Intéressantes mémoires du duc de Lauzun. En voici le résumé : « Le duc de Lauzun naît le 13 avril 1747, dans une famille aristocrate, appréciée de la maîtresse du roi Louis XV, la célèbre Mme de Pompadour. Proche, dès sa jeunesse, des fastes de la Cour, Lauzun est bercé par des rêves de réussite et de gloire. Sa vie est ainsi une succession de voyages, de conquêtes amoureuses et de dépenses ostentatoires…
Mais, à travers cette frénésie d’aventures, Lauzun recherche avant tout la reconnaissance sociale – dans cette moitié du XVIIIe siècle où la simple naissance ne suffit plus. Pourtant, celle-ci n’arrive pas, car les échecs sont nombreux : il ne parvient pas à conquérir la Corse, n’obtient pas la confiance du roi de Pologne, ne suscite pas l’intérêt des ministres français pour ses missions d’espionnage, et ne reçoit pas les louanges de la Cour pour ses quelques faits d’armes. A trente-sept ans, une dizaine d’années avant sa mort, le duc de Lauzun entreprend l’écriture de ses Mémoires, non sans nostalgie, comme pour donner un ultime sens à sa vie, aussi intense que brève.
Portrait d’un cavalier hors-pair, d’un séducteur légendaire et d’un diplomate ambitieux, ces Mémoires, qui furent un temps clandestins, dépeignent aussi un être aux multiples facettes, fait de contradictions ; un homme fragile et vulnérable, à la recherche perpétuelle du bonheur. La Révolution met néanmoins fin à cette quête : exécuté le 31 décembre 1793, le duc de Lauzun est assurément, comme Chateaubriand l’écrivait à son sujet, » un de ces hommes en qui fin[it] un monde »
« Les mémoires du duc de Lauzun », annotations de Jean-Pierre Guicciardi, Editions mercure de France, collection « Le temps retrouvé », 2017, 432 p.
Robespierre
28 mars 2017 @ 08:01
j’ai lu ce livre dans le temps, mais je n’en ai aucun souvenir, probablement à cause du peu de substance de ce caractère. C’etait un homme peu intéressant et peu attachant. Le récit des ses conquêtes féminines est très ennuyeux.
Leonor
28 mars 2017 @ 17:37
Ah ? Zut alors.
Moi qui me disais que, mmmm … cavalier hors-pair, séducteur légendaire et diplomate , voilà qui me semble bien alléchant….
Bon, tant pis , zuuut ….
Ogier le Danois
28 mars 2017 @ 21:21
Donc il a écrit ses mémoires, malgré sa vie étant sans intérêt; mais s’il avait décrit la vie de ses paysans, que pour lui était sans intérêt, nous l’avions lu encore.
Claude-Patricia
28 mars 2017 @ 08:34
Bonjour à tous,
Merci beaucoup, bien qu’il soit géographiquement mon voisin, je ne le connaissais pas beaucoup, j’ai de la lecture à rattraper!!
clement
28 mars 2017 @ 12:38
Qui était-il par rapport à Lauzun aimé de la Grande Mademoiselle ?
Claude-Patricia
29 mars 2017 @ 16:55
C’est lui, Clément. D’ailleurs, c’est en voyant secret d’histoire que j’ai bien compris qu’il s’était joué d’elle.
Corsica
29 mars 2017 @ 20:10
Je ne pense pas que ces deux personnes soient de la même famille car l’objet des amours de la Grande Mademoiselle, qui appartenait à la famille de Caumont et qui fut le premier duc de Lauzun, est mort sans descendance. C’est donc par décret royal qu’Armand Louis de Gontaut, dont on parle ici, devint le deuxième duc. Mais je suis certaine que des internautes férus de généalogie vont vous répondre de façon nettement plus pertinente que moi.
Louvigny
22 novembre 2021 @ 10:44
Bonjour,
J’aimerai trouver des détails sur deux filiations de Comarque/de Dieu (Dedieu) !
Geoffroy de Comarque (auteur de la branche de Camparnaud), fils de Françoise de Caumont, épousa par pacte, à Caumont-sur-Garonne, le 25 mars 1574, Marie de Dieu, fille d’un Arnaud, bourgeois de Samazan… et Bernard de Dieu épousa Louise de Comarques qui testa en 1653.
Croyez-vous qu’il soit possible de retrouver ce « pactes » et ce testament ?
Merci pour vos conseils !
Richard