Ce tableau du peintre Kustodiev, de la Galerie Tretiakov, date de 1916. Il a pour titre ‘Maslenitsa’. Du côté païen, Maslenitsa est la célébration de la proche fin de l’hiver. Du côté chrétien, Maslenitsa est la dernière semaine avant le Grand Carême. Pour Maslenitsa, on consomme des crêpes russes, mais il y a aussi des bals masqués, des batailles de boules de neige, des courses et des balades.
Le dernier jour de Maslenitsa est aussi appelé le « Dimanche du Pardon ». Pour les orthodoxes pratiquants, c’est le dernier jour où ils peuvent manger des produits laitiers, du poisson, du vin et de l’huile (et pas de viande depuis le début de Maslenitsa).
Selon les témoignages historiques, le tsar Alexis, Pierre le Grand, les impératrices Catherine I et Catherine II aimaient participer à cette fête. Il était interdit de célébrer Maslenitsa sous la période soviétique. (Merci à Agnès pour ce reportage -source wikipedia, galerie Tretiakov)
cisca
4 février 2015 @ 06:25
Reportages russes passionnants. Merci Agnes.
Lucie B.
4 février 2015 @ 07:46
Ce tableau donne envie d’y entrer pour participer à cette fête semblable à celle de la Chandeleur chez nous ou dans d’autres pays : des origines païennes transformées par l’Eglise, la célébration de la fin de l’hiver avec les jours qui commencent à rallonger, le retour vers la lumière et le renouveau du printemps et les crêpes, petits disques symbolisant celui du soleil. Des ténèbres vers la lumière, il n’est pas étonnant que le communisme et le système soviétique aient interdit cette fête comme tout ce qui pouvait ressembler à un peu de liberté !
Lidia
4 février 2015 @ 09:46
Ce pays facsinant a , pour moi, une dimension mystique et bien réelle à la fois. Un peuple fier, passionné en tout. Encore Pouchkine écrivait d’un mujik russe qu’il pouvait rester en plein milieu de la forêt enneigée comme enchanté par tout ce qui l’entoure, l’immensité de la nature et du ciel.
Dame Tartine
4 février 2015 @ 16:12
Je pourrais rester longtemps devant cette peinture en mangeant des crêpes, salées (au caviar) et sucrées (au sucre).
flabemont8
6 février 2015 @ 13:18
Avec un ( tout petit ) verre de vodka ? :-))
1315jeann
4 février 2015 @ 10:16
Merci beaucoup pour tous vos reportages très intéressants concernant la Russie d’avant la Révolution. Pour y avoir vécu pendant la période encore révolutionnaire (1976/1977/1978/1979 et 1980), je suis ravie que vous fassiez découvrir l’éternelle Russie. Bravo
Zeugma
4 février 2015 @ 10:38
Merci pour ce reportage qui me fait découvrir les crêpes russes.
Antinéa
4 février 2015 @ 11:07
Ce tableau est très beau. C’est passionnant d’apprendre ainsi une tradition orthodoxe. Merci Agnès.
Lorenz
4 février 2015 @ 11:19
Un tableau magnifique, je ne me lasse de le regarder!
Caroline
4 février 2015 @ 12:07
Agnès,merci pour votre reportage original et folkorique à la fois!
Cette fete est semblable à celle de la Suisse!
A.Lin
4 février 2015 @ 13:18
Ce tableau est superbe, vivant et représentatif de la grande Russie avec ses us et coutumes d’autrefois.
Reportages passionnants qui nous plongent ou replongent dans l’Histoire au temps des tsars.
Danielle
4 février 2015 @ 14:08
Un beau tableau ; Agnès, merci pour les infos données à cette occasion.
Libellule
4 février 2015 @ 14:14
Grand merci Agnès pour ce reportage et ce magnifique tableau .
Cette Russie -là,elle me fascinait…
Bien à vous.
Libellule .
Albane
4 février 2015 @ 15:36
tableau plein de poésie, un peu nostalgique.
C’est très joli.
Malgré le communisme qui a laissé des traces, les tensions avec Poutine, le conflit ukraino-russe, il ne faut pas oublier que la Russie est un beau pays, pas aussi connu qu’elle n’en a l’air.
Et la littérature là-bas est très riche.
Avant, il y avait des possibilités d’apprendre le russe au lycée, n’est-ce pas ? Dommage que ce ne soit plus le cas.
Stella
4 février 2015 @ 15:54
Merci, Agnès pour ce beau reportage.
On peut noter(si besoin est) qu’il suffit de tenter d’éradiquer les traditions pour qu’elle resurgissent de plus belle!
Et, en l’ occurence, fort heureusement!
Palatine
4 février 2015 @ 16:10
Ce tableau, très joli et paisible est une vraie carte postale.
Trianon
4 février 2015 @ 16:15
Metci Agnes ! Quel bonheur de vous lire! Vous racontez ca de manière vraiment plaisante, comme quoi les adultes aiment encore les histoires….
flabemont8
4 février 2015 @ 17:07
Merci , Agnès , de nous faire connaître ou de nous rappeler cette fête ancienne . Nous allons nous-mêmes entrer en carême le jour du mercredi des Cendres, cette année le 18 février . Cela me laisse encore le temps de compter sur mes doigts ce que j’aurai le droit de manger !
Figaro
4 février 2015 @ 20:02
Beau tableau qui me fait penser aux paysages enneigés canadiens peints par James Wilson Morrice ou Maurice Cullen.
bianca
5 février 2015 @ 14:26
J’ai connu des russes issus de la noblesse. Personnages d’une grande éducation, de respect pour la France qui les avaient accueillis, d’une grande discrétion concernant la pratique de leur religion…Ces amis très croyants sont partis vers d’autres cieux.
Combien je les regrette aujourd’hui même s’ils n’étaient pas de ma génération ni de celle de mes parents. Ce tableau est très beau, une idée pour carte de nouvel an !
Merci agnès, merci Lidia, ce pays est une véritable fascination pour moi aussi !
Figaro
5 février 2015 @ 17:09
Bianca, tout à fait d’accord avec votre premier paragraphe . Le père (âgé) de mon amie d’enfance était un noble dont toute la famille était morte lors de la révolution . Il n’avait du son salut qu’au fait qu’il était en Allemagne chez sa sœur lors des événements . Il était d’un raffinement extrême et faisait le plus beau baise main qu’il m’ait été donné de voir . Grâce à cette famille amie de mes parents, toute mon enfance et ma jeunesse ont baigné dans les merveilleuses traditions russes et je garde un souvenir ému du traditionnel gâteau de Pâques (Dame Tartine aurait adoré) . Votre post me fait aussi penser que l’amitié ne recule devant aucun sacrifice puisque, à l’adolescence, le dimanche, mon amie et moi assistions à deux offices religieux : le catholique et l’orthodoxe, nettement plus long…
bianca
6 février 2015 @ 14:59
Comme j’aime votre commentaire Figaro, il me ramène aux années de mon adolescence où dans notre rue il y avait de nombreux exilés russes issus de la noblesse et des « moujiks », ils ne se fréquentaient pas. Un authentique prince ne serait jamais passé devant ma Mère sans la saluer avec beaucoup de respect, Nous avons reçus de ces personnes beaucoup de gentillesse, d’estime. La Pâques russe est un grand événement, la cloche annonçait la messe tard le soir et nous voyions arriver les fidèles avec des offrandes, principalement de la nourriture. Il y avait un grande ferveur. Par respect, aussi par timidité, je n’ai jamais osé assister à ces offices mais pour moi il y avait quelque chose de merveilleux, de supérieur à notre religion catholique !
Merci d’avoir partagé vos souvenirs avec moi Figaro. Cordialement, Bianca.
Clara
5 février 2015 @ 19:47
Merci Agnès pour ce reportage, et ainsi nous faire connaitre ces traditions.
Marie de Bourgogne
6 février 2015 @ 09:46
Merci Agnès. Je ne commente pas tout le temps mais je lis tous vos articles.