Les éditions Lacurne publient les mémoires de la reine Marie de Roumanie initialement publiées dans les années 1930. L’historien de l’art d’origine roumaine Gabriel Badea-Päun, qui a également consacré plusieurs ouvrages à la reine Elisabeth de Roumanie connue sous son nom de plume de « Carmen Sylva », y a apporté des annotations. Noblesse et Royautés l’a rencontré pour évoquer ces mémoires royaux.Nous avons à présent eu le plaisir de rencontrer Gabriel Badea-Päun qui a annoté ces mémoires.
« Beaucoup d’autobiographies importantes ont paru cet automne » écrivait Virginia Woolf dans un compte rendu publié le 1er décembre 1934 dans l’hebdomadaire politique et littéraire londonien Time and Tide, féministe, et plutôt de gauche. Sous sa plume caustique et drôle, « aucune n’est aussi étrange ni, à certains égards, aussi intéressante que l’Histoire de ma vie de Marie, reine de Roumanie. Les raisons en sont, semblerait-il, qu’elle est de sang royal, qu’elle sait écrire, qu’aucune autre personne royale n’a pu écrire jusqu’à présent, et que les conséquences pourraient en être extrêmement sérieuses… La reine Marie sait écrire. De sorte qu’en un instant, les barreaux s’abaissent. Au lieu des suavités et mièvreries attendues se dressent des énoncés courts et saisissants. […] Si l’on veut donner un exemple de la différence qui existe entre un travail d’écriture et ce qui n’en est pas un, il suffit de comparer une page de la reine Marie avec une page de la reine Victoria. La vieille reine était bien entendu un auteur. Les exigences de sa profession la contraignirent à remplir un nombre immense de pages, dont certaines ont été imprimées et reliées. Mais entre la vieille reine et la langue anglaise s’étendait un fossé qu’aucune passion, aussi profonde fût-elle, et aucune force de caractère ne pouvaient combler… Elle doit s’exprimer par des mots, mais ils ne lui viennent pas. Quand ses vues sont fortes et qu’elle tente de les formuler, cela revient à écouter un vieux sauvage battre le tambour avec une cuillère en bois. Mais, par un hasard du destin que la reine Victoria aurait été la première à déplorer, sa petite-fille, l’aînée de feus le duc et la duchesse d’Edimbourg, est née avec une plume à la main. Les mots sont sa vocation… Malgré sa vivacité d’esprit, personne ne va prétendre que la reine Marie est l’égal de Saint-Simon ou de Proust. Mais il serait tout aussi absurde de nier que par la grâce de sa plume, elle a conquis sa liberté. Elle n’est plus une reine en cage. Elle parcourt le monde, libre, comme n’importe quel autre être humain, de rire, de faire des réprimandes, de dire ce qu’elle veut, d’être ce qu’elle est. Et si elle s’est échappée, alors nous aussi, grâce à elle. La royauté n’est plus tout à fait royale. » (extrait de la préface du livre)
Noblesse et Royautés : Épouse du roi Ferdinand de Roumanie, petite-fille de la reine Victoria et du tsar Alexandre II, pouvez-vous nous resituer la reine Marie par rapport à sa prestigieuse généalogie ?
Gabriel Badea-Päun : La reine Marie était la fille du second fils de la reine Victoria, Alfred, duc d’Édimbourg, duc de Saxe-Cobourg et Gotha de 1893 à sa mort en 1900, et de l’unique fille du tsar Alexandre II de Russie, la grande-duchesse Maria Alexandrowna. Cette ascendance a eu un rôle capital dans sa construction psychique et a beaucoup influencé sa destinée par les décisions qui ont été prises en son nom ou par elle-même. La plupart de ses contemporains ont remarqué son goût pour le faste, pour les joyaux, ainsi que sa grande ambition, et les ont mises sur le compte de ses ancêtres russes. Tandis que son fair-play légendaire était plutôt redevable aux Britanniques.
Noblesse et Royautés : Marie de Roumanie a grandi tout d’abord à Eastwell Park en Grande-Bretagne puis à Malte, elle a connu les fastes de la cour impériale de Russie, les étés à Osborne sur l’île de Wight. Comment s’est-elle adaptée à la vie de la cour en Roumanie ? Quelle ambiance régnait-il à cette époque à la cour roumaine ? Quelles étaient les relations entre la reine Marie de Roumanie et la reine Elisabeth de Roumanie (Carmen Sylva) qui l’avait précédée ?
Gabriel Badea-Päun : Le mariage en janvier 1893 de la jeune, elle avait que seize ans, Missy (comment était appelée en famille la princesse Marie) avec le prince Ferdinand de Hohenzollern, qui était devenu, en 1888, prince-héritier de Roumanie, a beaucoup étonné. Aucun intérêt économique, politique ou diplomatique marquant n’avait rapproché l’Angleterre et la Roumanie avant cette union. Son cousin, George, le futur roi George V, s’était même entiché d’elle au point de la demander en mariage en 1891, mais ce fut la volonté de sa mère qui prima. Malheureuse en mariage et à la cour d’Angleterre, celle-ci voulut de toutes ses forces que sa fille ne connaisse pas le même sort. La tante de la princesse Marie, l’impératrice Frédéric, désapprouva cependant fortement le choix de la grande-duchesse.
La rencontre de la reine Elisabeth – éloignée de la cour de Bucarest entre 1891 et 1893 pour avoir encouragé un projet de mariage du prince Ferdinand avec une de ses demoiselles d’honneur, mal vu par l’opinion publique roumaine – et de la princesse-héritière Marie eut donc lieu à un moment peu propice. La découverte réciproque entre la reine, momentanément en disgrâce et retirée dans sa famille à Neuwied, et celle qui allait le devenir ne fut pas facile. La description qu’en donne la princesse Marie est épique, et sa plume ne s’attendrit guère lorsqu’elle brosse le portrait de Carmen Sylva qui apparaît plus souvent sous son nom de plume que sous celui de reine. La différence d’âge, de tempérament et d’éducation, quelques jalousies personnelles parfois outrageusement aiguisées par les intrigues de membres indélicats de la cour, tout contribua à les séparer pendant un bon moment.
Pour détendre l’atmosphère qui devenait de plus en plus conflictuelle entre les deux palais, la cour royale et la cour princière, la princesse Marie eut l’idée de faire savoir à Carmen Sylva, sous la forme de rumeurs voilées, qu’elle avait, elle aussi, commencé à écrire. Elisabeth changea complètement d’attitude à son égard et l’encouragea sincèrement. Leur entente se fit dans le champ des lettres. « Elle vieillissait, son imagination s’appauvrissait, la mienne arrivait juste à temps pour remplacer la sienne » écrit généreusement Marie dans ses Mémoires. « C’était une bénédiction que je fusse en état de tenir la plume. Elle me combla de compliments enthousiastes, me poussa à écrire et, sitôt un de mes contes achevé, elle le traduisait en allemand. Elle m’assura même que mon vocabulaire dépassait le sien en richesse et que je sentais la beauté d’une façon intense et tout à fait spéciale… Child, child, disait-elle souvent, d’où sais-tu tout cela ? Je n’aurais jamais cru que tu en saches autant. » Et elle l’invita à participer à ses soirées musicales et littéraires qu’elle organisait trois fois par semaine à partir de 1886, qu’elle se trouvât en résidence à Bucarest, à Sinaïa ou à Segenhaus… obligations mondaino-littéraires qui laissèrent à Marie des impressions mitigées.
De plus sa vie à la cour, au moins jusqu’en 1900 était assez ennuyante, elle ne pouvait fréquenter qu’assez peu des gens de son âge, toutes ces sorties étaient minutieusement réglées par le roi Carol et ses conseillers. Elle écrit beaucoup sur eux dans ses mémoires…
Noblesse et Royautés : Quel couple formait-elle avec le roi Ferdinand ? Marie de Roumanie n’était « que » l’épouse du roi mais elle a vécu son règne en pleine majesté. Elle se sentait pleinement souveraine. Pouvez-vous nous en parler ?
Gabriel Badea-Päun : Ils étaient très différents comme tempéraments. Le prince, puis roi Ferdinand était timide, la société mondaine avait l’air de l’intimider au point qu’il perdait parfois la capacité de s’exprimer. Féru de botanique et fin connaisseur en arts, il préférait la lecture ou les réunions avec ses anciens camarades. Il se montra toujours un ferme défenseur de ses prérogatives royales et constitutionnelles. La reine Marie était très volontaire, extrêmement sociable, aimant la compagnie des gens de son âge, très intéressée par les nouveautés artistiques. Malgré ces apparentes différences, ils avaient construit un modus vivendi qui fut la grande force du couple. Par son tempérament extraverti la reine ajoutait ce qui manquait au roi, elle complétait l’image du couple royal.
Noblesse et Royautés : Peut-on qualifier la reine Marie de « marieuse » du Gotha ? Ses filles Marie et Elisabeth sont en effet devenues reines de Yougoslavie et de Grèce.
Gabriel Badea-Päun : Elle fut même appelée la « belle-mère des Balkans »… Ce fut une manière de montrer la nouvelle place de la Roumanie dans cette partie de l’Europe. Pourtant le mariage de la princesse Elisabeth avec le futur roi Georges II de Grèce fut profondément malheureux, ils se séparèrent en 1924 et divorceront dix ans plus tard, celui de la princesse Marie se finit tragiquement par l’assassinat du roi Alexandre à Marseille en 1934, et celui de la princesse Ileana avec l’archiduc d’Anton de Habsbourg-Toscane se finit par un divorce.
Noblesse et Royautés : De quelle image jouissait-elle auprès de la population roumaine ?
Gabriel Badea-Päun : Par opposition à l’image excessivement romantique de la reine-poète Carmen Sylva, Marie est une reine guerrière. Le début de la Première Guerre mondiale et les événements qui s’ensuivirent – la neutralité roumaine, la disparition du roi Carol Ier en septembre 1914 et le début du règne de Ferdinand, l’entrée en guerre de la Roumanie et la défaite de l’armée roumaine devant les troupes des Puissances centrales, le repli du gouvernement à Jassy en Moldavie, le rapprochement avec la Triple Entente, les négociations diplomatiques pour obtenir la garantie des nouvelles frontières – firent d’elle la figure qui est au centre de l’épopée de la réalisation de la Grande Roumanie. Dans l’imaginaire roumain de l’entre-deux-guerres, son souvenir fut surtout associé à ce moment.
Le régime communiste installé en Roumanie en 1948 supprima les effigies de la reine Marie. Ses portraits peints et sculptés, lorsqu’ils ne furent pas détruits, furent enfouis dans les réserves des musées d’où ils devaient ne jamais ressortir. Il interdit aussi toute référence à son œuvre littéraire classée dans des fonds spéciaux inaccessibles des bibliothèques. Cependant, quarante ans d’historiographie communiste n’ont pas empêché la réalité du passé de resurgir. Le régime voulait contrôler l’écriture et la perception publique de l’histoire et instituer une nouvelle mémoire comme seule vérité scientifique et idéologique. Le rituel grandiloquent de la célébration de la Nation, imposé à l’époque communiste, finit cependant par lasser. Après l’éclatement du régime en décembre 1989 et les restitutions historiques qui s’ensuivirent, la figure de la reine Marie se ranima… et cela grâce à ses mots, à la réédition en 1991 de l’Histoire de ma vie. Ce fut aussi à ce moment que je l’ai découverte. Si cette nouvelle édition avait une présentation plutôt rudimentaire, son succès fut énorme et fit de son auteur le personnage central de la dynastie royale. Le héros principal du panthéon national roumain, tel qu’il s’est forgé depuis le XIXe siècle, est masculin : le prince, l’homme politique. Les femmes en sont presque toujours exclues à de très rares exceptions dont, grâce à ses mémoires, la reine Marie.
Noblesse et Royautés : Quelles furent les réactions lors de la publication de ses mémoires ? Ont-elles connu un succès de vente ?
Gabriel Badea-Päun : Les éditions Cassell de Londres acceptèrent la publication de l’ouvrage dès 1929, mais les négociations, sans doute liées aux éventuelles modifications du texte, durèrent jusqu’en août 1933. En même temps fut envisagée une édition américaine. Pour tester l’intérêt des lecteurs américains, l’agent Lee Keedick fit paraître entre le 16 décembre 1933 et le 16 juin 1934 des fragments du deuxième volume, My Life as Crown Princess, dans le Saturday Evening Post de New York. L’auteur fut payé 50 000 $ pour ces articles. Non sans flagornerie, Lee Keedick assura la reine que l’ouvrage était à la hauteur des meilleurs écrits de John Galsworthy, l’auteur de la Chronique des Forsythe, qui avait obtenu l’année précédente, en 1932, le prix Nobel de littérature. À l’automne 1934, le premier volume fut publié par l’éditeur Charles Scribner. Le deuxième paru l’année suivante sous le titre Ordeal. The Story of my Life.
Enchantée par les premières réactions de la presse et des lecteurs britanniques, la reine accepta au printemps de 1934 l’invitation de la maison d’édition Cassel de venir en Angleterre pour la promotion de l’ouvrage. Cela faisait presque dix ans – depuis sa visite officielle en compagnie du roi Ferdinand en 1925 – qu’elle n’avait pas visité l’Angleterre. Au moment de son arrivée à Londres, tout le monde avait sinon déjà lu le livre, au moins eu connaissance de sa parution ; même les personnes très peu enclines à l’admiration, voire sceptiques. La reine Marie se déclara très contente de son retour en Angleterre et savoura les critiques parues dans la presse, ses apparitions publiques pour la promotion de l’ouvrage et les cérémonies publiques, dont la flatteuse invitation de présider le dîner du 145e anniversaire du Royal Literary Fund de Londres.
L’édition anglaise, qui rendit très populaire la reine Marie, fut suivie en cette même année 1934 d’une traduction roumaine. Entre 1936 et 1939, d’autres éditions, parfois abrégées, paraissent en allemand, polonais, tchèque, suédois, italien et hongrois. Il fut même envisagé une édition japonaise qui ne fut toutefois jamais réalisée. Très curieusement, les éditions étrangères ne sont pas identiques et éliminent parfois des événements, circonstances ou personnages peu pertinents ou blessants à cette période pour certains orgueils nationaux.
En France, malgré onze réimpressions successives de l’ouvrage chez Plon (les deux premiers volumes paraissent en décembre 1937 et le troisième en décembre 1938), la presse se montra moins enthousiaste. La reine Marie avait pourtant connu une énorme popularité, grâce à sa visite très médiatisée lors de la conférence de Paix, au début du mois de mars 1919, lorsqu’elle plaida la cause des frontières roumaines auprès de Clemenceau. À cette occasion, elle avait été reçue avec toutes les honneurs par le président Poincaré à l’Élysée, décorée de la grand-croix de la Légion d’Honneur, accueillie comme membre correspondant de l’Académie des beaux-arts. Même la nouvelle de sa disparition, le 18 juillet 1938, fut éclipsée par la visite des souverains britanniques, le roi George VI et la reine Elisabeth.
Après le grand succès des deux premiers volumes et celui, relatif, du troisième, la reine Marie projeta d’écrire une suite qui devait couvrir les changements apportés par la Grande guerre, la création de la Grande-Roumanie dans laquelle elle joua un rôle diplomatique essentiel quoiqu’officieux, et les premières années du règne de son époux. Conseillée par son entourage de ne pas publier ce quatrième volume afin d’éviter d’éventuels problèmes avec son fils, le roi Carol II qui, jaloux de sa grande popularité, suivait de très près ses activités, elle voulut mettre le manuscrit ainsi qu’une partie de ses archives à l’abri auprès de la Légation britannique à Bucarest. Elle redoutait peut-être qu’ils ne connussent le même sort que les archives de la reine Victoria de la part de son fils, ou celles de l’impératrice Frédéric de la part de Guillaume II. Une copie de ce manuscrit a vraisemblablement existé, conservé hors de Roumanie, mais il reste pour le moment inconnu.
Noblesse et Royautés : À la mort de son époux en 1927, comment a-t-elle adapté sa place à la cour ?
Gabriel Badea-Päun : Sa place était devenue très difficile surtout après le retour en 1930, de son fils, le roi Carol II, qui jaloux de son énorme popularité auprès des Roumains l’éloigna de la cour et de Bucarest, au point qu’elle préféra voyager, voir sa famille en Europe ou passer son temps dans sa résidence de Balcic aux bords de la Mer Noire.
Noblesse et Royautés : Quel est votre extrait favori de ces mémoires intimes ?
Gabriel Badea-Päun : J’en ai plusieurs, mais ceux qu’elle consacre à martyriser Carmen Sylva, leur première rencontre à Neuwied ou la visite du duc de Saxe-Cobourg et Gotha à Sinaia en 1898 sont anthologiques…
Noblesse et Royautés : Quel héritage social/culturel a laissé la reine Marie en Roumanie, décédée en 1938 au château de Pelisor ?
Gabriel Badea-Päun : Par son courage pendant la Première Guerre mondiale et son habilité diplomatique lors de la conférence de Paix de Paris en 1919, la reine Marie reste un des acteurs majeurs de la création de la Grande Roumanie. En coquetant pendant sa jeunesse avec les recherches artistiques du Sezession hessois elle introduisit à la cour de Bucarest le goût pour l’Art Nouveau et lui consacra ses plus grandes réussites décoratives ses appartements au palais de Cotroceni à Bucarest ou au château Pelisor de Sinaïa. Lorsque son goût changea après 1907 la reine fut une grande promotrice du goût néo-roumain en architecture et de l’art ancien et moderne roumain qu’elle a collectionné avec passion.
« Histoire de ma vie » de Marie de Roumanie, présentée par Gabriel Badea-Päun, éditions Lacurne, 29€. Préface de S.A.R. la princesse Marie de Roumanie, arrière-petite-fille de l’auteur.
Les photos illustrant cette article font partie des collections personnelles de Gabriel Badea-Päun et Eric Buysene
MEYER
13 janvier 2015 @ 09:24
Un grand merci Régine, la lecture de cet entretien est très enrichissante et toutes ses photos constituent un patchwork de représentations de la belle Marie de Roumanie.
Le cliché où elle porte un grand chapeau agrémenté de grosses fleurs est magnifique, cependant elle posait souvent avec un regard mélancolique.
Anais
13 janvier 2015 @ 10:26
Merci Régine pour cet entretien avec Gabriel Badea Paun. J’aime beaucoup les autobiographies que publient les éditions Lacurne (comme cela du comte Potocki)
Marie de Roumanie était une grande reine, j’ai eu plaisir à lire cet entretien pour en apprendre davantage.
cela ne m’étonne pas que les liens étaient distants avec son fils le roi Carol, qui ne fut pas non plus « aimable » avec son épouse Hélène de Grèce et leur fils le roi Michel.
J’ai vu que le livre était référencé parmi les meilleures ventes chez Galignani, je vais donc me faire ce plaisir de l’acheter. Ces altesses avaient à l’époque un style de plume que l’on ne connaît plus de nos jours.
flabemont8
13 janvier 2015 @ 12:41
Un article très intéressant , qui éclaire une figure que, personnellement , je connaissais peu .
Francine du Canada
13 janvier 2015 @ 12:55
Régine, merci pour cet entretien avec Gabriel Badea-Päun. Très intéressant. Toutefois, je suis un peu agacée par un des traits de caractère de la reine Marie de Roumanie que je qualifierais de « manque de loyauté » envers son époux et envers son fils devenu roi. FdC
Jean Pierre
14 janvier 2015 @ 10:30
Chère Francine, les femmes fantasques sont souvent « dégoutées » par leur mari. Reste à savoir ce que voulait dire Marie de Roumanie lorsqu’elle utilisa ce mot.
Francine du Canada
15 janvier 2015 @ 05:51
C’est exact Jean Pierre; les interprétations de tierces personnes sont « sans valeur ». FdC
Claude Patricia
13 janvier 2015 @ 15:03
Bonjour et merci à Régine.
Caroline
13 janvier 2015 @ 18:17
Un grand merci à notre Régine pour son entretien ‘professionel’ avec Gabriel Badea-Paun!
Votre article détaillé sur la vie bien remplie de la reine Marie de Roumanie nous donne envie d’acheter ce beau livre historique!
clementine1
14 janvier 2015 @ 08:56
Cet entretien instructif a éveillé ma curiosité et promet de beaux moments de lecture. Merci Régine
Jean I
14 janvier 2015 @ 11:47
je me souviens d’un documentaire (je pense de Frederic Mitterrand) où l’on voyait la reine aux USA. Elle était très « dominante » et en imposait comme l’on dit
Pourquoi cette réédition s’arrête-t-elle en 1918 ?
COLETTE C.
14 janvier 2015 @ 16:06
J’aime énormément ces photos anciennes.
Ernest
15 janvier 2015 @ 10:17
J’ai acheté le livre (très volumineux) et l’ai un peu feuilleté. Il semble intéressant mais je pense qu’il faut être un minimum informé du contexte généalogique pour bien comprendre malgré les annotations très détaillées
Anne
19 janvier 2015 @ 18:32
Il y’a des tableaux généalogiques à la fin qui permettent de mieux comprendre le contexte.
Catherine B.
15 janvier 2015 @ 10:21
Merci pour cet article. Une amie avait acheté le livre et l’a beaucoup apprécié. Elle va donc me le prêter ;-)
La reine Marie a un style (selon mon amie) très agréable à lire. Il est aussi intéressant de se pencher sur les débuts de la monarchie roumaine et sur le fameux « Oncle » le roi Carol I qui semblait gérer les moindres faits et gestes de Ferdinand et Marie de Roumanie.
Tyvi
20 janvier 2015 @ 14:56
Je suis très heureuse de connaître ce site. Bien que passionnée d’histoire, je connais très mal les « royautés » des pays des Balkans. C’est donc avec joie que je vais me renseigner plus longuement sur les familles de Roumanie, et…. Serbie et autres ensuite. Merci