Le mariage de la princesse Clémentine de Belgique, fille des défunts roi Léopold II et de la reine Marie Henriette avec le prince Victor Napoléon eut lieu au château de Moncalieri en Italie le 14 novembre 1910. Les noces furent célébrées en cercle restreint.
Le menu se composait comme suit (source : « Clémentine, princesse Napoléon », Dominique Paoli, Les racines de l’Histoire, 1998, p.136)
- risotto à la fnancière
- filet de boeuf sauce Madère
- galantine de foie gras
- faisans rôtis
- salade de truffes blanches
- glace à la Dominicaine
- gâteau à l’ananas
- dessert
*gustave de montréal
10 janvier 2014 @ 05:48
Pas assez belge, manquent l’anguille au vert, les caricoles et les carbonades flamandes.
Bistronovitch
10 janvier 2014 @ 12:10
Vous oubliez les frites ….
Philippe gain d'enquin
10 janvier 2014 @ 12:30
Et… « La Mort Subite », pour la mariée risquant de manquer d’air!
aubert
12 janvier 2014 @ 09:08
Certains disaient que la princesse Clémentine avait depuis son mariage « un cheveu sur le langue ». Ils auraient dû prendre des cours d’anatomie.
Luise
10 janvier 2014 @ 12:56
Mais assez du Piémont : risotto à la financière – faisans rotis – salade de truffes blanches.
Palatine
11 janvier 2014 @ 09:31
qui peut encore se payer une salade de truffes blanches aujourd ‘hui….
Luise
11 janvier 2014 @ 11:51
C’est la tradition.
Bonheur à vous pour le 2014 !
agnes
10 janvier 2014 @ 08:00
C’est plus qu’un collier de chien là.
On dirait presque une minerve.
Huguette
10 janvier 2014 @ 17:04
Chère Agnès, voici un article sur les colliers de chien qui devrait vous intéresser…
http://bijoussimo.centerblog.net/485-le-collier-de-chien-a-travers-le-temps
Damien B.
10 janvier 2014 @ 08:43
Clémentine la Cendrillon royale à dû attendre la mort de son père pour épouser enfin le prince Victor Napoléon.
Palatine
10 janvier 2014 @ 12:49
J’ai lu la bio de Clementine par Dominique Paoli.
Pour Clementine c’était vraiment un mariage d’inclination. Pour le prince Napoleon, hum. Il ne menait pas une vie de moine et avait un petit ménage parallèle, et je crois même des enfants, avec une dame qu’il quitta pour des horizons plus prestigieux. Les maris des filles de Leopold II esperaient tous un fabuleux héritage qui ne se matérialisa pas.
LPJ
10 janvier 2014 @ 18:46
« Les maris des filles de Léopold II espéraient tous un fabuleux héritage qui ne se matérialisa pas ».
ERREUR !
Louise, l’ainée, épousa un cousin Saxe-Cobourg qui étaient immensément riche et n’avait nul besoin de l’héritage de sa belle-famille. D’ailleurs, bien avant le décès, de son beau-père, il s’était séparé de son épouse qui mena une vie d’errance, mourut ruinée et fit des procès à sa famille pour tenter d’obtenir des subsides pour survivre et payer ses dettes colossales.
Stéphanie, la seconde, se maria avec l’héritier de l’Empire d’Autriche. L’Archiduc Rodolphe était à l’abri du besoin et mourut d’ailleurs bien avant son beau-père.
Quant au Prince Victor, certes sa situation financière n’était pas des plus florissantes puisque n’ayant pas de fortune personnelle et brouillé avec son père, il ne disposait que des subsides de l’impératrice Eugénie et de ses partisans bonapartistes. Mais s’il n’avait été qu’un coureur de dot, il aurait trouvé à se marier ailleurs (son cousin le Prince Roland Bonaparte (père de la Princesse Marie de Grèce) épousa bien une demoiselle Blanc, héritière des millions des casinos de Monaco) ; une union égale n’étant pas une obligation pour conserver les droits dynastiques impériaux. De plus il faut se rappeler qu’au début du 20ème siècle deux Bonaparte seulement étaient dynastes : le Prince Victor né en 1862 et son frère le Prince Louis né en 1864. Tous deux célibataires, ils subissaient une forte pression de leurs partisans pour qu’ils se marient et assurent une continuité à la dynastie.
Il y a donc tout lieu de penser que ce fut véritablement un mariage d’inclinaison pour le Prince Victor, qui rappelons le avait 48 ans lors du mariage. De plus prendre une épouse agée de 38 ans réduisait l’espérance d’une progéniture et donc d’une continuité dynastique !
Certes le Prince Victor eut pendant longtemps une « amie » avec laquelle il eut une postérité (aujourd’hui éteinte). mais cela était bien avant son union et n’oublions pas que c’était monnaie courante dans le gotha (et ailleurs) à cette époque là puisque la plupart des princes avaient une épouse et des enfants légitimes tout en ayant maitresse(s) et/ou compagne(s) officieuse(s) ainsi que bien souvent des « batards »..
A noter que les enfants légitimes du prince Victor (la Comtesse de Witt et le Prince Napoléon) versèrent aux descendants illégitimes de leur père des rentes.
Palatine
11 janvier 2014 @ 09:41
les filles de Leopold II firent beaucoup d’efforts pour récuperer l’héritage paternel, même si entretemps l’une était séparée et l’autre remariée à un comte hongrois. Mais celui-ci n’aurait pas dédaigné un héritage venu de Belgique. Pour le mari Cobourg, les gens même riches n’aiment pas épouser des princesses dépourvues. Les filles du roi Michel de Roumanie en savent quelque chose.
Les armateurs grecs très riches ne se marient qu’avec des héritieres, donc votre hypothèse Cobourg je n’y crois pas. Rodolphe, d’accord, mais le comte hongrois savait ce qu’il faisait.
Le petit ménage parallèle du prince Napoleon s’est terminé peu de temps avant son mariage avec Clementine. Pour lui c’était une alliance avantageuse. Pour elle, c’était un mariage d’inclination et elle fut tres heureuse.
Damien B.
10 janvier 2014 @ 21:06
Oui Palatine, malheureusement pour elle aucun prince n’avait souhaité épouser Clémentine.
Léopold II et – surtout – Marie-Henriette auraient voulu que leur fille cadette épousât son cousin Baudouin. Ce dernier ne manifestait qu’un intérêt amical à l’égard de sa cousine.
Ensuite, on avait évoqué une union entre Clémentine et le prince de Naples, futur roi Victor-Emmanuel III d’Italie.
Bien à vous,
Damien
Palatine
11 janvier 2014 @ 09:43
La mort du prince Baudoin fut un drame pour Clementine, mais ce que vous dites est vrai, il ne s’intéressait pas à sa cousine et la comtesse de Flandres n’encourageait pas ce mariage. S’il avait vécu il ne l’aurait pas épousée.
Damien B.
10 janvier 2014 @ 21:32
J’ajoute que le mariage de Victor-Emmanuel et de Clémentine aurait été cocasse car le prince de Naples mesurait 1 m 53 tandis que la taille de Clémentine approchait 1 m 80 …
Philibert
10 janvier 2014 @ 23:07
Effectivement, Clémentine attendit la mort de son père pour enfin pouvoir faire le mariage qu’il désapprouvait. Il est vrai aussi que Clémentine tenait le rôle de maîtresse de maison au palais de Laeken pendant toutes les dernières années de la vie de Léopold II.
Clémentine épousa donc le prince Victor Napoléon, de dix ans son aîné, à l’âge de 38 ans. Malgré leur âge avancé, ils eurent néanmoins deux enfants et quatorze petits-enfants et sont notamment les arrière-grands-parents du jeune Jean-Christophe Napoléon, le seul Napoléon subsistant de sa génération.
clementine1
10 janvier 2014 @ 08:58
vous m’incitez à relire cette bio par Dominique Paoli, une « ancienne » du PdV d’autrefois.
LPJ
10 janvier 2014 @ 09:47
Le mariage rendu possible par le décès du roi Léopold II de Belgique, mort en 1909 (il s’était opposé en effet au mariage d’amour de sa fille avec le prétendant bonapartiste, notamment pour ne pas froisser la république française), et l’autorisation donnée à sa cousine par son successeur le roi Albert 1er fut célébré au château de Moncalieri. Ce lieu fut choisi comme étant la résidence de la mère du prince Victor. Celle-ci en effet y résidait, étant née Princesse Clotilde de Savoie.
LPJ
10 janvier 2014 @ 09:59
Malgré l’age de la Princesse (née en 1872), ce mariage tardif fut couronné par la naissance en 1912 de la Princesse Clotilde (+ 1996 ; Comtesse Serge de Witt) et en 1914 du Prince Louis (+ 1997). Celui-ci devint chef de la maison royale au décès prématuré de son père en 1926 et épousa en 1949 Alix de Foresta (d’où 4 enfants et 7 petits enfants dont le Prince Jean-Christophe, né en 1986 et chef de la maison impériale depuis 1997).
LPJ
10 janvier 2014 @ 18:49
Bien sûr lire impériale et non royale.
Caroline
10 janvier 2014 @ 12:01
Un peu trop de viande dans ce menu assez copieux!
Mais,j’aime la composition de ce menu si c’est servi en petites quantités!
COLETTE C.
10 janvier 2014 @ 16:08
Menu « un peu lourd » !
Y aurait-il une photo des mariés le jour des noces ?
Lady Chatturlante
10 janvier 2014 @ 16:19
Pas de clémentines dans la corbeille de fruits ? Mais ne boudons pas notre plaisir : c’est un mariage !
LPJ
10 janvier 2014 @ 19:15
Pour les généalogistes;
La Princesse Clémentine (qui tint au côté de son père et en l’absence de sa mère pendant de nombreuses années le rôle de « première dame de Belgique »), fille du roi Léopold II et de l’Archiduchesse Henriette d’Autriche avait un frère le Prince Léopold (mort enfant) et deux sœurs. L’ainée la Princesse Louise épousa un de ses cousins Saxe-Cobourg (tant par les Saxe-Cobourg que par les Orléans ; à noter que Teresa von Ensiedel, récente fiancée du Prince François d’Orléans, descend d’une sœur de ce Prince). Elle eut un fils et une fille qui décédèrent l’un et l’autre sans descendance. La seconde la prince Stéphanie aurait dû devenir impératrice d’Autriche et reine de Hongrie mais le décès mystérieux de son époux Rodolphe à Mayerling, changea le cours de son destin. Elle se remaria ensuite avec un Comte puis Prince hongrois. Du premier mariage elle eut une fille d’où une assez nombreuse descendance.
Le Prince Victor, fils du prince Napoléon-Jérôme dit Plonplon (neveu de Napoléo 1er et petit-fils du premier roi du Wurtenberg) et de la Princesse Clotilde de Savoie (fille du premier roi d’Italie) avait un frère et une sœur. Son frère le Prince Louis (1864-1932) fut général dans l’armée du tsar son cousin puis se retira après la révolution bolchevique en Suisse dans la propriété familiale de Prangins qu’il légua à son neveu le Prince Napoléon (1914-1997) ; il était célibataire. Sa sœur la Princesse Laetitia épousa son oncle maternel le Duc d’Aoste. Elle en eut un fils le Prince Humberto, Comte de Salemi décédé de la grippe espagnole lors de la première guerre mondiale ; il était célibataire.
Le Prince Victor et la Prince Clémentine eurent deux enfants. L’ainée la Princesse Clotilde (1912-1996), filleule de l’impératrice Eugénie, épousa en 1938 un russe blanc, le Comte Serge de Witt et eut dix enfants dont huit arrivèrent à l’age adulte ( Comtes Baudoin-Napoléon, Jean-Jérôme de Witt, Comtesse Hélie de Pourtalès, Marquise du Lau d’allemans, Marquise de Commarque, Mme Remmert Laan, Baronne Robert de Rancher). Le second le Prince Louis (1914-1997 ; chef de la maison royale en 1926) épousa en 1949 Alix de Foresta et eut quatre enfants (Mme Jean-Claude Dualé, Prince Charles (d’où de sa première union avec la Princesse Béatrice de Bourbon-Siciles, le Prince Jean-Christophe (né en 1986) désigné par son grand-père comme successeur et chef de la maison impériale), Mme Jean-Claude Lecomte, Prince Jérôme (célibataire).
Un petit Belge
11 janvier 2014 @ 12:31
J’ignorais que le prince Victor Napoléon avait eu des enfants illégitimes. Je n’ai pas le souvenir que Dominique Paoli en parle dans sa biographie de la princesse Clémentine.
Palatine
11 janvier 2014 @ 15:36
Si, elle effleure le sujet, mais ne développe pas.
*gustave de montréal
11 janvier 2014 @ 18:35
Pas facile de trouver quelque chose sur Internet. La maîtresse aurait été Alice Biot de Beauclair dont deux fils Pierre et Eugène.
Gianna
9 juillet 2014 @ 16:29
Voir « Le Prince Victor Napoléon » par Laetitia de Witt, pour les fils et maitresses du Prince, page 324
RAY
30 septembre 2014 @ 09:09
Bonjour,
Le prince Victor a eu des enfants illégitimes (Pierre et Eugène) non pas avec Alice Biot mais avec Marie Biot qui était aussi danseuse à l’opéra de Paris. Madame Laetitia De Witt dans son livre, très intéressant, « Le Prince Victor » a fait une erreur en consultant les archives de l’opéra elle s’est arrêtée au nom de Alice Biot alors qu’il s’agit réellement de Maire Biot.
Mitch OWENS
12 novembre 2021 @ 18:03
Bonjour, Selon des articles de journaux contemporains publiés en 1910 et 1911, le prince et la ballerine ont eu trois enfants, pas deux.