La princesse Margareta et le prince Radu de Roumanie ont assisté à une messe en l’église de Savarsin où ils passent les fêtes de fin d’année. (Copyright photos : blog du prince Radu de Roumanie)
1°) L’ancien roi de Roumanie, Michel Hohenzollern-Sigmaringen, ainsi, que sa femme Anne, née Bourbon Parme, ont disparu des écrans.
Michel a quatre vingt treize ans : le même âge que le prince Philip, que « Noblesse & royautés » nous a montré très récemment – très en forme – à la sortie de la messe de Noël à Sandringham.
Anne compte quatre vingt onze printemps.
Que deviennent-ils ?
On ne nous montre que Marguerite et son mari, l’ancien acteur Radu Duda.
2°) Ce reportage nous permet d’admirer l’iconostase et les vêtements somptueux des prêtres qui célèbrent la messe.
L’église orthodoxe semble avoir conservé sa liturgie traditionnelle alors que l’église catholique a bien de mal à retomber sur ses pieds depuis le concile de Vatican II.
Elle a réintroduit un peu de latin de la vieille messe tridentine et un tout petit peu de l’ancienne pompe.
Mais elle hésite entre tradition et modernité.
Nous avons écouté avec incrédulité le discours du pape à la curie le 22 décembre dernier et suivi l’affaire du synode sur la famille qui semble provoquer une grande pagaille dans l’église de Rome.
Moi qui connais bien les deux rites, je ne suis pas choquée par des questions de forme , mais de fond . Il est clair que certains veulent instrumentaliser le rite tridentin pour défendre des opinions politiques inavouables , où le rejet de l’autre tient une grande place , ce qui est contraire à la doctrine chrétienne .
Face à des abus de pouvoir ou à des actes totalement répréhensibles , le pape François a parfaitement raison de secouer toutes ces bonnes consciences , et il a le soutien absolu de la majorité des fidèles .
Je ne crois pas que les problèmes liturgiques soient ceux qui préoccupent le plus le pape François. La réforme de la curie romaine et bien sûr l’esprit évangélique en revanche. Pour le reste le pape n’est pas un homme politique ni un économiste. Bien sûr son discours est généreux en tous les domaines.
Zeugma, je pense que le Pape François a dit à la Curie ce que Benoît XVI aurait rêvé d’oser lui dire ! Le Pape émérite en a bavé avec cette curie qui n’en fait qu’à sa tête, contre le pape, le plus souvent, et qui ne pense qu’aux richesses et aux honneurs (cf le somptueux logement que s’est fait faire le cardinal Bertone entre autres…). Si François dit tout haut la vérité, c’est vrai que ça choque, mais devrait-il ne rien dire ? Et en même temps, ce qu’il dit à la Curie, on peut aussi se l’appliquer à chacun de nous, non ?…
Il y a incontestablement une différence d’approche entre le pape François et le pape Benoît XVI et il faut lire les entretiens du cardinal Ratzinger avec un journaliste allemand du temps qu’il n’était pas encore tenu à une certaine réserve et où malgré les habitudes romaines il s’exprimait ouvertement et avec une clairvoyance étonnante. Néanmoins Benoît a une nature, me semble-t-il, qui lui fait considérer tous les aspects des choses et donc une prudence plus grande, outre une grande bonté et une grande humilité. Le pape François a lui tout l’entrain des latino-américains.
Cardinal Josef Ratzinger, Le Sel de la terre, Le christianisme et l’Église catholique au seuil du IIIe millénaire, Entretiens avec Peter Seewald, Traduit de l’allemand par Nicole Casanova, Paris, Flammarion/Cerf, 1997, réédition 2005.
La princesse espérait que ses parents passeraient Noël en Roumanie car la reine allait mieux mais ils ont dû préféré en cette saison éviter les fatigues du voyage et rester en Suisse.
merci Gérard, pour vos contributions. Il faut effectivement éviter d’analyser les agissements de ces hommes d’Eglise en ne regardant que l’écume médiatique et en oubliant que l’Eglise n’est pas une institution humaine… Et puis il faudrait cesser avec cette habitude moderne horripilante qui consiste à avoir un avis sur tout : c’est bon quand on ne sait rien sur rien, mais quand on commence à approfondir, la complexité des choses rend humble et… silencieux !
Oui Arnold, il faudrait tout lire et tout n’est pas encore publié notamment à propos du dernier synode sur la famille qui fut certes complexe et on peut pas se fier aveuglément aux relations que la presse en fait un peu rapidement.
Caroline
28 décembre 2014 @ 09:35
La princesse Margareta de Roumanie et son mari ne sont-ils pas venus à Savarsin avec leurs proches?Et le roi de Roumanie et sa femme?
DEB
28 décembre 2014 @ 10:19
Les deux photos n’apparaissent pas sur mon iPad.
Avez-vous le même souci ?
Francine du Canada
28 décembre 2014 @ 19:56
Même chose pour moi DEB. FdC
Zeugma
28 décembre 2014 @ 11:21
1°) L’ancien roi de Roumanie, Michel Hohenzollern-Sigmaringen, ainsi, que sa femme Anne, née Bourbon Parme, ont disparu des écrans.
Michel a quatre vingt treize ans : le même âge que le prince Philip, que « Noblesse & royautés » nous a montré très récemment – très en forme – à la sortie de la messe de Noël à Sandringham.
Anne compte quatre vingt onze printemps.
Que deviennent-ils ?
On ne nous montre que Marguerite et son mari, l’ancien acteur Radu Duda.
2°) Ce reportage nous permet d’admirer l’iconostase et les vêtements somptueux des prêtres qui célèbrent la messe.
L’église orthodoxe semble avoir conservé sa liturgie traditionnelle alors que l’église catholique a bien de mal à retomber sur ses pieds depuis le concile de Vatican II.
Elle a réintroduit un peu de latin de la vieille messe tridentine et un tout petit peu de l’ancienne pompe.
Mais elle hésite entre tradition et modernité.
Nous avons écouté avec incrédulité le discours du pape à la curie le 22 décembre dernier et suivi l’affaire du synode sur la famille qui semble provoquer une grande pagaille dans l’église de Rome.
flabemont8
28 décembre 2014 @ 16:49
Moi qui connais bien les deux rites, je ne suis pas choquée par des questions de forme , mais de fond . Il est clair que certains veulent instrumentaliser le rite tridentin pour défendre des opinions politiques inavouables , où le rejet de l’autre tient une grande place , ce qui est contraire à la doctrine chrétienne .
Face à des abus de pouvoir ou à des actes totalement répréhensibles , le pape François a parfaitement raison de secouer toutes ces bonnes consciences , et il a le soutien absolu de la majorité des fidèles .
Gérard
29 décembre 2014 @ 22:12
Je ne crois pas que les problèmes liturgiques soient ceux qui préoccupent le plus le pape François. La réforme de la curie romaine et bien sûr l’esprit évangélique en revanche. Pour le reste le pape n’est pas un homme politique ni un économiste. Bien sûr son discours est généreux en tous les domaines.
Arnold
28 décembre 2014 @ 17:08
Zeugma, je pense que le Pape François a dit à la Curie ce que Benoît XVI aurait rêvé d’oser lui dire ! Le Pape émérite en a bavé avec cette curie qui n’en fait qu’à sa tête, contre le pape, le plus souvent, et qui ne pense qu’aux richesses et aux honneurs (cf le somptueux logement que s’est fait faire le cardinal Bertone entre autres…). Si François dit tout haut la vérité, c’est vrai que ça choque, mais devrait-il ne rien dire ? Et en même temps, ce qu’il dit à la Curie, on peut aussi se l’appliquer à chacun de nous, non ?…
Gérard
29 décembre 2014 @ 23:02
Il y a incontestablement une différence d’approche entre le pape François et le pape Benoît XVI et il faut lire les entretiens du cardinal Ratzinger avec un journaliste allemand du temps qu’il n’était pas encore tenu à une certaine réserve et où malgré les habitudes romaines il s’exprimait ouvertement et avec une clairvoyance étonnante. Néanmoins Benoît a une nature, me semble-t-il, qui lui fait considérer tous les aspects des choses et donc une prudence plus grande, outre une grande bonté et une grande humilité. Le pape François a lui tout l’entrain des latino-américains.
Cardinal Josef Ratzinger, Le Sel de la terre, Le christianisme et l’Église catholique au seuil du IIIe millénaire, Entretiens avec Peter Seewald, Traduit de l’allemand par Nicole Casanova, Paris, Flammarion/Cerf, 1997, réédition 2005.
Gérard
28 décembre 2014 @ 13:19
La princesse espérait que ses parents passeraient Noël en Roumanie car la reine allait mieux mais ils ont dû préféré en cette saison éviter les fatigues du voyage et rester en Suisse.
Arnold
30 décembre 2014 @ 09:04
merci Gérard, pour vos contributions. Il faut effectivement éviter d’analyser les agissements de ces hommes d’Eglise en ne regardant que l’écume médiatique et en oubliant que l’Eglise n’est pas une institution humaine… Et puis il faudrait cesser avec cette habitude moderne horripilante qui consiste à avoir un avis sur tout : c’est bon quand on ne sait rien sur rien, mais quand on commence à approfondir, la complexité des choses rend humble et… silencieux !
Gérard
30 décembre 2014 @ 19:41
Oui Arnold, il faudrait tout lire et tout n’est pas encore publié notamment à propos du dernier synode sur la famille qui fut certes complexe et on peut pas se fier aveuglément aux relations que la presse en fait un peu rapidement.