A la Cour impériale du Japon, on mange français depuis l’ère Meji. Lors du banquet d’Etat donné au Palais impérial en l’honneur du roi Philippe et de la reine Mathilde, le menu était de plus rédigé en français. En voici sa composition. (Merci à M. – Copyright photo : Palais royal)
Consommé à l’automnale
Filet de « Kinmedai » poêlé
Gigot de mouton rôti
Glace Mont Fuji
Dessert
13 octobre 2016 @ 11:05
Merci de nous communiquer ce menu, plus simple et plus court que celui qui fut offert par le premier ministre au roi et à la reine des Belges.
Je vais regarder sur « internet » ce qu’est le « Kinmedai ».
13 octobre 2016 @ 14:09
Quelqu’un sait-il quelle est la décoration majestueuse arborée par le roi Philippe ?
13 octobre 2016 @ 20:08
Philibert,
Le roi Philippe arborait le « Grand Collier de l’Ordre Suprême du Chrysanthème » (alors que ses parents avaient déjà reçu le Grand Cordon lors d’une visite en 1994).
La reine Mathilde, quant à elle, s’est vue décerner le « Grand Cordon de Première Classe de l’Ordre de la Couronne Précieuse ». Ouf ! Classe dite « de Paulownia » du nom d’un arbre vivant notamment au Japon.
(source : site « Monarchies en Asie et au Pacifique »)
15 octobre 2016 @ 10:26
Merci, Mélusine, pour votre information précise.
Ceci dit, le roi et la reine ne porteront pas souvent leurs décorations japonaises hors du Japon…
15 octobre 2016 @ 14:30
Paulownia, un de mes arbres préférés, avec de belles fleurs mauves. (mon fonds d’écran justement). Malheureusement le sol des Landes ne lui convient pas (trop pauvre, je pense).
J’en ai photographié deux en Gironde et un autre à Pau. Cordialement. HL
13 octobre 2016 @ 21:36
Le collier de l’Ordre du Soleil Levant la plus haute distinction japonaise.
14 octobre 2016 @ 18:25
Oui je suis naturellement mélangé les pinceaux c’est bien le Chrysanthème et d’ailleurs je crois que il n’y a pas de collier pour le Soleil-Levant et le Chrysanthème est la plus haute distinction. Philippe était déjà titulaire de la grand-croix quand il était prince. Son père le roi Albert a également le collier.
13 octobre 2016 @ 15:36
Effectivement, l’empereur Meiji, considéré comme le père du Japon moderne, a mis fin au shogunat et ouvert son pays à l’Occident dont il appréciait les vins. C’est pour cela qu’après le tori d’entrée de son temple de Shibuya, en face des traditionnels et colorés contenants de saké offerts au temple, l’on va trouver 60 tonneaux (vides) estampillés au nom des plus grands crus de Bourgogne. Chaque année, chacun des viticulteurs offre trois bouteilles de leur appellation au grand prêtre du temple et ce, en souvenir de Mejii. Cette initiative fut prise il y a une dizaine d’années par Mike Sata, Japonais, propriétaire du Château de Chailly-sur-Armançon.
13 octobre 2016 @ 22:22
Corsica, merci pour vos explications!
Le mot Kinme dai est une sorte de poisson cuit à la vapeur ou au four, ce menu est parfait!
20 octobre 2016 @ 15:04
« Chaque année, chacun […] offre trois bouteilles […] » : en Europe, cette tradition existe aussi, ça s’appelle un pot-de-vin.
OK, je sors…