Je vous recommande le très beau site « Royal Menus » qui regroupe différents menus dans les cours royales. Voici le menu d’un dîner du 8 juillet 1892 au palais Tatoï donné par le roi George I et la reine Olga de Grèce.
Menu
Potage Brunoise
Sphiridès Au Vin Blanc – sauce Homard – Pommes de Terre Naturelles
Noix de Veau Garnies – D.York Pouding, Cardons et Céléris
Terrines de Foies Gras Belle Vue
Punch a la Romaine
Dindonneaux Truffés Perigord – Salade de Laitues – Petits Pois a l’Anglaise
Celées Muscovites Glacées, Champagne
Dessert
Palatine
6 janvier 2014 @ 09:58
C’est copieux mais bon. Les pommes de terre naturelles en entrée avec le poisson c’est curieux. Mais pour un menu élaboré à l’ancienne, ce n’est pas mal du tout.
.
Danielle
6 janvier 2014 @ 10:37
A cette époque, les repas étaient très copieux, l’heure actuelle est à la cuisine légère.
Caroline
6 janvier 2014 @ 13:05
Vivement le très beau site de ‘Royal Menus’ avec ses photos rétro délicieusement nostalgiques!
Je le reverrai ce soir pour le consulter tranquillement!!!
gloriag
6 janvier 2014 @ 13:09
Bonjour, à ce sujet, j’aimerais savoir ou va habiter la famille de Grêce à l’occasion de leur retour.Merci.
Tepi
6 janvier 2014 @ 15:32
A Porto – Helli .
Actarus
6 janvier 2014 @ 13:47
La Belle Époque des menus royaux écrits en français… Je pousse un soupir nostalgique.
Heureusement que la Cour de Saint-James n’a pas (encore) abandonné cette tradition !
Philibert
6 janvier 2014 @ 15:14
En principe, le français est la langue mondiale de la gastronomie. En 1892, c’était une évidence. Maintenant, ça l’est malheureusement beaucoup moins…
aubert
7 janvier 2014 @ 17:29
…au moins nous n’avons pas besoin de traductrice.
Lady Chatturlante
6 janvier 2014 @ 16:47
Il y a un laspus calami très révélateur sur la page menu (c’est le cas de l’écrire) : « Emperors of Austria-Hungry » (au lieu de Hungary, mais l’erreur n’est pas répétée sur la page suivante quand on clique sur le lien), ce qui peut se traduire par « Empereurs d’Autriche-Affamée » ! C’est un beau jeu de mots involontaire.
Je vais voir s’il y a des menus de mariage…
Baia
8 janvier 2014 @ 10:43
Faut-il en conclure, Lady Chatturlante, que votre croisière s’est très bien passée ?
Alors je vous souhaite une excellente année 2014 !
Lady Chatturlante
8 janvier 2014 @ 19:30
Oui chère Baia,
d’ailleurs je suis allée à Baia et comme pour OSS 117 c’était la furia. Je me suis éclatée comme une folle.
Bonne année à vous aussi.
Zeugma
6 janvier 2014 @ 22:16
Le site « royal menus » va naturellement passionner les aficionados de « Noblesse et royautés ».
Le menu qui nous est présenté m’intrigue.
En premier lieu que sont les « Sphiridès » et les « Celées » ?
Mystère …..
Ensuite, je compte sept plats. Il y a plusieurs vins et du Champagne plus le Punch a la Romaine qui est le trou Normand.
Cela fait quand même beaucoup pour un dîner de tous les jours.
Mais est-ce un dîner de tous les jours ?
Dame Tartine
7 janvier 2014 @ 11:53
le punch à la Romaine, je l’ai vu sur un autre menu tres ancien. Cela devait être à la mode, mais j’ignore en quoi cela consiste.
Philibert
7 janvier 2014 @ 16:04
Effectivement, Dame Tartine, le punch à la Romaine était à la mode à l’époque, car il avait été inventé trois ans plus tôt (en 1889) par un certain Emile Lefeuvre.
Il s’agit d’un cocktail à la fois fort, frais et très cher.
Voici sa recette originale : mélanger 25 ml de Pierre Ferrand 1840 Cognac, 25 ml de Black Jamaica 12 ans Spiced Rum, 20 ml de jus de citron frais, 5 ml de Pierre Ferrand Dry Curaçao, 5 ml de Combier Sirop de Grenade, 5 ml de Niepoort Tawny Porto et 1 bar spoon de sucre en poudre. Mélanger le tout, puis garnir de myrtilles et de framboises.
Dame Tartine
8 janvier 2014 @ 13:29
Philibert, je suis terriblement impressionnée par votre réponse. Donner la composition d’un cocktail passe encore, mais un cocktail qui a disparu de la circulation, c est fort ! Oui, en effet, ce punch a l’air coûteux, pas étonnant qu’il ait disparu.
Fernando
21 mars 2014 @ 00:55
Merci pour la réponse Philibert. Mais ce n’est pas parce que j’ai publié la version du Punch à la Romaine issue du livre de Emile Lefeuvre. Qu’il a inventé la recette (car elle bien plus ancienne et on la trouve également en anglais sous le nom de Roman Punch. Merci.
Zeugma
7 janvier 2014 @ 12:22
Je me réponds à moi-même partiellement. Il ne s’agit pas de « celées » mais de « gelées » bien entendu, mais je n’imagine pas à quoi cela pouvait ressembler.
Calliope Patera
11 janvier 2014 @ 22:18
Sphiridès c’est la transcription en lettres latines du nom du poisson sphririda (en grec). Je ne connais pas le mot français. Pour la celée je pense que c’ est un lapsus calami. On a écrit celée au lieu de gelée, ce qui me semble plausible, vu les recettes russes très communes de glaces et de gelées.
aubert
7 janvier 2014 @ 17:32
Sur les anciens menus familiaux que je possède les vins ne figurent pas.
Quelle était la règle ?