Voici le menu du dîner donné le 29 juin 1894 au château de Windsor par la reine Victoria à l’occasion des fiançailles de sa petite-fille la princesse Alix de Hesse avec le futur tsar Nicolas II. (Source : site Royal menus)
Menu :
Potage à la Tête de Veau Claire
Potage à la Reine
Les Tranches de Saumon, sauce Tartare
Les Filets de Soles Frits
Les Bouchées de Homard
Les Chaud froid de Poulets
Roastbeef
Les Cailles
Les Asperges a la Sauce
Les Beignets de Semouille à l’Ananas
Les Profiteroles au Café
Corsica
15 janvier 2014 @ 11:02
Et dire que pour ces dames ,il fallait manger tout ça avec un corset !
Philibert
17 janvier 2014 @ 00:19
Mais non, elles avaient une fourchette et une cuillère, comme les messieurs…
corentine
15 janvier 2014 @ 12:22
j’aime beaucoup le cadre et l’image
quant au menu, c’est trop lourd
Caroline
15 janvier 2014 @ 12:48
Trop de soupe,trop de poissons,trop de viandes dans ce menu copieux!Peut-etre est-ce un choix pour les invités!
Pourriez-vous m’expliquer la définition de la ‘semouille’?Snifff!,Tonton Google ne la connait pas!Merci d’avance!
*gustave de montréal
15 janvier 2014 @ 22:02
le mot est SEMOULE pas semouille: farine granuleuse à base de blé
cisca1
15 janvier 2014 @ 14:31
J’aime beaucoup votre rubrique menus. Il m’est difficile d’imaginer que quelqu’un puisse autant manger, la diététique a bien changé nosrepas meme festifs.
Dame Tartine
15 janvier 2014 @ 15:47
Vu ce qui est arrivé à la petite-fille de la reine, je ne dirais pas que c’est le menu porte-bonheur.
Les beignets de semoule à l’ananas après tous ces plats, c’est dingue ou plutôt loufdingue. Et plébéien. Surtout avec des profiteroles. Une mousse ou une glace à l’ananas etaient plus indiquées. Drôle de chef… Ou plutôt chef humain et pensant au petit personnel.
A mon avis, les marmitons adoraient les beignets de semoule et sachant que les invités ne pourraient plus rien avaler, ils comptaient se régaler avec le plat plein de beignets lourds et gras, et gluants. Et à mon avis intact.
Livia
15 janvier 2014 @ 21:25
Pas sûr à l’époque tout le monde mangeait beaucoup :) :) :)
Bernard Hivert
15 janvier 2014 @ 16:01
Le fait que le menu soit rédigé, en français, a-t-il une autre explication que l’usage courant,au cours des siècles, de la langue française,à la Cour d’Angleterre?
Philibert
17 janvier 2014 @ 00:20
Le français est aussi la langue internationale de la gastronomie.
Bernard Hivert
17 janvier 2014 @ 11:31
Merci,Philibert,pour cette précision,à propos de la langue française! J’ai bien aimé votre réponse,pleine d’humour,à Corsica!
COLETTE C.
15 janvier 2014 @ 16:01
Menu élégamment présenté !
Danielle
15 janvier 2014 @ 19:17
Les invités passaient la journée à table, deux potages c’est énorme.
La présentation de ce menu me rappelle les anciennes images de communion.
monique
15 janvier 2014 @ 20:30
A l epoque les menus etaient bien copieux
Eliane
15 janvier 2014 @ 21:45
Les beignets de semouille : es-ce une faute lors de la rédaction du menu (j’en doute) ou cela s’écrivait comme çà il y a 100 ans ??
Lourd le repas. . Ils n’avaient peut-être que des toutes petites portions dans leurs assiettes !!!
Dame Tartine
16 janvier 2014 @ 06:31
il y avait souvent des petites fautes de retranscription dans ces menus. Il s’agit de semoule évidemment, comme « celées » était « gelées » ailleurs. Les « scribes » de menus n’étaient pas francophones.