom d’une ville allemande.
Dans le nord d’Allemagne, Witt / Witte / With est un nom pas infréquent, de bas-allemand « wit », blanc (haut-allemand « weiss »), signifiant un ancêtre aux cheveux blonds ou teint blanc. Le même pour le néerlandais De Witt / Witte, signifiant Le Blanc / Blond. Aussi à trouver en Scandinavie.
Dans le sud d’Allemagne et en Autriche le nom Witt ou Witte est plutôt un diminutif du nom d’un ancêtre nommé Wittekind, Witold ou un autre nom contenant le mot germanique « widu », signifiant bois.
En l’Amérique du Nord il y a un bon nombre de petites villes nommées après de grandes familles néerlandaises (ou nieuwamsterdamaises / newyorkaises) qui s’appéllaient de Witt / De Witt / DeWitt.
Gérard
25 juillet 2016 @ 13:54
Wit en néerlandais signifie blanc.
LPJ
25 juillet 2016 @ 14:13
La famille est originaire des Pays-Bas, où le nom est d’ailleurs assez répandu. Le tsar Pierre le Grand fit venir de nombreux hollandais en Russie pour moderniser le pays.
Caroline
25 juillet 2016 @ 22:00
Robespierre, Ogier le Danois, Gérard et LPJ,
Un grand merci pour vos explications ‘ complémentaires’ !
Jorge E de Moura
25 juillet 2016 @ 07:18
Félicitations á comtesse Elena de Witt et baron Wendelin von Graventeuth pour mariage !
Gibbs ?
25 juillet 2016 @ 11:22
Princesse Clémentine de Belgique qui était la fille de Léopold II.
Gibbs ?
25 juillet 2016 @ 11:22
Je n’ai pas écrit qu’il n’avait qu’une fille !
Gibbs ?
25 juillet 2016 @ 11:27
WIKI
Pour Leonor car ceci explique pourquoi Albert Ier est devenu roi.
Philippe, le frère de Léopold II étant décédé, son fils aîné aussi d’où Albert, second fils est devenu roi Albert Ier.
Le couple, avant l’accession au trône de Léopold, a déjà trois enfants : Louise, née le 18 février 1858, Léopold, né le 12 juin 1859, et Stéphanie, née le 21 mai 1864.
Le 10 décembre 1865, Léopold Ier, le premier roi des Belges, meurt. Son fils, qui s’appellera désormais Léopold II, prête le serment constitutionnel le 17 décembre 18656.
Le 22 janvier 1869, son unique fils le prince héritier Léopold, qui n’est âgé que de neuf ans, succombe des suites d’une pneumonie. Le 30 juillet 1872, le couple royal donne naissance à un quatrième enfant mais, à la déception du roi, qui voit s’éteindre tout espoir d’avoir un nouvel héritier direct, il s’agit d’une fille : Clémentine. »
LPJ
25 juillet 2016 @ 15:00
La naissance de Clémentine désespéra le couple royal puisqu’il mettait fin à l’espoir d’un héritier. Et l’éventualité d’une union de Clémentine avec son cousin Baudoin (frère ainé d’Albert 1er) ne se concrétisa pas par manque d’enthousiasme du prince mais aussi du fait de son décès prématuré.
Si la reine Marie-Henriette se désintéressa de sa fille, le roi Léopold II fit preuve d’une attitude différente. Même s’ils s’opposèrent les dernières années du fait de l’obstination de la Princesse à épouser le Prince Victor Napoléon et de sa désapprobation de la liaison du roi avec la Baronne de Vaughan, Léopold II offrit à sa fille une liberté peu courante à l’époque. Il faut dire que la Princesse sût tenir son rang, se substitua à sa mère dans les fonctions de Première Dame et ne fit aucun scandale (contrairement à sa sœur ainée, mal mariée à un cousin Saxe-Cobourg-Gotha, et dans une moindre mesure à son autre sœur qui veuve de l’héritier des Habsbourg, se remaria sans le consentement de sa famille).
La Princesse Clémentine attendit le décès de son père en 1909 pour redemander l’autorisation de se marier ; ce que lui accorda sans problème le nouveau roi Albert 1er. A 38 ans elle put enfin épouser son grand amour le prince Napoléon et connaître seize années de félicité conjugale. De cette union sont nés la Princesse Clotilde, Comtesse Serge de Witt (1912-1986) et Louis, Prince Napoléon (1914-1987 ; grand-père de l’actuel chef de la Maison impériale).
La loi d’exil française fit que le Prince et la Princesse Victor demeurèrent à Bruxelles (sauf durant la première guerre mondiale qui les obligèrent à s’exiler en Grande-Bretagne auprès de l’impératrice Eugénie) ; la « villa » familiale de Prangins en Suisse était alors propriété du prince Louis Napoléon, général dans l’armée du Tsar (son cousin par les Wurtemberg) et frère cadet de Victor. Sans enfant, il légua Prangins à son neveu.
L’on peut dire que Clotilde et Louis furent élevé à l’ombre de la Cour belge ; ceci explique notamment la proximité entre la famille impériale, la famille royale belge et la famille grand-ducale luxembourgeoise (notamment lors de baptêmes).
LPJ
26 juillet 2016 @ 14:15
Précisions quant aux « proximités » lors des baptêmes. Le Prince Charles Napoléon eut pour parrain le Prince Charles de Belgique (frère du roi Léopold III) et sa jumelle la princesse Catherine, la reine Elisabeth (veuve du roi Albert 1er). Quant à la Princesse Laure Napoléon, sa marraine fut la Princesse Joséphine-Charlotte de Belgique, Grande Duchesse de Luxembourg. Celle-ci choisit le Prince Napoléon comme parrain de son dernier fils le Prince Guillaume de Luxembourg.
Gibbs ?
27 juillet 2016 @ 12:59
Merci LPJ
LISA
26 juillet 2016 @ 02:27
Le grand-père de la mariée, le comte de Witte est mort à 99 ans
LISA
26 juillet 2016 @ 02:33
https://tse4.mm.bing.net/th?id=OIP.Ma4809ceeef70ce46653bf61fab0686b5o2&pid=15.1&P=0&w=300&h=300
sa grand-mère était très belle
Gérard
27 juillet 2016 @ 16:29
Le comte Pierre Petrovitch Chérémetieff qui fut le premier mari de Marie Eugénie de Witt est une personnalité bien connue de l’émigration russe. Né à Rabat ou à Kenitra (anciennement Port-Lyautey) le 13 septembre 1931, fils de Pierre Petrovitch, comte Cheremetieff (1908-1972) et de Marina Dimitrievna Levchine (1908-2001), il épousa donc Marie Eugénie de Witt à Paris XVIe le 8 novembre 1961 et ils divorcèrent à Paris le 10 juillet 1975 ; il épousa en deuxièmes noces le 2 décembre 1986 Élisabeth Danet, née le 5 mai 1960. Il n’a pas eu d’enfant de son premier mariage, il en a eu deux du deuxième : Xenia née le 10 août 1990 et Boris né le 27 janvier 1993.
Il descend des premiers princes de Kiev et des Rurikides et il est aussi descendant des maréchaux Cheremetieff, Koutouzoff et Souvoroff.
La famille Cheremetieff elle-même remonte à André « Cheremetj » Constantinovitch Bezzoubtzev qui vivait en 1478. La tradition cependant la fait remonter à saint Alexandre Nevski. Dès le XVe siècle les membres de la famille accédaient à des postes de premier plan. Certains épousèrent des membres de la famille régnante ou des familles des principaux grands personnages de la Moscovie puis de la Russie. Boris Petrovitch (1652-1719), grand ami de l’empereur Pierre le Grand fut ambassadeur et maréchal de Russie et reçut le titre de comte en 1706.
La famille en Russie possédait des centaines de milliers d’hectares et de nombreuses usines, elle avait fait construire de nombreux palais qui subsistent et où l’on peut encore voir les souvenirs familiaux.
Pierre a pris une part très active au rapprochement des descendants des émigrés russes avec la Russie d’aujourd’hui.
Pierre Chérémetieff est arrière-petit-fils du comte Sergei Cheremetieff, membre du Conseil d’État de l’Empire russe, archéologue, historien, membre honoraire de l’Académie des sciences. Il est par ailleurs neveu à la mode de Bretagne du comte Nicolas Dimitrievitch Cheremetieff, époux de la princesse Irina Felixovna Youssoupov, et cousin issu de germains de la comtesse Xenia Sergueïevna Tcherychev-Bezobrazov, qui fut la première épouse de l’archiduc Rodolphe Autriche. Il est aussi cousin du feu prince Nicolas Romanovitch Romanoff et du prince Dimitri son frère dont la mère était Prascovia Dimitrievna Cheremetieva.
Il est architecte et fut major de sa promotion, il est aussi très connu comme musicien et il est président de la Société musicale russe en France et directeur du Conservatoire russe de Paris Serge Rachmaninov, dont le siège est 26 avenue de New York depuis presque trois quarts de siècle, c’est aussi un grand connaisseur d’art sacré et d’histoire russe, il est grand prieur du Grand prieuré russe de l’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem, et chevalier bailli grand-croix de justice ainsi que grand-croix du Mérite, membre de l’Académie des beaux-arts de la fédération de Russie, chevalier de la Légion d’honneur et des Arts et Lettres. Il a reçu la citoyenneté russe en remerciement de son action. Il fut aussi acteur et il en a le physique.
Gérard
28 juillet 2016 @ 17:58
Selon Jacques Ferrand dans son premier recueil consacré aux comtes russes, Pierre Chérémetieff est né à Kenitra comme son jumeau évidemment Dimitri qui y mourut à environ 10 mois le 10 juillet 1932. Mais il donne comme date de naissance le 14 et non le 13 septembre 1931.