Fille de l’impératrice d’Autriche, elle épouse à quatorze ans l’héritier du trône de France qui devient roi en 1774 sous le nom de Louis XVI.
Reine à vingt ans, elle adopte l’attitude d’une enfant gâtée. Sa légèreté, son mépris de l’opinion, la pression exercée par sa famille autrichienne la désignent très tôt à l’opprobre public. Épouse longtemps négligée par un mari «empêché», mère affectueuse, elle joue un rôle politique important dès le début de la Révolution.
Incarcérée au Temple avec sa famille après l’effondrement du régime, puis enfermée à la Conciergerie après l’exécution de Louis XVI, elle est guillotinée le 16 octobre 1793 à l’issue d’un simulacre de procès.
De la frivolité à la tragédie, de la réalité au mythe, Évelyne Lever retrace l’histoire de la dernière reine de France.
« Marie-Antoinette. La dernière reine », Evelyne Lever, Gallimard, 2023, 144 p.
a paixa
16 février 2023 @ 02:25
Oui enfin, pas vraiment un nouveau livre sur Marie-Antoinette, plutôt une commande de Gallimard pour son excellente collection « Découvertes » ! N’oublions pas que Evelyne Lever a publié de nombreux ouvrages sur Marie-Antoinette : Marie-Antoinette, journal d’une reine (Robert Laffont, 2005), L’Affaire du collier (Fayard, 2004), Marie-Antoinette, la dernière reine (Gallimard, 2000), Marie-Antoinette (Fayard, 1991). Là, ce sera plutôt un « digest » sur Marie-Antoinette, je suppose !
Marie-Caroline de Bretagne
16 février 2023 @ 09:54
Tout comme vous a paixa, j’allais écrire que c’est une énième réédition plutôt qu’une nouvelle parution. J’avais apprécié plusieurs biographies d’Evelyne Lever mais il ne faut pas exagérer avec le « filon » Marie-Antoinette …
Calliopé
16 février 2023 @ 18:57
Oui, vous faites bien de rappeler les différents ouvrages que Evelyne Lever a déjà consacrés à Marie-Antoinette. Pour ceux qui ne les auraient pas lus, ce nouveau titre offrira sans doute une synthèse intéressante. Mais sinon, je ne suis pas certaine que l’on y découvre de nouvelles informations ou anecdotes par rapport aux livres précédents.
DEB
16 février 2023 @ 06:37
Moi, j’ai trouvé que le livre « Marie-Antoinette » de Stefan Zweig était excellent.
Sans cesse, des auteurs reprennent les mêmes personnages historiques.
Par contre, j’ai commencé hier « Histoire des Préjugés » initié par Jeanne Guérout et Xavier Mauduit et écrit par 39 Historiens dont Michel Pastoureau, justement parce que l’ouvrage aborde des thèmes peu traités.
Je vous le conseille. Les paragraphes sont courts et bien écrits et abordent une quarantaine de sujets allant de « On se croirait revenu au Moyen Âge » à « L’Art contemporain n’est pas vraiment de l’art» en passant par « Les Russes ont besoin d’un homme à poigne» et expliquent les faits qui ont conduit à ces opinions.
Marie-Caroline de Bretagne
16 février 2023 @ 09:57
L’ouvrage de Zweig était passionnant mais il date un peu désormais même si son approche psychologique de Marie-Antoinette était assez nouvelle à l’époque de sa parution (1932). La biographie de la reine par Simone Bertière dans son ouvrage consacré aux reines de France au temps des Bourbons (2002) était très intéressante.
a paixa
16 février 2023 @ 12:05
Vous avez raison, le « Marie Antoinette » de Stefan Sweig est sans aucun doute le meilleur portrait de Marie-Antoinette, je le recommande également !
Francois
16 février 2023 @ 16:16
Absolument, la meilleure reste de Stefan Zweig .
L’approche psychologique y est particulièrement prégnante.
Philomène
16 février 2023 @ 19:30
DEB, merci pour ces références.
DEB
17 février 2023 @ 06:32
Chapitres bien sûr, pas paragraphes !
Bambou
16 février 2023 @ 07:34
Encore un livre sur Marie-Antoinette ??? Quel intérêt ?
Leonor
16 février 2023 @ 11:22
C’est la collection Découvertes , chez Gallimard. C’est à dire beaucoup d’informations, par écrit et par illustrations, en un petit volume , à faible prix, toujours bien documenté, et écrit de manière à être accessible à tous.
Lionel
16 février 2023 @ 07:34
« Fille de l’impératrice d’Autriche »… Ça commence bien !
Marie-Caroline de Bretagne
16 février 2023 @ 10:02
Nombreux sont ceux qui font cette erreur qui n’est le plus souvent qu’un raccourci ou une coquille : Marie-Thérèse d’Autriche fut impératrice consort du Saint-Empire romain germanique, pas d’Autriche. C’est son petit-fils, l’empereur romain germanique François II qui devint le premier empereur d’Autriche sous le nom de François Ier.
Leonor
16 février 2023 @ 11:23
Ben… c’est comme ça qu’elle a commencé en venant au monde, non ?
Esquiline
16 février 2023 @ 12:56
Ce n’est pas le cas?
En Italie est sorti un livre consacré aux deux filles de l’Impératrice, Marie Caroline et Marie Antoinette, intitulé “ Le Austriache” d’Antonella Orefice.
Je l’achèterai lors de mon prochain séjour , il semble intéressant.
Antoine
16 février 2023 @ 14:11
Bien vu.
Cosmo
16 février 2023 @ 14:11
En effet, on peut dire de Marie-Antoinette qu’elle était la fille de l’archiduchesse Marie-Thérèse, impératrice consort du Saint-Empire, reine de Bohême et de Hongrie etc…mais pas impératrice d’Autriche.
Mais il est vrai que l’on dit « l’impératrice Marie-Thérèse » sans autre précision.
Charlotte (de Brie)
17 février 2023 @ 12:36
Cher Cosmo, Marie-Thérèse n’avait-elle pas été couronnée « roi » de Hongrie ?
Il me semble aussi que la reine Elizabeth, était « duc » de Normandie et non duchesse.
aubert
16 février 2023 @ 09:13
Les bénéfices des auteurs, éditeurs, vendeurs de tous les ouvrages que cette pauvre tête folle engendrent depuis deux siècles paieraient son fameux collier.
Gautier
16 février 2023 @ 11:22
Le livre de Stéphan Zweig sur Marie Antoinette est le meilleur.
Leonor
16 février 2023 @ 11:24
Oui, mais là, c’est pour la bonne cause, Aubert : accessible à tous, aux collégiens par exemple. Et ça n’est pas du Coppola.
Wilhelmine
16 février 2023 @ 13:44
@Deb
Merci pour ce conseil .
JAusten
16 février 2023 @ 14:25
Si Usbek et Rica avaient été qataris au lieu de persans et vécus à Paris dans les 80’s, ils auraient racheté le collier et peut-être que le cours de l’histoire en aurait été changé.
Gérard
16 février 2023 @ 18:03
Elle fut une reine très jeune, et elle eut à souffrir de bien des misères et de drames odieux. Relisez son procès. Songez à toutes les avanies, qui furent les siennes, y compris de son fils.
Aristocrate
17 février 2023 @ 08:44
Chacun gagne sa vie comme il peut. Ce n’est pas plus bête qu’autre chose, surtout pour un historien passionné par le sujet, et qui ne fait que répondre à une demande intarissable qui se renouvelle à chaque génération. Même si je suis néanmoins d’accord avec DEB ci-dessus, il existe d’autres livres sur le sujet, publiés il y a déjà fort longtemps, qui mériteraient d’être réédités et lus aujourd’hui.
Robespierre
16 février 2023 @ 11:07
Il doit s’agir d’une réédition. Personnellement dans le temps j’ai bien aimé le livre d’Antonia Fraser.
Jean Pierre
16 février 2023 @ 11:11
144 pages, c’est un opuscule. L’historienne Evelyne Lever fût souvent plus prolixe.
Esquiline
16 février 2023 @ 12:44
Pourquoi la dernière? Des reines il y en a toujours et elles seront encore plus nombreuses à l’avenir, Norvège, Suède, Pays Bas, Belgique, Espagne … pour autant que ces pays demeurent des monarchies.
Carolibri
16 février 2023 @ 13:01
Fille de l’archiduchesse d’Autriche, Marie-Thérèse qui était aussi impératrice du St empire romain germanique par son mari, François de Lorraine, une femme ne pouvait prétendre à ce trône . L’empire autrichien date du 19ème siècle .
Et écrivain a beaucoup écrit sur ce sujet, il doit s’agir d’une réédition dans une autre collection.
Carolibri
16 février 2023 @ 13:02
Cet écrivain pardon
Claude MARON
16 février 2023 @ 13:08
Cela commence à me courir sur le haricot : Marie-Thérèse n’a jamais été impératrice d’Autriche, elle était archiduchesse régnante d’Autriche, reine de Bohème et de Hongrie et, suite à l’élection de son mari au trône impérial germanique, impératrice du Saint-Empire Germanique. Le titre d’empereur d’Autriche a été créé par le dernier souverain du Saint-Empire,François II de Habsbourg, petit-fils de Marie-Thérèse, en 1806, lorsque qu’il abdiqua.Il s’appela alors François Ier, empereur d’Autriche.
aubert
17 février 2023 @ 17:47
Précision tout à fait bienvenue.
Pauline
16 février 2023 @ 20:12
Une très belle femme, des traits fins et délicats. « Erst im Unglück weiß man wer man ist », so zitiert sie Stefan Zweig. Un destin tragique!
Bruno von Sauverny
17 février 2023 @ 09:00
Pas d’impératrice d’Autriche avant 1804 …