Voici le menu du dîner servi au Palais royal de Stockholm fin de la semaine dernière en l’honneur de personnalités de la société suédoise. (Merci à Marie du Béarn)
Filet d’omble chevalier cuit au beurre avec chou-fleur, émulsion d’épinards à la ciboulette et oeufs de truite avec sauce au citron
Filet de boeuf suédois attendri, sauce épicée au poivre, variation de carottes et purée de pommes de terre à la truffe noire
Bavarois au cassis avec sorbet à l’oseille, meringue et coulis de groseilles
26 septembre 2017 @ 02:17
J’aime. Pas trop lourd si on mange en petite quantitė.
26 septembre 2017 @ 03:06
Belle serviette au chiffre royal. Dommage qu’aujourd’hui le trousseau de la mariée ne comporte plus en général ces belles serviettes aux chiffres ou aux armoiries et heureusement que nous avons conservé celles de nos mères ou de nos grands-mères.
26 septembre 2017 @ 11:39
Gérard, d’accord avec vous car j’adore ces trésors conservés.
Ce menu me convient mais le sorbet à l’oseille doit être curieux à déguster.
26 septembre 2017 @ 15:09
Danielle,
Comme vous, je trouve ce sorbet à l’oseille curieux.
Serait-ce une erreur de rédaction et lire « sorbet aux groseilles » ?
27 septembre 2017 @ 12:42
Il s’agit bien d’un sorbet à l’oseille :
Glass på ängssyra
26 septembre 2017 @ 17:35
J’adore ces nappes et serviettes brodées mains, chiffrées, c’est quand même très chic !
27 septembre 2017 @ 09:37
Pour ces serviettes, le chiffre n’est plus brodé mais inclus dans la trame. La commande numérique permet ce damassage moderne très esthétique à défaut d’avoir le charme du passé.
27 septembre 2017 @ 13:59
Je possède un service chiffré mains qui vient de ma Belle-Mère, je ne l’utilise plus… Vous avez raison Antoine je n’avais pas regardé attentivement, il doit être plus facile à repasser…! Bonne fin de journée !
27 septembre 2017 @ 14:42
Vous avez raison, Antoine et ce damassage permet un repassage plus facile que les broderies, qu’il faut repasser sur l’envers, ce qui représente un travail très long et délicat pour les repasseuses.
28 septembre 2017 @ 03:14
Daniell, Ducasse dit que cela a le goût des bananes vertes. Au cas où vous seriez tentée, voici sa recette :
https://www.academiedugout.fr/recettes/sorbet-oseille_10541_2
26 septembre 2017 @ 03:53
Epinards, chou-fleur, pas mon choix, mais j’admire le pliage artistique de la serviette !
26 septembre 2017 @ 05:50
Quels vins ?
26 septembre 2017 @ 11:58
Vins français d’Alsace et du Bordelais ?
26 septembre 2017 @ 06:49
Ça donne l’eau à la bouche !
26 septembre 2017 @ 07:38
A part le sorbet à l’oseille, ce menu pourrait me convenir Au moins le filet de boeuf on est allé l’acheter et on n’a pas comme au Danemark servi le gibier récurrent, et gratuit, des chasses royales. Mais tout de même attendrir le boeuf, c’est curieux. Un filet de boeuf c’est tout de même tendre. Jamais vu dans un menu qu’on a dû attendrir la viande. Ou alors c’est une mauvaise traduction pour « mariner ».
26 septembre 2017 @ 11:54
Chère Robespierre,
En filet, en steak, attendrie, marinée grillée ou autre, c’est toujours de la viande de bœuf ou de vache suédoise. ?
Si vous le voulez bien, je vous laisse ma place pour traduire ces menus suédois et leurs subtilités culinaires.
Le principal c’est que cela soit comestible et appétissant non ? ?
27 septembre 2017 @ 11:57
Vous avez tout à fait raison chère Marie. Je ne voulais certes pas vous offenser.
Votre ami Robespierre
29 septembre 2017 @ 00:56
Je dirais plutôt viande pendue ou suspendue.
Helstekt svensk hängmörad kofilé – Filet de viande du pays grillé
Hängmörad :pendu
Häng:pendre- mörad attendrie
ce n’est pas de la viande attendrie mécaniquement.
29 septembre 2017 @ 12:26
Merci Michèle, je ne connaissais pas la viande suspendue.
29 septembre 2017 @ 16:52
C’est effectivement ce que l’on appelle une viande vieillie ou maturée, technique qui laisse soit la carcasse, soit les morceaux de bœuf suspendus une vingtaine de jours dans une chambre froide dont la température doit être comprise entre 3 et 5°C . Mais chez certains bouchers spécialistes la maturation dure plusieurs mois. Le but : que le muscle soit attendri par le travail des enzymes, que la viande perde toute humidité superflue, que les fibres se raidissent et que le gras durcisse pour, qu’à la cuisson, la viande ne rétrécisse pas et que le gras se fonde dans le muscle afin de la rendre extrêmement tendre et goûteuse. À Lyon, vous en trouvez aux Halles, à la Boucherie Centrale.
26 septembre 2017 @ 07:53
Les plis sur la table ne seraient-ils pas un faux pas? ?
26 septembre 2017 @ 12:10
Allez ,remettons sur la table le débat des nappes avec ou sans plis !
26 septembre 2017 @ 16:43
Ou plutôt un faux pli ?
Non, au contraire, sur une table convenablement dressée, il est de coutume que les plis soient marqués.
26 septembre 2017 @ 17:36
Hélas oui, la nappe ne doit pas marquer de plis !
26 septembre 2017 @ 17:38
…oups…Ou le pliage ne doit par marquer une nappe qu’il faut repasser au préalable pour les effacer !
26 septembre 2017 @ 19:01
C’est une affaire de choix, de goût et de région. Mais dans les grandes maisons, les plis de la nappe doivent être marqués et les carrés d’une régularité parfaite. Les nappes sans plis formés sont considérées comme « petites-bourgeoises »…
27 septembre 2017 @ 12:05
Messieurs pour,Mesdames contre ,pour l’instant match nul .
27 septembre 2017 @ 14:02
Alors admettons… Ce que vous dites de la classe sociale qui n’aime pas les plis, mais pour l’esthétique lorsque l’on sort sa plus belle vaisselle ?
27 septembre 2017 @ 19:38
Tout à fait Antoine, de belles nappes retombantes avec les plis bien à leurs places et la table peut être joliment dressée
Mais aussi à d’autres moments des nappes moins chics certes mais plus fantaisies c’est sympa aussi.
27 septembre 2017 @ 15:03
Cela dépend, massi.
A la table du prince de Monaco, les plis sont toujours effacés. A celle de Buckingham Palace aussi, il me semble.
Quant à moi, je préfère une nappe immaculée, repassée et posée dès la veille sur la table en question, sans plis disgracieux. De cette façon, le décor de la table (porcelaine, cristal, argenterie, composition florale et/ou bougies) est bien mis en valeur.
28 septembre 2017 @ 13:57
C’est aussi mon avis Mélusine ! Je trouve que c’est plus chic, en harmonie avec tous ces beaux objets ! bianca
26 septembre 2017 @ 08:43
Amusant le bavarois au cassis et à l’oseille … nouvelle mode !
Dernièrement j’ai entendu parler d’une mousse d’avocat avec un cœur de chocolat.
Il faut goûter pour voir…
26 septembre 2017 @ 15:56
Vous suivez l’émission « bienvenue chez vous »….dans la très belle maison du Cap Ferret !
27 septembre 2017 @ 15:42
OUIIIIII !
26 septembre 2017 @ 09:43
J’embauche la repasseuse de serviettes. Du grand art.
27 septembre 2017 @ 15:07
Pliage de ces serviettes d’une belle complexité, Leonor, que je n’ai pas encore réussi à décrypter… ;)
26 septembre 2017 @ 09:45
Hors de question de faire la difficile, je finirai même les assiettes! Cette association fruits rouges et oseille m’intrigue.
26 septembre 2017 @ 11:04
On mange encore des bavarois, en Suède ?
Il me semblait que, un peu commes les Charlottes, ces desserts, en vogue dans les années 80-90 avaient à peu près disparu des goûts d’aujourd’hui.
Ce n’est d’ailleurs pas un mal à mes yeux, car détestant ces espèces de crèmes mousseuses, spongieuses, et pire encore quand elles sont au cassis, j’aurais été contraint de refiler mon assiette à ma voisine si j’avais pris part à ce dîner.
26 septembre 2017 @ 11:35
Tiens, ils mettent leurs couverts à l’anglaise et non à la française malgré leur période Bernadotte.
26 septembre 2017 @ 13:29
Fourchette à gauche, couteaux (lames vers l’intérieur) et cuillères à droite, fourchette et cuillère à dessert entre l’assiette et les verres n’est-ce pas le service à la française ?
27 septembre 2017 @ 17:39
non les dents des fourchettes sont vers le haut le couvert à la française exigerait qu’elles soient posées dans l’autre sens permettant de révéler les armoiries de l’argenterie
28 septembre 2017 @ 03:07
La différence essentielle réside dans la position de la cuillère et de la fourchette : côté bombé de la cuillére apparent et dent de la fourchette contre la nappe dans le service à la française, ce qui n’est pas le cas ici. Elle est donc dressée à l’anglaise. Cette différence de position de la cuillère et de la fourchette est liée aux positions différentes des armoiries dans l’argenterie française et anglaise, armoiries que l’on veut évidemment visibles.
26 septembre 2017 @ 18:43
justement Gérard, j’ai plutôt l’impression que c’est à la française par rapport à la disposition des verres.
Une belle table c’est magnifique et en plus on sait en s’asseyant ce qu’il n’y a pas au menu : ici c’était pas de soupe, pas de salade, pas de fromage :)
27 septembre 2017 @ 08:44
Merci Gérard de nous expliquer la différence.
(Il y a ici beaucoup de non-inities).
27 septembre 2017 @ 12:16
Il me semble, que « à la française » les couverts sont posés dents et bombés vers la nappe pour rendre les armoiries apparentes alors qu’ « à l’anglaise » les dents et bombés sont comme ici, les anglais faisant graver le chiffre à l’intérieur !
Je crois !
27 septembre 2017 @ 15:34
En effet, Gérard St Louis,
Si les couverts avaient été placés « à la française », les fourchettes auraient été posées « dents sur la nappe » et « le dos bombé des cuillères vers le haut ». Ceci afin de montrer » le monogramme figurant sur l’envers de ces couverts », comme il est de tradition depuis toujours dans l’orfèvrerie française.
Les Anglais faisant le contraire, il s’agit donc bien là d’un placement des couverts (fourchettes dents vers le haut et cuillères dos bombé sur la nappe) « à l’anglaise »
26 septembre 2017 @ 11:47
Ah,non massi,ce n’est pas un faux pas,au contraire dans les très bonnes maisons on laisse des plis sur la nappe mais je sais qu’on pense le contraire,en général.
26 septembre 2017 @ 13:00
je suis ravi de ne jamais être invité au palais Royal car en règle générale le menu ne me convient pas :-)
26 septembre 2017 @ 14:34
Bernadotte aura sûrement préféré un steak frites !
28 septembre 2017 @ 02:11
Des œufs, il avait peur de se faire assassiner …
26 septembre 2017 @ 15:15
La cour de Suède nous montre toujours de beaux dressages de table.
Les couverts sont posés à l’anglaise : ils doivent être aussi beaux à l’envers qu’à l’endroit.
Les plis de la nappe ne sont gênants, à mon avis : repassage impeccable et pliage de serviettes parfait.
En ce qui concerne le dessert : sorbet à l’oseille ou à la groseille ?
27 septembre 2017 @ 12:44
A l’oseille, ängssyra en suédois !
27 septembre 2017 @ 15:41
Il s’agissait sans doute d’un sorbet « à la groseille », l’Alsacienne. En tout cas, je l’espère. ;)
26 septembre 2017 @ 15:56
Dîner tout à fait appétissant mais au niveau des vins. ??
26 septembre 2017 @ 18:38
et bien au moins ces menus de la cour de suède intriguent toujours et donnent envie de gouter à tous les plats mêmes les plus surprenants.
Je n’aime pas non plus le bavarois aux cassis je l’aurais aussi donné à mon voisin ou ma voisine.
27 septembre 2017 @ 20:38
Pierre-Yves et JAusten, vous seriez des voisins de table idéaux pour moi!
27 septembre 2017 @ 20:59
Sorbet à l’oseille, « très facile » nous dit Elle
http://www.elle.fr/Elle-a-Table/Recettes-de-cuisine/Sorbet-a-l-oseille-3525065