Voici le menu servi lors d’un dîner donné par le roi Carol et la reine Elisabeth de Roumanie au château de Peles le 13 juillet 1911. (Source : Royal menu)
Voici le menu servi lors d’un dîner donné par le roi Carol et la reine Elisabeth de Roumanie au château de Peles le 13 juillet 1911. (Source : Royal menu)
Corsica
26 janvier 2016 @ 07:48
J’avoue que le menu ne m’aurait pas tenté surtout l’esturgeon bouilli…Il semblerait que l’appelation Xavier correspond au fait que ce potage à base de bouillon de bœuf est lié avec des œufs passés au tamis. D’après le web, ce potage serait servi avec des crêpes mais peut-être que nos amis roumains pourront nous en dire plus.
Sarita
26 janvier 2016 @ 14:12
Bonjour Corsica, je peux me tromper mais d’après mon expérience il n’y a pas grand chose de la gastronomie roumaine dans ce menu.
Une petite parenthèse pour ceux qui aiment découvrir un pays par l’estomac, il existe un livre exquis (dans tous les sens du terme) sur la cuisine roumaine, accompagné de jolies anecdotes. Ça s’appelle « Savoureuse Roumanie » par Radu Anton Roman.
Corsica
27 janvier 2016 @ 19:08
Sarita, merci d’avoir pris la peine de me répondre et de me conseiller ce livre. Bonne soirée.
Violette
26 janvier 2016 @ 15:45
Corsica, la composition de ce potage me rappelle une recette vue en Autriche, me semble-t-il.
corentine
26 janvier 2016 @ 08:57
quelle jolie carte !
ce qui me plait surtout c’est le dessin
caroline23
26 janvier 2016 @ 17:42
Idem, c’est surtout le dessin qui me séduit.
Alain Golliot
26 janvier 2016 @ 09:32
C’est aussi apetissant que ce que sert Margarita, prefere encore la pizzeria d’a cote.
Léonor
26 janvier 2016 @ 10:17
C’est pas de la gastronomie, ça !
Mais la carte est joliment rétro.
JAusten
26 janvier 2016 @ 17:50
oui la carte est délicieusement rétro en comparaison du menu. Celui-ci ressemble dans sa simplicité à ce que je peux faire quand je n’ai pas envie de me casser la nénette (sauf l’oison… le pauvre). Je suis la reine des concombres à la crème Cela dit c’est quoi un « ponding » au chocolat ?
Leonor
27 janvier 2016 @ 10:38
On va supposer que c’est un pudding ! Le chef ne devait pas être un crack en anglais.
J’adore les concombres. Comment les faites-vous ? Mon homme déteste, parce que ça môman détestait, ça n’était pas assez clâââsse d’après Elle. Hombre a un pb d’oedipe de ce côté-là.
Pour moi, c’est : faire dégorger au sel, puis moutarde et crème avec quelques gouttes de vinaigrette légère.
Autres recettes bienvenues : ………………………..
Dame Tartine
27 janvier 2016 @ 12:59
merci pour votre recette. Moutarde et crème je n’aurais pas pensé, c’est ce que je mets avec le filet mignon de porc. Mais je vais essayer.
JAusten
27 janvier 2016 @ 18:36
Pou moi c’est yaourt grecque + ail + huile d’olive + citron + aneth (si on aime) ou ciboulette + concombre dégorgé coupé en fines rondelles + sel (+ de temps en temps des tomates coupées en très fine julienne, après avoir enlevé les pépins, mais ça c’est quand je veux accompagner un curry, c’est la raïta indienne)
Corsica
27 janvier 2016 @ 19:25
Pour changer un peu, vous pouvez faire du tzatziki grec en râpant un concombre et en le faisant dégorger avant de le mélanger avec du yaourt de brebis, de l’ail écrasé ( nombre de gousses variant selon les goûts …) de la menthe, quelques cuillers d’une excellente huile d’olive ainsi que du sel et du poivre. A déguster en été, bien frais les soirs d’été sur du pain de campagne grillé.
Haut-Landaise
28 janvier 2016 @ 16:03
ça, je dois aimer, j’adore les concombres moi aussi (en salade avec des tomates aussi) Il y a fort longtemps j’ai fais des concombres frits. Découper en rondelles, blanchir rapidement, « éponger », passer dans un oeuf battu et ensuite dans de la chapelure et faire cuire à la poêle avec un peu d’huile. Extérieur croustillant, intérieur moelleux. Bien long à préparer quand même pour plusieurs personnes. Je vais essayer à nouveau mais en faisant une découpe en longueur. Bon appétit. HL
Dame Tartine
28 janvier 2016 @ 17:36
A haut Landaise
j’ai été étonnée par votre recette de concombre frit. C’est un peu trop calorique pour moi. Mais moi, je fais des tagliatelle de concombre , de courgettes et de carottes. Je passe le couteau économique le long du légume et j’ai des tagliatelle végétariennes que je fais revenir sur un oignon haché, fondu à l’huile d’olive. Ca peut accompagner de la viande émincée et sautée à la poêle.
Corsica
29 janvier 2016 @ 06:07
Haut-Landaise, je n’aurais jamais eu l’idée de faire frire du concombre mais ce doit être bon. À essayer.
Violette
27 janvier 2016 @ 19:26
Je retire les graines, puis je fais comme vous Leonor, mais je remplace les gouttes de vinaigrette par du citron.
Leonor
28 janvier 2016 @ 11:40
Merci, les filles ! :-)
On va essayer tout ça.
Et puis, on va écrire un bouquin ensemble .
Sarita
28 janvier 2016 @ 21:12
Ma mere les fait cuits et c’est délicieux. Il faut les peler et les découper en cubes, les faire revenir à la poêle dans du beurre jusqu’à qu’ils soient translucides et après un peu de crème et de ciboulette :-)
Corsica
29 janvier 2016 @ 06:09
Leonor, on va faire un tabac.
Caroline
26 janvier 2016 @ 12:37
C’est rarissime de voir un menu d’antan rédigé sur un dessin!
Cosmo
26 janvier 2016 @ 13:05
La veille d’un 14 juillet, même en 1911, une monarchie ne pouvait pas servir un repas de roi…Comme vous tous, ce menu me laisse indifférent, voire sceptique.
Actarus
26 janvier 2016 @ 13:54
C’est Xavier de Bourbon-Parme qui a lié le potage ? ;-)
Laurent F
26 janvier 2016 @ 14:05
bof bof, concombre à la crème quelle horreur, la gastronomie n’a jamais été le fort des allemands
Leonor
27 janvier 2016 @ 10:43
Hé, ho ! Z’avez pas beaucoup voyagé, vous, apparemment !
Qu’on ne fasse pas de chichis à la française, en Germanie, je vous le concède très volontiers, mais de là à prendre l’ignorance française pour une vérité absolue, il y a un pas plus large que le Rhin.
C’est bien ce genre de dédain qui rend les Français imbuvables à l’étranger et pour les étrangers.
Remarquez bien que chaque nation en tient une couche pour elle-même. Mais franchement, de l’avis universel dont le mien, les Cocoricos français détiennent la palme.
Leonor
27 janvier 2016 @ 10:46
Quand vous aurez mangé cela, Laurent Franchouillard,
on en reparlera : Rehrücken.
Puisque vous êtes omniscient, débrouillez-vous pour traduire.
( Pour les âmes de bonne volonté, je veux bien traduire, si quelqu’un le souhaite)
http://www.essen-und-trinken.de/rezept/256621/rehruecken-mit-rehsauce.html
JAusten
27 janvier 2016 @ 18:42
c’est vrai que la cuisine allemande n’est pas très relevée pour nos papilles françaises mais ils ont des trucs assez bons quand même.
Je vis dans une ville (le grand sud) ou franchement il y a 0 spécialité culinaire et il faut quand même le faire … même pas un fromage. On a du vin c’est tout ce qui nous sauve.
Leonor
28 janvier 2016 @ 11:42
?? Le grand Sud de quoi ?
Pour ce qui est du fromage, c’est quand même LA spécialité française. Même s’il en est d’excellents ailleurs.
Mais pas en aussi grande variété.
cf. l’avis de Charles De Gaulle.
Ogier le Danois
28 janvier 2016 @ 01:20
Natif d’un pays barbare (et très chère) quant à la gastronomie (la Norvège), j’ai voyagé beaucoup en l’Allemagne et un peu en France et je peut assurer qu’on peut manger assez bien en l’Allemagne, mais c’est étonnant comme les petits bistrots (bon marché) souvent servent juste un plat : Wienerschnitzel!
En France, au contraire (mais aussi en Pologne !), j’ai trouvé une culture gastronomique plus varié, aussi au niveau bas, qui sert une plus grande variété des plats traditionnels et profite d’une plus large rangée de produits de bas.
Francine du Canada
26 janvier 2016 @ 14:18
Tout comme Corsica, je n’aurais pas aimé l’esturgeon bouilli; j’aime les poissons grillés. Pour le reste, un jambon braisé aux épinards, c’est très bon ainsi que des concombres à la crème ou une oie rôtie; j’aurais gouté à tout ça. La carte est très jolie. FdC
clement
26 janvier 2016 @ 14:26
c’est vrai que la carte est jolie et comme il se doit dans les familles royales ,le menu est en français !
Violette
26 janvier 2016 @ 15:45
Quelle jolie illustration !
Gérard St-Louis
26 janvier 2016 @ 16:35
Comme presque toujours dans les menus en français, c’est bourré de fautes. Je le vois souvent sur les bateaux de croisière.
l'Alsacienne
26 janvier 2016 @ 16:40
Je pense que la carte représente le château de Peles.
Si ce dîner était servi aujourd’hui, je ne serais pas fâchée de n’y être pas conviée.
Dame Tartine
26 janvier 2016 @ 18:48
Ce couple royal était fauché ou quoi ?
andré
26 janvier 2016 @ 20:36
oison, oiseau ? ou suis-je bêbête ?!
Laurent F
27 janvier 2016 @ 10:01
le petit de l’oie !
andré
27 janvier 2016 @ 17:03
merci Laurent d’avoir éclairci ma lanterne
aggie
27 janvier 2016 @ 10:00
bon là ce n’est pas le cas mais ce qui m’étonne dans beaucoup de menus d’autrefois c’est le nombre incroyable de plats proposés ; est-ce quelqu’un sait si les convives consommaient tous les plats ou est-ce que ça fonctionnait comme un menu où on pouvait choisir ce qu’on préférait ?
Gérard
28 janvier 2016 @ 15:51
Le cuisinier impérial, ou l’art de faire la cuisine et la pâtisserie pour toutes les fortunes ; Avec différentes Recettes d’Office et de Fruits confits, et la manière de servir une Table depuis vingt jusqu’à soixante Couverts. Par À. Viard, Homme de bouche, Paris, Barba, 1806.
À la Xavier
Ayez trois quart de litron de farine que vous délaierez avec six jaunes d’œuf et deux œufs entiers, un peu de sel et du bouillon (suffisamment pour que votre détrempe soit assez liquide et qu’elle puisse passer à travers une cuillère percée) ; vous y mettrez une cuillerée de persil haché bien fin que vous mélerez avec votre pâte, puis un quart de muscade rapée, une pincée de gros poivre ; quand le tout est bien mêlé, vous mettez aux trois quarts d’une casserole de bon bouillon ; quand il bout, prenez une cuillère percée dans laquelle vous verserez votre appareil que vous faites tomber dans votre brouillon ; vous aurez soin qu’il bouille toujours afin que votre pâte prenne ; vous aurez soin aussi d’écumer votre potage pour qu’il soit net. L’on peut faire aussi ce potage en maigre en se servant de bouillon maigre. Ce potage n’a pas besoin de bouillir plus d’un quart d’heure.
H. Chardelly, ancien chef de cuisine de l’ambassadeur de Naples, La Bonne Cuisinière française. L’art de la cuisine mis à la portée de tous et approprié aux progrès des lumières…Nouvelle édition du traité de 1833 (Paris, Philippe) enrichi (Aurorae Libri) : Bouillon gras ou grand bouillon.
La viande que l’on emploie pour faire le bouillon gras est celle du bœuf. Les parties les plus succulentes du bœuf sont la culotte, la pièce d’aloyau, la poitrine, la noix et la sous-noix ; les pièces les plus présentables, la culotte et l’aloyau. Lorsque la viande a écumé, on sale le bouillon et on garnit la marmite de carottes, panais, navets, poireaux, oignons brûlés, céleri, un ou deux clous de girofle ; puis on fait bouillir doucement jusqu’à ce que la viande soit cuite. On passe ensuite le bouillon dans un tamis ou une serviette, et on le laisse se reposer pour s’en servir à ce que l’on juge à propos.
L’appellation à la Xavier viendrait de ce que ce potage aurait été créé par Louis Stanislas Xavier de France, comte de Provence, Monsieur, frère du roi, futur Louis XVIII.