Le 21 novembre 1938, le président français Albert Lebrun (1932-1940) offre un déjeuner à l’occasion d’une chasse présidentielle en l’honneur du roi Carol II de Roumanie. Voici le détail du menu. (© Y.Françoise)
Le 21 novembre 1938, le président français Albert Lebrun (1932-1940) offre un déjeuner à l’occasion d’une chasse présidentielle en l’honneur du roi Carol II de Roumanie. Voici le détail du menu. (© Y.Françoise)
Robespierre
27 novembre 2020 @ 01:34
Ce n’est pas Byzance…
Bambou
27 novembre 2020 @ 07:28
Menus très « raisonnable » pour une fois.
Anitra
27 novembre 2020 @ 07:58
Nul doute que viandés et poisson avaient un goùt que l’on ne trouve plus ! Je m’en régale virtuellement
Baboula
27 novembre 2020 @ 14:56
Désolée Anitra,notre vue faiblit,notre ouïe devient cotonneuse et bien notre goût aussi devient pâteux . l’odorat et le toucher ! N’en parlons pas .
bételgeuse70
27 novembre 2020 @ 08:11
Les menus « Belle Epoque », c’est fini. On a changé d’ère.
Vasco2
27 novembre 2020 @ 08:47
Très alléchant tout ça.
plume
27 novembre 2020 @ 08:55
Je souhaiterais connaître la liste des boissons qui accompagnaient ce menu qui me convient parfaitement.
Ghislaine G-L-P-B
27 novembre 2020 @ 08:55
Hormis le paté de canard en gelée ce menu me convient parfaitement
Elise
27 novembre 2020 @ 09:14
Dommage les glace plombières ne sont plus dans l’air du temps , je me résous donc depuis des années à la création de ma recette maison :
1 glace vanille de très bonne qualité , des fruits confits d’Apt ou autres dont je me sert également pour mes cakes (que je commande dans le Vaucluse) , 2 cuillerées de kirch ,
couper les fruits en petits morceaux plus ou moins gros ,laisser macérer dans l’alcool 25 mn puis égoutter . Laissez votre glace vanille devenir un peu molette, introduisez vos fruits confits en tournant avec une fourchette pour bien les repartir .
Tapisser un moule de votre choix avec du film transparent, tasser la préparation, remettre
au congélateur.
Au moment de servir, laisser 1 minute ou plus le fond du moule dans l’eau chaude pour décoller la glace de son récipient , retirer le film et déposer harmonieusement des fruits confits sur le dessus , succès garantis !!
Pascal
27 novembre 2020 @ 12:31
C’est aussi ce que je me disais (qu’elles n’étaient plus dans l’air du temps ) et moi aussi je le regrette .
Votre astuce est intéressante !
framboiz07
27 novembre 2020 @ 19:37
Sauf à Plombières , au Grand Hôtel (des Thermes ) ou vécut Napoléon III , curiste .Dans les Vosges ,on en trouve ,j’aime assez ! Recette d’ Elise très tentante , merci !
Cosmo
27 novembre 2020 @ 13:44
Moi aussi je regrette la disparition de la glace Plombière. Merci pour votre idée de recette.
ciboulette
28 novembre 2020 @ 17:24
Venez à Plombières , Cosmo , vous en dégusterez et je viendrai vous dire un petit bonjour !
Vitabel
27 novembre 2020 @ 15:39
Elise,
Mille mercis pour cette recette simple mais néanmoins délicieuse, je m’empresse de la copier.
🍄🍁 MIKA 😷
28 novembre 2020 @ 09:02
Je crois que la glace Plombières a été détrônée ces dernières années par la « Rhum-raisins » qui – paraît-il – fait digérer après un bon repas…
Mer Limpide 🌊
29 novembre 2020 @ 00:30
A.Y.E. Elise ,un délice. 🍨
Au dessus pour décorer j’ai mis une bombe de chantilly + 5 cerises 🍒 entières confites.
Merci 👍💐
Je avais perdue, en totalité de mes souvenirs. 🤯lol 😉
Leonor
30 novembre 2020 @ 00:32
Ah ! Merci Elise. Je me servirai de votre recette.
marianne
27 novembre 2020 @ 09:24
On chassait et on mangeait pendant que le feu couvait .
Cosmo
27 novembre 2020 @ 10:04
Bien moins élégant, dans l’écriture, que les précédents. Plus simple aussi !
Antoine
27 novembre 2020 @ 17:05
Oui, menu tapé sur une bonne vieille Remington. On ne s’était pas mis en frais pour le roi Carol !
Pascal
27 novembre 2020 @ 10:30
Tout cela me paraît excellent , j’aurais simplement mis le pâté de canard en entrée .
Ce menu me semble assez « moderne » .
framboiz07
27 novembre 2020 @ 19:38
Oui, Pascal, c’est étonnant de nos jours …
Pierre-Yves
27 novembre 2020 @ 10:58
La typographie de ce menu royal est vraiment très ordinaire. Et ce qui est écrit ne met pas du tout l’eau à la bouche. Il faut dire qu’en n’aimant, comme moi, ni la truite ni les fruits confits et le kirsch qui garnissent la plombières, on n’était pas ce jour-là à la fête.
Baboula
27 novembre 2020 @ 15:01
Oui mais il avait tout de même été prévu de quoi vous sustenter . Quant à la cave !
ciboulette
27 novembre 2020 @ 18:00
J’aurais beaucoup aimé ( sauf le pâté de canard qui est en trop ) .Mais on aurait pu faire un effort de typographie et écrire en » ronde » , la plus belle des écritures , pour moi .
Européen
27 novembre 2020 @ 21:14
Pas si ordinaire que ça. Cette archaïque machine à écrire poussive a été utilisée par une excellente dactylo. Pas de fautes de frappe, bel espacement, bel agencement des lignes et symétrie par rapport aux bords de page . Ce texte est d’une bonne facture, avec les moyens du bord. La seule chose un peu chic, c est le monogramme du président. Le A entrelacé au L.
aubert
28 novembre 2020 @ 13:31
Il y a un « s » à truite. Il n’y en a pas à poularde.
Une seule poularde ne devait pourtant pas suffire pour un déjeuner de chasse.
Y avait-il plusieurs truites pas convives ?
Je chipote !
Européen
29 novembre 2020 @ 15:57
Allez savoir ! Peut-être qu’il n’y avait qu’une seule poularde, pour 4 personnes et deux truites, à raison d’une demi-truuite par convive. Loubet devait rogner sur les frais de bouche.
Pascal
28 novembre 2020 @ 15:53
Je retrouve parfois de semblables textes tapés dans les années 60 , je leur trouve déjà un coté attachant tant ils sont désuets .
Charlotte (de Brie)
28 novembre 2020 @ 20:50
Cette « archaïque machine » serait-elle une Underwood et plus particulièrement la N°5 ?
Danielle
27 novembre 2020 @ 13:50
Un menu pas trop chargé, on évolue en cuisine.
J’adore la glace plombières et comme elle est devenue introuvable, je l’achète chez un glacier.
Carolus
27 novembre 2020 @ 15:26
Carol (us) 1ère de N&R reste sur sa faim.
Les truites en entrée chaude, je connais,
La poularde de Bresse, parfait, mais aux morilles, vin jaune …. bouquetière = legumes 🤨
Le pâté de canard à la gelée me va très bien, mais en entrée froide.
Salade chicorée, c’est limite…
Pas de fromages…
Et glace Plombière, une cuillère ou deux, mais j’ai un peu de mal avec les desserts qui ne sont pas accompagnés de crème fouettée ou Chantilly.
Je remarque que le pâté ou le foie gras arrivent toujours en dernier… je n’ai pas cette culture, si quelqu’un a une explication…
francesca
27 novembre 2020 @ 21:03
Y a t’il une différence avec la cassata ?
Baboula
28 novembre 2020 @ 13:53
Oui .le kirsch pour la plombière,la ricotta pour la cassata et la génoise car la vraie cassata est un gâteau .
Mer Limpide 🌊
28 novembre 2020 @ 02:29
Merci Elise , bien que je sois sur le sol Canadien .
Je commande mes fruits confits à « » Les fleurons d’Apt . » »
Demain je mis emploie .Bonne idée. Merci 🎄🍧
Européen
28 novembre 2020 @ 11:16
Il y a des gens qui n’aiment pas les fruits confits tout simplement parce qu’ils n’en ont jamais mangé de qualité. COmparez un panettone (les enfants ont horreur de ça à cause des mauvais fruits confits) et un cake aux cerises confites haut de gamme. C’est le jour et la nuit.
Gérard
28 novembre 2020 @ 17:16
Le roi Carol de Roumanie était arrivé samedi 19 novembre 1938 à Paris au soir en compagnie de son fils le prince héritier Michel. Ils furent reçus à déjeuner le lendemain dimanche 20 au palais de l’Élysée par le président et Madame Albert Lebrun née Marguerite Nivoit.
Participaient au déjeuner Monsieur Jules Jeanneney, président du Sénat, Monsieur Jacques Duclos, vice-président de la Chambre des députés, le célèbre militant communiste, Monsieur Édouard Daladier, dont c’est le troisième mandat de président du Conseil et qui est également ministre de la Guerre, Monsieur Georges Bonnet, ministre des Affaires étrangères, Monsieur Paul Reynaud, ministre des Finances, Monsieur Jean Zay, ministre de l’Éducation nationale, le maréchal Franchet d’Esperey, le général Gamelin, le général Le Rond, Monsieur Charveriat, directeur au ministère des Affaires étrangères notamment.
Lundi 21 novembre avaient lieu les tirés de Rambouillet en présence du roi et du voïvode Michel accueillis par le président Lebrun en cette matinée. Participaient également à la chasse, Monsieur Urderianu, ministre roumain du Palais, Monsieur Cesario, ministre de Roumanie à Paris, le lieutenant-colonel Filitti et le colonel Die Radu, aides de camp, le général Braconnier et le colonel de Bellefon, de la maison militaire du président de la République, Messieurs Georges Bonnet, ministre des Affaires étrangères, Raymond Patenôtre, ministre de l’Économie nationale, les généraux Prételat et Mittelhauser ainsi que Monsieur Jean Freyssellinard, gendre du président de la République.
L’Illustration du 26 novembre 1938 fit sa couverture sur les tirés de Rambouillet avec Monsieur Lebrun présentant un faisan très rare au roi Charles de Roumanie.
Au soir du 21 le roi et son fils partaient pour l’Allemagne au train de 22 heures qui devait les conduire jusqu’à Sigmaringen où ils étaient attendus par le prince chef de la maison de Hohenzollern et le prince Frédéric de Prusse frère de l’empereur Guillaume II.
Notons que le gendre du président de la République qui avait épousé Marie Lebrun a été le père de Pierre qui lui-même est père d’Éric aujourd’hui préfet de Meurthe-et-Moselle.