La princesse héritière Mary de Danemark a repris le patronage du zoo de Copenhague qui était auparavant assuré par le prince Henrik. (merci à Anne – Copyright photo : Cour royale de Danemark)
La princesse héritière Mary de Danemark a repris le patronage du zoo de Copenhague qui était auparavant assuré par le prince Henrik. (merci à Anne – Copyright photo : Cour royale de Danemark)
Marie-Francoise
13 mars 2019 @ 08:50
Et bien j’ose espérer qu’elle empêchera dorénavant qu’on tue les girafons comme ce fut le cas il y’a QQ années où x les enfants des écoles furent de plus invités à assister à leur découpe à la tronçonneuse pour ensuite nourrir les lions du zoo. Je compte sur elle et je vais d’ailleurs lui ecrire à ce sujet
Sarita
16 mars 2019 @ 10:21
Avant de prendre la plume, je conseille la lecture de l’article proposé par Pascal.
Karabakh
21 mars 2019 @ 00:26
Le girafon n’a rien nourrit du tout puisque les produits utilisés pour l’euthanasie l’excluent automatiquement de tout circuit alimentaire.
Pascal
13 mars 2019 @ 10:45
Le zoo de Copenhague se situe semble t’il dans la commune de Frederiksberg …
Il semble héberger certaines espèces très intéressantes comme le rarissime paon du Congo ou le très menacé diable de Tasmanie .
Il semble aussi avoir defrayé la chronique par des euthanasies d’animaux qui ne présentaient pas d’intérêt génétique pour les plans d’élevage en raison d’une trop forte consanguinité , ainsi d’un magnifique girafon mâle de l’espèce « réticulée » (une des plus belles selon moi) .
Avant de se drapper dans une vertueuse indignation il serait bon je pense de lire l’article qui m’a appris tout celà :
https://www.20minutes.fr/planete/1334250-20140326-girafon-quatre-lions-pourquoi-zoo-copenhague-euthanasie-animaux
On peut admettre que la politique du zoo de Copenhague de défend même si elle semble dure .
De même lorsque certains éleveurs font naître une portée de chiens ( notamment dans les lignées de chasse ) ils font euthanasier (dans les bons cas sinon c’est plus rustique ) les chiots les moins beaux ou ceux pour lesquels ils n’ont pas trouver d’adoptant .
Est-ce mieux de devoir les refiler à n’importe qui , quitte à les voir abandonnés ou pire quelques mois plus tard ?
Certes ce n’est pas très agréable mais n’est-ce pas un comportement plus responsable ?
La princesse est une femme de cheval elle sera je pense très capable de comprendre ces problèmes et peut être d’en améliorer le traitement et la compréhension de la part d’une opinion publique peu favorisée pour cela.
CatherineA
13 mars 2019 @ 17:32
Merci Pascal pour vos explications ,si bien documentées , n’étant pas compétente dans ce domaine , je m’abstiendrai donc de tout jugement à l’emporte pièce.
Il demeure que le dépeçage du girafon devant un public ,qui.plus est de jeunes enfants me semble à tout le moins malsain pour ne pas dire autre chose !!
Mary
18 mars 2019 @ 00:00
De votre avis, absolument !
C’est de la barbarie digne des agissements dans les Hitler Jungen ( pas sûre de l’orthographe ) où on oblgeait les garçonnets à tuer de petits lapins pour qu’ils ne soient pas impressionnés par le sang et la mort !
Karabakh
21 mars 2019 @ 00:18
Les motifs de ces euthanasies sont effectivement à chercher dans la gestion des collections animales du zoo de Copenhague, in extenso de l’ensemble des zoos européens.
Votre propos est très juste et je ne vois rien à ajouter, si ce n’est que les parcs zoologiques sont aujourd’hui confrontés à un manque de diversité génétique (lié au phénomène d’inbreeding) et cette carence constitue un vrai danger pour la pérennité des espèces concernées, au moins aussi important que celui posé par les pratiques outrancières de chasse ; dans la nature, cette problématique n’existe pas du fait de pratiques régulatrices à l’intérieur des groupes (occisions, expulsions) et entre eux-mêmes (échanges). Sans forcément partager la politique d’euthanasie, je soutiens complètement le principe de régulation.
Après, je reconnais qu’il est particulièrement indélicat d’abattre un animal, puis le dépecer devant de jeunes enfants. Il y a des précautions à respecter.
clement
13 mars 2019 @ 13:38
J’espère que la princesse aura à coeur de bien superviser le confort des animaux même si elle délègue du personnel pour cela ,et agira pour éviter d’autres drames comme celui du girafon euthanasié et donné en pâture aux fauves ,tout simplement parce qu’il n’avait pas le bon patrimoine génétique ,alors que d’autres zoos voulaient l’adopter !!!
Pascal
15 mars 2019 @ 09:23
Vous devez savoir comme moi (il me semble que vous aviez fait un commentaire très pertinent sur les animaux dans les cirques ) que les zoos n’ont pas la maîtrise absolue des animaux qui naissent chez eux , c’est souvent le directeur du plan européen d’élevage qui décide .
Pour ce girafon je ne sais pas ce qu’il en était dans le détail .
Je trouve comme tout le monde regrettable qu’on ait tué un aussi bel animal , encore plus si certains zoos étaient prêts à l’accueillir .
C’est peut être une outrance d’une vision pure et dure de la préservation des animaux .
Cordialement .
Karabakh
21 mars 2019 @ 00:23
C’est un aboutissement de la politique de préservation du patrimoine génétique dans les collections animales captives. C’est un peu violent mais c’est défendable, surtout dans la mesure où les autres parcs zoologiques semblaient ne pas vouloir cet animal, trop consanguin à leur goût. La castration aurait été une solution moins brutale mais il se pose aussi le problème de l’espace ; doit-on bloquer une place pour un animal qui n’entrera pas dans les circuits de la pérennisation d’espèces, puisque privé de sa faculté reproductive ? C’est à contre-balancer et manifestement, plusieurs zoos européens ont répondu à cette question, à l’échelle de leurs propres pratiques.
clement
13 mars 2019 @ 13:40
Il faut dire que son beau-père était chasseur ,alors cela veut tout dire !
clement
13 mars 2019 @ 13:51
En même temps ,le zoo de Montpellier (lunaret) qui se targue d’éliminer savamment les petits dont la génétique n’est pas idéale , feraient mieux de stériliser les parents …..d’autre part quand on laisse massacrer une petite guenon mise dans la même cage que de grands singes d’une autre race , il n’y a pas de quoi être fiers !
Pascal
15 mars 2019 @ 09:16
Juste !
Karabakh
21 mars 2019 @ 00:24
Le zoo de Montpellier n’est effectivement pas une référence.
Gatienne
13 mars 2019 @ 14:00
Patroner veut-il dire discuter la politique de gestion des espèces observée par le zoo ?
La famille royale a-t-elle le pouvoir de dire, voire même plus, d’agir dans ce domaine ?
Quand on voit leur goût pour la chasse et leur silence face au massacre que constitue le Grindadráp, on peut en douter…
jane1
13 mars 2019 @ 15:57
Mary est une femme de coeur qui saura, je l’espère, trouver les bonnes solutions.
Muscate-Valeska de Lisabé
13 mars 2019 @ 16:07
Je n’ai pas confiance dans le Danemark concernant le bien-être et le respect des animaux. Il semble que leur froidure leur ait gelé le coeur.Ça chasse,ça porte de la fourrure…c’est une honte.
Mary
18 mars 2019 @ 00:05
Danois, suédois , norvégiens sont des gens froids, affairistes , antipathiques, prétentieux et dépourvus d’humour.
Et ils boivent comme des trous dans le sable !
Hum. M’étonnerait que ce commentaire passe…
Caroline
13 mars 2019 @ 16:25
Je ne crois pas beaucoup que Mary peut se permettre d’interdire tout pour la protection des animaux à cause du personnel et des vétérinaires ! Au moins, on sait qu’elle est sensible envers la souffrance animale.
CatherineA
13 mars 2019 @ 17:20
????? Quelle horreur nous dites vous ,Marie Françoise ???
C’est incroyable cette histoire , encore plus si ça s’est passé au Danemark , pays civilisé et plutôt respectueux de la défense animale .
Karabakh
20 mars 2019 @ 23:59
Marie Françoise ne retient que ce qui l’intéresse, la mise à mort d’un girafon puis son autopsie, le tout devant des enfants. D’accord, les motifs d’euthanasie sont discutables et l’autopsie sur le champ est une erreur lourde, alors en plus devant des gamins… mais les raisons avancées pour l’abattage s’entendent et il convient de lire pour comprendre. Je n’appelle pas à justifier, juste à comprendre pour pouvoir ensuite relier aux politiques appliquées par chaque zoo, toutes différentes.