Le 30 janvier 2009, il y aura 20 ans qu’Alfonso de Bourbon, duc de Cadix (ici photographié en compagnie de ses deux fils Francisco, décédé dans un accident de voiture, et Luis Alfonso) décédait accidentellement en skiant sur une piste du Colorado. Une messe en sa mémoire se tiendra le 30 janvier à 18h30 en l’église Royale du Val de Grâce à Paris (Info de Yann Sinclair)
Danielle
23 janvier 2009 @ 09:11
Déjà 20 ans que cet accident de ski avait lieu ! triste fin pour un skieur émérite.
A.Lin
23 janvier 2009 @ 10:55
Famille durement éprouvée par les décès successifs du fils puis du père !
Jean
23 janvier 2009 @ 13:21
Comme l’écrit A.Lin, une famille très éprouvée. D’abord la séparation du duc de Cadix et de Carmen Martinez-Bordiu, puis le décès dans un accident d’auto du jeune Francisco (le duc de Cadix et Luis Alfonso furent grièvement blessés), puis le décès d’Alfonso alors fiancé à Constance d’Autriche.
Lorenz
23 janvier 2009 @ 15:09
Merci de cette information.
S’il vous plaît, donnez au prince Alphonse, aîné des Capétiens et chef de la Maison de Bourbon, son nom français, à savoir : Alphonse de Bourbon, duc d’Anjou.
Alphonse de Bourbon, Alphonse II pour tous les Légitimistes, était un homme qui exalait une « aura » particulière. Tous ceux qui l’ont connu vous le confirmeront.
Il y avait chez ce Prince, dont la vie fut malheureusement une succession de disgrâces, vu qu’étant aîné des princes de France et d’Espagne, il ne fut ni roi d’Espagne, ni roi de France, « quelque chose » qu’aucun autre prince n’avait. Quelque chose qui rappelle Charles VII qui, vêtu comme un simple courtisan, avait cette aura de roi qui le fit reconnaître par Jeanne d’Arc au milieu de tous.
Tel était notre Prince. Prions pour lui et Que Dieu Le Garde ! Vive le Roy ! Vive la France !
Damien
23 janvier 2009 @ 15:16
@ Jean : c’est étrange, je ne comprends pas pourquoi vous francisez le prénom de Son Altesse Impériale et Royale l’archiduchesse CONSTANZA d’Autriche, et que vous nommez le duc de Cadix « Alfonso »… Je plaisante, je comprends tout à fait pourquoi vous faites cela. Tout comme votre ami « Carlos », l’adorateur du « Delfin Juan, duque de Vendôme ».
Aux autres lectrices et lecteurs : pardon pour ce commentaire un peu acerbe qui n’est que la conséquence d’un prodigieux agacement suite à la lecture des propos honteux qui ont été tenus au sujet d’un autre billet.
Mimi
23 janvier 2009 @ 18:10
Ce prince Alfonso avait un charisme extraordinaire, je l’admirais beaucoup. Une vie hélas trop courte traversée par les épreuves, son divorce puis la mort tragique de son fils ainé et finalement sa disparition absurde dans cet accident de ski! Je m’en souviens comme si c’était hier, sa mort nous a beaucoup peinés….
glafouti
23 janvier 2009 @ 18:15
ce fut (en tout cas c’est juste mon avis) le seul prétendant à avoir un réel carisme il fit renaitre l’idèe légitimiste dans un pays si républicain qu’est la france et permis certainement à la tendanes orlèaniste finalement de se rêveillèe je pense que c’était un grand monsieur .
Claude Patricia
23 janvier 2009 @ 20:32
Je n’ai pas compris la « spoliation » du titre de Duc d’Anjou au prince Luis-Alphonso de Borbon, pour en donner la titulature au prince Charles-Philippe d’Orléans. J’ai dû manquer l’explication chez PDV.
Je ne suis pas d’accord avec cela, car en dehors de toute considération dynastique franco-espagnole, après tout ce que ce prince a subi dans sa vie,je trouve cela
pas « noble » du tout.
Je n’ai rien personnellement contre le Prince Charles-Philippe qui se conduit bien dans la vie, a fait un mariage de toute beauté, et son épouse est charmante.
N’y a t-il pas assez de titre pour tout le monde?
On en est donc toujours là? Le roi à l’origine de ces deux branches à savoir Louis 14 ne doit pas comprendre non plus. Mais ce qui me console, c’est que l’on a vu notre Prince Jean ET Luis-Alphonso ensemble à Paris récemment.
jean-luc
23 janvier 2009 @ 22:00
Mais s’il s’estimait titulaire des droits au trône de France, pourquoi n’a t-il jamais voulu vivre en France, alors qu’il en avait toujours eu la possibilité ?
Peut-être parce que cet homme de grandes qualités personnelles savait, au fond de lui, qu’il était avant tout issu de la Maison d’Espagne, et que ses « droits » français étaient bien contestables ?
Il en est de même pour son fils, qui fait un petit tour chez nous 2 jours par an histoire de réchauffer le fol espoir de ses maigres troupes de partisans…
Tel était Don Alfonso de Borbon, et paix à son âme.
Tel est Don Luis-Alfonso de Borbon aujopurd’hui.
Claude Patricia
24 janvier 2009 @ 08:47
C’est facile de dire cela, car non seulement il a beaucoup souffert du peu de considération de sa « famille » française mais j’ai eu vent qu’en Espagne il n’était plus considéré du tout. Il mène une vie normale, travaille pour son beau-père vénézuélien , a une petite Eugénia, qui j’espère aura la beauté de sa maman. Et je vais rajouter que en plus, il cumule avec tout ça d’être par sa propre mère, descendant d’un dictateur, Franco. Alors avec tout ça, comment voulez-vous qu’il se sente à l’aise là où on ne veut pas de lui?
Je lui souhaite tout le bonheur du monde dans sa vie d’aujourd’hui. Il ne l’aura pas volé.
jean-marie
24 janvier 2009 @ 10:49
claude patricia,le problème du prince luis-alphonco de borbon est qu’il n’est pas dynaste en espagne aprés que son grand-pére jaime,duc de ségovie est été écarter de la succéssion pour incapacité au profit de jean,comte de barcelone par alphonse XIII.
le titre que son pére portait lui avait été remis par le général franco(duc de cadix)et pas par la famille royale.
voila pourquoi il ne peut que porté le titre de duc de borbon et duc de franco.
pas plus légitime en france,puisque considéré comme espagnole meme s’il a récupéré la citoyenneté de sa grand-mère emmanuelle de dampiérre.
c’est pour cette raison que le titre de duc d’anjou,titre de la maison de france a été concéder à charles-philippe d’orléans.les princes de bourbon de parme et les bourbon-siciles sont bien d’accord sur cette question.
Charles
24 janvier 2009 @ 12:53
Pour claude Patricia,
Permettez-moi de vous dire que le spoliateur du titre de duc d’Anjou se nomme Luis-Alphonso de Borbon y Martinez Bordiu. Je vous rappelle que son ancêtre Philippe V d’Espagne a renonce sur les évangiles a toutes prétentions au trône de France pour lui et ses descendants et son grand-père a renonce pour lui et ses descendants au trône d’Espagne. Le comte de Paris a désire octroyer ce beau titre de duc d’Anjou a son neveu le prince Chales-Philippe d’Orléans, Petit-Fils de France. De grâce, ne retounez pas la situation au profit de cet espagnol présent en France 2 jours par an pour satisfaire quelques ultras. Aussi je me permets de vous dire que Mgr le comte de Paris n’a pas besoin de votre accord pour titrer les membres de la Maison de France.
ghighi
24 janvier 2009 @ 15:04
J’ aimais beaucoup le duc de Cadix . je me souviens de son mariage avec Carmem ( qui a dien changé ). La naissance de leurs fils, le décès de l ‘ ainé, un drame. . .
Royauté-News
24 janvier 2009 @ 16:12
à Claude Patricia,
il s’agit bien d’une considération dynastique, là encore… Je crois que cette décision du Comte de Paris d’octroyer ce titre à son neveu provenait d’une volonté d’affirmer clairement sa position de Chef de la Maison de France face à l’attitude des partisans de Louis, devenus ces dernières années plus gênants par leurs manifestations en France et par l’accueil favorable parfois réservé à leur champion. Ces partisans ont, les premiers me semblent-il même si je ne connais pas les épisodes, mis en cause directement la légitimité du Comte de Paris et de sa famille… d’une manière qui devenait presque dangereuse pour la suite.
Je reconnais cependant une injustice, antérieure peut-être à la réception de Charles-Philippe. Les partisans de Louis de Bourbon le ressentent comme une injustice : en effet, quand un titre important comme c’est le cas de celui de Duc d’Anjou, est anormalement pris par une branche, on n’attend pas cent ans pour le faire savoir énergiquement et si besoin faire interdire son port – non par jugement mais en présentant les choses de manière que le preneur comprenne qu’il n’est plus de son intérêt de prendre.
Considérant ce titre comme un bien propre à leur branche et qui servait à les démarquer, ils estiment que sa contestation, puis la réception de Charles Philippe est un mauvais coup.
amg 44
24 janvier 2009 @ 19:07
je trouve ces querelles de clochers entre « légitimistes totalement obsolètes » et Orléanistes, déplacées et stériles. Pour ma part, je remarque simplement que le jeune Luis Alfonso Bourbon y Franco semble beaucoup plus être « l’otage » des légitimistes qu’autre chose. Il n’a jamais eu la moindre velléité de s’installer en France, de faire autre chose qu’un acte de présence aux cérémonies organisées. Je ne peux m’empêcher de faire le parallèle avec le Prince Michel de Grèce, fils de la seconde soeur de feu le Comte de Paris. Ce dernier était tuteur du prince orphelin. Il avait été décidé, d’un commun accord avec le roi Paul de Grèce, que le Prince Michel – à l’issue – de ses études en France rentrerait en Grèce. Le Prince Michel a effectué son service militaire dans le pays de son père, et a tenu son rang à la Cour jusqu’à son mariage avec Marina KARELLA. Il partage son temps entre la France, la Grèce et les Etats Unis. Ce serait bien que la vieille garde légitimiste lui lâche les baskets et le laisse vivre comme il semble le souhaiter, c’est à dire loin de la France entre son beau-père banguier (ou autre) et son foyer!
Je n’ai qu’un souhait, Chère Régine, que votre modération nous évite tous ces propos aigris ou acerbes, pour le plus grand bonheur de tous !
pierre-jean
24 janvier 2009 @ 20:23
Malgrés tout, rien ne doit interdire le débat tant qu’il est respectieux vis à vis des personnes qui participent aux conversations et qu’il concerne les royautés; c’est politique certainement, mais pour ceux à qui cela dérange, ils peuvent toujours consulter d’autres articles interressants qui ne manquent pas sur ce site.
Danielle
24 janvier 2009 @ 20:44
Arrêtons les querelles et laissons les gens vivre paisiblement dans les pays où ils se sentent le mieux.
Je rejoins l’avis de Claude Patricia au sujet des titres : ils ne manquent pas et ce n’est pas un principal vital, ce qui compte, c’est la personnalité ;
on ne peut souhaiter que du bonheur à ces princes.
jean-luc
24 janvier 2009 @ 22:57
Philippe de Bourbon, petit-fils de Louis XIV, portait le titre de Duc d’Anjou, que lui avait octroyé son aieul quand cet enfant était prince de France.
Quand il devint Roi d’Espagne, il perdit naturellement tous ses titres français pour prendre les nombreux titres – une vingtaine ! – que porte le Roi d’Espangne.
Son titre de Duc d’Anjou fit alors automatiquement retour au Chef de la Maison de France, le Roi.
Aujourd’hui, le Comte de Paris est donc légitime de l’attribuer à un cadet, comme l’était Philippe 3 siècles auparavant.
Non seulement il n’y a donc pas eu spoliation, mais les Orléans, en leur qualité de Chefs de la Maison de France, ont eu l’intelligence et la délicatesse de ne le conférer que bien après la mort de Don Alfonso de Borbon, qui l’avait usurpé pour les raisons historiques que je viens de démontrer.
Tout cela n’enlève rien aux rayonnement et fortes qualités personnelles de Don Alfonso, qui était en fait le tenant d’une conception passéiste, ultra-conservatrice et anti-démocratique de la royauté, option politique à part entière.
Aliénor
25 janvier 2009 @ 00:11
A amg44: De grâce, donnez-lui son nom: Luis alfonso de Borbón y Martínez Bordiú ou Louis Alphonse de Bourbon selon vos choix monarchiques , mais laissez son dictateur d’arrière-grand-père où il est.
Actarus
25 janvier 2009 @ 02:13
Pour Jean-Marie : en qualité qu’officier d’état civil, permettez-moi de vous dire qu’on ne »récupère » pas la nationalité française. Louis-Alphonse de Bourbon est Français par attribution par filiation, c’est le droit du sang. On peut aussi être Français par attribution en vertu du double droit du sol, si l’on naît en France d’un parent né en France, même si ce parent est étranger. En dehors de cela, la nationalité française peut s’acquérir de différentes manières si la naissance (jus sanguini ou jus soli) ne la confère pas.
Pour Charles : le comte de Paris a intenté un procès à Alphonse de Bourbon en 1988 pour lui faire interdire le port des pleines armes de France et le titre du duc d’Anjou. Il a été débouté. En 1989 il a fait appel et a essuyé un nouvel échec. Conférer le titre à Charles-Philippe était pour lui de se pourvoir en cassation sans perdre son procès, car la justice de la République n’est pas aveugle devant de si peu honorables manipulations.
jean-marie
25 janvier 2009 @ 10:20
pour actarus
le comte de paris a été débouté du procés qu’il avait intenter contre alphonso de borbon par le tribunal de la république qui ne pouvait pas trancher un litige monarchique.
il a donné raison au prince espagnol du fait que celui çi porté ce titre et que la famille de france a laissés faire cela.
les tribunaux de la république française ne sont pas habilités à trancher des problémes d’ordre monarchiques.
n’empèche que le comte de paris a compris et qu’il a donnéce titre à son neveu car se titre fait parti des titres de la maison de france.
titre qui a été attribuer plusieurs fois aprés l’avénement de philippe V au trone d’espagne notamment par louis XV.
Brigitte et Christian DUJARDIN
25 janvier 2009 @ 13:47
en droit français , une renonciation reste une renonciation et garde un caractère irrévocable.
Louis Alphonso est d’une façon incontestable, l’ainé de la maison de Bourbon et le chef de toute la famille, mais il n’est, ni roi en Espagne et ne peut prétendre à rien en France.
cela dit, on peut le trouver sympathique, l’admirer et compatir à ses malheurs passés. on peut aussi lui souhaiter tout le bonheur possible dans sa vie.
20 ans déjà que son père est décédé dans un triste accident, cela ne nous rajeuni pas , malheureusement !
amitiés à tous du sud ouest qui retrouve le soleil après les épreuves d’hier
Actarus
25 janvier 2009 @ 20:42
Pour les époux Dujardin : et bien sûr, vous allez nous dire que les renonciations arrachées par Charles Quint à François 1er après la défaite de Pavie sont irrévocables elles aussi ? Des renonciations de pure forme consenties sous la contrainte sont sans valeur.
Charles
25 janvier 2009 @ 23:20
Le seul pretendant legitimiste au trone de France se homme Henri, comte de Paris, duc de France. En tant que Francais, notre devoir est de defendre et soutenir le chef legitime de notre dynastie nationale et royale. Ne laissons pas travestir la realite des faits historiques par une bande d’ultras nefastes pour la cause royale. Vive Henri VII, vive le Dauphin Jean!
Claude-Patricia
26 janvier 2009 @ 08:44
Merci à vous Brigitte et Christian, c’est vrai que cette tempête a causé de nombreux dégats! (J’habite le Lot et Garonne).
Bonne journée à tous!
pierre-jean
26 janvier 2009 @ 09:13
Tout à fait d’accord Charles, mais pourquoi Henri VII puisqu’il n’y a pas eu de Henri V et VI , le dernier Henri roi de France fut bien Henri IV n’est-ce pas? Je sais bien qu’il est d’usage de mettre une numérotation à la suite des prénoms de nos prétendants, mais je ne comprends pas, si demain Henri devenait roi, il devrait être Henri V, non? Et puis vous savez Actarus, tous les accord peuvent être remis en question, histoire de mettre la pagaille, d’accéder à nos revendications, comme ça rien ne change et on fait du sur-place, pour quelques royalistes, c’est manifestement ce qu’il ya de mieux qu’un retour à la monarchie.
Brigitte et Christian
26 janvier 2009 @ 10:06
pour Actarus,
bonjour,
je ne vois pas pas que le Roi ait contraint son petit fils en quoi que ce soit à renoncer au trône de France pour aller régner en Espagne
le seul prétendant légitime en France reste Henri, comte de Paris
le seul Roi légitime en Espagne est le Roi Juan Carlos
Mais le chef de toute la famille des Bourbon est bien entendu Louis Alphonse en tant qu’ ainé.
Pour Claude-Patricia,
nous nous en sommes bien sortis malgré la force des vents dans le Tarn et nous n’étions qu’en alerte orange ! Il reste des quartiers sans électricité vers Lavaur et Gaillac
amitiés du sud ouest sous le calme revenu
Charles
26 janvier 2009 @ 10:56
Pour Pierre-jean
Depuis la chute de la monarchie :
Le comte de Chambord fut Henri V de jure
Le comte de Paris defunt fut Henri VI de jure
Le comte de Paris, duc de France est Henri VII de jure
A la mort de Monseigneur, le duc de Vendome deviendra Jean IV de jure puisque son arriere-grand-pere le duc de Guise fut Jean III de jure.
Damien
3 février 2009 @ 20:13
Je remercie Régine d’avoir la bonté de permettre la publication de ce commentaire qui est lié au sujet de ce billet.
Message de Mgr le duc d’Anjou pour le 20e anniversaire du décès du Prince Alphonse, son père :
« Chers amis,
Nous célébrons le vingtième anniversaire de la mort de mon regretté père le Prince Alphonse, duc d’Anjou et de Cadix. Pour un adolescent, heurté par le départ prématuré de son père, c’est un moment difficile. En vingt ans, il faut se relever, se construire malgré tout, se préserver et penser à l’avenir.
Vingt ans, c’est un laps de temps, une période courte sur une vie, voire sur une filiation. Vingt ans, enfin c’est le temps des réflexions.
Je suis très touché par cette assistance nombreuse qui est aujourd’hui réunie. La mémoire ne trahit pas l’image de mon père, sa gentillesse et son attention aux autres, mais aussi son engagement en particulier au moment du millénaire capétien en faveur de la Légitimité dont il était le dépositaire.
Maintenant, c’est à mon tour d’être. Comme le disait mon père, je ne prétends à rien, je suis le chef de la maison de Bourbon en tant qu’aîné des Capétiens et des descendants de nos rois. Même si la France a changé, le contexte économique et politique modifié, j’assume la mission que m’a transmise mon père à sa mort. La même que reçurent mon père, mon grand-père, mes aïeux… Mon grand regret est de n’avoir pas pu recevoir tout ce qu’un père peut donner à son fils. Aujourd’hui, c’est à mon tour de transmettre, transmettre comme père, comme aîné, comme homme. Il faut être patient car le temps aide à se construire, mais aussi à construire. Le temps, c’est celui que Dieu donne à l’homme pour avancer.
Je tiens à remercier toutes celles et tous ceux qui aujourd’hui sont nourris par une vision d’avenir, celle-là même qui a déjà bâti la France millénaire, et je leur dis d’avoir confiance. La France et le monde vivent en ce moment des temps difficiles où les fausses certitudes d’hier sont remises en cause, où tout chancelle faute de socle solide. Notre premier devoir est un devoir de mémoire et de fidélité aux valeurs et aux principes incarnés par la royauté française. Aucun de nous ne peut connaître de quoi sera fait demain, en revanche, chacun peut aider par son attitude personnelle et familiale, sa démarche professionnelle, mais aussi sa prière à construire notre avenir commun.
La France a élevé en son sein de grandes figures que l’Eglise a fait accéder à la sainteté, en particulier saint Louis.
Prions-les pour notre avenir, pour celui de la France !
30 janvier 2009
Louis, duc d’Anjou »
jean-marie
4 février 2009 @ 07:59
luis alphonso de bourbon n’assiste meme pas à la cérémonie religieuse organisée en souvenir de son pére par ses partisants français.
ainé des bourbons d’accord mais aucune légitimité pour le trone de france.
la branche légitime est celle des bourbons orléans qui est incarnée par monseigneur le comte de paris depuis l’extinction de la branche ainée française par le décés du comte de chambord en 1873.
Actarus
4 février 2009 @ 12:49
Le duc d’Anjou préférait se recueillir sur la tombe de son père et de son frère où était célébrée une autre messe de requiem, on ne peut pas être partout en même temps alors, Jean-Marie, cessez de faire preuve de mauvaise foi s’il vous plaît.
Charles
4 février 2009 @ 16:00
Mgr le comte de Paris est le seul Chef de la Maison de France. Les pretentions de Luis-Alphonso sont ridicules.L’arriere-grand-père de don Luis-Alphonso a regne sous le nom d’Alphonse XIII dans son pays l’Espagne. Maintenant les espagnols nous le presente comme le pretendant au trone de France alors qu’il etait bien le souverain espagnol legitime. Si Luis-Alphonso decede qui est son heritier? J’aimerais bien qu’on m’explique!
jean-marie
4 février 2009 @ 16:32
actarus.
puisq’il se prétend héritier du trone de france,il devait etre auprés de ses partisants qui avaient organisés une messe en mémoire de son pére lui-alphonso.
c’est comme pour son mariage au vénézuéla.
maintenant j’ai toujours trouvé qu’il était espagnol malgré sa carte d’identité française,il reste prince espagnol.
il n’a aucun droit sur la couronne de france et il n’est pas non plus duc d’anjou.
le duc d’anjou actuel est charles-philippe d’orléans.
Damien
4 février 2009 @ 17:11
Verbatim : « Comme le disait mon père, je ne prétends à rien, je suis le chef de la maison de Bourbon en tant qu’aîné des Capétiens et des descendants de nos rois. »
Où voyez-vous donc, cher Charles, des prétentions ? Le seul qui prétende à quelque chose est le comte de Paris.
Les renonciations de pure forme, consenties par Philippe V lors du traité d’Utrecht, sont nulles et contraires aux Lois Fondamentales du Royaume de France.
Mais si vous persistez à vouloir les considérer comme valides, permettez-moi de vous informer que Son Altesse Sérénissime le prince Philippe, duc d’Orléans, lors de la Révolution française à laquelle il prit une part considérable, a par trois fois, pour lui-même et ses descendants, renoncé à la couronne de France. Il prit même le patronyme d’Egalité en signe d’adhésion à la Révolution. Dès lors, en quoi les renonciations du Régicide seraient-elles nulles et celles de Philippe V valides ?
Le peuple français a toujours considéré que les renonciations faites à Utrecht étaient nulles et contraires au droit national. Lorsque le jeune Louis XV, en mauvaise santé, a failli mourir durant sa minorité, le peuple français était unanime à reconnaître le droit de Philippe V d’Espagne à lui succéder, le Régent serait alors monté sur le trône d’Espagne en sa qualité de petit-fils d’Anne d’Autriche et ceci afin de respecter le principe de ne pas réunir les couronnes de France et d’Espagne sur un même chef.
Le 12 octobre 1789, Louis XVI a écrit au roi Charles IV d’Espagne, qu’il qualifia à juste titre de « chef de la seconde branche », sa protestation officielle contre tout les désordres survenus en France depuis l’ouverture des Etats Généraux.
Même la Constitution de 1791 reconnaissait les droits successoraux des Bourbons d’Anjou-Espagne au trône de France, avant les branches cadettes d’Orléans et de Condé.
Enfin, le duc Louis-Philippe d’Orléans a publiquement exprimé ses craintes lorsque Ferdinand VII d’Espagne a aboli la loi salique en Espagne afin que sa fille, qui régna sous le nom d’Isabelle II, lui succède. Louis-Philippe savait pertinemment que, privés du trône d’Espagne, l’infant Charles et les autres princes descendant de Philippe V avaient la préséance sur sa branche quant à la succession au trône de France. Cela dit, il a réglé le problème en août 1830 en s’emparant de la couronne au détriment du duc de Bordeaux en faveur duquel Charles X avait abdiqué. Les historiens ne s’y sont pas trompés, qui ont appelé ce régime, en rupture avec le précédent, « Monarchie de Juillet ». Le comte de Paris est l’héritier du Roi des Français, mais pas des Rois de France.
Dans la configuration actuelle, en cas de décès prématuré de Louis-Alphonse de Bourbon (souhaitez-vous sa mort ?), c’est malheureusement le roi Juan Carlos d’Espagne qui se trouve être son héritier présomptif. Je reconnais que cette situation est inconfortable, d’autant que ce monarque au tempérament républicain n’a que faire de la succession française. Si par malheur le Roi d’Espagne devenait l’aîné des Bourbons, sans aucun doute reconnaîtrait-il le comte de Paris comme chef de la Maison de France, bafouant ainsi ses propres droits et ceux des princes venant après lui et avant la famille d’Orléans. Il y a donc urgence pour que la princesse Marie-Marguerite donne naissance à un fils !
Michael
4 février 2009 @ 17:43
Vous avez raison d’insister Charles. C’est incroyable, a toutes les époques, les gens se sont tournés vers un autre prétendant pour soutenir leur propre idéaux allant jusqu’à l’encontre de la légitimité dynastique. Ne pas aimer les Orléans ne justifie en aucun cas d’aller chercher des rejetons de famille royale en mal de reconnaissance. Les « partisans » de Luis-Alfonso sont un peu comme les Lefebvristes pour la papauté.
glafouti
4 février 2009 @ 19:50
Charles malheureusement le seul chef de la france est actuellement le ptit mosieu nicolas sarkozi maintenan que vous ayez une fidelitè pour la famille D’Orlèans je trouve cela est très digne de respect comme j’ai du respect pour les lègitimiste comme Damien par exemple;mais moi qui suis neutre comme je les souvent ecrit ici je me permet de jouè le candide et de vous paussè à tous et toutes une question ces querelle entre monarchiste avantage qui surment pas les idèeo monarchique (MAIS ALORS QUI)??? propablement une fraction d’idividues qui trouves pouvoir et profit de la situation actuelle de la france!
Damien
4 février 2009 @ 23:24
Cher Michael,
vous me tendez la perche pour faire une mise au point intéressante.
1. Comme le grand public (et toute personne lisant PDV chez sa grand-mère ou dans la salle d’attente du médecin de famille) j’ai longtemps cru que le feu comte de Paris était l’héritier du trône de France. En 1987, année du Millénaire capétien, une camarade de lycée m’a appris que si la France avait un Roi, ce devait être Alphonse II, duc d’Anjou et de Cadix. Plus tard, des études de droit constitutionnel m’ont confirmé cette vérité.
2. Vous croyez que je n’aime pas les Orléans. C’est faux. En 2002, j’ai eu le plaisir de faire la connaissance, à Bruxelles, de Son Altesse Royale la princesse Hélène, comtesse douairière de Limburg Stirum, que j’ai trouvée fort sympathique et qui a toute mon estime et mon respect. L’année suivante (2003), j’ai eu l’occasion de la revoir en l’église de La Madeleine lors de la messe de requiem pour sa défunte mère, Madame la comtesse de Paris, et lui ai présenté mes sincères condoléances. Vous voyez, on peut être légitimiste et présenter ses derniers respects à la Princesse que vous considériez comme la Reine de France.
3. Je ne connais pas d’autres princes ou princesses d’Orléans, et me garderai donc bien d’émettre à leur encontre un quelconque jugement de valeur. La question n’est pas d’aimer ou de détester des princes, tel n’est pas le cas. Relisez le point n°1, je ne choisis pas le Roi de droit, je regarde ce que disent les Lois Fondamentales.
4. Quant à votre comparaison avec les lefebvristes, elle n’a aucun sens. Vous ne savez même pas si je suis catholique, calviniste, anglican, juif, musulman, bouddhiste ou athée (et j’en passe). Si la France avait un Roi, il serait le Roi de tout le monde, peu importe la religion, l’origine ethnique, les préférences politiques, etc. Bien sûr, je ne m’exprime qu’à titre personnel. Dans toute famille de pensée, la mienne comme la vôtre, ou n’importe quel parti politique, il existe des « ultras » prompts à s’exciter. Heureusement qu’il existe aussi des gens raisonnables. Alors, sachons raisons garder.
Charles
4 février 2009 @ 23:29
Pour Damien,
Vous reconaissez vous même que l’héritier de don Luis-Alphonso, le roi d’Espagne reconaitrait le comte de Paris comme héritier de la couronne en cas de malheur pour Luis-Alphonso. Suivez le sage conseil du roi d’Espagne ! Nous avons la chance en France d’avoir des héritiers dignes des 40 rois qui onf fait la France. Nos princes ont toujours servis la France même lorsque la loi d’exil était en vigueur. Le comte de Paris a servi la France pendant 11 ans et a été décore. Le prince Jean a fait son service militaire en tant qu’aspirant et s’est engage dans l’armée quelques mois supplemtaires pour en sortir lieutenant. Votre héritier a servi son pays l’Espagne et a prête serment au drapeau espagnol!! Drôle d’agissement pour quelqu’un qui se dit héritier des rois de France!!
jean-luc
5 février 2009 @ 01:01
Luis-Alfonso a raison de ne prétendre à rien puisqu’il n’est dynaste ni en Espagne, ni en France.
Par contre, il a tort de s’intituler « Ainé de la Maison de Bourbon », car cette qualité revient au Comte de Bourbon-Busset, puis, en second lieu, au Comte de Bourbon-Châlus, Luis-Alfonso ne venant qu’au troisième rang de cette ainesse, devant le Roi Juan-Carlos 1er et les multiples ramifications bourboniennes espagnoles qui descendent de Carlos IV.
Le cinquième rang de l’ainesse revient aux Bourbons-Siciles, suivis des Bourbons du duché de Parme, suivis des Bourbons-Parme-Nassau du grand-duché de Luxembourg, suivis des Bourbons-Orléans dits Orléans, seuls légitimes héritiers de la couronne de France,suivis des Orléans- Bourbons ducs de Galliera, suivis des Orléans-Bragance du Brésil, qui ferment la boucle.
On le voit donc, cette ainesse de la prolifique et multinationale Maison de Bourbon n’a de signification que généalogique et familiale.
Elle n’emporte, par conséquent, aucune signification politique et n’est porteuse d’aucune légitimité dynastique dans les différents pays concernés.
Danielle
5 février 2009 @ 10:02
Damien,merci pour cette mise au point qui devenait nécessaire sur ce site.
Danielle
5 février 2009 @ 10:07
Pour détendre l’atmosphère, sachez que Philomena de Tornos était présente au défilé de Christian Lacroix (cf PD du 4 février 2009) et peut être à d’autres…
jean-marie
5 février 2009 @ 10:34
damien.
meme les chefs d’états de la cinquième république reconnaissent les bourbon-orléans comme les prétendants légitimes au trone de france.que ce soit de gaulle,giscard d’estaing,mitérrand ou chirac.
d’ailleurs pour le millenaire capétien,il n’y a que les princes de bourbon-orléans qui ont participés aux manifestations officiels.
le duc de cadix n’y a pas participé du fait qu’il était prince espagnol,comme les bourbons de parme d’ailleurs.
l’héritage dynastique s’est fait quand le comte de chambord a reconnu les princes d’orléans comme ses fils.
la vérité,c’est celle là.
héritier de la couronne se nomme henri,comte de paris
et nom luis-alphonso de borbon,prince d’espagne ecarté du trone de ce pays du fait des renonciations de son grand-pére don jaime de borbon,duc de ségovie.
pas la peine de faire du droit pour voir la vérité en face.
Damien
5 février 2009 @ 14:03
1. Charles, le roi d’Espagne est partial dans cette affaire et ce à plus d’un titre. Par sa mère, il est le petit-fils de Louise d’Orléans, donc l’arrière-petit-fils du premier comte de Paris (1838-1894), le « Philippe VII » des orléanistes. Ses liens avec les princes d’Orléans ont toujours été forts, notamment durant un exil commun au Portugal. Il appelait la feue Comtesse de Paris « tante Bébelle ». Si par malheur il devenait l’aîné des Bourbons, comme il a déjà le trône d’Espagne, il se garderait bien de revendiquer celui de France, ne serait-ce que pour des raisons diplomatiques et de politique internationale.
Quant à Louis-Alphonse servant sous les drapeaux en Espagne, cela ne me choque pas, le prince est binational. D’ailleurs il existe des précédents : au 16e siècle, Henri de Béarn, premier prince du sang, a d’abord servi le Royaume de Navarre dont il était l’héritier avant de devenir le Roi Henri IV de France, de même que son prédécesseur sur le trône de Saint Louis a prêté serments sur des symboles polonais avant de revenir régner à Paris.
2. Jean-Luc, Louis-Alphonse est l’aîné des Bourbons car les comtes de Bourbon-Busset, descendants de Louis de Bourbon, Prince-Evêque de Liège, ne sont pas issus d’un mariage légitime. Ils sont d’origine royale par bâtardise, et ne croyez point que j’emploie un gros mot car au Moyen-Age, on tenait les bâtards royaux en grande estime. Les Bourbon-Busset, en raison de leur illustre ascendance, ont toujours été considérés comme « cousins du Roi », néanmoins ils n’étaient pas dynastes. Dans le cas contraire, leur lignée serait montée sur le trône de France à la place de celle d’Antoine de Bourbon. Néanmoins, je vous félicite de reconnaître le caractère multinational de la Maison de Bourbon. Il s’agit bien d’une multinationale, comme la Maison de Windsor est appelée « la firme ».
3. Jean-Marie, je tiens à votre disposition des coupures de presse de 1987 qui vous montreront que le prince Alphonse a bien été reçu comme prince français et aîné des Capétiens à des commémorations officielles du Millénaire. Il a même participé à ce titre à des émissions de télévision.
4. Danielle, merci à vous.
Charles
5 février 2009 @ 15:13
Pour Damien,
Permettez-moi de vous dire que :
– Le duc d’Anjou est le fils aine du prince Michel de France, comte d’Evreux et a pour nom Charles-Philippe d’Orleans, Petit-Fils de France et non Luis-Alphonso de Bourbon.
– La princesse Helene d’Orleans, Fille de France est la comtesse Evrard de Limburg-Stirum et non comtesse douairiere de Limburg-Stirum car feu son mari appartenait a une branche cadette de la famille.
Damien
5 février 2009 @ 16:00
Charles, pardonnez-moi d’avoir élevée la princesse Hélène plus haut qu’elle ne l’est en réalité dans la hiérarchie nobiliaire belge. J’ignorais ce détail. Mais quand on aime, on ne compte pas, n’est-ce pas ?
S’agissant de votre première remarque, permettez-moi de vous rappeler ceci :
Le 21 décembre 1988, le tribunal de grande instance de Paris a tranché en faveur du duc d’Anjou et de Cadix (défendu par Me Jean Foyer, ancien Garde des Sceaux), dans le procès intenté par Henri d’Orléans, comte de Mortain (représenté par Me Paul Lombard) et les princes Ferdinand de Bourbon-Siciles et Sixte-Henri de Bourbon-Parme (représentés par Me Jean-Marc Varaut), qui souhaitaient que la justice lui interdise de porter le titre de duc d’Anjou et d’user des armoiries de la maison de France (d’azur à trois fleurs de lys d’or). Le jugement constatait que : « Les titres nobiliaires supprimés par les Révolutions de 1789 et de 1848 et rétablis par le décret du 28 janvier 1852 ne peuvent être régulièrement portés et ne peuvent être donnés à leurs titulaires dans les actes d’état civil qu’en vertu d’un arrêté d’investiture pris par le garde des Sceaux, en application de l’acte royal ou impérial qui les a, à l’origine, conférés. » Un titre de noblesse « ne peut être défendu contre toute usurpation que par celui qui en dispose lui-même dans les conditions rappelées, ou qui fait partie d’une famille à laquelle a été, de la même manière, reconnue cette distinction honorifique. » Or, le titre de duc d’Anjou « a été concédé, en dernier lieu, par Louis XV à son 2e petit-fils Louis Stanislas Xavier (futur Louis XVIII) puis a été aboli par l’effet du décret de l’Assemblée nationale constituante du 19 juin 1790. La survivance actuelle de ce titre ne pourrait être vérifiée que par le garde des Sceaux, éventuellement saisi. Dans ces conditions, Henri d’Orléans doit être déclaré irrecevable à agir en défense du titre de duc d’Anjou sur lequel il n’établit pas que lui-même ou sa famille aient des droits. Il doit en être de même quant à Ferdinand de Bourbon-Siciles et Sixte-Henri de Bourbon-Parme qui ne justifient pas davantage d’un intérêt à intervenir. » Pour le port des armoiries, « il n’appartient pas à une juridiction de la République d’arbitrer la rivalité dynastique qui sous-tend en réalité cette querelle héraldique comme l’ensemble de la procédure. »
L’arrêt de la cour d’appel de Paris en date du 22 novembre 1989 confirma ce jugement en précisant que les pleines armes de France prises depuis plus de 100 ans par les aînés des Bourbons d’Espagne (depuis la mort d’Henri V en 1883) ne peuvent être contestées au Prince Louis, nouvel aîné. Depuis la chute de Charles X, ce sont des armes privées, non étatiques, elles sont un attribut de la famille.
Comme vous le constaterez, les jugements de 1988 et 1989 sont très clairs. Henri d’Orléans n’a pu établir aucun droit pour lui-même ou sa famille sur le titre de courtoisie de duc d’Anjou, dont les princes Alphonse puis Louis de Bourbon ont été reconnus légitimes détenteurs. C’est donc tout à fait indûment qu’il l’a conféré à son neveu Charles-Philippe d’Orléans. Une usurpation de plus, hélas…
jean-marie
5 février 2009 @ 16:06
damien.
je suis l’actualité d’assez prés pour redire qu’alphonso de borbon n’a participé à aucune cérémonie officielle pour le millénaire capétien.les seules cérémonies ou il était présent le furent à titre privé.
de meme que les bourbons-busset ne sont plus dynastes mais n’en demeure pas moins que ce sont eux les ainés de la maison de bourbon.
et pour finir,c’est mon point de vue mais je pense que la binationalité n’existe pas et je suis sur que beaucoup de personne seront de mon avis,à savoir que soit ont n’est français,soit ont n’est espagnol.
ont ne peut-etre les deux,voila votre problème avec ce prince.il est espagnol,c’est tout.
Damien
5 février 2009 @ 19:20
En tant que haut fonctionnaire travaillant d’assez près sur ces questions, je peux vous dire que la binationalité est une réalité, et que parmi les 2 millions de Français qui vivent à l’étranger, certains cumulent même trois nationalités. Ils n’en demeurent pas moins qu’ils sont aussi Français que vous et moi qui n’avons qu’une seule nationalité.
Avant d’être Roi de France, Henri IV était Navarrais. Il était donc un prince « de nationalité étrangère », ce qui semble vous poser problème dans le cas de Louis-Alphonse. Mais il était prince du sang royal de France en légitime mariage, et c’est cette qualité qui faisait de lui un dynaste, et le successeur d’Henri III après la mort du duc d’Alençon.
J’en suis navré pour vous, mais vos arguments ne tiennent pas la route. Nous pourrions en discuter pendant des heures, je suis certain que je ne vous convaincrai pas car il n’est pire sourd que celui qui ne veut entendre, mais je sais que j’ai raison et que vous avez tort.
Michael
5 février 2009 @ 19:54
Damien, dans mon précédent message, j’ai été surpris que vous vous sentiez visé. je faisais le parallèle entre le lefvbristes et les légitimistes seulement comme une image. Quand au titre de Duc d’Anjou, il est facile de se référer à une instance répubiclaine qui n’a pas vraiment de législation sur le sujet. Les titres sont entre les mains du chef de la Maison royale, donc tout dépend qui nous considérons comme tel. Vous essayez de démontrer l’indémontrable. c’est dommage.
Damien
5 février 2009 @ 20:15
Une question toute simple pour Charles et Jean-Marie : Messieurs, selon vous, les princes Amedeo et Joachim, fils de l’archiduc Lorenz d’Autriche-Este et de la princesse Astrid de Belgique, sont-ils dynastes aux couronnes d’Autriche et de Hongrie ?
Charles
5 février 2009 @ 21:59
Damien,
Je confirme les propos de Jean-Marie. Seul le comte de Paris a preside des manifestations officielles lors du millenaire des Capetiens en 1987. De meme en 1989 lors du quadricentenaire de l’avenement d’Henri IV a Pau, la comtesse de Paris a preside les ceremonies dans la cathedrale. Feue Madame a meme vu sous ses yeux le prince Gonzalvo de Bourbon y Dampierre et Axel de Bourbon-Parme quittes les lieux furieux car ils s’estimaient pas assez bien place dans la cathedrale! C’est d’ailleurs le protocole de la Presidence de la Republique qui avait tranche en faveur de la comtesse de Paris. D’autre part vous constaterez a Senlis le nombre de familles imperiales, royales et princieres d’Europe presentes a la ceremonie venir se rejouir du mariage de l’heritier de la Maison de France. Alors que toutes les Maisons souveraines d’Europe avaient boude le mariage de Luis-Alphonso . La mere du marie s’en etait plainte.
Charles
6 février 2009 @ 12:14
Pour Damien,
Chaque famille royale a des regles de successions a respecter. On ne peut donc pas comparer avec une autre maison souveraine.
Damien
6 février 2009 @ 14:57
Je vois que vous avez éludé ma question posée en 49… Je vais néanmoins y répondre, en commençant par dire à Charles que vous méconnaissez (ou plutôt voulez méconnaître) les règles successorales françaises parce qu’elles ne vous arrangent pas. Je me suis déjà exprimé sur le chapitre des Lois Fondamentales du Royaume de France et n’y reviendrai pas.
Cette fois-ci, je vais démonter l’argument fallacieux selon lequel la double nationalité n’existe pas. Vous reprochez au prince Louis la nationalité espagnole et c’est que les orléanistes appellent, dans leur phraséologie, le « vice de pérégrinité ». Nous savons déjà que le prince Louis possède la nationalité française, mais regardons aussi ce qui se passe en Belgique, c’est intéressant et même édifiant.
Son Altesse Impériale et Royale Lorenz d’Autriche-Este, prince impérial et archiduc d’Autriche, prince royal de Hongrie et de Bohème, prince de Belgique, duc de Modène, né à Boulogne-sur-Seine (actuellement Boulogne-Billancourt) le 16 décembre 1955, possède au moins DEUX NATIONALITES : Belge et Française.
Sa mère, la princesse Marguerite de Savoie-Aoste, née à Capodimonte le 7 avril 1930, est née italienne. La mère de la princesse Marguerite, la princesse Hélène d’Orléans (1906-1986), a épousé le prince Amédée de Savoie-Aoste, duc d’Aoste, le 5 novembre 1927. Il résulte que sous l’empire de l’article 8 alinéa 3 de la loi du 10 août 1927, la femme française qui épousait un italien perdait automatiquement la nationalité française. La duchesse d’Aoste n’a pu transmettre la nationalité française à ses enfants par filiation.
Comment l’archiduc est-il français ? Il ne peut l’être par filiation maternelle comme nous venons de le voir. Pas davantage ne peut-il l’être par filiation paternelle. Je ne suis pas expert en droit national italien ou autrichien, par conséquent j’ignore si, du fait de l’effondrement des monarchies autrichienne (1918) et italienne (1946), ses parents étaient privés ou non de la nationalité qu’ils avaient à la naissance. En revanche, cela fait partie de mon métier de connaître la loi française. Le petit-fils du dernier empereur d’Autriche avait-il des parents apatrides ? A priori je ne le pense pas mais, si tel est le cas, alors il est Français en vertu de l’article 21-1 alinéa 1 de la loi du 9 janvier 1973. D’autre part, si ses parents avaient conservé leur nationalité respective mais ne pouvaient la lui transmettre par filiation, alors il est Français en vertu de l’article 21-1 alinéa 2 de la loi du 9 janvier 1973 selon lequel « est Français l’enfant né en France de parents étrangers et à qui n’est attribué par les lois étrangères la nationalité d’aucun des deux parents. ».
Toujours est-il que S.A.I. & R. L’ARCHIDUC LORENZ D’AUTRICHE-ESTE EST FRANCAIS est qu’il a cette nationalité à coeur. J’en veux pour preuve qu’il a régulièrement tenu à jour son état civil (transcription de l’acte de son mariage avec la princesse Astrid et des actes de naissance de leurs 5 enfants dans les registres de l’état civil consulaire français), et qu’il est titulaire d’une carte nationale d’identité française et d’un passeport français (j’ai vu ces documents de mes propres yeux).
Les 5 enfants de la princesse Astrid de Belgique et de l’archiduc Lorenz d’Autriche-Este sont binationaux, de nationalité Belge et de nationalité Française. En revanche ils ne sont pas Autrichiens. Il n’en demeure pas moins que Lorenz est 5e dans l’ordre de succession au trône austro-hongrois (étant considéré que l’archiduc Otto est empereur et roi de droit), que ses fils Amedeo et Joachim sont respectivement 6e et 7e dans cet ordre successoral, et que parallèlement, depuis l’abrogation de la loi salique en Belgique, Amedeo et Joachim d’Autriche-Este, princes de Belgique, sont également et respectivement 7e et 9e dans l’ordre de succession au trône de Belgique. N’est-il pas amusant que ces deux princes, dynastes en Autriche-Hongrie comme en Belgique, soient également de NATIONALITE FRANCAISE ? Nationalité Française que leur confère la filiation paternelle, sous l’empire de l’article 18 du Code Civil ! Ce même article qui fait de Louis-Alphonse de Bourbon un FRANCAIS.
Juste pour l’anecdote et la précision de mes dires, j’ajoute que sous l’empire de l’article 8 alinéa 3 de la loi du 10 août 1927 précité, Emmanuelle de Dampierre aurait perdu sa nationalité française en épousant un Espagnol, soit l’infant Jacques Henri, uniquement si le mariage avait été célébré antérieurement au 9 décembre 1931 ou postérieurement au 31 mai 1938. Or, ils se sont mariés le 4 mars 1935. Emmanuelle de Dampierre a donc conservé sa nationalité Française et l’a transmise par filiation à ses fils, donc à Alphonse de Bourbon (qui lui était Français en vertu de l’article 19 de l’Ordonnance du 19 octobre 1945 portant code de la nationalité française), et c’est pourquoi Louis-Alphonse est Français selon l’article du 18 du Code Civil actuellement en vigueur.
En conclusion :
1. On peut être prince de nationalité étrangère à l’Etat qui n’est plus monarchique mais dans lequel on possède des droits successoraux, et même cumuler plusieurs nationalités différentes sans perdre ces droits, seul compte le sang royal auquel on appartient et qui ne tient pas compte de la nationalité du dynaste (voir n°47 ci-dessus) ; vous ne pouvez opposer au Prince Louis de Bourbon sa double nationalité franco-espagnole. Je relève d’autre part que le Comte de Paris considère que les princes d’Orléans et Bragance, pourtant de nationalité brésilienne, peuvent succéder à sa branche. Cette contradiction seule ruine la portée de l’inadmissible argument selon lequel la nationalité espagnole des aînés des Bourbons les priverait de leurs droits successoraux.
2. Le titre de courtoisie de DUC D’ANJOU est l’apanage du Prince Louis de Bourbon, ainsi que les tribunaux de la République l’ont reconnu par deux fois après avoir été saisis par le prince Henri d’Orléans qu’ils ont débouté de ses prétentions infondées, ce titre n’ayant jamais fait partie de l’apanage de sa branche (voir n°45 ci-dessus).
Monseigneur le Duc d’Anjou a trop de noblesse pour imiter son cousin et le traduire devant la Justice pour avoir frauduleusement attribué ce titre au prince Charles-Philippe. Il sait qu’il est le seul et véritable Duc d’Anjou et la chose a déjà été jugée par deux fois. Point n’est besoin d’y revenir.
3. Vous ne pouvez pas non plus opposer les renonciations de Philippe V qui sont non valides, à moins d’aller jusqu’au bout de votre logique et d’admettre que les renonciations de Philippe Egalité à la couronne de France, pour lui-même et ses descendants, sont également valides et que par conséquent, plus aucun Capétien n’est dynaste à la couronne royale de France qui, de toute façon, a été balayée par le vent de l’histoire. Je doute, au vu de vos précédents commentaires, que vous ayez cette honnêteté intellectuelle. J’espère seulement que la plupart des autres lecteurs se rendront compte que vous faites erreur.
Errare humanum est, perseverare diabolicum.
Charles
7 février 2009 @ 17:24
Pour Damien,
Les francais aiment et respectent le Comte de Paris, chef de la
Maison de France parce qu’il est le seul heritier legitime de nos rois de France. Il est issu de la seule dynastie nationale francaise de pere en fils depuis plus de mille ans. Ses ascendants, lui meme en tant qu’officier francais et ses fils ont servi la France avec courage et grandeur meme lorsque les princes furent prive du sol de France en raison de l’inique loi d’exil. La Maison de France vit en France au milieu des Francais, travaille en France, paye ses impots en France.
Vive Henri VII, comte de Paris, duc de France!
Vive le Dauphin, duc de Vendome!
Lorenz
8 février 2009 @ 20:16
Pour Charles,
En 1940, le jeune comte de Paris demanda audience à Pierre Laval, qui le reçut à dîner.
Le prince fit valoir ses « droits » au trône de France.
Le ministre lui répondit : « Monseigneur, je vous propose d’occuper pendant 1 mois le ministère chargé du ravitaillement. Si vous parvenez à nourrir les Français, rien ne s’opposera à votre restauration. »
Le prince ne répondit pas. La suite du dîner fut courtoise.
amg44
8 février 2009 @ 21:31
tout ce qui précède relève vraiment d’un dialogue de sourd irréversible, et ,je dois dire, plus qu’irritant parce qu’inutile, chacun restant arc-bouté sur ses positions. Qui a tort qui a raison ? En définitive, peu importe … puisque nous sommes sous la 5ème république dont la constitution pourrait parfaitement convenir à une monarchie constitutionnelle… mais cela est une autre histoire qui n’est pas pour après-demain, alors de grâce, respirons un bon coup et remisons au placard tous ces verbiages qui viennent polluer nos commentaires.
D’avance un grand merci
Lorenz
9 février 2009 @ 09:25
Pour amg44,
Je suis bien d’accord avec vous mais il faut bien admettre qu’il y a quelque provocation à systématiquement désigner le prince Alphonse par son état-civil espagnol, même lorsque l’on se veut compatissant.
Il faut croire que l’engrenage de la légitimité est si fort qu’il suffit d’y enclencher le petit ongle du petit doigt pour être tout entier absorbé…
Corentine
9 février 2009 @ 10:28
Lorenz
on désigne le prince par son NOM et comme il EST ESPAGNOL et prince ESPAGNOL, son nom est espagnol…
il a toujours vécu en Espagne et il s’est toujours senti espagnol….son fils aussi…non seulement son ancètre a renoncé au trone de France mais son père (Don Jaime) a meme été ecarté de la succession espagnol
qu’il est été pris en otage par des integristes français parce que ceux ci ne supportaient pas le comte de Paris, cela ne change rien au fait que le prince Alfonso soit espagnol
je ne connais pas de prince Alphonse…il y a juste Alfonso de Borbon et son fils Luis Alfonso de Borbon marié à une roturière lui aussi…donc non dynaste….
Les Orleans sont français, vivant en France et descendants du dernier roi Louis-Philippe donc légitimes héritiers
jean-marie
9 février 2009 @ 10:54
damien.
je suis d’accord avec vous pour dire que le prince alphonso de borbon ne doit sa nationalité française que parce que son pére don jaime de borbon,duc de ségovie,(espagnol pure souche )s’ait marier avec une française du nom d’émmanuela de dampierre.
cependant ce mariage ne donne pas plus de droit à la couronne de france pour alphonso de borbon,ni pour luis-alphonso de borbon,de meme pour les titres qu’ils utilisent.
ces titres sont revenus dans la famille de france depuis l’avénement de philippe V an trone d’espagne,d’ailleurs ce titre de duc d’anjou a été utiliser par louis XV par la suite.
ce titre ne peut-etre utilisé légitimement que par un prince français,en l’occurence par charles-philippe d’orléans,non par un prince espagnol non dynaste en espagne et non dynaste en france.
pour la décision du titre de duc d’anjou,un tribunal de la république n’ait pas habilité à trancher des querelles monarchiques.
jean-marie
9 février 2009 @ 11:40
lorenz.
puisque vous commentez l’entrevue de feu le comte de paris avec pierre laval ,non pas en 1940 mais en 1941.
pourquoi omettre que le dit comte de paris s’est battu dans la légion étrangère sous un nom d’emprunt au service de la france jusque l’armistice.
que faisait jaime de borbon,duc de ségovie pendant ce temps là,il attendait que ça se passe en suisse.
pourtant à cette époque il était déjà prétendant au trone de france je crois?.
enfin regardons ce qu’à laissé le comte de paris à la france dans sa fondation saint-louis.
qu’ont donnés les borbons d’espagne à la france,rien.
les bourbons-orléans ont donnés leur sang pour le pays.
toujours français depuis louis XIV,ils ont renoncés à la couronne espagne à l’inverse de philippe,duc d’anjou
qui a renoncé à ses droits pour devenir philippe V,roi d’espagne.
les partisants de luis-alphonso sont des nostalgiques,integristes de l’ancien régime de charles X et du comte de chambord.
les princes espagnol qui prétendent avoir des droits en france sont des arrivistes.
pourquoi sont-ils écartés du ghota?
pourquoi les bourbons-orléans sont -ils invités par toutes les cours européenne comme héritiers des rois de france.
jean-marie
9 février 2009 @ 12:06
pour ce qui est des droits des bourbons-orléans ,je confirme que tout les présidents de la cinquième république reconnaissent les princes d’orléans comme uniques héritiers dont le président mittérrand qui avait convié le comte de paris an lancement des commémorations du millénaire capétien en la cathédrale d’amiens,de meme que le premier ministre jacques chirac qui avait dit qu’un prince étranger ne peut-etre invité
a un événement français (alphonso de borbon,duc de cadiz est un prince étranger ).
Lorenz
9 février 2009 @ 13:41
Eh bien ! Que dithyrambiques sont vos réactions, après que j’ai simplement prononcé le mot « France »…
J’en conclus qu’en combattant mon propos avec autant de vigueur, vous reconnaissez implicitement – et à votre corps défendant – sa justesse.
Merci, mes amis.
Damien
9 février 2009 @ 14:33
N°53 : Jean-Marie, vous êtes à bout d’arguments et cela se voit, n’étant pas capable de contrer les vérités que j’énonce, vous poussez un cri d’amour incommensurable pour votre prince adoré. La dynastie nationale de père en fils est la Maison capétienne dont des princes ont augmenté le prestige et la renommée en allant régner à l’étranger, sans perdre leurs droits successoraux, y compris au Moyen Age au temps des Capétiens directs puis des Valois. De toute évidence, si un jour le comte de Paris ne doit plus avoir qu’un seul partisan, ce sera vous. Au moins, j’admire votre constance.
Corentine et Jean-Marie, votre ignorance du droit monarchique français est confondante. A cette ignorance s’ajoute votre méchanceté. Avant de nous traiter d’intégristes Lorenz et moi, regardez-vous dans la glace et retirez la poutre qui crève vos yeux avant que de vouloir retirer la paille dans les nôtres.
Pour terminer, car ceci sera mon dernier commentaire sur ce billet, je vais vous expliquer ce qu’est être légitimiste.
Etre légitimiste, c’est reconnaître à chacun la place qui est la sienne dans l’ordre successoral de la maison capétienne, selon les lois fondamentales immémoriales en vertu desquelles la souveraineté est inaliénable, la royauté n’est pas héréditaire mais statutaire, ni la propriété du souverain mais une dignité qu’il transmet à son plus proche successeur. Selon ces lois Louis de Bourbon, aîné des Capétiens, est le seul Roi de France possible.
Etre légitimiste, ce n’est pas mépriser les princes d’Orléans, bien au contraire, car :
Etre légitimiste, c’est proclamer que S.A.R. le comte de Clermont (François d’Orléans) ne peut être privé en raison d’un handicap du droit successoral qu’il tient de sa naissance, et que s’il advenait qu’il devinsse l’aîné des Capétiens, il serait Roi de droit, à charge pour l’un de ses frères puînés d’assumer la Régence.
Etre légitimiste, c’est proclamer que le feu Comte de Paris n’avait pas le droit de priver ses fils Michel et Thibault de leur droit successoral parce qu’ils avaient contracté un mariage qui ne satisfaisait pas leur père abusif, c’est aussi proclamer que l’actuel Comte de Paris n’était pas davantage fondé à réintégrer S.A.R. le comte d’Evreux et ses fils, ainsi que le prince Robert, puisque leur exclusion de la dynastie était nulle en droit et qu’ils n’ont jamais cessé d’être dynastes.
Etre légitimiste, c’est proclamer que S.A.R. le comte d’Evreux (et ses fils après lui) est dynaste avant son frère jumeau cadet le prince Jacques et les fils de ce dernier, nonobstant la « cuisine familiale » de leur père puis de leur frère aîné, puisqu’il semble que ce dernier aurait décidé d’inverser l’ordre successoral entre les jumeaux Michel et Jacques après avoir »aboli » les décisions tout aussi nulles de leur père .
Etre légitimiste, c’est avoir le droit pour soi et les idées claires.
Damien
9 février 2009 @ 15:29
Correction, pour « rendre à César »… : au 1er paragraphe, il s’agissait bien évidemment de Charles, et non de Jean-Marie.
jean-marie
9 février 2009 @ 16:29
il n’y a qu’une seule famille légitime pour le trone de france,ce sont les bourbons-orléans depuis le décés du comte de chambord en 1883 et la reconnaissance des princes d’orléans comme ses fils en 1873.
la monarchie que vous revendiquez à disparue à la mort de charles X.
la monarchie d’ancien regime n’aura plus cours dans notre pays,ce sera une monarchie constitutionnelle avec un prince français,pas un prince avec deux casquettes.
comme luis-alphonso de borbon (franco-espagnol).
nous s’avons tous qu’il ne doit sa nationalité qu’à sa grand-mére emmanuelle de dampierre qui épousa don jaime de borbon,duc de ségovie et espagnol pur jus.
cette meme dame qui se fait appellée duchesse de ségovie
aprés avoir divorcer de ce meme duc et s’avoir remarier par la suite.
Alix
9 février 2009 @ 16:41
Intéressante intervention Damien sur François d’Orléans, je viens de comprendre pourquoi plusieurs personnes parlaient en cas de restauration monarchique de Jean d’Orléans duc de Vendôme comme du Dauphin alors qu’il a un frère aîné vivant.
Non François d’Orléans ne peut perdre ses droits ni dans le droit civil français ni dans un quelconque système monarchique.Il ne peut exercer ses droits en raison de son handicap c’est différent. Aussi son frère Jean pourrait si la France reconnaissait le principe monarchique pour la tête de l’Etat, à la mort de leur père devenir Régent.
Damien
9 avril 2009 @ 18:32
Dans la colonne de droite, « événements à venir », je constate que la liste des anniversaires a été actualisée et j’en profite, chère Régine, pour vous faire part d’un petit oubli.
25 avril 2009 : 35e anniversaire du prince Louis-Alphonse de Bourbon (né en 1974).
Schneider
22 mai 2009 @ 15:37
Vous trouverez ici sous le titre « Succession dynastique dans la famille royale de France » l’édit du prince Henri d’Orléans confirmant l’éventuelle régence de son fils cadet Jean pour cause d’incapacité du dauphin.
Photostat du manuscrit.
http://royaute.ifrance.com/les_opinions.htm
FLORENT
6 juin 2009 @ 13:04
Le prince Jean n’est pas dauphin. L’héritier du trône de France est le prince François et NUL AUTRE. Son handicap mental n’est pas une « disgrâce » mais sans doute l’occasion donnée par Dieu de s’intéresser au cas des personnes handicapées. Si le prince Jean est catholique, il n’a pas le droit de supprimer son frère mais d’être son humble tuteur. François III succédera à Henri VII. Sinon, nous sommes des républicains et quitte à choisir, je préfère Charles d’Orléans!!!!!!
FLORENT
5 juillet 2009 @ 14:13
Bonjour à tous,
Merci d’abord à vous de vous intéresser à autre chose qu’à Star Académy ou votre régime… Cela fait du bien de pouvoir évoquer d’autres sujets. Permettez-moi une humble contribution. Je suis légitimiste car je crois que Dieu a un projet spirituel pour notre pays. Il a besoin des hommes pour réaliser cette « alliance ». Il peut la réaliser de façon individuelle avec des hommes de bonne volonté (en république) mais aussi avec une nation toute entière (en monarchie). Les chefs d’Etat américains mettent Dieu en avant tandis que chez nous, il est « au placard ». En réalité nous vivons toujours dans l’après-guerre de religion de 1905 avec des complexes anticléricaux dont il faudra bien guérir. De ce point de vue Sarko fait évoluer le débat et c’est tant mieux même si sa vie conjugale n’a rien d’exemplaire. Bon, passons. Comme légitimiste, je m’attache au sens de l’alliance spirituelle. Or, comme beaucoup, je me demande pourquoi tous nos princes ne sont pas à la hauteur de leur mission. Louis de Bourbon vit marié en Amérique du sud, c’est à dire loin de nous. Henri d’Orléans vit parmi nous mais en adultère, dur pour un fils de saint Louis. Alors, quid de notre alliance millénaire? Jean d’Orléans ne fait pas grand chose de rayonnant. Peut-être attend-il la disparition de son père…Finalement, le seul qui bouge dans l’affaire, s’intéresse aux deshérité et s’engage médiatiquement c’est Charles-Philippe d’Orléans. Sa vie de couple est belle. Il n’a pas froid aux yeux et montre qu’Orléans ne rime pas avec « gnan-gnan ». Comme légitimiste, je m’interroge de plus en plus sur la vitalité des capétiens à assumer leur héritage. Je plaide pour une candidature de Charles-Philippe « au nom de sa famille » aux élections locales comme le firent Aumale et Joinville en leur temps. Il trouvera rapidement des fonds, j’en suis sûr. Il est urgent pour les princes de renouer avec les Français. Tant pis pour les touristes.
FLORENT
Nelly
14 août 2009 @ 07:19
Les Orléans, ont toujours été appelés « les usurpateurs ».
N’oublions pas qu’ils ont voté la mort de Louis XVI.
De toutes façons, tous ces titres ne représentent rien, nous sommes en république et ne comptez pas voir revenir la monarchie en France. Les français n’y consentiront jamais.
Tout cela ce sont des querelles stériles et dépassées
Anne D
14 août 2009 @ 08:18
Nelly (70), je suis d’accord pour penser que la monarchie ne reviendra pas en France, mais de là à toujours traiter les Orléans de régicides, ça va bien quand même, l’actuelle génération n’a pas à porter ce crime ! Que sait-on de nos ancêtres après tout, ont-ils été toujours de braves gens, sans rien à se reprocher.
jean-luc
14 août 2009 @ 10:00
Nelly, il est faux de dire: »les Orléans ont voté la mort de Louis XVI ». C »est l’un d’eux, et lui seulement, qui s’est rendu coupable d’une telle infamie, le tristement célèbre « Philippe-Egalité ».
Alors que l’on cesse de faire retomber cette terrible responsabilité sur ses descendants près de 220 ans plus tard, alors qu’ils n’y sont pour rien !
Les Bourbons l’avaient compris plus tôt, eux qui,à peine quelques années plus tard, admirent le mariage du fils du régicide, Louis-Philippe, avec une nièce de Marie-Antoinette, elle même princesse de Bourbon, de la branche des Deux-Siciles, Marie-Amélie.
jean-marie
14 août 2009 @ 11:16
Nelly.70
Les Orléans ont toujours étés appelés les usurpateurs,par qui!
@ Par les légitimistes qui souhaiteraient voir un prince Espagnol reprendre les droits acquis par la famille de France depuis le décès du comte de Chambord en en 1883.
N’oublions pas qu’ils ont voté la mort de Louis XVI.
@A vous entendre tous les princes d’Orléans auraient voté la mort du roi,ne retenons que la vérité historique seul le duc d’Orléans a voté la mort de son cousin.
Quand au vote de Philippe-Egalité pour la mort de Louis XVI,il ne lui a pas profité puisqu’il a eu le même sort que le roi.
Peut-être croyez vous aussi que les princes d’Orléans auraient étés les instigateurs de la révolution mais la vérité était que le peuple avait faim et que la royauté n’était pas à l’écoute de son peuple.
Maintenant chère madame,êtes vous responsable des faits et gestes de toute votre famille,je pense que non alors arrêtez donc vos critiques ,la famille d’Orléans n’était pas responsable des faits reprochés au duc d’Orléans,celui ci était seul responsable et pas sa famille.
Nous sommes en République!
@Nous savons tous que nous sommes en République mais êtes vous voyante pour dire que la France sera toujours une République,l’avez vous vu dans une boule de Cristal ou dans le marc de café mois je ne peux affirmer de telle chose,je ne peux prévoir ce qui se passera dans dix,quinze,vingt ou trente ans.
La monarchie est revenue en Espagne,pourquoi ne pourrait telle pas revenir en France.
@Ce sera aux Français d’en décider,ce sera leur libre choix.
jean-luc
14 août 2009 @ 12:52
Jean-Marie, heureusement que nous sommes là, vous et moi et d’autres, pour « veiller au grain » face aux attaques incessantes contre la Maison de France !
jean-marie
14 août 2009 @ 14:06
Florent.69
Votre prince Luis-Alphonso de Borbon y Martinez-Bordiu n’est pas prince Français mais un prince Espagnol,êtes vous Espagnol pour l’appeler notre prince car moi étant Français je ne lui reconnais pas cette qualité de prince Français même s’il possède une carte nationale d’identité Française.
Si Jean d’Orléans,duc de Vendôme ne fait pas grand chose de rayonnant,il s’occupe déjà de la francophonie et du patrimoine Français ce qui n’est pas rien de nos jours.
Par la suite il sera à la tête de la Maison de France mais pour l’heure son père est en vie.
Ce qui n’est pas le cas de Luis-Alphonso de Borbon qui a déjà du mal à maitriser la langue Française à la différence de son cousin Juan-Carlos 1er qui parle la langue de Molière sans accent.
Et le prince Luis-Alphonso de Borbon que fait-il d’autre que banquier chez son beau-père à Caracas.
Enfin Charles-Philippe d’Orléans duc d’Anjou réside au Portugal avec son épouse et n’a pour le moment aucun droit à la succession au trône de France car il y a beaucoup de monde avant lui.
Oui le prince Charles-Philippe s’occupe des desherités du monde,ce qui est bien je vous l’accorde mais peut-être pourrait-il s’occuper aussi de ceux du pays,ce serait encore mieux.
De plus pour se présenter a une élection même locale,il faudrait qu’il habite dans le pays
jean-luc
14 août 2009 @ 15:15
Et puis, de toute façon, ce débat au sujet de Charles-Philippe n’a pas lieu d’être dynastiquement, ce dont l’interessé convient parfaitement, loyal qu’il est envers son oncle Paris et son cousin Vendôme.
jean-marie
14 août 2009 @ 15:30
Jean-Luc.76
Je suis tout a fait d’accord avec vous.
Gundahar
17 août 2009 @ 16:35
Ces querelles sont stériles. La maison d’orléans n’existe plus depuis longtemps, au moins depuis le 15 Septembre 1792 ou Louis Phippe Joseph Egalité monta a la tribune du club des Jacobins la tête couverte d’un bonnet rouge et déclara » je dois le jour aux liaisons impudiques de ma mère avec un valet… que feu le duc d’Orléans (son grand père)n’a jamais voulu me reconnaitre , et que mes inclinaisons de sans culotte me persuadent que ce n’est pas le sang des Bourbons qui coule dans mes veines… » D’après Maton de la Varenne Pour les incrédules je rajouterai l’affaire CHIAPINNI et la messe sera dite.
Tigre
17 août 2009 @ 17:07
Je ne crois pas à ces impudiques déclarations prétendues citées au n° 78.
jean-luc
17 août 2009 @ 17:32
Gundahar, heureusement qu’après le citoyen Egalité il y eut le roi Luois-Philippe Ier et ses descendants !
emporio
17 août 2009 @ 18:42
je ne suis pas monarchiste, mais un passionner de la petite et grande Histoire, le général de Gaulle n aurait il point prononcer « je vous ais compris ».
de meme philippe-égalité pour sa phrase »je dois le jour…..etc » »sans les mettre au meme point « d egalité ». et pour l’affaire CHIAPINNI comment expliquer la remarquable ressemblance de louis-phillipe avec le roi-soleil s il n en avait pas l ascendance. je ne rentre pas dans vos querelles franco-francaise, mais HISTOIRE ne rime pas avec désinformation .
Luise
18 août 2009 @ 06:12
Bonjour, je n’ai pas la nationalité françcaise, mais j’aime la France et son histoire. Je suis en train de lire vos commentaires sur l’héritier au trone de France.
(selon le droit et selon l’Histoire) et je vous assure
qu’il est difficile à comprende. La France a eu Philippe Egalité et puis le Roi. Au cours de derniers siècles c’est la volonté de la nation, qui a choisi le roi, et si un jour la Monarchie serait restaurée, la Nation choisirà le roi. ( Je crois que la restauration
est très difficile en France comme dans mon pays : l’Italie)
dudule
21 août 2009 @ 01:32
Hello,
Toutes ces discussions sont fort intéressantes… mais je rappelle que la France est une république et que le rétablissement de la monarchie ne me semble pas être à
l’ordre du jour…
Et d’ailleurs,si les Bourbons ne sont pas fichus de s’entendre entre eux, on pourrait peut-être choisir un Bonaparte ? ;-)
dudule, candide
Alix
21 août 2009 @ 08:54
Mon Dieu Gundahar pourquoi remettre en cause la filiation paternelle de Louis Egalité?
En France on a eu plusieurs reines à la cuisse légère et encore plus de rois aux fesses baladeuses. Aussi Louis Egalité ne serait pas le seul donc on peut disputer l’ascendance, et la France a des centaines de descendants génétiquement Bourbon mais illégitimes.
Dudule vous avez parfaitement raison on va choisir un Bonaparte surtout que les héritiers ont par leurs mères et pères le sang bleu Wurtemberg, Saxe Cobourg, Bourbon etc….donc une pierre deux coups.
Mais…si l’on se bat pour un titre de roi….qu’en sera t-il pour un trône impérial?
Francois Thevenin
1 novembre 2009 @ 16:19
On le sait que la France est aujourd’hui en republique. Ce n’est pas la question. Il n’y a pas lieu de censurer un libre debat sur la question de droits successoraux. La question que nous nous posons, libre de toute censure, est de savoir qui est l’heritier legitime en droit de la couronne de France. Cela ne tient meme pas a la conduite morale des familles. Meme si les Orleans ont sans cesse montre leur manque de correction (et c’est peu dire dans le cas de Philippe Egalite), l’attitude de Louis-Philippe envers Charles X et le duc de Bordeaux, la provocation de l’attribution du titre de duc d’Anjou a Charles-Philippe d’Orleans, les fantaisies de designations successorales par le comte de Paris, et bien d’autres, cela n’intervient pas dans la validite ou non de leurs droits.
Ce n’est pas la qu’est le debat. La loi fondamentale de succession par primogeniture issue d’un mariage catholique est la seule loi. Loi que personne ne peut changer par une quelconque renonciation, qu’elle soit due a des imperatifs internationaux sous la pression de l’etranger comme au traite d’Utrecht ou due a la lachete et l’ignominie d’un prince comme Philippe Egalite. Le titulaire du titre ou un prince qui pourrait etre l’ancetre de possibles successeurs n’est qu’un maillon de cette succession. Il n’en est pas le proprietaire de la couronne, il n’en est que le depositaire et n’a aucun droit a modifier l’ordre de la succession. Peu importe que l’on prete a juste titre ou non au comte de Chambord une « reconnaissance » des Orleans, il n’etait pas en son pouvoir d’en decider.
Dans ce debat on a entendu d’autres affirmations qui montrent des amateurismes desolants. Il est evident que les Orleans ne descendent pas de Louis XIV, ni que Louis-Philippe n’etait pas « roi de France », mais « roi des Francais »; mais ceci ne change rien au debat. Les explication de Damiens ont regle la question de nationalite, mais c’est en pure perte pour ceux qui ne veulent pas entendre.
La seule regle est l’ordre de promogeniture issue d’un mariage catholique. Que l’epouse du prince soit roturiere ou non n’entre pas en jeu, tant pis si cela excite le mepris des orleanistes retrogrades. Cela a fait la force de la dynastie capetienne au cours des siecles, sinon c’est la foire d’empoigne et il n’y a plus de monarchie possible. On peut etre bonapartiste car il s’agit d’une autre dynastie avec les regles de son choix, mais si on pretend reconnaitre l’heritier des rois de France, on ne peut se rallier a de la fausse monnaie. Que les Orleans attendent leur tour, il y a des dizaines et des dizaines de princes capetiens avant eux et leur debauche de titres de fantaisie n’y changera rien.
Francois Thevenin
2 novembre 2009 @ 03:49
Mes excuses a Damien pour avoir ecrit son nom avec un « s ». Je ne crois pas qu’il ait, lui, un regicide parmi ses ancetres. A ce sujet, je m’etonne que les orleanistes qui, tres justement, estiment qu’on n’est pas responsable des fautes de ses ancetres et que les Orleans ne doivent pas etre entaches du crime commis pas l’immonde Philippe Egalite, soient si impatients a reprocher a Louis XX d’avoir Fancisco Franco parmi ses ancetres. Peu de logique mais deux poids, deux mesures. D’ailleurs en tout etat de cause les actes reproches a Philippe Egalite sont plus lies a la question des rapports entre les deux branches des Bourbons que la vie de Franco ne saurait avoir de rapports avec les droits de Louis de Bourbon. Mais quand on se presente comme les heritiers des « quarante rois qui ont fait la France », avoir un ancetre comme Philippe Egalite, ca fait desordre.
Je voudrais ajouter qu’au sujet des reproches faits a Louis de Bourbon de ne pas vivre en France il faut tenir compte qu’il n’a pas les moyens financiers de ceux qui ont herite de l’immense fortune des Orleans a laquelle s’est ajoutee miraculeusement la manne de celle des Conde.
Quant a l’opinion de Juan Carlos envers ses cousins, il n’a pas voix au chapitre plus que quiconque et ne saurait de toute maniere etre credible tant il est juge et partie dans un cas aussi sensible pour lui que ce qui tient au frere AINE de son pere.
A suivre…
Sophie2
14 décembre 2009 @ 17:05
de toute façon ,la majorité des royalistes français est orléaniste
d'Artagnan
13 janvier 2010 @ 16:41
Le Roi Louis XX de Bourbon NE PRETEND RIEN ! ! !
IL EST, tout simplement en Silence, qu’il le veuille ou non, parce qu’il a été saisi INSTANTANEMENT par le Sang Royal de France à la Mort de son Père selon le Principe Millénaire Royal de France: « Le Roi est mort. Vive le Roi! » Ce n’est pas seulement un droit. C’EST UN DEVOIR DYNASTIQUE SACRE CONFERE DEPUIS CLOVIS, d’aîné en aîné, PAR LE SAINT ESPRIT !
Peut-on renoncer à être le fils de son père? Non !
Peut-on renoncer à être descendant de Louis XIV? Non !
Peut-on renoncer à être l’Ainé des Bourbons? Non !
Peut-on renoncer à la Couronne ? Non !
Y a-t-il une autre personne qui est l’Ainé des Bourbons? Non!
Y a-t-il un Orléans descendant direct de Louis XIV? Non !
Seul l’Aîné des Bourbons est Roi silencieusement.
Tous les autres ne sont que de bruyant prétendants…
Mathieu
17 février 2023 @ 23:20
Luis Alfonso ne descend même pas de Louis XIV, étant donné que Alphonse XII n’était pas le fils de François d’Assise.
Les Orléans sont les vrais rois de France. L’ordre de succession de 1715 et de 1814 ont toujours mis les Orléans en première position, les espagnols n’étaient même pas mentionnés.