La princesse Marie d’Orléans (1813-1839), fille du roi Louis-Philippe, par Ary Scheffer (1795-1858) en 1831. La toile appartient au musée de la vie romantique de Paris.
La princesse Marie d’Orléans (1813-1839), fille du roi Louis-Philippe, par Ary Scheffer (1795-1858) en 1831. La toile appartient au musée de la vie romantique de Paris.
milou
14 janvier 2023 @ 06:38
Magnifique!💫
Baboula
14 janvier 2023 @ 08:51
Portrait présumé de la princesse…
Le corps des femmes a dû évoluer depuis cette époque car je n’ai jamais rencontré de femmes avec de telles épaules tombantes .La princesse est reconnue comme une artiste de valeur ,non de passe-temps .
Pierre-Yves
14 janvier 2023 @ 08:53
Et ce petit musée est un très joli endroit au coeur du quartier de la Nouvelle Athènes. A férquenter au printemps, on peut y grignoter dans le jardin.
Danielle
14 janvier 2023 @ 17:07
Pierre Yves, ce musée est un petit bijou.
Muscate-Valeska de Lisabé
14 janvier 2023 @ 23:00
Excessivement mal proportionnée, chère Milou .
Ou alors cette dame était vraiment mal fichue .
Annmaule
14 janvier 2023 @ 08:03
Le Musee de la vie romantique existe t il toujours?..niche dans son petit coin de verdure, tout contre une ecole aux cris d enfants joyeux, quand je l avais visite il etait un peu tristounet et j ai garde davantage le souvenir de Georges Sand que de la famille de Louis Philippe..dans le 9 eme arrondissement..
Marinella
14 janvier 2023 @ 14:48
Le musée existe toujours et est de plus en plus en joli depuis sa rénovation avec l’ aide du décorateur Jacques Garcia ( certains ne l’ aiment pas trop , mais vraiment là c’est très réussi ) . Le jardin est un petit bijou où on n’entend que les oiseaux ,à 2 pas de la Trinité , et comme le dit Pierre – Yves on peut y déjeuner légèrement , un vrai plaisir quand il fait beau .
C’était la maison/atelier du peintre Ary Scheffer , aujourd’ hui un peu oublié mais qui fut le peintre favori de Louis- Philippe et de sa famille .
Olivier Kell
14 janvier 2023 @ 17:47
Il existe toujours Je vous le confirme
Ludovina
14 janvier 2023 @ 08:29
Ancêtre de l’actuel herzog (duc) von Württemberg, à la sixième génération, elle est décédée un peu plus de 5 mois après avoir mis au monde Philipp (1838-1917), son fils unique issu de son union avec Alexander von Württemberg (1804-1881).
Jean Pierre
14 janvier 2023 @ 09:11
La perspicace mais vacharde comtesse de Boigne consacre un chapitre de ses Mémoires à la mort de Marie d’Orléans.
Robespierre
14 janvier 2023 @ 13:40
Et aussi à son mariage. Elle est scandalisée que la jeune mariée veuille tout de suite partir en voiture avec son époux, sans prendre de domestique ou dame de compagnie avec elle. Quelle manque de tenue ! Ben oui, Adèle, Marie d’Orléans, contrairement à vous, épousait un homme qui lui plaisait, et qui plaisait aussi à ses parents. C’était un mariage égal, d’inclination et pas d’argent
Passiflore
14 janvier 2023 @ 21:29
Jean Pierre, la comtesse assistait à la mort de Marie d’Orléans ou a-t-elle tout imaginé ? Je suis toujours étonnée du fait qu’aucun historien n’ait jamais contesté les récits d’Adèle d’Osmond (1781-1866) dont la mère, Eleonore Dillon, était dame d’honneur de Madame Adélaïde et le grand’père, Robert Dillon, armateur à Bordeaux. J’ai découvert la vie étonnante de son mari, Benoît Le Borgne, devenu « de Boigne » parce que les Anglais qu’il côtoyait en Inde avait du mal à prononcer le « r » !
Passiflore
14 janvier 2023 @ 21:31
avaient du mal
Jean Pierre
15 janvier 2023 @ 19:01
Très introduite à la cour des Orleans, sur le sujet je pense qu’elle répète ce que lui a dit Marie Amélie dont elle était très proche.
MartineR
14 janvier 2023 @ 09:29
Jeune femme morte de tuberculose comme beaucoup à cette époque
Pascal M
14 janvier 2023 @ 09:36
Beau portrait en effet; une princesse décédée trop jeune…
Elise
14 janvier 2023 @ 09:51
Très belle peinture ,malgré un ratage complet pour ces épaules en porte-manteaux trop importantes, accentuées en plus par des manches bouffantes .
Mais cela ne retire rien de la couche picturale du plus bel effet.
Passiflore
14 janvier 2023 @ 10:31
Elle était née à Palerme, en 1813. Comme ses soeurs, elle étudia la géographie, les sciences naturelles, l’histoire, la musique, les arts. Elle jouait de la guitare, allait au théâtre, adorait l’équitation… Ary Sheffer fut son professeur de dessin dès 1822. A cette époque-là, une jeune fille ne pouvait dessiner des modèles vivants. Elle se forma donc à partir des Antiques. Scheffer l’encouragea au modelage pour lequel elle se passionnait, se relevant même la nuit pour compléter son travail. Aux Tuileries, l’atelier-salon était aménagé avec des vitraux et un plafond à caissons. Elle a réalisé plusieurs statues de Jeanne d’Arc dont celle qui se trouve dans la cour de l’hôtel Groslot à Orléans, donnée par son père à la ville, en 1841. Son mariage, en 1837, avec le duc de Wurtemberg fut heureux. Elle quitta Paris pour le Wurtemberg et prit froid lors d’un incendie du château. Malgré des séjours à Pise pour tenter de refaire sa santé elle mourut à 26 ans. Son fils Philippe de Wurtemberg est l’ancêtre de l’actuelle dynastie. Dans la chapelle de Dreux, sa sculpture « L’Ange de la Résignation » surmonte le tombeau qui la représente avec une petite statue de Jeanne d’Arc à ses côtés.
Aldona
14 janvier 2023 @ 10:36
Un magnifique portrait, tout est beau, la transparence des étoffes, la dentelle, les fleurs dans les cheveux, je n’ai pas connaissance de ce peintre, de l’époque romantique
Passiflore
14 janvier 2023 @ 22:30
Aldona, Ary Scheffer (1791-1858) est né à Dordrecht (appelé communément « Dort », alors port florissant des Pays-Bas). Il est surtout connu comme professeur des enfants du duc d’Orléans, puis peintre du roi à l’avènement de celui-ci, en 1830. Ary Scheffer a fait sa carrière en France. Il fréquentait La Fayette, un de ses frères étant son secrétaire. Au moment de l’exil de la famille d’Orléans, il récupéra beaucoup d’œuvres de Marie. Une peinture de son cousin Arie Lamme représente « le petit atelier de la maison d’Ary Scheffer » (au musée de Dordrecht) orné de tableaux (dont « Jeanne d’Arc avec le cheval blessé ») sur les murs et le mobilier gothique de la famille d’Orléans (lui avait-on donné ?) Il fut le portraitiste de Chopin, Liszt, La Fayette, Lamartine, la reine Marie-Amélie…
Face à sa maison de la rue Chaptal, Ary Scheffer avait fait construire deux ateliers à verrière de part et d’autre de la cour pavée : l’un, « le grand atelier » à usage de salon, et l’autre, « le petit atelier », l’atelier de travail. Dans l’atelier-salon, Scheffer recevait George Sand, Chopin, Liszt, Tourgueniev, Dickens, Rossini, Delacroix, Gericault (les invités habituels de George Sand à Nohant, si vous connaissez son château dans l’Indre).
Le musée de la Vie Romantique est, en fait, la maison et l’atelier d’Ary Scheffer légués par sa fille naturelle, Cornelia Scheffer, à sa petite-nièce par alliance Noémi Renan-Psichari, fille d’Ernest Renan, et vendus à l’Etat en 1956. La ville de Paris y avait ouvert une annexe du musée Carnavalet appelée « Musée Renan-Scheffer qui prit, en 1987 le nom de Musée de la Vie Romantique.
Aldona
15 janvier 2023 @ 18:18
Merci Passiflore, je pense avoir tout compris, et il y a un temps, à Paris, j’avais rendu visite à ce musée
Passiflore
16 janvier 2023 @ 09:26
Merci, Aldona, vous êtes vraiment douée en langues étrangères, d’après ce que je constate.
Dans ce musée, on est toujours frappé par la généalogie de George Sand qui descend de Maurice de Saxe et était donc proche parente de Louis XVI.
Wilhelmine
14 janvier 2023 @ 10:52
Jeune femme d’une autre époque .
Lionel
14 janvier 2023 @ 20:26
Merci, on ne l’aurait pas su sans vous…
Axelle
14 janvier 2023 @ 10:53
Une sœur de notre reine des Belges Louise-Marie, elle aussi, morte prématurément. La vie ne tenait qu’à un fil à cette époque. Nous avons plus de chance de faire de vieux os à présent.
Jean Pierre
14 janvier 2023 @ 14:09
Les antibiotiques sont un énorme progrès.
Alice
14 janvier 2023 @ 11:02
Très beau portrait d’une princesse qui fut une grande artiste elle-même.
Marie-Caroline de Bretagne
14 janvier 2023 @ 11:03
J’aime beaucoup le musée de la vie romantique, rue Chaptal. Et l’été, prendre le thé dans son jardin est juste délicieux.
particule
14 janvier 2023 @ 11:27
Oups …. la tristesse dans le vaporeux et la couronne de lauriers : pas pour moi.
Eva
14 janvier 2023 @ 14:41
Précurseur de Modigliani?
Hervé J. VOLTO
14 janvier 2023 @ 15:30
D’accord avec Pascal M
Beau portrait d’une Princesse trop rapidement retirée à l’affection des siens.
Julise
15 janvier 2023 @ 18:55
Tiens-donc. Nul ne donne du « princesse de France » à cette dame, pourtant fille d’un roi des Français qui s’est volontiers (im)posé comme le joker des Bourbons directs.