Le 11 juin 1900 au Palais de l’Elysée, le président de la République française Emile Loubet donne un dîner en l’honneur du roi Oscar II de Suède et de Norvège, arrière-petit-fils par alliance de l’empereur Napoléon I (qui avait adopté les enfants de son épouse) et de l’impératrice Joséphine. Oscar II est en effet le fils du roi Oscar I de Suède et de la princesse Joséphine de Leuchtenberg, fille du prince Eugène de Beauharnais.
La table compte 70 couverts dressés dans la salle du paon. De grandes corbeilles de fleurs et de fruits ont été installées.
Pour en savoir plus « A la table des diplomates. L’Histoire de France racontée à travers ses grands repas. 1520-2015 », sous la direction de Laurent Stefanini, Editions l’iconoclaste, 2016, pp. 168-171
DEB
29 décembre 2016 @ 06:49
Filet de chézelles ?
Mais qu’est-ce que ça peut bien être ?
Berthold
30 décembre 2016 @ 01:17
Je pense que c’était un gibier qui vennait de Chézelles mais je n’ai pas reussi à en savoir plus pour le moment, juste qu’il y a un autre menu avec une selle de Chézelles.
J.B.
Ps: D’autre menus sur: http://patrimoine.bm-dijon.fr/pleade/ead.html?id=FR212316101_presentation#!{« content »:[« FR212316101_presentation_BMDIJON745997C »,false, » »]}
Frédéric
29 décembre 2016 @ 08:25
Merci à Régine pour cet excellent souvenir on ne parle pas assez de ses menus diplomatiques mais combien raffinés de la république
Robespierre
29 décembre 2016 @ 08:39
Ce sont ces longs repas coupés en deux par un sorbet, pour reprendre de l’appétit. Aujourd’hui, on ferait deux repas d’un seul comme celui-ci.
Je pense qu’on s’est trompé dans les Oscar, celui du repas n’est pas le mari de Josephine de Leuchtenberg mais son fils ou son petit-fils. Oscar Bernadotte qui deviendra Oscar Ier est né en France pendant le Consulat.
Régine
29 décembre 2016 @ 12:04
oui vous avez raison
Corsica
29 décembre 2016 @ 09:08
J’ignore ce qu’est ce filet de chézelle servi avec une sauce aux œufs, fond de veau et champignons. Poisson, oiseau ? Si quelqu’un a la réponse, elle sera la bienvenue. Ne connaissant pas le canard à la Lucullus, j’ai lu qu’il s’agissait d’un canard désossé farci au foie gras. Quand au kummel qui lui aussi m’était inconnu, j’ai découvert que c’était un alcool notamment parfumé au carvi et fort prisé en Allemagne et au Pays Bas.
J’adore le velouté d’artichauts. C’est facile à faire mais long car il faut parer les artichauts ( ne pas oublier de mettre des gants sinon doigts noircis garantis) et surtout bien passer l’ensemble au chinois si l’on ne veut pas se retrouver avec des fils dans la préparation. Cela gâche le plaisir. Quand c’est un repas de fêtes, on peut sublimer. Le tout en râpant un peu de truffe ou, à défaut, en parfumant de quelques gouttes d’huile de truffe.
Corsica
29 décembre 2016 @ 09:10
Pardon, il y a un point superflu entre sublimer et le tout, il fallait lire : on peut sublimer le tout.
Berthold
30 décembre 2016 @ 01:19
Merci Corsica
J.B.
Antoine
29 décembre 2016 @ 10:17
Souvenir d’un temps où la France savait recevoir…
framboiz 07
29 décembre 2016 @ 13:34
Pardon, mais on sait encore recevoir à l’Elysée ,j’en suis témoin , et même sous François Hollande .
Antoine
29 décembre 2016 @ 22:45
Ah bon ! Parlez-en au roi des Pays-Bas…
CLAIRE
30 décembre 2016 @ 15:18
Et à la reine Silvia de Suède…2 fois intoxiquée !
Cosmo
29 décembre 2016 @ 10:25
Voilà un vrai menu ! Ce qui est servi aujourd’hui fait maigrichon et pauvre à côté. Sans aller jusqu’à cette profusion, on pourrait imaginer des menus à trois ou quatre plats.
Robespierre
30 décembre 2016 @ 10:05
Je suis on ne peut plus d’accord avec vous. Certains diners officiels (je pense à un certain repas chez Albert et Paola quand ils régnaient) c’est plus parcimonieux que parcimonieux. Je me rappelle comme entrée des raviolis farcis avec de la verdure.
Trois plats, à la rigueur, quand les ingredients sont de choix, raffinés, et suffisants. Ou quatre quand on veut manger plus léger. Quand je vois les menus de la reine de Danemark, je me dis que je préfère manger chez moi quand je reçois.
Leonor
29 décembre 2016 @ 11:04
Tiens, tiens, sorbet au kummel, ça doit être intéressant, ça.
Vais essayer.
Robespierre
30 décembre 2016 @ 10:07
Faut aimer le goût de l’anis. Ce n’est pas mon choix. Quand j’étais petit, je refusais les chocolats à la liqueur de kummel.
Leonor
1 janvier 2017 @ 10:52
Oui, l’anis fait partie des ingrédients » délicats »; je veux dire par là que peu de gens en apprécient la saveur et l’odeur, et que, donc, il est délicat de le servir quand vous ne connaissez pas le goût de vos hôtes.
Ce qui est étonnant, c’est que l’anis est à l’honneur aussi bien en Europe du Nord et Europe centrale, que dans les pâtissières de plusieurs régions italiennes. Mais … j’oubliais le pastis !
Pastis que je déteste, alors que j’adore les » Aenesbredle » et » Springerle »
alsaciens, petits fours à l’anis.
http://www.marmiton.org/recettes/recette_croquets-a-l-anis-anis-bredele_18908.aspx
http://allrecipes.fr/recette/5117/springerle–petits-biscuits-allemands-.aspx
Allez comprendre !
Bonnes agapes de Nouvel An , Robespierre !
Robespierre
1 janvier 2017 @ 12:03
Merci ma belle Leonor. En fait ce fut un peu triste car j’ai été malade comme un chien et St Sylvestre ne fut pas drôle non plus. En partant en vacances j’ai dû choper qqchose à l’aéroport. Vacances ratées. Pas d’appétit pour les agapes. Mais j’ai pensé à vous tous et ça m’a fait du bien.
CLAIRE
29 décembre 2016 @ 12:01
Ouh là ! on « s’empiffrait » encore beaucoup au début du siècle dernier ! et tout cela pour finir avec de pauvres gaufrettes !
Carole 007
29 décembre 2016 @ 13:27
Je n’ai pas trouvé la recette des filets de Chezelles.
Ce mot correspond à un domaine apicole, région Centre Val de Loire.
Idem pour Timbale Gauloise, je ne sais pas ce que c’est.
J’aime beaucoup voir ce genre de menu, j’ai connu dans mon enfance des déjeuners dominicaux, présidés par mon grand-père rescapé de la guerre de 1914-18 avec 19 blessures, qui s’était juré, s’il avait la chance d’en revenir, de profiter de la vie.
Nous avions plusieurs entrées froides et chaudes avant d’attaquer les plats de résistance, une épreuve pour mes cousins, mais un grand plaisir pour moi.
Les déjeuners commençaient à 12 h pour finir à 16 h !
Berthold
30 décembre 2016 @ 01:31
Timbale Gauloise ça ne veux pas dire grand chose ou plutot ça peut être beaucoup de chose.
Timbale: ça peut être un féculent, un légume ou même de la viande et Gauloise ça doit être cuit dans un bouillon, consommé, pôt au feux avec des crêtes de coq ou jarets de veau.
J.B.
Carole 007
30 décembre 2016 @ 19:50
Merci Berthold, notre ami(e) Deb, ci dessous, à la recette.
DEB
1 janvier 2017 @ 09:46
Amie.
Je ne me rendais pas compte que mon pseudo ( diminutif de débutante )
pouvait prêter à confusion.
Carole 007
2 janvier 2017 @ 18:57
C’est noté chère Deb ?
DEB
29 décembre 2016 @ 20:48
Carole 007,
Pour la timbale gauloise, je peux vous renseigner grâce à un livre de cuisine de 1903 d’une de mes arrière-grands-mères.
Livre étonnant où on trouve même comment cuisiner un filet d’ours !
Donc la timbale gauloise:
des filets de soles, mis 2h dans une marinade légère, roulés en forme de paupiette , arrosés de vin blanc et cuits pendant 25 minutes au beurre.
Le tout agrémenté d’une béchamel épaisse, , de champignons,de quenelles de brochets et dressé dans une timbale de pâte brisée.
Par contre pas la moindre trace de chezelles dans ce livre.
Carole 007
30 décembre 2016 @ 19:46
Merci Deb !
C’est donc une sorte de vol-au-vent sans la pâte feuilletée avec des filets de soles en plus de la garniture habituelle.
En recherchant sur internet, je viens de trouver une expression en vigueur dans l’Almanach du Hanneton (?) de 1867 : « avoir une écrevisse dans le vol-au-vent » signifie être un peu dérangé, être timbré !
Nous ne sommes pas passés loin avec les filets de soles ?
DEB
1 janvier 2017 @ 09:47
?
Kalistéa
30 décembre 2016 @ 10:23
dommage qu’il n’y avait pas encore de prix Nobel , en ce temps-là pour en profiter!