Au Musée national d’art contemporain à Bucarest, la princesse Marie de Roumanie a visité une exposition organisée par le groupe Renault. (Copyright photos : site de la famille royale de Roumanie)
Au Musée national d’art contemporain à Bucarest, la princesse Marie de Roumanie a visité une exposition organisée par le groupe Renault. (Copyright photos : site de la famille royale de Roumanie)
Alinéas
26 avril 2019 @ 07:58
Tenue classique mais quand même chic qui aurait mérité un peu plus de longueur dans la jupe.. Chaussures tout à fait dans le même style !!!
Leonor
26 avril 2019 @ 08:55
Dans ce qu’on a appelé « art contemporain », et qui depuis est déjà devenu plus que ringard, il est produit en même temps que la bouse des pages et des pages de littérature – de préférence absconse pour rester dans le ton – pour soi-disant permettre au visiteur- contemplateur-interrogateur de comprendre quelque chose au truc qu’il a devant lui .
Explications tellement vaseuses que le-dit visiteur est encore plus perdu. Mais a par contre parfaitement compris qu’on le prend pour un imbécile, pour un noeud, et qu’on se f… de sa gueule.
Ce dans au moins 90% des cas.
Reste un petit pourcentage intéressant, voire plus.
Le temps fera son oeuvre.
En attendant, » l’art contemporain » est surtout une pompe à fric.
marianne
26 avril 2019 @ 10:39
L’ art contemporain ! Le comble de la beauté , de l’ harmonie, de l’ esthétisme etc …
Toujours un régal pour les yeux !
Laurent
26 avril 2019 @ 20:08
L’art contemporain !
Le comble de la laideur ,de la disharmonie ,de l’inestherisme etc….
Toujours une horreur pour les yeux !
Leonor
27 avril 2019 @ 10:39
Il me semble bien que c’est ce que Marianne a écrit …
Cependant, non, ce n’est pas toujours une horreur. Pas absolument toujours….
Très très très très très très très très souvent. Mais pas absolument toujours.
framboiz 07
26 avril 2019 @ 13:06
1ère photo : Fernand Léger , il avait , en 1950, exposé son célèbre tableau » Les constructeurs » à la cantine de la régie Renault de Boulogne – Billancourt .Sa théorie était de déplacer » l’art partout « . Sa veuve a donné à l’état de nombreuses toiles et un musée, qui lui est consacré à Biot (Alpes Maritimes), ville des verriers .
Dagobert 1er
26 avril 2019 @ 20:26
Quelle ouverture d’esprit!
Gérard
26 avril 2019 @ 23:15
Il faut dépasser ces notions de beau et de laid en particulier dans l’art contemporain si tant est qu’on puisse encore parler d’art contemporain pour Léger par exemple qui en tout cas demeure contemporain par son influence. Mais il ne me serait pas venu à l’esprit de qualifier l’œuvre de Léger de laide.
Martine
27 avril 2019 @ 07:09
Groupe Renault, mais surtout la filiale dacia
Leonor
27 avril 2019 @ 10:36
Bon.Ils ont réussi à avoir des Dubuffet. Jean Dubuffet. Les pièces de puzzle au mur.
Encore pas mal coté, Dubuffet. Inscrit dans les pages officielles de l’HHHHistoire de l’AAAArt.
Heureusement qu’il n’a pas fait que ces machins-là.
Il a fait des choses autrement plus intéressantes, entre autres quand il travaillait sur l’Art Brut. Mais pas que.
Le bidule orange en forme de pot d’échappement façon Hydre de Lerne, je ne sais pas. Faut voir. Z’ont peut-être piqué ça chez Renault. ;-)
Puis, de toute façon, faut le vouloir, y aller au » Musée National d’Art contemporain » de Bucarest.
Cet OVNI est installé, après des contorsions d’aménagement pour faire joli, dans un petit, tout petit morceau du truc si improprement nommé Maison du PPPPPPPPPPeuple , construit par le génie des Carpates, j’ai nommé Nicolae Ceaucescu.
Il ne me vient pas d’autre mot que » truc ». Plus mégalo que ça , je ne vois pas bien . Pour cette cervelle malade, il fallait que ce soit » Palais » soit plus grand que les Pyramides d’Egypte et que le Kremlin.
Alors, voilà, au début des années 2000, on en a utilisé un tout petit bout pour y coller ce MNAC( genre d’assemblage d’initiales selon la mode du moment dans le milieu des papes de l’art). Pourquoi pas. Faut espérer qu’il n’y ait pas de fantômes en goguette dans cette verrue hypertrophiée.
Leonor
28 avril 2019 @ 13:17
Oui, les notions de beau et de laid dans l’art n’ont plus cours .
Et c’est malheureux.
Certes, aux temps passés, il n’est pas certain non plus qu’elles aient été un critère absolu en tout.
Peut-on qualifier de » beau » ceci ? :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Salom%C3%A9_avec_la_t%C3%AAte_de_saint_Jean-Baptiste_(Le_Caravage,_Londres)
Le Caravage, La tête de Jean-Baptiste présentée à Salomé .
Ou ceci :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Dulle_Griet_(Brueghel)#/media/File:Mad_meg.jpg
Brueghel, Dulle Griet ( agrandissez l’image).
Néanmoins.
L’éradication presque totale de la beauté dans l’art au XXe siècle est pour moi difficile à admettre. Signe des temps, certes.
Mais la beauté dans l’art est aussi ce qui entrouvre la porte au spirituel , à cet autre chose qu’ont ressenti et auquel ont aspiré toutes les civilisations , partout, toujours.
Ceci dit … Rothko…. James Turrell ( The light inside, Skyspace…)… le céramiste Jeanclos ….
Le sujet est illimité. Insondable.
Olivier d'Abington
30 avril 2019 @ 03:12
Chère Leonor,
Merci de mettre en peu d’eau dans votre vin anti art contemporain!
;-)
Cependant, un détail: comme le disait Oscar Wilde, le beau n’est pas dans l’objet lui-même, mais dans l’oeil de celui qui regarde!
Autrement dit, ce n’est pas parce que vous ne considérez pas cela comme « beau », que cela ne l’est pas!
C’est beaucoup plus complexe que cela.
D’ailleurs, beaucoup d’oeuvres d’art admirées aujourd’hui (et considérées comme « de l’Art véritable » par opposition à l’art contemporain – Impressionnisme, Rococo, Cubisme, etc.) étaient, juste pour rappel, complètement détestées par une grande majorité à leur époque.
Leonor
30 avril 2019 @ 16:28
Olivier, je ne mets pas d’eau dans mon vin. Mon vin n’en a pas besoin , car je me battrais pour défendre les oeuvres vraiment valables, comme je l’ai écrit. Mais me battrai encore et encore ( vous ne pouvez pas savoir …) pour faire différencier les vessies des lanternes.
Et Oscar Wilde n’est pas l’alpha et l’oméga de la critique artistique, Olivier. Oui, la perception est une affaire d’oeil, mais la beauté est D’ABORD – ou non – dans l’objet même.
Olivier, personne ne me persuadera que , à considérer comme de la merde les boîtes à merde de Manzoni, c’est mon oeil à moi qui merde ! (*)
A moins bien sûr de prendre en compte tout le blabla ésotérico-entubant qui a entouré et entoure ce genre de … production.
Mais une longue habitude voire plus permet quand même assez vite d’identifier facilement les jeteurs de poudre aux yeux.
C’est complexe, dites-vous ?
Mais oui, bien sûr. On ne va pas se développer mutuellement ici les théories sur l’art et les philosophies de l’art.
Mais c’est aussi parfois très simple .
(*) https://fr.wikipedia.org/wiki/Merde_d%27artiste