Dans les jardins du Palais de Villamanrique, près de Séville, en Andalouise, la princesse Maria da Gloria d’Orléans-Bragance, fille du prince Pedro d’Orléans-Bragance et de la princesse Esperanza de Bourbon-Siciles, a épousé le 1 juillet 1972 le prince Alexandre de Yougoslavie, fils unique du défunt roi Pierre de Yougoslavie et de la reine Alexandra, née princesse de Grèce et de Danemark. La mariée portait une robe en satin et mousseline créée dans un atelier de Séville par le modéliste Becerra. Des marguerites ornent ses cheveux.
Parmi les 400 invités : Juan Carlos et Sophie d’Espagne avec leurs enfants, la comtesse de Barcelone, le roi Umberto d’Italie, le roi Constantin et la reine Anne-Marie de Grèce, la princesse Anne d’Angleterre, le comte et la comtesse de Paris (le père de Maria da Gloria est le frère de la comtesse de Paris), la duchesse Diane de Wurtemberg, l’Infante Pilar et sa famille, la princesse Chantal de France et son fiancé le baron François Xavier de Sambucy de Sorgue,… La reine Alexandra de Yougsolavie, dont la santé est fragile, n’assistait pas au mariage.
Le couple qui a divorcé en 1985, a eu trois fils : Pierre, Philippe et Alexandre. La princesse Maria da Gloria s’est remariée avec le duc de Segorbe avec qui elle a eu 2 filles : Sol et Luna. De son côté, le prince Alexandre a épousé Katherine Bathis.(Copyright photos : Point de vue n° 1250)
Anais
28 juillet 2010 @ 07:43
J’aime beaucoup la coupe très gracieuse de la robe de la mariée. J’ai toujours été très étonnée que les trois enfants du couple restent après le divorce auprès de leur père. Certes, ils étaient les héritiers à cette époque de « Yougoslavie » mais quand même.
bernadette
28 juillet 2010 @ 08:46
Je crois me souvenir que ce mariage a été annulé par l’église orthodoxe. Sait on pourquoi il y a eu « annulation » ? Les motifs sont ils différents de ceux de l’Eglise catholique ?
Laurent F
28 juillet 2010 @ 08:48
La princesse manquait certainement de fibre maternelle ! Je l’ai entendue parler un jour, elle a l’air fort imbue de son origine.
Agnès
28 juillet 2010 @ 08:49
Je me souviens très bien de cette couverture, j’avais 16 ans et je « dévorais » déjà les PDV de ma mère. C’était pourtant un beau couple.
MG
28 juillet 2010 @ 09:18
la mariée est trés belle, sa robe est jolie toute simple sans chichis…..
marcelline
28 juillet 2010 @ 11:23
je me suis toujours demandé comment cette princesse et ses fils (tous très jeunes à l’époque) avaient pu supporter la séparation. je me souviens bien qu’en lisant PDV j’avais été étonnée, d’autant qu’il y avait des km de distance …
jay
28 juillet 2010 @ 12:10
Anais
il est bien temps que les peres aient la garde de leur enfants !!!
la mere avait refait sa vie avec un Duc espagnol et avait au d autres enfants (2 filles)
Adriana
28 juillet 2010 @ 13:48
Une mariée radieuse, portant une robe d’une grande simplicité . Bonne journée sous le soleil !
Mayg
28 juillet 2010 @ 14:23
Ça a du être quand même dure pour ces 3 garçons de vivre séparés de leur mère.
La tenue de la princesse est très simple pour un mariage royale, ceci dit j’apprécie beaucoup les fleurs dans ses cheveux.
Actarus
28 juillet 2010 @ 14:42
Je ne me souviens pas du tout de cette couverture : je n’étais pas né ! :P
Alix
28 juillet 2010 @ 16:07
A Anais (mess 1) : il est de tradition dans les familles royales qu’en cas de divorce les enfants restent avec celui ou celle (si c’est la femme qui est héritière) dont ils portent le nom et le titre.
Vous imaginez Claude d’Orléans rembarquant après son divorce ses trois enfants Aoste en France ou en Belgique, ne leur parlant que français, consentant sur son bon vouloir à ce qu’ils prennent des cours d’italien comme langue étrangère au collège, avec autorisation pour le duc d’Aoste d’avoir ses enfants pendant la motié des vacances scolaires (les époux ne vivant pas dans le même pays). Ou pire à l’instar de la duchesse de Montpensier refusant que son époux même ne les aient quelque fois.
Philoména voulant divorcer et emmenant son fils Gaston en Autriche, ne lui parlant qu’allemand ou lui inculquant le mépris de la culture française que quelquefois (ou souvent?) l’aristocratie allemande ou les élites d’outre-Rhin ont?
Ou éventuellement l’ex épouse de l’héritier Orléans-Bragance du Brésil élevant ses enfants en Europe, sans chercher à ce qu’ils parlent portuguais, sans cultiver aucun lien avec le Brésil ses cultures ou son histoire?
En divorçant Maria-Gloria a donc laissé la garde de ses « princes de Serbie » à l’héritier de Serbie. J’ignore si elle a souhaité demeurer en Angleterre ou sur d’autres terres d’asile où à l’époque son mari résidait, près de ses enfants et donc à bénéficier d’un droit d’une « semaine sur deux » d’un droit de visite ou de garde partagée. Elle semble n’avoir jamais su parler serbo-croate (peut-être n’a t-elle jamais commencer une initiation?) ni été très intéressée par les Balkans, la culture serbe etc… Et de toute façon elle a épousé par la suite un aristocrate espagnole aussi elle a accepté un lien plus distendu (cad moins quotidien) avec ses trois jeunes garçons.
Je ne sais plus si le Prince Alexandre a demandé l’annulation de son mariage. Pour ce qui est des motifs d’annulation dans l’Eglise catholique orthodoxe, ils sont les mêmes que dans l’Eglise catholique romaine. L’Eglise catho orthodoxe ne prononce ni ne reconnait le divorce. Elle se « borne » à constater l’échec d’un couple, sa séparation de fait et la prononciation d’un divorce civil. Elle accompagne si la personne catholique orthodoxe le demande, le divorcé dans la pénitence, le retour à la communion et à la vie spirituelle et terrestre (amoureuse). Prenant exemple sur le Christ accueillant Pierre qui avait renié trois fois Dieu, l’Eglise bénit (pas de second puis troisième sacrement) une éventuelle deuxième union. Rare sont ceux qui ont obtenu après un sacrement du mariage, une bénédiction nuptiale (un remariage civil), une deuxième bénédiction nuptiale.
Si le mariage a été annulé, le Prince Alexandre s’est donc marié avec la princesse Katherine. S’il n’a pas été annulé, l’union a été bénie.
Pour ce qui est de Maria-Gloria, je ne sais pas si elle a fait bénir son mariage avec le Prince de Serbie par l’Eglise catholique romaine comme le Concile vatican 2 le permet (et dont à profiter la Princesse Ana de Bourbon-Parme 20 ans après son mariage avec Michel de Roumanie pour faire reconnaitre cette union par le Vatican). Et je ne pense pas, que même béni, son premier l’ait empêché de contracter une union religieuse avec son second époux.
Des deux ou trois ITW que j’ai lu sur elle, mais qui étaient courts et qui n’étaient pas des reportages, elle apparaissait de banale de personnalité, ni négative ni positive, et ravissante.
Ses fils ont dans les quelques ITW donnéspar ses discrets fils ils parlaient chaleureusement de leurs demi-soeurs (donc ils côtoient leur mère) et de leur belle-mère (qui a appris rapidement le serbe, et a participé à leur éducation et qui les convient aux évènements familiaux qui touchent ses propres enfants).
Mais après il se peut qu’ils aient les mêmes ressentiments envers leur mère qui est partie que les enfants Orléans vis-à-vis de leur père le futur Comte de Paris.
les monarchies régnantes ont convenues que la conjointe divorcée d’un prince des rangs premiers pouvait obtenir la garde des enfants (surtout lorsqu’ils sont jeunes) à condition qu’elle continue à résider dans le pays, à y élever ses enfants etc… C’est ainsi que la Comtesse Alexandra a obtenu la garde de ses enfants, out en partageant l’autorité parentale.
Silvia
1 mars 2015 @ 20:41
La famille royale de Yougoslavie est de confession orthodoxe… et non pas catholique orthodoxe.
Alix
28 juillet 2010 @ 16:11
Mon Dieu les fautes..Mille excuses.
martine
28 juillet 2010 @ 16:22
Il est faux de dire »que le père en avait la garde »car s’était …à tour de rôle…aux U.S.A et quand les garçons ont grandis,ils ont préférés l’Angleterre(dont leur père y travaillait),ils n’avaient pas..5ans et 3ans,mais largement leur 15/17ans.
La princesse était très maternelle,contrairement à ce qu’on peut dire et,ses fils s’entendaient très bien avec leurs demi-soeurs et sont restés en contact avec,sauf,….qu’ils se voient beaucoup moins,vu les km de distance entre-eux.
Ce n’est pas parce-qu’elle avait refait sa vie et eu 2 filles,qu’elle en a renier ses fils,c’est absolument faux,car tout simplement…que la presse »n’étalait pas »la vie privée comme depuis quelques années,nuance,et,idem,du côté du père et les 3 garçons.
bernadette
28 juillet 2010 @ 18:49
Alix (11) Pourquoi dites vous « église catholique orthodoxe » ? A ma connaissance, il y a l’Eglise catholique ET l’Eglise orthodoxe, l’Eglise ne peut être
les deux à la fois….et si elle est orthodoxe elle ne peut être catholique et vice versa.
Caroline
28 juillet 2010 @ 19:44
Bien dommage que ce beau couple d’antan ait divorce! Pourtant,la princesse Maria da Gloria d’Orleans-Bragance m’a bien plu par sa classe innee et son port altier!
Colette C.
28 juillet 2010 @ 20:07
Très jolie toilette, c’est aussi bien que ces robes bustiers que l’on voit actuellement sur les mariées de ma ville (et autres sans doute)
Merci à Alix pour toutes ces précisions.
Jean I
28 juillet 2010 @ 20:39
Une mariée ravissante, simple et gracieuse.
Alix
28 juillet 2010 @ 20:45
Bernadette, catholique vient du grec et signifie universel. Les deux églises précitées ont vocation d’universalité (elles proclament une foi une qui s’adresse à tous quelque soit son époque, sa race, sa condition…).
Le Credo professé par les catholiques orthodoxes proclame un moment « nous croyons en Église, une, sainte, catholique ». Il en va de même pour les catholiques romains. En récitant le Credo ils proclament « nous croyons en Église, une, sainte, catholique ». Et aussi chez les Protestants.
Pour la Chrétienté prise dans son ensemble catholique signifie comme son origine l’indique universel.
Brigitte - Anne
28 juillet 2010 @ 21:30
Bernadette message 13 ,
L’église catholique orthodoxe de France existe , leur cathédrale Ste Irénée est bld Blanqui ,au n° 93 il me semble ,dans le 13° arrondissement à Paris .
Bien à vous
margot VD
28 juillet 2010 @ 22:46
la princesse, qui porte désormais le titre de duchesse de Segorbe était présente au mariage religieux du comte de Paris l’ an passé,tout comme la comtesse d’ Evreux, venues toutes d’ eux spécialement d’ Espagne
le Prince l’ apprécie beaucoup et l’ appele par un diminutif, comme tout le reste de la famille
il est difficile de trouver plus aimable, sympathique et gracieux que cette princesse, qui est restée la dernière sur la piste de danse, hélas trop tôt désertée.
Mais, évidement, vue d’ une loge de concierge, on a toujours des informations de première petite-main,des histoires désagréables à raconter, à commencer par l’histoire de la paille et de la poutre……………
Astrid Bodstein
29 juillet 2010 @ 07:55
Chére Alix,
bien pensé ses paroles…félicitations par votre sagesse :)
La Princesa Maria da Glória,appelé « Gola » en famille et par ses amis,est la combinaison parfaite d’une Altesse 100% conscient de son rang et de la sympathie et simplicité…une princesse moderne!!!
Pour nous, monarchistes brésiliens c’est un grand honneur et joie,avoir cette Princesse du Brésil :)
Muriel
29 juillet 2010 @ 08:25
alix,
Pourquoi dites vous banale de personnalité. Je ne partage pas votre avis, après avoir lu un reportage sur sa demeure en espagne, qu’elle a embelli avec son second mari.Mais il vrai qu’il est plus facile de critiquer, lorsqu’on ignore tout de la personne
bernadette
29 juillet 2010 @ 08:50
Brigitte Anne (19) L’église St Irénée est de rite
occidental, mais elle figure dans la liste des églises orthodoxes. En effet, c’est plutôt compliqué.
Alix (18) Je ne pense pas que les Protestants disent
dans leur Credo « Nous croyons en l’église,une, sainte, CATHOLIQUE » ce ne serait pas très logique.
En fait, ce sont des église chrétiennes catholiques,
chrétiennes orthodoxes et chrétiennes protestantes.
Alix
29 juillet 2010 @ 10:35
Martine (mess 13) merci de ces précisions. Il est vrai que jusqu’à leur divorce (suivi quelques mois plus tard par les remariages de Maria-Gloria et d’Alexandre), elle est demeurée près de ses fils.
Les princes ont toujours comme je le disais plus haut parlé avec beaucoup d’amour de leurs petites soeurs et parlent couramment ou presque espagnol (aussi je pensais aussi qu’ils avaient continué à avoir des liens forts avec leur mère voire à avoir élu domicile un temps chez leur beau-père).
De plus il me semble que le couple Segorbe a vécu aussi à l’étranger donc peut-être dans le même pays que son ex-mari.
Si le couple a convenu d’une garde partagée c’est très bien et les époux Segorbe installés en Espagne, c’est aussi très intelligent d’avoir organisé si cela est vrai une « garde partagée » non plus selon les semaines mais selon les années. Un an chez Papa, un an chez Maman. Une solution beaucoup plus humaine que ce qui s’est passé chez les cousins de Maria-Gloria le couple Henri/Marie-Thérèse.
Il n’en demeure pas moins que les enfants étant les premiers princes de Serbie dans l’ordre de succession, leur éducation royale était placée sous l’égide de leur père.
La garde partagée est encore trop peu de mise en France. C’est souvent un des deux parents qui en a la garde (sauf si un enfant décide quelques années après du contraire et demande à aller s’installer chez l’autre parent) et l’autre se contente d’exercer conjointement une partie de l’autorité parentale et de droits de visites.
Margot VD (mess 20) : je ne puis me prononcer sur le caractère de la duchesse de Segorbe ne l’ayant jamais rencontré – je l’ai dit les journaux n’ont fait que des ITW et portraits très très lisses. Mais je suis d’accord avec vous sur un point elle est absolument ravissante (d’ailleurs on le devine sur cet article d’IdM) et le temps ne semble pas avoir de prise sur elle, elle fait si jeune!
Astrid Bodstein
29 juillet 2010 @ 21:51
http://www.noblesseetroyautes.com/wp-content/uploads/2009/01/6984996.jpg
Alix
30 juillet 2010 @ 09:46
A muriel : je me suis mal exprimée, je ne voulais pas dire que cette femme était banale, mais comme je l’ai dit plus bas que les vieux reportages ne rendaient pas vraiment compte et/ou hommage à son éventuelle personnalité tant elles étaient sans surprise, très lisses et conventionnelles.
Seule transparaissait sa beauté et sa finesse.