A l’hôtel de ville de Copenhague, la princesse héritière Mary de Danemark a assisté à la présentation du feuillet des timbres de Noël 2018. Cette année, c’est la forêt de Troldeskoven qui se trouve vers Aalborg qui est à l’honneur avec ses arbres centenaires. Le comte Ingolf de Rosenborg (cousin de la reine Margrethe) et son épouse Sussie étaient aussi présents. (merci à Michèle – Copyright photos : www.ppe-agency.com et Cour royale de Danemark)
Carolus
30 octobre 2018 @ 09:26
Parfait, sinon concrètement, à part faire sa promotion personnelle, ont en est où pour récolter des fonds utiles aux autres…
Carolus
30 octobre 2018 @ 12:35
Oups, « on »
(ça m’apprendra à faire ma langue de vipère 🙂)
Corsica
30 octobre 2018 @ 16:25
Carolus, être » langue de vipère » ( je vous cite) ne fait pas que faire des fautes de frappe… En effet, Mary de Danemark ne fait pas sa promotion mais celle de la Fondation du timbre de Noël qu’elle préside et qui sert à récolter des fonds pour les enfants défavorisés. Et notre amie Michèle, très au fait de la monarchie et des traditions danoises, nous en avait raconté la très belle et généreuse histoire de cette tradition qui dure depuis plus de cent ans. Je la cite :
« Par une nuit de décembre, en 1903, alors que la tempête faisait rage en banlieue de Copenhague au Danemark, un postier danois nommé Einar Holbøll (1865-1927) triait le courrier de Noël.
Se frayant un chemin à travers les sacs postaux, Einar se rendit à la fenêtre pour jeter un coup d’œil dehors. À ce moment précis passaient par là deux pauvres petits êtres abandonnés, un petit garçon et une fillette vêtus de lambeaux. Il put à peine les entrevoir avant qu’ils ne disparaissent dans la tempête.
Le cœur lourd, Einar Holbøll retourna à son travail. Mais pendant que lettres et colis lui passaient entre les mains, l’image des petits enfants abandonnés le hantait. Le contraste entre la joie qu’apportait le courrier et le désarroi de ces êtres sans défense le troublait profondément.
Soudain, une idée lui vint à l’esprit. Supposons, se dit-il, que chaque lettre ou colis porte un timbre supplémentaire, et que l’argent provenant de la vente de ces dizaines de milliers de timbres serve à aider les enfants défavorisés. Quelle bénédiction ce serait pour eux!
Conscient du volume énorme de courrier qui lui passait entre les mains, il pouvait s’imaginer les sommes considérables d’argent qui pourraient être ainsi recueillies sans qu’il en coûte beaucoup à chacun.
Bien souvent, des idées qui nous semblent lumineuses le soir perdent beaucoup de leur éclat au matin. Mais même dans la lueur blafarde du lendemain, l’idée d’Einar semblait toujours aussi brillante. Il décida donc d’en parler à ses camarades de travail.
Ils furent enthousiasmés. Ils se demandèrent même s’ils ne pourraient pas commencer immédiatement. Un rapide calcul les convainquit rapidement qu’ils n’auraient pas le temps de dessiner un modèle, de faire imprimer les timbres et, surtout, de convaincre le public de venir ainsi en aide aux pauvres. Ils décidèrent toutefois de s’attaquer tout de suite à leur programme afin d’être prêts longtemps d’avance pour l’année 1904.
Une fois le surcroît de travail du temps de Noël terminé, les postiers se mirent à l’œuvre. Ils réglèrent les moindres détails, puis se rendirent présenter leur projet au roi.
Le roi Christian IX adopta leur idée avec enthousiasme, y proposant même une amélioration : la première émission de timbres porterait l’effigie de la reine Louise. Le timbre (appelé aussi vignettes de Noël) a été vendu à 4 millions d’exemplaires. Les fonds recueillis permettent l’achat d’un terrain pour un sanatorium près de Kolding. La vignette danoise de Noël rend hommage à la reine Louise.
Grâce aux fonds recueillis lors des deux premières campagnes, on construisit deux hôpitaux pour enfants tuberculeux. Ce fut le point tournant de l’histoire de cette maladie à travers le monde, car c’est à ce moment que prit naissance la participation de tous les citoyens à la lutte contre cette maladie infectieuse qui représentait la principale cause de mortalité, surpassant même les guerres et les famines. Leur vente permit de financer une association d’aide aux enfants malades. L’idée fut très vite reprise en Scandinavie et au delà, notamment au Canada.
Actuellement la fondation reçoit chaque année environ 700 garçons et filles âgés de 7 à 14 ans. Une grande proportion de ces enfants souffrent de problèmes de poids tels que l’obésité ou l’anorexie mais aussi d’isolement et d’intimidation. »
La reine Margrethe dessina deux timbres, un en 1970 et un autre en 2015.
Ludovina
31 octobre 2018 @ 14:52
Merci Corsica.
Belle initiative de personnes tournées vers les plus faibles et dignes de respect.
Marie1
31 octobre 2018 @ 15:24
Merci beaucoup Corsica, très belle histoire qui continue de nos jours.
Leonor
31 octobre 2018 @ 23:04
Je ne connaissais pas cette histoire. Merci, Corsica, pour ce récit.
Carolus
1 novembre 2018 @ 10:53
Corsica, votre « recadrage » ne me dérange pas, et je vous remercie pour cette belle et triste histoire que j’ignorais.
Cependant, il me semble bien que Mary n’y apporte pas grand chose, cette si belle initiative semblant très bien fonctionner depuis 1904.
Lily
30 octobre 2018 @ 11:20
J’achète tout de la tenue de Mary.
Pour les timbres, on verra bien après observation.
MaryT
31 octobre 2018 @ 10:20
oui super jolie robe, j’espère qu’on la reverra celle là.
ivoire
30 octobre 2018 @ 11:31
Beaute et classe
framboiz 07
30 octobre 2018 @ 12:04
Jolie tradition et superbes timbres!
milou
30 octobre 2018 @ 12:52
Elle est très présente et donne beaucoup, cette ravissante Mary!
Elle se mémérise trop par contre!!!
Letizia, Maxima, Mathilde et bien sûr Meghan ont toutes quelque chose de plus personnel , de plus moderne et de plus glamour !😉
ml
Delphine
1 novembre 2018 @ 17:47
Elle se mémérise? Ca c’est votre point de vue pour ma part je ne trouve pas qu’elle se mémérise elle s’habille avec beaucoup de classe et c’est une femme élégante qui n’a pas besoin d’en faire des tonnes pour être glamour….
Carolus
2 novembre 2018 @ 14:18
Je rejoins Milou.
J’ajouterai que je la trouve ordinaire physiquement et rarement élégante, sauf dans des tenues de créateurs italiens qu’elle semble apprécier, et qu’elle porte bien.
Ce qui lui donne une certaine prestance, c’est son maintien parfait, et son plaisir à assurer ses obligations.
C’est déjà très bien.
Contrairement à Catherine, à laquelle elle est souvent comparée, Mary aime paraître et why not.
giha
30 octobre 2018 @ 14:04
Toujours Classe MARY
Danielle
30 octobre 2018 @ 14:17
Très beaux timbres et jolie robe pour Mary.
particule
30 octobre 2018 @ 15:24
Bien belle personne. Charme discret, distinction naturelle, la future reine a tout pour plaire.
Lorraine 1
30 octobre 2018 @ 19:42
La princesse que je préfère.
Caroline
31 octobre 2018 @ 00:11
Ces timbres sont très jolis. Mary de Danemark a recyclé plusieurs fois sa robe indémodable, toujours nette et élegante à la fois !
Eya
31 octobre 2018 @ 02:17
Celle la est toujours classe rien à dire l’une de mes préférées
Héloïse
31 octobre 2018 @ 09:52
L beauté,la classe et l intelligence.la mieux de toutes
Baboula admirative
31 octobre 2018 @ 13:03
Rien de mieux à dire !
Delphine
1 novembre 2018 @ 17:50
La princesse Mary est pour moi la princesse la pus en vogue qui n’a pas besoin de trop en faire pour être parfaite. Elle est distinguée et a une classe innée. Le prince Frederik a fait le bon choix en se mariant avec elle.
monica
4 novembre 2018 @ 18:45
Delphine je suis d accord avec votre com