La famille de France assistera le vendredi 21 janvier 2011 à 12 heures 15 en l’église Saint Germain l’Auxerrois à Paris à la cérémonie religieuse commémorant le 218ème anniversaire du décès du roi Louis XVI. L’église située face au Louvre était la paroisse des rois de France. (Merci à Charles et Mickael)
Audouin
16 janvier 2011 @ 07:42
« …le 218ème anniversaire du DECES du roi Louis XVI. » Comme chacun sait le roi martyr est mort paisiblement
dans son lit!
Audouin
Palatine
16 janvier 2011 @ 09:59
Est-ce par manque de place que l’on célèbre cette messe ailleurs qu’à la Chapelle Expiatoire ?
Mais l’initiative est très louable, à St Germain ou ailleurs.
padraig
16 janvier 2011 @ 11:05
Merci à Charles et Mickael pour ce rappel. On pourrait ajouter que cette cérémonie parisienne traditionnelle est organisée, comme chaque année, par l’association l’oeillet blanc et que toutes les organisations politiques qui soutiennent et militent pour la Famille de France s’y retrouvent.
Francky
16 janvier 2011 @ 11:15
Merci, Charles, Mickael et Padraig pour ces renseignement. Savez-vous qui représentera la maison de France cette année ? Verra-t-on le Comte et la Comtesse de Paris, et le prince Jean accompagné de sa petite famille ? Ce serait une occasion de montrer à tous, « le retour à l’unité familiale » dont nous a parlé Charles.
De plus, l’horaire de la messe est un excellent choix: il permettra aux monarchistes « sans étiquette », c’est-à-dire les VRAIS, qui soutiennent le retour de la monarchie sans propagande partisane, ni intégriste, d’assister aux 2 célébrations, à la chapelle expiatoire, puis à Saint Germain l’Auxerrois.
Car ce jour-là, mieux vaut 2 messes plutôt qu’aucune, pour prier en mémoire de notre roi martyr.
Cédric
16 janvier 2011 @ 11:16
Il eut été plus juste de dire « la famille d’Orléans » et non « la famille de France »
fanny
16 janvier 2011 @ 11:23
Je n’ai pas trop suivis, est ce que quelqu’un pourrait m’expliquer. chaque prétendant fait sa petite messe dans son coin?
Parce qu’il me semble qu’un autre article parlait d’un autre lieu.
June
16 janvier 2011 @ 11:58
Vous chipotez sur le vocabulaire Audouin! ;) !
padraig
16 janvier 2011 @ 12:36
Palatine 2
En effet, cette Église paroissiale du quartier du Louvre qu’est St Germain l’Auxerrois est comme souvent, pour une église, plus grande qu’une chapelle… Donc susceptible de recevoir plus de monde. D’autre part, cette cérémonie parisienne aura lieu en présence de la Famille de France.
Je précise que les 2 stations de métro proches sont : « Louvre-Rivoli » et/ou « Pont Neuf ».
– Église Saint Germain l’Auxerrois, 2 place du Louvre, 75001 Paris
Colette C.
16 janvier 2011 @ 12:39
Il y aura donc deux cérémonies, la seconde présidée par le duc de Parme.
Philippe Delorme
16 janvier 2011 @ 12:40
Palatine (2) Il y a plus d’un siècle (et sans doute plus d’un siècle et demi) que l’on célèbre à Saint-Germain-l’Auxerrois (ancienne paroisse du Louvre) une messe de requiem à la mémoire de Louis XVI.
L’habitude de célébrer un office à la Chapelle Expiatoire me semble beaucoup plus récent, et n’est apparu (sauf erreur de ma part) qu’avec les apparitions en France de don Alfonso de Bourbon, dans les années 1980.
PHD
Charles
16 janvier 2011 @ 12:56
La Maison royale de France assistera cette année encore a la messe en hommage au roi Louis XVI. Le prince Jean, duc de Vendome, petit neveu de Louis XVI sera présent ainsi que d’autres membres de la famille royale de France.
Les royalistes français n’oublient pas cette date et la paroisse des rois de France n’est jamais assez grande pour accueillir tous ceux qui se sont déplacés pour se souvenir du roi martyr. C’est aussi pourquoi la cérémonie ne peut avoir lieu a la chapelle Expiatoire en raison de la petitesse du lieu.
*GUSTAVE
16 janvier 2011 @ 13:39
Faudrait écrire LA MORT ou L’EXÉCUTION de Louis XVI, il me semble ?
Charles
16 janvier 2011 @ 13:46
Pour information :
La photo parue ce jour a été prise le 21 janvier 2010. L’église Saint-Germain l’Auxerrois était comble. C’est pourquoi de nombreux royalistes s’étaient regroupes devant l’église Saint-Germain l’Auxerrois pour suivre la cérémonie religieuse.
jacqueline prebost
16 janvier 2011 @ 14:31
j éspere que quand vous dites la famille de france vous parle des enfants et petits enfants du comte et de la comtesse de paris
naucratis
16 janvier 2011 @ 15:17
Les Orléans fêtent-ils la mort du roi martyr en buvant une coupe de champagne comme leur vénéré ancêtre régicide ?
Actarus
16 janvier 2011 @ 15:26
Il s’agit de la famille d’Orléans. Moi aussi je suis d’une famille de France, il n’y en pas qu’une. ;-)
Audouin, bien vu. Il serait plus approprié de parler d’assassinat.
Louise-Marie
16 janvier 2011 @ 15:36
Charles et Michael,
Merci de nous informer de l’actualité de la famille royale de France. Je ne pourrai assister a la messe en mémoire de Louis XVI mais je serai présente par la pensée.
Le prince Jean est un symbole de réconciliation puisqu’il descend de Charles X et de la duchesse de Berry.
Actarus
16 janvier 2011 @ 17:03
Ça ne vaut rien, descendre de Charles X et de la duchesse de Berry par les femmes. C’est le cas de beaucoup de monde !
naucratis
16 janvier 2011 @ 17:11
Ainsi tous les membres de la famille Orléans-Egalité se retrouveraient pour fêter l’exécution du roi Louis XVI à Saint-Germains-l’Auxerrois ?
Il ne va pas être facile de les rassembler car tout le monde sait qu’ils se détestent complètement et sont tous brouillés entre eux.
marie-antoinette
16 janvier 2011 @ 17:14
Dommage, je ne pourrai pas me rendre à cette messe en mémoire de notre bon roi Louis XVI, mais j’y serai par la pensée, à 8000 kms de là.
En effet, je dirai plus qu’il s’agit d’un assassinat (merci Audouin), mais SVP soyons fairplay et tournons la page à toutes ces vieilles et anciennes rancunes. Je suis sûre que notre bon roi penserai la même chose, aujourd’hui.
J’espère aussi qu’une grande partie de la famille …. d’Orléans sera présente.
Peut-on me donner quelques explications sur les « légitimistes » et les « orléanistes ». J’aime tant le comte de Paris. Lui et sa famille aiment sincèrement la France. Est-ce le cas de don Luis Alfonso ?
Bonne journée à tous et j’espère que l’on me répondra.
Caroline
16 janvier 2011 @ 17:25
A Charles et a Mickael,pourrais-je compter sur vous pour la prise des photos chez les royaux ou les nobles?Donc,bien merci d’avance pour l’envoi de vos belles photos!Bonne journee dominicale!
claudia
16 janvier 2011 @ 18:20
n’y avait-il pas également tous les 21 janvier une messe à la basilique de Saint Denis ? et si ce n’est plus le cas, pourquoi ce lieu n’est plus retenu ?
bernadette
16 janvier 2011 @ 18:28
D’accord avec Gustave (12), « exécution » me paraît le mot le plus approprié ou « martyr » peut être. Quant à « assassinat » c’est un mot qui convient plus pour la mort d’Henri IV.
Charles
16 janvier 2011 @ 18:31
Jacqueline Prebost,
La cérémonie sera célébrée en présence vraisemblablement du comte de Paris, Chef de la Maison de France et du duc de Vendome. Il est aussi possible que d’autres princes de la Maison de France viennent s’y recueillir. Il est probable que le prince Eudes, duc d’Angoulême soit présent. L’an passe le duc d’Anjou, fils du comte d’Evreux était aussi présent.
neoclassique
16 janvier 2011 @ 18:31
A Philippe Delorme (10)
Votre commentaire sur la chapelle expiatoire par lequel vous dites que « l’habitude de célébrer un office à la chapelle expiatoire n’est apparu que dans les années 1980 » n’est pas du tout exact.
L’édifice a été construit à la demande du roi Louis XVIII afin qu’y soit célébrée une messe votive en mémoire du roi Louis XVI et de la reine Marie Antoinette conformément à l’ordonnance datée du 21 janvier 1814. Mais les aléas de l’histoire et de la politique allaient en entraver l’application.
En effet, si cette ordonnance royale prit bien effet dès 1826, date d’achèvement de l’ouvrage, elle fut abrogée par la volonté express de Louis-Philippe dès 1833, soucieux qu’était le roi citoyen à la fois d’éviter les manifestations hostiles des légitimistes face à un trône qu’il avait usurpé et surtout de passer sous silence la commémoration du l’éxécution du roi Louis XVI auquel son père, Philippe-Egalité, avait prit un rôle actif.
Cette désaffectation d’un bâtiment considéré comme gênant se poursuivit naturellement sous le second Empire et atteignit son paroxysme en 1871 quand la commune de Paris décida de sa démolition. Par bonheur, le manque de temps en empêcha l’exécution.
La IIIe République, marquée par son anticléricalisme, se posa également la question de détruire ce monument insigne considéré pourtant comme un des chefs-d’œuvre de l’architecte Percier. Mais le projet n’aboutit pas et le dernier chapelain affecté à l’édifice par le gouvernement mourut en 1883 sans être remplacé.
Le bâtiment sombrera ensuite dans un long oubli jusqu’en 1968, date à laquelle l’initiative patiente et obstinée du duc de Bauffremont permettra au lieu de retrouver sa destination d’origine. Depuis lors, cette messe légitimiste traditionnelle est célébrée tous les ans, permettant ainsi à ce sanctuaire emblématique dela monarchie légitime de renouer avec sa vocation initiale voulue par l’ordonnance royale de 1814.
Charles
16 janvier 2011 @ 18:40
Francky,
J’ai répondu a votre question dans le message précédent destine a Jacqueline Prebost.
Je ferai un compte-rendu détaille de cette cérémonie du souvenir la semaine prochaine pour les lecteurs de Noblesse et Royautes. La Maison de France a retrouve son unité.
Bien a vous,
Charles
Charles
16 janvier 2011 @ 18:47
Actarus,
Les princes d’Orléans sont devenus officiellement Maison de France en 1883 au décès du comte de Chambord.
D’autre part et pour votre information le terme de « décès » a été choisi par Regine Salens propriétaire et redacrice des articles du site « Noblesse et Royautes ».
Tonton Soupic
16 janvier 2011 @ 19:07
Louis XVI a été exécuté suite à sa condamnation à mort pour trahison et intelligence avec l’ennemi. Ses crimes furent reconnus y compris par son cousin, le duc d’Orléans, qui outré des agissements de son parent se sentit obligé de voter la mort et demanda à changer de nom pour devenir Philippe Egalité. Les Français ne voulaient plus des Bourbons comme rois et c’est pour cela qu’ils sont désormais fidèles à leur descendant, Henri VII, comte de Paris, duc de France et prince de l’Egalité, si chère au coeur des Français.
chaton
16 janvier 2011 @ 19:33
Louis XVI était un gentil roi peut être trop et concernant de mettre une Europe en place il me semble que c’est lui qui en a fait part. Autrementce qui me plaît c’est le style mobilier de cette époque : les médaillons , la table bouillotte , la coiffeuse de Marie-Antoinette etc….
Audouin
17 janvier 2011 @ 00:23
June (7)
Les mots ne sont jamais innocents. Emprunter le terme de décès au langage des employés de l’état-civil pour évoquer l’un des plus grands crimes de l’Histoire de France est pour le moins malencontreux et particulièrement inapproprié comme l’a relevé Actarus que je remercie au passage.
Audouin
Sébastien
17 janvier 2011 @ 00:23
Actarus 16 : le Roi fut jugé par une Convention élue lors d’un procès où les droits de la défense furent respectés. S’il s’agit donc d’une exécution, on ne peut parler d’assassinat.
Aramis
17 janvier 2011 @ 08:09
Naucratis, c’est le genre de remarque qui decridibilise le mouvement legitimiste. La maison d’Orléans qui est aussi la maison de France commémore dignement la mort du roi Louis XVI et c’est une dignité dont on ne trouve pas trace dans votre message. Doit on comprendre selon vous que l’on porte indéfiniment le poids des actes isolés d’un ancêtre, Philippe-égalité mort il y a deux siècles ? Si nous devons porter le poids de tout le mal commis par ceux dont nous descendons, je crains que chacun de nous ne s’écroule bien vite !
Paul-Emmanuel
17 janvier 2011 @ 10:19
La famille de France ? Quelle famille de France ? Quelle curieuse idée de vouloir rebaptiser ainsi le clan des orléans dont la présence, au premier rang, à l’office de requiem du roi-martyr Louis XVI constitue une provocation.
Saint Germain est devenu infréquentable depuis que les régicides s’y promènent avec arrogance.
Brigitte et Christian
17 janvier 2011 @ 10:32
bonjour à tous
comme tous les ans, nous aurons des prières pour l’anniversaire du décès du roi Louis XVI.
Nous serons en pensée avec tous ceux qui assisterons aux diverses messes célébrées dans toute la France.
Louis XVI n’appartient pas à une coterie mais à tous les Français et il fait parti de notre Histoire.
Son martyr est un événement douloureux qu’il nous faut assumer avec nos sensibilités présentes.
On ne peut pas refaire l’Histoire.
amitiés du sud ouest sous le brouillard
Etienne
17 janvier 2011 @ 11:05
Je suis ravi d’apprendre l’existance de cette messe en l’honneur de Louis XVI.
J’espére que la famille de France sera nombreuse et unie autour du comte de Paris.
La famille de France est de plus en plus présente sur le terrain. Le duc de Vendôme viendra-t-il avec son fils?
Sophie LbM
17 janvier 2011 @ 11:57
Etant sur Paris maintenant, j’y assisterai.
Thierry
17 janvier 2011 @ 12:08
Messe en latin quasi quotidienne, à Saint-Germain-l’Auxerrois (18h. en semaine, à vérifier): dans la première chapelle latérale, à droite.
Michael
17 janvier 2011 @ 13:13
Jacqueline (14)
Il n’y a qu’une seule famille royale de France, celle qui a toujours défendu les intérêts de la France, travaillé pour son pays et servie ses habitants. Les autres sont des Bourbons d’Espagne et de Parme et sont récupérés par des royalistes dissidents prêts à mettre le pays entre les mains des étrangers aux intérêts de la France.
die judicii
17 janvier 2011 @ 16:30
A l’instar de « Naucratis » j’ai toujours trouvé déplacé que celle que vous appeler Famille de France -qui n’est autre effectivement que la Famille d’Orléans- puisse commémorer la mort d’un roi qu’elle a elle même condamné en son temps en votant sa mort.
Ils peuvent en effet s’en repentir, mais de grâce pas de fausses dévotions par cette Famille de France qui n’a jamais été d’un grande fidélité à un roi pour avoir trop souvent souffert d’être puînés.
L’Histoire semble ici oublier ses traitres.
francois
17 janvier 2011 @ 17:01
Francky (4), pourriez-vous avoir l’obligeance de developper « INTEGRISTES » pour ceux d’entre nous qui ne sont pas familiers avec le vocabulaire des incantations populistes? Merci.
Francois legitimiste
eddie
18 janvier 2011 @ 13:01
D’accord avec Audouin et Actarus. Il s’est agit d’un assassinat.
Les coupables, certes pas tous, loin s’en faut, ont été jugés, condamnés et exécutés.
Sur la photo, en 1er plan, ne serait-ce pas le Comte de Paris, de dos ?
marie-antoinette
18 janvier 2011 @ 18:02
Pensez-vous que la France puisse redevenir une monarchie mais à l’image de l’Espagne, la Belgique ou les pays scandinaves ? Ce n’est pas trop méchant, au fond de moi je l’espère vivement.
Il semble qu’il y ait encore beaucoup de monarchistes en France, mais les gens n’osent pas l’avouer. Je me demande vraiment pourquoi. Quelle dommage.
Bonne messe à ceux qui seront présents, j’attends vos différentes remarques à ce propos, d’ici vendredi prochain.
Actarus
18 janvier 2011 @ 18:17
Sébastien (31) : une Convention élue ? Oui certes, mais dans quelles conditions ! Oui, nous pouvons parler d’exécution, mais dès lors que l’issue était connue d’avance et que les terroristes « élus » voulaient de toute façon faire mourir le roi, il s’agit bien d’un assassinat.
Votre affectionné,
Actarus de France
Charles
18 janvier 2011 @ 18:23
Eddie,
Vous vous trompez, Il ne s’agit pas du comte de Paris de dos. Le Chef de la Maison de France était encore a l’intérieur de l’église quand j’ai pris ce cliche.
Charles
18 janvier 2011 @ 18:32
Caroline,
Je compte faire un compte-rendu de cette cérémonie avec des photos pour les lecteurs de Noblesse et Royautes.
Plusieurs membres de la famille royale de France devraient être présent. L’an passe le duc de Vendome a assiste a une messe a Marseille, cette année il retrouvera le chemin de l’ancienne paroisse des rois de France.
Charles
18 janvier 2011 @ 18:35
Etienne,
Je ne pense pas que le Petit Dauphin soit présent a la messe pour Louis XVI car il n’a que 14 mois!
palatine
18 janvier 2011 @ 18:37
Merci Padraig, Ph.Delorme et Neoclassique pour leurs renseignements.
J’ai lu dans le temps avec intéret le journal de l’Abbé Clery qui retrace les derniers jours de Louis XVI, collection « le Temps retrouvé » du Mercure de France. Quand on lit ce recit, on ne peut qu’aimer l’homme qu’était Louis XVI. .
Comme Brigitte et Christian mes pensées accompagnent ceux qui iront à la messe de St Germain. Louis XVI appartient à tous les Français qui déplorent sa mort. Il est au dessus des clivages politiques et dynastiques.
palatine
18 janvier 2011 @ 18:37
Merci à Padraig, Ph.Delorme et Neoclassique pour leurs renseignements.
J’ai lu dans le temps avec intéret le journal de l’Abbé Clery qui retrace les derniers jours de Louis XVI, collection « le Temps retrouvé » du Mercure de France. Quand on lit ce recit, on ne peut qu’aimer l’homme qu’était Louis XVI. .
Comme Brigitte et Christian mes pensées accompagnent ceux qui iront à la messe de St Germain. Louis XVI appartient à tous les Français qui déplorent sa mort. Il est au dessus des clivages politiques et dynastiques.
Philippe Delorme
18 janvier 2011 @ 18:43
Neoclassique (25). Merci de ces précisions. Mais pouvez-vous me dire en quoi mon message qui disait : « L’habitude de célébrer un office à la Chapelle Expiatoire me semble beaucoup plus récent, et n’est apparu (sauf erreur de ma part) qu’avec les apparitions en France de don Alfonso de Bourbon, dans les années 1980. » (fin de citation) « n’est pas du tout exact ».
C’est bien assez récemment (après 1968 et non dans les années 80 comme je le disais, mais l’écart est minime) que l’habitude de célébrer une messe à la chapelle Expiatoire (louable habitude au demeurant) a été prise à l’instigation du mouvement alfonsiste dirigé par M. le duc de Bauffremont.
C’est bien ce que je disais en substance. Comme il est parfaitement exact que la messe de l’Oeillet Blanc à Saint-Germain l’Auxerrois a été célébrée depuis plus d’un siècle à l’initiative des chefs successifs de la maison de France.
Cordialement
PHD
cosmo
18 janvier 2011 @ 18:53
Saint-Germain l’Auxerrois est la paroisse des rois de France, celle où a été baptisé Louis Dieudonné de Bourbon, plus connu comme Louis XIV, me semble-t-il.
Est-ce pour cette raison que la Famille d’Orléans l’a choisie pour célébrer l’anniversaire de l’assassinat de LOuis XVI?
cosmo
18 janvier 2011 @ 18:53
Pardon, commémorer plutôt que célébrer!
neoclassique
18 janvier 2011 @ 19:10
Mickael 37
Le caractère sommaire et simpliste de commentaire me laisse perplexe quant à mon jugement sur vous.
1. Sachez que l’usage veut qu’on ne parle de maison de France que lorsque une famille est effectivement régnante en France. Or les Orléans n’ont occupé le trône qu’une seule fois ( entre 1830-non pas par droit successoral mais par usurpation et captation- et 1848)
2. la loi salique en vigueur dans la maison capétienne exige depuis toujours que l’héritier soit l’aîné de la branche aînée dans la maison de Bourbon et ne prend nullement en compte le critère de nationalité que vous évoquez indûment. L’aîné de la maison est de manière indubitable, qu’on le veuille ou non, Louis-Alphonse, duc d’Anjou. Le comte de Paris n’est que le chef de la branche cadette des Bourbon-Orléans.
ceci se devait d’être rappelé.
Nemausus
18 janvier 2011 @ 19:35
le message 28 démontre à lui tout seul l’idéologie toujours régicide des orléanistes !!! LOL
Merci d’avoir enfin avouer vos vrais pensées !!!
naucratis
18 janvier 2011 @ 20:54
Tout le monde sait que cette cérémonie ne sera pas sincère et qu’il faudra aller à la Chapelle expiatoire pour assister à une commémoration digne de la mort du roi martyr.
Tout le monde sait en outre que les Orléans-Egalité ne s’entendent pas entre eux et se détestent. Leurs prétentions au trône de France sont non seulement peu sérieuses mais aussi complètement ridicules.
Francky
18 janvier 2011 @ 21:02
die judicii
Il s’agit peut-être d’une cérémonie de repentir, en souvenir du faux pas de leur aïeul… Je n’ose imaginer que ce soit une messe d’action de grâce…
Sophie LbM
18 janvier 2011 @ 21:17
Christian et Brigitte,
Félicitations pour vos propos, que j’approuve totalement.
Amitiés depuis l’ile de France
Francky
18 janvier 2011 @ 21:26
francois
D’abord bonsoir et bienvenu sur ce site, car il me semble ne pas avoir eu l’occasion de vous y lire déjà (mais il est vrai que je ne lis pas toujours les commentaires…). A moins que vous n’ayez cédé, vous aussi, à la mode puérile d’intervenir sous différents pseudos, afin de pouvoir distiller vos commentaires plus facilement…?
Pour répondre plus précisément à votre question et vous éclairer sur le fond de ma pensée, je considère comme « monarchistes intégristes » ceux qui se distinguent par l’intransigeance de leurs idées et veulent absolument les imposer aux autres, quitte à monopoliser le site de Régine en y intervenant avec une foule de pseudos différents; ceux qui sont les premiers à jeter l’anathème sur telle mésalliance, alors que le roi lui même a donné sa bénédiction. Bref, ceux qui se montrent plus royalistes que le roi, sans être de sang royal pour autant…
Sébastien
19 janvier 2011 @ 00:09
@Eddie 40 : les « coupables » ne furent ni jugés ni exécutés au titre de leur vote régicide, pas même sous la Restauration.
Ils furent au pire bannis du royaume sous Louis XVIII, en vertu d’une loi ad hoc votée en 1816. Mais même là, le roi n’hésita pas à faire quelques exceptions (Barras, Fouché…).
Alexis R
19 janvier 2011 @ 00:21
Néoclassique (25) parle de « messe légitimiste traditionnelle ». Je ne sais pourquoi, mais cela me rappelle furieusement une autre église parisienne…
Et, pour rassurer François (39), je ne me considère pas comme populiste, mais alors là pas du tout. Je serais plutôt…réaliste.
Mary
19 janvier 2011 @ 00:35
Louis XVI était un brave homme,mais il était le fruit de son éducation:on lui avait expliqué qu’il régnait par la volonté de Dieu,ce dont je ne doute pas,et il en a conclu que les »révolutionnaires » qui limitaient ses pouvoirs « pêchaient » contre Dieu(ce dont je doute fort).Il a donc cru bien faire en renseignant les armées ennemies sur les mouvements de l’armée française.C’est de la trahison.Il croyait peut-être agir au mieux,mais il trahissait son pays et c’est la pire »boulette » qu’il pouvait faire!S’il avait eu la jugeotte d’être un honnête souverain constitutionnel-ce qu’il avait accepté pourtant-nous serions peut-être encore une monarchie (à l’anglaise),ces querelles pro ou anti-traité d’Utrecht ne se poseraient pas,et le roi descendrait tout bêtement de Louis XVII…Oui mais…il a trahi,il a été jugé coupable et exécuté,pas assassiné.Ceci dit,je trouve dommage que son cousin,le duc d’Orléans, ne se soit pas abstenu de voter,mais il a dû sentir le vent coulis de la lame siffler bien près de ses cervicales…Ce sont des circonstances atténuantes:il a sauvé sa tête,sa famille,sa lignée.Opportuniste?Sûrement.Mais il n’a pas trahi son pays en guerre,lui.
d'Artagnan
19 janvier 2011 @ 05:25
31 Sébastien
Un colloque a été organisé l’année dernière à la Cour de Cassation dont les conclusions étaient très claires:
Les procès du Roi et de la Reine étaient des faux procès où tout était programmé d’avance « la mort ».
Les experts du colloques ont donc reconnus qu’il s’agissait d’un double assassinat !
Tonton Soupic
19 janvier 2011 @ 08:38
Régis (37)
Je suis entièrement d’accord avec vous. C’est
l’honneur de Henri de France et de ses fils, comme de leurs ancêtres, le grand Louis-Philippe et son père le regretté Louis-Philippe-Joseph d’Orléans (que D. garde), d’avoir toujours servi la France et l’Egalité. Toujours valeureux au champ de bataille, prompts à défendre les faibles, à secourir les plus pauvres, personne dans ce pays n’a jamais fait preuve d’autant d’abnégation que notre chère Famille de France, sans oublier bien sûr l’incessante activité du comte de Paris pour rétablir la monarchie pendant la guerre et l’immense apport de l’actuel prince Henri VII au monde des arts et de l’armée (cf. sa Légion d’Honneur reçue des mains mêmes du président Sarkozy l’année dernière).
neoclassique
19 janvier 2011 @ 11:29
a Alexis R 56
il faudrait que vous sachiez ne pas confondre traditionnelle et traditionaliste.
1. La messe de la chapelle expiatoire est légitimiste parce qu’organisée par les monarchistes légitimistes, c’est à dire ceux qui défendent les droits aux trône de la branche aînée et non ceux de la branche cadette des Bourbons.
2. La messe de la chapelle expiatoire est traditionnelle parce qu’elle puisse son origine dans l’ordonnance royale de commémoration voulue par Louis XVIII en 1815.
neoclassique
19 janvier 2011 @ 11:39
tonton Soupic
je ne sais pas si c’est l’ironie ou l’ignorance qui inspire vos propos mais j’avoue qu’il faut une certaine audace pour parler de « l’incessante activité » de feu le comte de Paris quand on connaît toutes les compromissions qui furent les siennes , depuis le maréchal Pétain jusqu’au général de Gaulle, pour essayer de rétablir la monarchie et le cinglant échec qui fut le sien sur le sujet, ce qui occasionna le naufrage de tout le patrimoine historique dont était détenteur le chef de la maison d’Orléans. Vous devriez lire à ce sujet le livre « Les ténébreuses affaires du comte de PAris » qu’a écrit son propre fils Jacques d’Orléans pour vous en convaincre.
Quant à l’immense apport de l’actuel comte de Paris au monde des arts, je laisse les internaures en juger….
neoclassique
19 janvier 2011 @ 12:36
Philippe Delorme 47.
Vous avez raison. Je vous en donne acte, j’ai été un peu péremptoire à votre endroit. Mais je ne voulais surtout pas que l’on puisse penser que la célébration de la messe de la chapelle expiatoire en souvenir du roi martyr ne trouvait sa source que dans une lubie du duc de Bauffremont alors qu’en la rétablissant, il n’a rien fait d’autre que de renouer avec une tradition historique datant de 1826 et sciemment interrompue par Louis-Philippe en 1833.
Cette tradition a donc près de deux siècles alors que la messe de St Germain ne remonte qu’au début du XXe siècle et est due aux mouvements proches de l’Action française. Car au XIXe siècle, les Orléans en exil préféraient passer sous silence cet anniversaire bien embarassant pour eux.
bien à vous
Charles
19 janvier 2011 @ 12:47
Pour nos amis belges :
Une messe en hommage au roi Louis XVI sera célébrée le vendredi 21 janvier 2011 à 11 h en l’église Saint Croix de Rixensart en présence de SAS le prince Maximilien de Croy-Roeulx.
Michael
19 janvier 2011 @ 12:59
néoclassique 50.
Cela est votre point de vue à vous et n’engage que vous. Ce n’est pas le cas de la majorité des royalistes depuis 1883, ce n’est pas le cas aussi des princes d’Orléans, devenus Princes de France depuis cette date en vertu de la succession dynastique prévu depuis Louis XIV (il a toujours été considéré que les Bourbons d’Espagne étaient exclus de la couronne de France et que les Orléans venaient après directement les Bourbons francais (branche d’Artois) réf aux cérémonies de sacre, de baptême, l’almanach officiel).
L’usage dont vous parlez n’engage que vous et votre interprétation des faits, tout simplement parcequ’il y a pas eu de cas précédent.
Si Don Luis-Alfonso de Bourbon ne s’intitule jamais Prince de France, c’est tout simplement parcequ’il n’a pas eu le culot de la faire et qu’il sait très bien qu’il est avant tout issue de la dynastie espagnole.
Néoclassique, réferez-vous à ce qui existe tout simplement sans vous érigez en grand chef du protocole de manière spontannée.
Louis-Alphonse de Bourbon est chef de la Maison de Bourbon, tandis qu’Henri d’Orléans est chef de la Maison de France, ce sont eux-même qui le disent. Je n’invente rien.
neoclassique
19 janvier 2011 @ 13:21
d’Artagnan 61
Merci d’acoir appelé, fort à propos, les conclusions du colloque qui s’est tenu à la Cour de Cassation l’an dernier et qui ont prouvé, et de manière indubitable que le procès de Louis XVI ne fut qu’un simulacre et que la Convention avait décidé avant même le début des débats que les souverains devaient être exécutés pour l’exemple.
Il est donc parfaitement légitime dans ces conditions de parler d’assassinat de Louis XVI par la Convention.
Michael
19 janvier 2011 @ 13:31
Néoclassique,
C’est curieux que « votre » (vous avez l’air de prendre la route parmesane) prince espagnol ne soit pas annoncé pour le 21 janvier! Pourtant, il n’est pas exilé? ou bien ne viendrait-il pas?
Demandez à votre Prince italien-néerlandais, peut-être a t-il plus d’informations?
Je vous taquine.
C’est déjà bien que des princes se préoccuppent encore de louis XVI et de son artyr en espérant que ce ne soit pas à des fins personnelles.
Vive Henri VII
Vive le Dauphin Jean
Espérance
Audouin
19 janvier 2011 @ 14:58
L’Oeillet blanc est une officine issue de l’Action française et non de la Maison d’Orléans. Il a longtemps été présidé par M.Guy Coutant dit Coutant de Saisseval (du nom d’un grand-père de sa femme), orléaniste grand teint.
D’autre part et sauf erreur, le défunt comte de Paris n’a jamais assisté à une messe à la mémoire du roi martyr organisée par l’Oeillet blanc à Saint Germain l’Auxerrois, même en 1793…
Cette année-là, interrogé par Point de vue Images du monde, Henri d’Orléans avait déclaré: « Je ne fais pas dire de messe le 21 janvier… »
Audouin
Audouin
19 janvier 2011 @ 15:03
Tonton Soupic (62)
Ne seriez-vous pas un avatar de Charles? ;-)
Audouin
Etienne
19 janvier 2011 @ 16:06
Je serai présent, par la pensée, avec la famille de France, à cette messe en hommage à Louis XVI.
La présence du comte de Paris et son fils Jean est attendu. Cela fera taire les rumeurs de mésentente orchestrées par les Bourbons espagnols à l’encontre des princes de France.
jacqueline prebost
19 janvier 2011 @ 16:40
Merci a CHARLES et a Michael pour leurs commentaires nous nous comprenons jacqueline
Tonton Soupic
19 janvier 2011 @ 17:52
Charles (66),
Merci, Charles, je transmets à nos belles amies belges pour qu’elles prient pour Louis XVI et Marie-Antoinette. :D
Alexis R
19 janvier 2011 @ 18:18
Cher néoclassique (63), je vous remercie de m’avoir rassuré sur ce point.
Le terme « traditionaliste » s’applique en effet à la messe organisée chaque 20 novembre pour le repos de l’âme du célèbre arrière-grand-père de don Luis-Alfonso dans une non moins célèbre paroisse parisienne.
Il aurait été fortement déplaisant que Louis XVI fasse l’objet d’un hommage « officiel » de la part de cette même coterie.
neoclassique
19 janvier 2011 @ 19:15
Michaël 68
je suis légitimiste et mon prétendant, je ne le choisis pas, c est naturellement l’aîné de la branche aînée, c’est à dire Louis-Alphonse, duc d’Anjou.
Mais je ne sombre pas pour autant, comme certains(je ne les nommerai pas par charité mais ils se reconnaitront bien) le font ici dans l’idôlatrie du prince dans lequel s’incarne le principe auquel je crois.
Je trouve cela absolument grotesque, je n’aime que la discussion qui s’appuie sur des arguments fondés et vérifiés et pas sur des fomules incantatoires d’autant plus ridicules qu’elles sont répétées à l’envie.
Je ne suis pas un supporter béat du duc d’Anjou. Bien au contraire, j’aimerais qu’il soit davantage présent lors de manifestations ou commémorations majeures qu’il ne l’est actuellement.
J’avoue que j’apprécie beaucoup le duc de Parme que j’ai la chance de bien connaître. Il n’est absolument pas italo-néerlandais comme vous le dites mais franco espagnol et il connait parfaitement la France, son histoire et sa langue.
Nemausus
20 janvier 2011 @ 00:03
les rumeurs de mésententes chez les orléans orchestrées par les bourbons d’espagne !!! (70) LOL
soit l’auteur de ce message a la vue courte soit c’est sa mémoire qui fait défaut… mais les chamailleries dans la famille d’orléans sont de notoriété publique (et reliées même dans la presse orléaniste) et le duc d’Anjou et les légitimistes n’ont absolument rien à voir dans cet embouillamini familial…
comment peut-on écrire de pareilles contre-vérités ? vous pouvez encore vous regardez dans une glace ?
comment être crédible en niant cette querelle qui dérange même vos propres collègues !!! vous vous déconsidérez totalement !
padraig
20 janvier 2011 @ 00:45
Etienne 70
Je serai présent à cette cérémonie qui aura lieu vendredi à St Germain l’Auxerrois en présence de plusieurs membres de la Famille de France.
Toutefois je ne pense pas que ce soient les Bourbons espagnols qui sont responsables de ces racontars, ce sont leurs partisans qui diffusent ces échos.
Je ne sais laquelle de leurs diverses chapelles en est responsable, c’est plutôt difficile à suivre en ce moment…
d'Artagnan
20 janvier 2011 @ 01:48
SERMENT ROYAL
Charles V a introduit dans le Serment Royal la clause suivante: « Je conserverai inviolablement la supériorité, les droits et les dignités de la Couronne de France, et je ne les transporterai pas, NI LES ALIENERAI »
Actarus
20 janvier 2011 @ 05:28
Chers amies et amis, de France, de Belgique, du Luxembourg, d’Espagne, d’Iran, du Canada, de partout dans le monde,
en cette veille de commémoration de la mort de l’infortuné Roi-Martyr, faisons taire nos querelles habituelles pour nous concentrer sur l’essentiel.
Relisons le testament de Louis XVI, laissons-nous imprégner par son message pacifique qui reflète l’imitation de Jésus-Christ, et prions pour la conversion des âmes républicaines. :)
Paix entre nous, paix entre vous, au moins pour un jour !
Votre affectionné,
Actarus de France
francois
20 janvier 2011 @ 09:23
Mary (60). Vos affirmations de la « trahison » de Louis XVI ne suffiront pas pour prouver sa culpabilite. Vous vous trompez d’epoque! Puisque vous etes si friande de trahisons, je pense que vous vous delectez de la desertion du duc de Chartres,(alias general Egalite) et futur Louis-Philippe fils de Philippe Egalite dont le galop a la suite du deserteur Dumouriez, vers les lignes ennemies des Autrichiens a ete un modele du genre. Pourquoi le passez-vous sous silence? Cela ferait tache sans doute dans votre vision
fantaisiste de la Revolution francaise.
Francois legitimiste
Audouin
20 janvier 2011 @ 09:58
Le Cercle de l’Oeillet blanc est une organisation proche de l’Action française. Elle n’émane ni ne dépend de la famille d’Orléans. Son but est essentiellement de faire célébrer chaque 21 janvier une messe de requiem pour le repos de l’âme du roi Louis XVI. Ce Cercle a été longtemps présidé par M. Guy Coutant dit Coutant de Saisseval, membre de la Restauration nationale.
D’autre part, sauf erreur, le défunt Comte de Paris n’a jamais assisté à une messe en mémoire du Roi martyr organisée par l’Oeillet blac à Saint Germain l’Auxerrois, même en 1993.
Interrogé cette année-là par Point de vue-Images du monde, feu Henri d’Orléans avait déclaré: » Je ne fais pas dire de messe le 21 janvier… »
Audouin
francois
20 janvier 2011 @ 10:04
Neoclassique. En relisant tous vos commentaires j’ai envie de m’ecrier « Santo Subito! » car il vous faut beaucoup d’abnegation pour repeter sans cesse des informations indiscutables que les Orleanoegalitaristes font mine de ne pas comprendre. Ils sont l’incarnation de la mauvaise foi et peu conscients, et encore moins reconnaissants, de l’honneur que vous leur faite de vouloir les eclairer. Margaritas ante porcos! (saint Matthieu,VII, 6)
Francois legitimiste.
Charles
20 janvier 2011 @ 10:50
Padraig,
Je serai très heureux de vous revoir à l’occasion de cette messe pour Louis XVI.
La famille de France a retrouvé son unité depuis quelques mois déjà. Le duc de Vendôme sera présent et tient beaucoup à assister à cette cérémonie du souvenir dans un but de réconciliation nationale.
Espérance !
Charles
20 janvier 2011 @ 10:52
Tonton Soupic,
Oui, « transmettez à nos belles amies belges »!
francois
20 janvier 2011 @ 11:02
Louis XVI est decede sur son lit de mort (une planche), sa mort a ete plus clemente que celle de Jeanne d’Arc decedee egalement sur une place publique mais debout et par une chaleur ecrasante.
Sebastien (31) La Convention a ete elue par moins de 10% de l’electorat et dans la serenite du climat des massacres de Septembre! Qui de nos jours reconnaitrait un tel scrutin? Gbagbo? Robert Mugabe, Vichynsky? Louis XVI n’a pas eu de temoins a decharge, la plupart ayant ete utilement massacres lors des massacres de Septembre et il n’a eu connaissance des details de l’accusation que quelques heures avant le proces. Les deputes ont du declarer leur vote sous les huees et menaces de la populace des tribunes. Considerer ce proces comme une procedure normale ressort de la galejade. Ne pas condamner le Roi a mort etait condamner toute la Revolution.
Francky (57) permettez-moi de vous rendre votre aimable bonjour. Non je ne signe jamais d’un autre nom. Je suis legitimiste et aime suivre la messe traditionnelle mais je n’ai aucunement l’intention d’imposer mon point de vue a ceux qui ne partagent pas mon choix. Alors suis-je toujours a vos yeux un « integriste »? Allez-vous me rayer de la liste des emigres? J’y perds mon latin!
Sebastien (58) Permettez moi de preciser que Louis XVIII a son retour en 1814 n’a pris aucune mesure contre les regicides. Il ne les a exiles qu’apres le retour de l’Ile d’Elbe.
Francois legitimiste (il y a un autre « Francois » qui se manifeste parfois, rarement, et il est Orleanistoegalitariste…)
Michèle
20 janvier 2011 @ 11:21
Merci á Charles et à Francky.
C´est le plus bel hommage que l´on puisse rendre á Louis XVI, que cette messe anniversaire de sa mort. Roi soucieux de son peuple et qui cherchait toujours à sauvegarder la paix en Europe
On peut lire l´original du testament de Louis XVI, retrouvé aux Etats-Unis :
« Déclaration á tous les Français » 20 juin 1791.
le Figaro du 20 mai 2010 en avait parlé.
Quelle joie de lire tous vos commentaires, c´est vraiment un plaisir de vous retrouver en ce début d´année.
Audouin
20 janvier 2011 @ 11:44
erratum (79)
« Oeillet blac… ». Oh! Je jure sur les Evangiles, Actarus de France, que je ne l’ai pas fait exprès!
Votre dévoué et fidèle
Audouin
francois
20 janvier 2011 @ 11:50
Deces? Mort? Assassinat? Execution? Accident (un gros couteau qui vous glisse sur le col)? Moi j’opterais plutot pour « IMMOLATION », cela me semble plus juste et traduisant plus exactement l’intention de ceux qui l’ont condamne.
Francois legitimiste.
Charles
20 janvier 2011 @ 12:19
Michèle,
Vous avez tout à fait raison.
Je suis chaque année surpris de voir tant de monde se libérer pour assister à cette messe pour Louis XVI.
On y croise nos princes, des grands noms de France, des royalistes, des étudiants, des anonymes, des gens de tous les ages et surtout de toute condition.
Il est formidable de constater que 218 ans après la mort du roi martyr, Louis XVI rassemble toujours.
Il est aussi réconfortant pour un royaliste de voir ces français, Fleur de Lys à la boutonnière, se diriger en masse vers l’ancienne paroisse des rois de France, chaque 21 janvier.
J’aime plus que tout assister à cette messe, d’autant que nos princes sont là au premier rang, leur présence réconfortante est porteuse d’Espérance.
marie-françois
20 janvier 2011 @ 12:41
Neoclassique (64)
Ce n’est pas le livre de Jacques d’Orleaans qu’il faut lire, mais plutot celui de Vincent Meylan ( Contre enquete sur le Comte et la Comtesse de Paris ) et celui de Jacques Bernot (La fortune disparue de Louis Philippe ).
vincent
20 janvier 2011 @ 12:51
Vincent Meylan
Audouin (message 82)
Le 21 janvier 1993,le défunt Comte de Paris était à Versailles ou était célébrée une messe de requiem à la mémoire du roi Louis XVI.
Le requiem choisi était celui de Gilles et c’est au son des tambours que le Comte de Paris, son épouse et leur fils aîné sont allés s’asseoir au premier rang à gauche. Les autorités de la république étant assises au premier rang à droite.
Point de Vue avait consacré un article de plusieurs pages à cette célébration, au rassemblement sur la place de la Concorde et aux deux autres messes à Saint Denis et à la chapelle expiatoire.
Cordialement
Vincent Meylan
Francky
20 janvier 2011 @ 13:10
François
Vous pouvez dormir tranquille: n’ayant pas remarqué vos interventions jusqu’à ce sujet, vous pouvez voir que je ne vous considère pas comme un « royaliste intégriste ». Puisque correspondent à ma définition du mot (propre à mon dictionnaire), ceux qui monopolisent le site pour imposer, coûte que coûte, leurs idées et décrier ceux qui s’écartent trop d’une ligne de conduite parfois dépassée…
eddie
20 janvier 2011 @ 13:16
A Sébastien,
En évoquant les « Coupables », je ne pouvais certes citer l’ensemble des conventionnels ayant vôté la MORT, mais je pensais à quelques « grosses têtes » comme Danton, Desmoulins, Robespierre, etc…..et surtout au plus emblêmatique d’entre eux, dans ce cas précis : Philippe d’ORLEANS.
Merci !
naucratis
20 janvier 2011 @ 13:31
Il est assez peu suprenant que les Orléans-Egalité soient tous brouillés entre eux.
Depuis Philippe-Egalité le Régicide et Louis-Philippe l’Usurpateur, on ne peut pas dire qu’ils aient le sens de la famille…
Quand ils n’essaient pas de nuire à leurs aînés Bourbons, ils se disputent entre eux.
neoclassique
20 janvier 2011 @ 15:21
Michaël 67
Effectivement vous le dites vous-même, vous n’inventez rien :
Louis-Alphonse de Bourbon est bien le chef de la maison de Bourbon, tandis qu’Henri, comte de Paris, est chef de la maison cadette d’Orléans qu’il se plait à appeler de France, comme son père en a pris l’habitude à partir de 1926, ce qu’aucun Orléans n’avait osé faire avant lui. D’ailleurs même le duc de Vendôme se désigne comme Jean d’Orléans sur la carte de visite qu’il m’a donnée.
Le trône de France appartient à la maison de Bourbon et la succession, en vertu de loi salique en vigueur depuis les origines, s’effectue par ordre de primogéniture dans la branche aînée, à savoir celle des Bourbon-Anjou, venant devant celle des Bourbon-Siciles, puis des Bourbon-Parme et enfin des Bourbon-Orléans.
Mais il est vrai que l’on peut se demander ce à quoi correspond la loi salique pour les héritiers de Louis-Philippe qui l’a bafouée en 1830 en s’accaparant du trône du jeune Henri V.
Enfin, si le duc d’Anjou ne s’intitule pas prince de France, je pense que c’est parce qu’il a, lui, le sens des usages mais surtout, n’a pas le sens du ridicule.
Louise.k.De France
20 janvier 2011 @ 15:39
J’ai hâte de voir « l’arrivée en masse » des français venus assister à cette messe, car c’est certain, un tel évènement fera l’ouverture du 20h de David Pujadas..!!! La fleur de lys n’est-elle pas un peu grande pour une boutonnière??
Brigitte et Christian
20 janvier 2011 @ 18:34
bonjour à tous
Un peu de retenu et surtout demain évitons les polémiques et prions pour le Roi Louis XVI, la reine Marie Antoinette et tous ceux qui sont morts pendant cette période triste de notre histoire.
Quel que soit le lieu ou nous nous trouvons une petite ou grande prière , ou même une pensée sera une attention pour le Roi.
amitiés du sud ouest
neoclassique
20 janvier 2011 @ 18:40
A Marie François 91
il me semble que Jacques, duc d’Orléans, propre fils du comte de Paris, ayant vécu les choses au sein de la famille, est mieux à même de parler et de dévoiler les multiples faces cachées et troubles de la vie de son propre père que Vincent Meylan qui n’a pas vécu les choses de l’intérieur et qui, par ailleurs, n’ayant jamais caché ses sympathies orléanistes, aurait du mal à délivrer une vision négative du comte de Paris.
La vie de feu le comte de Paris me semble d’ailleurs parler d’elle même: un prince, séparé de sa femme, mourant dans le pavillon de banlieue de sa maîtresse, la sinistre Madame Frietz, son fils aîné divorcé et remarié dans la présence ni de ses frères et soeurs, ni de des enfants,une famille rongée par les clans et les divisions, une fortune évaporée, une fondation St Louis à l’avenir incertain…
Le pauvre duc de Vendôme a bien du mérite d’essayer de redresser la barre de la maison d’Orléans tant son grand père a mis à mal son patrimoine et sa réputation…
marie-françois
20 janvier 2011 @ 18:45
Merci,Vincent Meylan, pour votre intervention.
Clémentine
20 janvier 2011 @ 19:11
Charles, Padraig, Michael, Brigitte & Christian et à tous les autres : il y également une messe, à 19 h, à l’église St-André à St-Maurice (Val de Marne).
Audouin
20 janvier 2011 @ 19:11
Vincent Meylan (92)
Je vous remercie de m’avoir rafraîchi la mémoire. Bicentenaire du martyre du Roi oblige, le comte de Paris avait effectivement dérogé à la règle qu’il s’était imposée de ne pas assister aux messes du 21 janvier organisées de l’Oeillet blanc pour des raisons qui tiennent, je pense, à l’état de ses relations avec les dirigeants de la Restauration nationale (ex-Action française) qu’il n’appréciait guère…
Cordialement.
Audouin
Clémentine
20 janvier 2011 @ 19:12
comme d’habitude mon message est parti trop vite.
Aramis
20 janvier 2011 @ 19:14
Et si Louis ne s’intitulait pas Prince de France parce que ce serait ridicule, mais seulement dans la mesure où, contrairement aux Orléans, il ne vit et n’a jamais vécu en France et où il n’a jamais manifesté vouloir partager le destin de ce pays mais s’est borné à y faire des sauts de puce commémoratifs qui, pour honorables qu’ils soient, ne traduisent pas un attachement aussi charnel à cette terre que celui qu’ont manifesté continument nos rois puis les prétendants Orléans même durant l’exil.
Autrement dit , ce qui serait ridicule pour Luis/Louis ne l’est pas pour Henri ou Jean !
Clémentine
20 janvier 2011 @ 19:20
Union de pensées et de prières avec vous tous.
palatine
20 janvier 2011 @ 19:22
Je suis d’accord avec ceux qui pensent que le procès de Louis XVI fut une parodie de justice. Et nul besoin d’etre français ou monarchiste pour etre indigné par son martyre. Je trouve donc louable qu’on honore sa mémoire par des messes le 21 janvier.
Louis XVIII , comme le rappelle François, après les Cent Jours, fit exiler les régicides et à sa place j’aurais fait pareil.
A ce propos, j’aurais une anecdote à propos de Sieyès, qui redigea le Serment du Jeu de Paume et vota la mort du Roi. Il vivait à Bruxelles entre 1815 et 1830 et avait dans son appartement une copie du tableau du Serment du Jeu de Paume par David. Un brave bourgeois bruxellois qui était venu le voir, aperçut le tableau et lui demanda ce que cela representait. Quand il entendit Sieyès parler de jeu de paume, le Bruxellois s’exclama, consterné que le jeu était vraiment un vilain vice, et que sur ce tableau on voyait bien que les personnages étaient dévorés par le démon du jeu. Et que c’était une horreur.
petit page
20 janvier 2011 @ 19:30
et à VERSAILLES, une messe de Requiem à la mémoire de Louis XVI, commande de LOUIS XVIII. Chapelle Royale de Versailles :
http://www.chateauversailles-spectacles.fr/spectacle.php?spe=66
Prince de Bretagne
20 janvier 2011 @ 19:37
« un tel évènement fera l’ouverture du 20h de David Pujadas… ». Je ne demande qu’à voir cela car le 21 janvier 2010 je n’ai entendu aux JT aucune allusion à cette louable commémoration.
Que vive le cercle de l’oeillet blanc !
Tonton Soupic
20 janvier 2011 @ 19:55
Vincent Meylan (92)
Quelle belle cérémonie cela a dû être, cette messe à Versailles le 21 janvier 1993 en présence de tous les descendants des protagonistes de l’événement ! Savez-vous si d’autres descendants des députés et sénateurs de l’époque étaient présents ? J’aurais vraiment aimé y participer moi aussi…
Charles
20 janvier 2011 @ 19:59
Vincent,
Vous évoquez la cérémonie de Versailles marquant officiellement le bicentenaire de la mort de Louis XVI.
Je garde un souvenir ému de cette messe solennelle. L’arrivée des princes, la comtesse de Paris était royale au bras de Monseigneur, le prince Henri paraissait absent mais il était très heureux de retrouver sa place auprès des siens, le prince Jean était a cette époque en Californie et avait demande a son frère Eudes de le représenter.
Après la messe, la famille royale s’est recueilli et a suivi le clergé dans la sacristie.
Les royalistes et les non-royalistes étaient nombreux a cette cérémonie du souvenir. Les fidèles parmi les plus fidèles, Fleur de Lys a la boutonnière, se sont masses devant la sacristie pour attendre la sortie de la famille royale. J’y étais bien ententu et lorsque les portes se sont ouvertes, les cris fusaient « vive le roi » « vive la reine ». Le chauffeur de Monseigneur a avance la voiture, prince Eudes s’est assis a l’avant de la voiture en raison de la longueur de ses jambes, Monseigneur, Madame et leur fils aîné se sont installes a l’arrière. La voiture demarra sous les vivats de la foule et la princesse a ouvert sa vitre pour nous saluer et nous remercier.
Dix huit ans après j’en garde encore un souvenir ému.
Pierre
20 janvier 2011 @ 20:07
Parler d' »exécution » suppose de reconnaître la légitimité du tribunal qui y condamne, or, pour un royaliste, cette légitimité (de la Révolution) me paraît intenable et donc le terme approprié « assassinat ». Ou bien « sacrifice » à la cause de la République, dans l’idée de la rendre irréversible.
Tout dépend donc des convictions de celui qui s’exprime.
Francky
20 janvier 2011 @ 20:58
Louise.k.De France
Je pense que cet évènement fera plutôt la une du 13h de Régine ! ;)
Portos
20 janvier 2011 @ 22:32
Que notre bon Roi puisse reposer en paix et veiller sur notre pays la France.
padraig
21 janvier 2011 @ 00:04
neoclassique 96
C’est vous même qui l’écrivez, votre duc d’Anjou : « n’a pas le sens du ridicule »… Quel aveu !
d'Artagnan
21 janvier 2011 @ 01:08
Les Messes de Commémoration pour l’assassinat du Roi Louis XVI ont été interdites par Louis-Philippe d’Orléans, fils de Philippe d’Orléans-Egalité, ancêtre de Jean d’Orléans qui traite l’Ainé des Bourbons, descendant de Louis XIV, de Prince étranger.
Michael
21 janvier 2011 @ 09:51
Néoclassique,
Les Bourbon-Anjou n’existe pas. Ce sont les Borbon y martinez-Bordiu et bientot les Borbon y Vargas.
C’est toujours votre interprétation des faits qui ne s’appuie sur aucune réalité.
Don Luis-Alfonso de Borbon y Martinez-Bordiu appartient à une branche non dynaste de la famille royale espagnole. C’est tout. c’est le fils du duc de Cadix, le petit-fils du duc de ségovie et l’arrière petit-fils du roi d’Espagne et général Franco. Cessez de tromper les lecteurs du site.
joyes
21 janvier 2011 @ 11:11
michaël 100 ….et Orléans y Tornos ??????
neoclassique
21 janvier 2011 @ 11:34
Michaël 114
ne soyez pas ridicule, le nom de Bourbon Anjou a été utilisé au début du XVIIIe quand le duc d’Anjou est monté sur le trône d’Espagne. Il a ensuite eté remplacé par celui de Bourbon d’Espagne.
Une chose est certaine la maison est celle des Bourbon et seule l’ainée à la droit de se qualifier ainsi, les autres sont toutes des branches et la plus cadette d’entre elles est celle d’Orléans
Eb reconnaissant au duc d’Anjou son titre de chaf de la maison de Bourbon, vous avez tout dit mon cher Michaël.
Aramis
21 janvier 2011 @ 11:40
Charles, j’étais également présent à cette messe du 21 janvier 1993 à VERSAILLES et à la sortie des princes de la maison de France sous les vivats émus de leurs amis que nous sommes. J’ai pris des photos du Comte de Paris et de son épouse, vraiment royaux. Un beau moment en effet, après la dignité et le recueillement qui avaient présidé à l’office religieux. j’ai mesuré alors la force du sentiment qui peut sourdre même du coeur d’un citoyen de la République envers les princes qui assurent la permanence du lien millénaire établi entre la nation et la famille à laquelle ils appartiennent.
Charles
21 janvier 2011 @ 11:43
Je suis sur la route de Saint Germain l’Auxerrois, Fleur de Lys a la Boutonniere, j’aurai une pensée pour tous les lecteurs de Noblesse et Royautes, lors de la messe de Requiem en hommage a Louis XVI.
Michael
21 janvier 2011 @ 12:28
Nous sommes avec vous, Charles, a l’heure qu’il est, le roi était déjà mort. Les Princes de France sont le seul espoir d’une réconciliation.
Francky
21 janvier 2011 @ 13:22
Aramis
Si vous aviez la gentillesse de nous faire un petit article sur cette célébration en 1993, avec les photos des princes que vous y avez prises, cela intéresserait beaucoup de lecteurs de ce site, je pense…
Actarus
21 janvier 2011 @ 14:01
Hélas, même en ce jour de deuil et de recueillement, la vendetta séculaire qui oppose les cadets aux aînés n’a pu cesser.
Je suis affligé par tant de désespérance. :-(
Votre affectionné,
Actarus de France
neoclassique
21 janvier 2011 @ 16:41
A Michael 114
Malheureusement pour vous les faits sont têtus :
1. depuis l’extinction en 1883 de la branche aînée des Bourbon, la branche des Bourbon d’Espagne, dite aussi Bourbon Anjou, est devenue la branche aînée de la maison de Bourbon et son chef est aujourd’hui Louis-Alphonse, duc d’Anjou ainsi que vous le reconnaissez d’ailleurs vous-même.
2. la succession au trône de France, régie par la loi salique, s’effectue depuis l’origine de la monarchie capétienne par ordre de primogéniture dans la branche aînée, c’est-à-dire que le chef de maison de Bourbon qu’est aujourd’hui Louis-Alphonse, duc d’Anjou est le prétendant légitime au trône de France.
3. la question de nationalité n’intervient aucunement dans ce choix, l’exemple d’Henri IV en étant, bien entendu, le plus parfait contre-exemple. Elle ne s’appuie que sur l’argumentation oiseuse que les Orléans ont tenté de développer avec insistance depuis 1883.
4. l’abdication, en 1933, du prince Jacques-Henri duc d’Anjou et de Ségovie dont vous faites état ne concernait que ses droits à la couronne d’Espagne, aucunement ses droits à celle d’Espagne.
5. le titre de « Dauphin » que vous donnez avec insistance au prince Jean d’Orléans est d’autant plus ridicule que si ce titre devait être donné, il devrait l’être au prince François d’Orléans, fils aîné du comte de Paris et de 4 ans l’aîné du prince Jean. Car nul ne peut disposer des droits d’un prince aîné.
Mais il est vrai que les Orléans ont plutôt toujours eu tendance à piétiner les usages de l’ancienne monarchie qu’à les respecter.
Il convient notamment de se rappeler que c’est par une usurpation soigneusement ourdie que Louis-Philippe, duc d’Orléans, nommé lieutenant général du royaume par Charles X pour faire valoir les droits à la couronne de France de son petit-fils le duc de Bordeaux, héritier légitime du trône, les a odieusement bafoués en août 1830 pour s’emparer du trône.
Nemausus
21 janvier 2011 @ 17:27
Michael,
c’est vous qui trompez les lecteurs de ce site par vos affirmations sans arguments juridique à l’appui.
Et apparemment vous n’avez toujours pas compris que le nom du citoyen français Louis Alphonse de Bourbon est bien Bourbon, ne vous en déplaise.
Et pour votre culture, il y a eu les Bourbon-Condé, Bourbon-Conti, Bourbon-Montpensier, aujourd’hui il y a les Bourbon-Anjou, Bourbon-Deux-Siciles, Bourbon-Parme, Bourbon-Busset…. mais tous n’ont eu comme patronyme que le nom de Bourbon, la seconde partie n’étant accolée par tradition que pour différencier les branches….
par contre il n’y a que les Orléans et non les Bourbon-Orléans comme a essayé vainement de le faire croire Henri d’Orléans, éconduit dans sa démarche trompeuse par la justice française ! et ça c’est un fait juridique !
Michael
21 janvier 2011 @ 18:22
Néoclassique
Le chef de la maison d’Orléans est le Prince Jacques de France, duc d’Orléans, fondateur à nouveau de cette branche.
padraig
21 janvier 2011 @ 19:38
Cher Charles, enchanté de vous avoir retrouvé (non sans mal) tout à l’heure dans la foule à la fin de la cérémonie de St Nicolas du Chardonnet.
Nous avons pu constater l’affection de Mgr le prince Jean, duc de Vendôme envers son père Mgr le comte de Paris et réciproquement durant la Messe et cette image a ému toute l’assistance présente.
neoclassique
21 janvier 2011 @ 20:16
ERRATUM DANS MON MESSAGE EN REPONSE A MICHAEL 114
mon commenaire a été envoyé trop vite.
Il faut lire le point 4 ainsi:
4. l’abdication, en 1933, du prince Jacques-Henri duc d’Anjou et de Ségovie dont vous faites état ne concernait que ses droits à la couronne d’Espagne, aucunement ses droits A CELLE DE FRANCE
La plupart des internautes auront rectifiés d’eux-mêmes mais je préfère le corriger moi-même.
d'Artagnan
21 janvier 2011 @ 23:54
LA COURONNE DE FRANCE INDISPONIBLE = Aucun traité ne peut en disposer !
LE DROIT DU SCEPTRE EST ORDONNE PAR LE DROIT DU SANG AU-DELA DE TOUTES LES FRONTIERES !
Aramis
22 janvier 2011 @ 07:20
Cher Francky (121) : les photos sont des photos papier (j’en ai aussi des 80 ans de la comtesse de Paris à Eu) et je n’ai pas suffisamment de connaissance pour mettre tout ça sur internet. Donc je crois difficile de répondre favorablement à votre attente.
Aramis
22 janvier 2011 @ 07:24
quelle est la valeur de la renonciation de l’oncle de Juan-Carlos au trône d’Espagne si l’on conteste que son ancêtre ait pu valablement renoncer pour lui et sa descendance à celui de France ? et quid de toutes ces renonciations dans d’autres familles royales, y compris parfois actuelles rapportées dans le présent blog (pour pouvoir se marier avec une personne non agrée par le chef de famille ou un Parlement, par exemple), si cela est dénué de toute valeur ?
marie-françois
22 janvier 2011 @ 08:42
A neoclassique ( 122)
Il n’y a pas eu de Bourbon Anjou.Lorsque le duc d’Anjou, petit fils de Louis XIV est devenu roi d’Espagne le terme Anjou a disparu.
Depuis l’arrivée des Bourbons en France, les branches cadettes ayant eu une descendance sont tres peu nombreuses.
Gaston d’Orleans etait Orléans
Philippe,le regent, était lui aussi d’Orléans.
Apres, il faut aller jusqu’à la Restauration ou les enfants et petit enfants du comte d’Artois, sous Louis XVIII, sont d’Artois.
Si les Bourbons en Italie se sont dits de Parme ou de Siciles, c’est je pense pour la couronne d’Espagne pour bien marquer le fait qu’ils étaient originellement Bourbons et d’Espagne. Ils etaient d’ailleurs a départ infants d’Espagne.
neoclassique
22 janvier 2011 @ 09:37
a Michaël 125
C’est vrai qu’avec vous, j’en avais déjà beaucoup entendu.
Mais j’avoue que là, ça dépasse l’entendement !
Ainsi donc, d’après le généalogiste attitré des Orléans que vous prétendez être, il y aurait donc aujourd’hui la maison de France dont le chef serait Henri d’Orléans son fils et la maison d’Orléans dont le chef serait Jacques d’Orléans!!! Et pourquoi pas Michel et la maison d’Evreux, feu Thibault et la maison de la Marche ….
Voilà au moins quelqu’un qui n’a pas le sens du ridicule, pas plus d’ailleurs que le sens de l’histoire.
Comme je vous l’ai dit dans mes commentaires précédents, j’aime discuter avec des interlocuteurs qui apportent des arguments fondés, pertinents et intelligents au lieu de ceux qui sont sans cesse dans l’hagiographie béate, l’approximation historique ou l’affirmation erronée, voire mensongère. Ce qui me semble être votre cas.
Je préfère dorénavant ne plus perdre mon temps à échanger avec vous.
palatine
22 janvier 2011 @ 09:40
Vincent 92
j’ai été tres étonnée d’apprendre par vous qu’à la messe pour Louis XVI en 1993, au premier rang à droite, il y avait des représentants de la republique. En fait, je trouve cela très bien.
Neoclassique, pour la France, j’avais compris. Il arrive souent à nos claviers de fourcher.
Honorade
22 janvier 2011 @ 09:47
Une messe est un acte purement religieux et non une manifestation politique.
Audouin
22 janvier 2011 @ 09:57
Padraig (125)
Padraig s’est trompé de paroisse! Il était à Saint Nicolas du Chardonnet. Mais qu’importe… Miracle, don d’ubiquité ou trop forte émotion? Le brave homme a cru y voir « apparaître » les d’Orléans père et fils. ;-)
Audouin
padraig
22 janvier 2011 @ 10:02
Padraig 128
Cher Charles, enchanté de vous avoir retrouvé (non sans mal) tout à l’heure dans la foule à la fin de la cérémonie de St Germain l’Auxerrois.
Nous avons pu constater l’affection de Mgr le prince Jean, duc de Vendôme envers son père Mgr le comte de Paris et réciproquement durant la Messe et cette image a ému toute l’assistance présente.
Une correction automatique non relue attentivement par moi, suivie d’un copié/collé malencontreux m’a fait commettre une (grosse) erreur Je vous prie de m’en excuser ainsi que Régine !
Nemausus
22 janvier 2011 @ 10:36
Michael (124)
uniquement dans vos rêves les plus fous….mais votre affirmation ne relève pas de la réalité juridique….
le seul duc d’Orléans qu’enregistre la chancellerie de France, seule habilitée à valider la transmission des titres, est Henri d’Orléans, chef de cette branche cadette qui veut s’accaparer l’héritage des aînés, une fois de plus.
Nemausus duc de Septimanie et vicomte de Nîmes, pour pasticher le ridicule titre de duc de France !!!
A quand l’attribution par les orléans des titres de prince des Gaules, duc des Francs Saliens… LOL
Francky
22 janvier 2011 @ 10:59
Je n’aurais jamais cru qu’après la cérémonie de Saint Germain l’Auxerrois, le comte de Paris et son escorte d’honneur soit allé assister à une autre messe à St Nicolas du Chardonnet.
Mais comme je dis, mieux vaut 2 messes (même en latin) plutôt qu’aucune… !
Francky
22 janvier 2011 @ 11:02
Aramis
Merci de votre réponse.
Ce n’est pas grave pour les photos. Peut-être que Charles nous fera une rétrospective sur les commémorations du 21 janvier !
naucratis
22 janvier 2011 @ 11:03
Merci à Neoclassique (122) de rétablir quelques faits historiques pour dissiper les enfumages et contre-vérités des orléanistes qui, à défaut d’être nombreux, sont de très mauvaise foi.
padraig
22 janvier 2011 @ 13:20
Audouin, Francky
J’espère (mais le dois-je) qu’en toute « bonne foi » vous avez rectifié mon erreur après mon message numéro 134.
J’avais demandé à Régine de retirer ce message après m’être aperçu de mon erreur, mais ça devait être trop tard… Merci tout particulier au brave homme Audouin pour son message comme toujours si sympathique !
Charles
22 janvier 2011 @ 16:32
Naucratis,
Je constate une fois de plus que
don Luis-Alfonso de Borbon y Martinez-Bordiu a suivi les sages conseils de son épouse dona Maria-Margarita. Cette dernière désapprouve totalement les prétentions ridicules de son époux au trone de France. C’est pourquoi elle lui conseille de ne pas se déplacer en France pour faire plaisir à des fidéles de moins en moins nombreux.
Je crois qu’elle pourrait féliciter le secrétaire de son mari d’avoir réussi à se mettre à dos les membres de l’Institur de la Maison de Bourbon, fidéle parmi les plus fidéles des Borbons espagnols.
naucratis
22 janvier 2011 @ 17:36
A Nemausus.
De là à ce qu’Henri d’Orléans revendique le royaume d’Austrasie il n’y a qu’un pas ! ;)
marie-françois
22 janvier 2011 @ 20:03
Neoclassique 91
Je lis avec retard votre message du 20.
Je ne crois pas que le témoignage du duc d’Orléans soit tres credible, bien qu’écrit par le fils du Comte de Paris.
Sans etre tres proche de la famille d’Orléans,on pouvait aisement comprendre que le livre de ce dernier était une sorte de reglement compte vis a vis de son pere. Ce qui est tres inconvenant et dommageable. Mais il en a été ainsi.
Le Comte de Paris a vraisemblablement été tres déçu par ses fils et leur a fait savoir.Le livre de Jacques est un peu le coup pied de l’ane.
On ne vit sur un patrimoine hérité sans le faire fructifier. Les dernieres générations des Orléans n’ont pas su le faire. Mais d’autres avant, notamment le duc d’Orléans, avait eu la meme attitude .
A la décharge du défunt Comte de Paris, il faut dire que ce dernier n’a pas ménagé ses dépenses, à son retour d’exil, tant pour son action politique que pour l’entretien de son secrétariat.
C’est pourquoi je considere que les livres de Vincent Meylan comme de Jacques Bernot sont plus prohes de la réalité que celui de Jacques d’Orléans.
Cordialement
Nemausus
22 janvier 2011 @ 20:41
Naucratis,
En cas de restauration de Louis XX, il faudrait trouver un trône de consolation aux orléans pour les éloigner de France et les empêcher de comploter contre leur chef de famille car c’est un gène héréditaire dans cette famille….
L’austrasie est trop proche de paris…. moi je conseillerai plutôt un royaume d’amazonie… avec tous les crocodiles comme sujet, ils ne seraient pas perdus…LOL
LEROIDEC
22 janvier 2011 @ 22:49
j’ai cru comprendre que ce pauvre Louis XVI avait été condamné « démocratiquement » à mort, à la suite d’un procés équitable, c’est à dire, contradictoire, dans lequel les droits de la défense ont été respectés.
Son futur Avocat: Malesherbes écrivit à la convention:
« J’ignore si la Convention nationale donnera à Louis XVI un conseil pour le défendre, et si elle lui en laissera le choix. Dans ce cas-là je désire que Louis XVI sache que, s’il me choisit pour cette fonction, je suis prêt à m’y dévouer ».
Louis XVI répondit : « Votre sacrifice est d’autant plus généreux que vous exposez votre vie et que vous ne sauverez pas la mienne »
En 1794, Malesherbe était aussi guillotiné : sa faute avoir tenté de defendre le Roi..
Francky
23 janvier 2011 @ 02:21
Padraig
Votre rectificatif est paru après que j’ai eu posté mon message. J’avoue avoir bien ri, et sincèrement, je me suis demandé un instant de quel côté s’était glissée l’erreur ! ;)
Michael
23 janvier 2011 @ 16:40
Néoclassique,
Je réponds à vos commentaires:
Je vous cite: « Ainsi donc, d’après le généalogiste attitré des Orléans que vous prétendez être, il y aurait donc aujourd’hui la maison de France dont le chef serait Henri d’Orléans son fils et la maison d’Orléans dont le chef serait Jacques d’Orléans!!! Et pourquoi pas Michel et la maison d’Evreux, feu Thibault et la maison de la Marche …. »
Tout d’abord, je ne prétends pas être généalogiste des Orléans. Ensuite, vous avez très bien compris ce que je voulais dire. En considérant, le comte de Paris comme chef de la Maison de France, on remarque très bien l’émergence d’une nouvelle branche traditionnelle des Orléans avec le Prince Jacques de France, comme duc d’Orléans, son fils comme duc de Chartres et son petit-fils comme duc de Valois. Après la mort du Prince Jacques, il est fort probable que son fils le Prince Charles-Louis soit le nouveau duc d’Orléans. Pour exemple, Le prince Robert a été titré comte de La Marche après la mort son père. N’est-ce pas comme cela que l’usage le voulait à d’autres époques? C’est comme ça que les maisons de Valois, d’Orléans, de Bourbon ou d’Angoulême ont été fondée.
Vous ajoutez : »Voilà au moins quelqu’un qui n’a pas le sens du ridicule, pas plus d’ailleurs que le sens de l’histoire. »
Je ne vois pas vraiment où vous voulez en venir. ce N’est pas ridicule et c’est tout à fait dans le sens de l’Histoire, au contraire.
Vous continuez : »Comme je vous l’ai dit dans mes commentaires précédents, j’aime discuter avec des interlocuteurs qui apportent des arguments fondés, pertinents et intelligents au lieu de ceux qui sont sans cesse dans l’hagiographie béate, l’approximation historique ou l’affirmation erronée, voire mensongère. Ce qui me semble être votre cas. »
Nous savons que vous n’aimez pas Charles, c’est votre problème. je vous dirai aussi que vous n’apportez pas vraiment de preuves tangibles à vos affirmations.
et vous finissez: « Je préfère dorénavant ne plus perdre mon temps à échanger avec vous. »
Je suis très déçu des réactions d’une personne comme vous, car j’ai deviné qui était « néoclassique ». Je pensais que vous apporteriez beaucoup plus de hauteur aux choses et que vous ne tomberiez jamais dans ce genre de discussion futiles et basses de querelles dynastiques.
Je pense vraiment que mon point de vue est pertinent lorsqu’on considère les Orléans comme héritier légitime du trône de France.
Padraig
23 janvier 2011 @ 18:08
Michael 145
Votre description sur les différentes branches refondatrices de la Famille de France correspond à ce qu’ont voulus ses 2 derniers chefs, les comtes de Paris.
Les royalistes français, soutiens de la Famille s’y rallient.
neoclassique
23 janvier 2011 @ 19:27
Michaël 148
Je préfère clore définitivement notre conversation parce qu’hélas, elle n’aboutit pas sur le débat, certes controversé, mais fructueux que j’aurai espéré.
Tout simplement parce que nos logiques sont différentes pour ne pas dire divergentes.
La mienne est légitimiste, elle se fonde sur le respect de l’immuable loi salique que nulle décision, nul traité, nulle disposition ne peut modifier ou amender et qui veut que la succession royale s’établisse par ordre de primogéniture dans la branche aînée, ce qui est le cas de manière interrompue depuis le sacre d’Hugues Capet en 987 jusqu’à la mort en exil d’Henri V en 1883 et depuis lors, malgré les vicissitudes, continuée par la branche aînée de la maison de Bourbon jusqu’à son chef actuel qu’est aujourd’hui Louis-Alphonse, duc d’Anjou, dit Louis XX.
La vôtre, et c’est votre droit le plus strict, s’appuie sur un trône usurpé en 1830 par un cadet d’Orléans qui a sciemment bafoué les droits légitimes de la branche aînée et du jeune Henri V et banni toute commémoration de la mort de Louis XVI, dont le petit-fils, le premier comte de Paris, a ensuite voulu récupérer en 1883 le glorieux héritage de la branche aînée, dont l’arrière petit-fils, le dernier comte de Paris a, pour satisfaire un orgueil et une ambition personnelle démesurés, ruiné la maison d’Orléans, son prestige, son patrimoine, sa réputation et sa fortune jusqu’à laisser aujourd’hui des enfants divisés par d’odieuses querelles intestines qu’ils se sont-même complus à étaler au grand jour dans la presse.
Voilà pourquoi je pense que notre lecture de l’histoire de la monarchie et des lois fondamentales de succession de la maison capétienne, notre sens de la fidélité et de l’honneur sont fondamentalement différents pour ne pas dire diamétralement opposés et interdisent, hélas, tout dialogue fructueux entre nous.
Nemausus
23 janvier 2011 @ 20:20
Néoclassique,
les orléanistes vivent dans un royaume d’opérette où ils croient que les décisions de leur prince ont force de loi…
les gens censés, comme vous et moi, savent que les titres que portent aujourd’hui les princes tant de la branche aînée que les cadets d’orléans sont seulement des titres de courtoisie, qui n’ont aucune valeur juridique et légale et donc on ne peut former une nouvelle branche sans sanction par lettres patentes, ce que la république ne leur accordera jamais.
Ainsi, il n’y aura pas, jusqu’à une hypothétique restauration, très lointaine, de nouvelles branches d’Orléans, d’Angoulême, d’Evreux, de La Marche, comme pas plus de branche de Berry…. mais il restera des princes de Bourbon avec des titres de courtoisie et des princes d’Orléans …. et ce ne sont pas les divagations des orléanistes forcenés qui changeront cet état de fait….
Si on écoutait les affabulations de Michael, et selon le droit royal, le prince Robert d’Orléans ne porterait que le nom de La Marche, le prince Charles Philippe d’Orléans que le nom d’Evreux etc…. et nous savons tous que c’est entièrement faux !
Vous aurez beau démontré la fausseté de leurs affirmations, qui ne s’appuient sur aucun argument légal, rien n’y changera tellement ils sont endoctrinés dans une espérance que leur serine à longueur de journée le 1er de leur collègue !!!
mais au moins en contredisant leur divagation, nous éviterons que des lecteurs qui ne seraient pas au fait des choses, prennent pour vérité les mensonges de ces messieurs blancs d’Eu !!!
Courage et espérance dans la vérité légitime et historique !!! ;-)
Michael
23 janvier 2011 @ 22:14
Merci Padraig de soutenir mes propos sur les apanages de la famille royale de France aujourd’hui. Je suis décu que Néoclassique affirme des choses contraires aux intentions des comtes de Paris.
Michael
24 janvier 2011 @ 09:45
Néoclassique,
notre seule différence est que je suis fidèle à des Princes de la Maison de France et que vous, vous êtes fidèle à des princes de la Maison royale d’Espagne ou ducale de Parme.
En 1883, les Princes d’Orléans sont devenus Maison de France: c’est une réalité historique. Pendant ce temps là, les Bourbons d’Espagne défendaient leur droit au trône d’Espagne durant les guerres carlistes: c’est aussi une réalité historique. Don Luis-Alfonso de Borbon est héritier de ces derniers.
Actarus
24 janvier 2011 @ 15:06
Michael,
les contes de Paris sont des histoires à dormir debout. ;-)
Votre affectionné,
Actarus de France
Aramis
25 janvier 2011 @ 00:02
Actarus, si les contes de Paris sont des histoires à dormir debout, force est de constater que bien des rois, des princes et des plus hautes lignées de ce monde périssable, ont aimé en feuilleter les pages en parrainant les descendants, en leur donnant leurs enfants en alliance,…
Sincèrement, cousins légitimistes, puisque vous avez compris que je suis sans haine pour personne, dénué de tout souci de courtiser mais non de celui de connaître les ressorts profonds des fidélités que chacun a reçues ou s’est données, comment se fait-il que Louis, ses parents et grands parents ne puissent afficher les mêmes liens avec les plus hautes lignées royales et aristocratiques d’Europe que ceux que le comte de Paris, le Prince Jean (jusque dans les parrains, marraines de Gaston), et toute la famille d’Orléans depuis pas mal de temps quand même, ont su maintenir avec leurs pairs, tout usurpateurs, artisan de malheurs, auteurs de trahisons et fauteur de troubles que vous prétendez qu’il sont.
Oh je sais, je sais, le roi est le roi et Louis, bercé par les lois fondamentales, vogue vers son destin fort de sa seule légitimité à l’abri des vanités humaines, mais honnêtement cela m’intrigue et je profite de ce blog pour boire à votre science légitimiste, que nulle part ailleurs je ne trouverais…
Michael
25 janvier 2011 @ 09:34
Mais ca Aramis, ils ne nous l’expliquerons jamais, car ils ne peuvent pas… sauf en admettant que don Luis-Alfonso est l’ainé d’une branche devenue non dynaste.
Nemausus
25 janvier 2011 @ 13:50
la super consanguinité n’a pas vraiment porté chance aux Orléans !!! et la nouvelle génération s’en écarte d’ailleurs avec raison !!!
quant aux liens avec les autres familles royales, pourquoi voulez vous que celles-ci prennent parti pour l’un ou l’autre puisque cela ne les concerne pas ? et depuis quand les rois étrangers feraient la loi en France alors que les orléanistes eux même fustigent constamment tout ce qui n’est pas français à leurs yeux !!!
il y a quelque chose de contradictoire, une fois de plus dans le raisonnement des partisans des cadets…
Actarus
25 janvier 2011 @ 15:47
Aramis,
venez avec moi boire un verre de Porthos, et je vous expliquerai bien des choses. ;-)
Votre affectionné,
Actarus de France
Actarus
25 janvier 2011 @ 15:48
Je vous attends sur le Mont Athos ! ^^
Aramis
25 janvier 2011 @ 23:56
Je vous y retrouverai Actarus pour boire à la santé de nos princes le vin des vignes grecques et orthodoxes, en attendant de les placer tous deux sur le trône impérial de Constantinople dont le mont Athos doit garder une certaine nostalgie je suppose…!
Alexis R
26 janvier 2011 @ 23:39
Nemausus (158), votre allusion à la consanguinité chez les Orléans est vraiment d’un bas…. Je suppose que vous n’hésiterez pas à demander à nouveau à Charles des nouvelles du prince François, comte de Clermont, et de la princesse Blanche, Mademoiselle de Valois?
Je vous conseille de relire le spirituel don José Luis de Vilallonga, expliquant les raisons du mariage de la petite-fille de Franco avec le petit-fils d’Alphonse XIII, et les visées du Caudillo à travers ce mariage… Ce n’est pas pour rien que le Roi Juan-Carlos ne pouvait souffrir son cousin le duc de Cadix!
Si pour vous ce mariage est synonyme de sang neuf (quant on voit comment il a tourné…), permettez-moi de préférer la soi-disant consanguinité des Orléans!
Audouin
27 janvier 2011 @ 10:24
Alexis R (162)
La soi-disant (sic) consanguinité des d’Orléans? Pour votre information, je vous indique que Jean d’Orléans aligne parmi ses quadrisaïeux…cinq enfants du roi des Français: le duc d’Orléans (deux fois), le duc de Nemours, le prince de Joinville, Marie, duchesse de Wurtemberg et le duc de Montpensier…Manque le duc d’Aumale: malheureusement ses fils sont morts trop jeunes pour avoir eu une postérité.
En terme de consanguinité, on a rarement fait pire…
Audouin
Alexis R
28 janvier 2011 @ 10:53
Audouin (163)
Malheureusement pour vous, cette consanguinité n’a pas eu l’effet escompté. Comme quoi….
Alexis R
padraig
28 janvier 2011 @ 13:43
Audouin (encore !)
Tandis qu’en ce qui concerne les Borbon espagnols : Alfonse XIII « fait renoncer ses deux fils aînés (le premier né est hémophile, avec une faible espérance de vie à l’époque, et le puîné est sourd-muet) à leurs droits au trône constitutionnel d’Espagne en 1933 ».
Sans commentaire…
Audouin
28 janvier 2011 @ 15:13
AlexisR (164)
« Malheureusement pour moi… » Ce que vous dites est stupide. Je ne vois pas en quoi je suis concerné par la consanguinité des d’Orléans (consanguinité qu’il a plu à Dieu de m’épargner) et pourquoi j’en « escompterais » un effet quelconque. Je me suis, Monsieur, borné à rétablir un fait patent que vous avez tenté d’escamoter en affublant le mot par l’expression mensongère de « soi-disant »… D’où ma mise au point. Descendre sept fois du même individu en six générations, c’est de toute façon assez lourd à porter. Aucun généticien n’a jamais soutenu le contraire. La consanguinité est même déconseillée dans les élevages canins…
Audouin
Tonton Soupic
29 janvier 2011 @ 20:54
Michael (157)
Il n’y a pas de branche non dynaste dans la Maison Royale de France. Simplement, les Borbon ont perdu leur rang de princes français à leur arrivée sur le trône d’Espagne après la découverte de l’Amérique. Louis XIV ne voulait pas qu’un Indien, car ils étaient aussi rois des Indes, puisse devenir roi de France et a donc décidé, tout comme le comte de Paris plus tard, à l’occasion du Pacte de famille, que les princes qui vont régner à l’étranger restent dynastes mais prennent rang après les princes restés en France. C’est ainsi que la Maison de France est présidée par Henri d’Orléans, duc de France, puis viennent les Orléans-Bragance qui préside au Brésil et enfin les Borbon, qui président en Espagne. C’est pourtant simple.
Audouin (166)
Ce que vous dites pour les chiens n’est pas valable pour les chevaux. J’avais un cheval quand j’étais enfant : il était issu de sa mère et de son grand-père (on avait marié la mère du cheval à son oncle, c’était moins cher pour l’insémination) et il courait très vite. L’éleveur nous avait expliqué que la consanguinité était très bonne, qu’elle améliorait les performances. Malheureusement, le petit cheval est mort à deux ans après une course qu’il avait gagnée.
Aramis
30 janvier 2011 @ 00:25
Audouin (166) et tout ça par dépit que votre Louis ne puisse afficher la même lignée… Si les choses etaient inverses, vous tiendriez un raisonnement inverse . Mais c’est un comportement très humain : tout est bien dans celui que l’ on a choisi !!
Alexis R
30 janvier 2011 @ 00:55
Audouin (166),
Je ne crois pas, Monsieur, avoir la palme de la stupidité. Vous savez parfaitement ce que le parti alfonsiste, futur parti parmesan, sous-entend en soulignant la soi-disant consanguinité des Orléans. Et c’est contre cela que je m’insurge.
Je présume que vous scrutez avec les mêmes lueurs génétiques la descendance de Christian IX de Danemark ou de François de Saxe-Cobourg-Saalfeld?
Alexis R
Actarus
30 janvier 2011 @ 07:59
Je viens de faire pipi dans mon caleçon en lisant le commentaire de Tonton Soupic ! (167) :P
Audouin
30 janvier 2011 @ 09:30
Alexis R (169)
Ce contre quoi je m’insurge, Monsieur, c’est votre persistance à travestir la vérité…La consanguinité de M.Jean d’Orléans n’est pas « soi-disant », comme vous le répétez, c’est un fait avéré.
Audouin
Audouin
30 janvier 2011 @ 13:19
tonton Soupic (167)
Je compatis à la mort du petit cheval…Vous ne nous dites pas à quelle maladie il a succombé si jeune après un si grand effort…
Audouin
Tonton Soupic
30 janvier 2011 @ 17:13
Audouin (172)
Je vous remercie, Audouin. On n’a jamais su exactement : on lui donnait du vinaigre avant les courses, l’éleveur-entraîneur, le même qui nous disait que la consanguinité était une richesse génétique, disait aussi que c’était très bon. Peut-être l’a-t-il mal digéré.
Alexis R
30 janvier 2011 @ 17:57
Audouin (171),
En feriez-vous, Monsieur, une affaire personnelle?
Je ne suis pas, pour ma part, spécialisé en travestissement.
Alexis R
Audouin
30 janvier 2011 @ 19:53
Tonton Soupic (173)
Evidemment, associer le vinaigre à la consanguinité ne pouvait qu’accélérer le processus fatal :-)
Audouin
Nemausus
1 février 2011 @ 10:41
Alexis R (162),
L’utilisation de la consanguinité des Orléans (qui n’est pas supposée mais bien réelle) était une réponse en forme de dérision aux propos tout aussi pathétique d’Aramis (156) qui essait de justifier les droits au trône de ses princes par leur parenté avec les autres familles royales…. la reine d’Angleterre est parente du roi d’Espagne, cela lui donne-t-il des droits au trône d’Espagne pour autant ? bien sûr que non !!!!
Donc avant d’utiliser ce genre d’argument, il faut s’assurer que cela ne se retourne pas contre soi….
Et si vous aviez lu complètement mon message, vous auriez vu qu’au contraire, je me réjouissais que la nouvelle génération s’éloigne de cette pratique d’endogamie habituelle chez les Orléans. Revoyez l’arbre généalogique des Orléans et vous comprendrez !
Nemausus
1 février 2011 @ 10:56
quant aux prétendus visées du caudillo Franco en faisant épouser sa petite-fille au duc d’Anjou et de Cadix, ce ne sont que des conjonctures orléanistes…
Contrairement aux propos totalement infondés des orléanistes, le duc d’Anjou et de Ségovie a reconnu les droits de Juan Carlos par lettre du 19/07/1969 à Paris.
Le duc d’Anjou et de Cadix a lui signé le procès-verbal du 23/07/1969 reconnaissant la succession au trône en faveur de Juan-Carlos et assista à la cérémonie aux Cortès le même jour pour ratifier ce document !!! (La maison de Bourbon, Patrick van Kerrebrouck)
Les orléanistes devraient apporter des preuves à leurs propos avant de raconter n’importe quoi !
Audouin
1 février 2011 @ 11:09
Alexis R (174)
Cette façon puérile de vous défausser et de répondre à côté de la plaque est encore un moyen de travestir la vérité. Ce qui doit être chez vous une seconde nature…
Audouin
Alexis R
1 février 2011 @ 16:10
Nemausus (176),
En relisant le commentaire d’Aramis, je ne vois nulle part qu’il y soit fait mention de « justifier les droits au trône de ses princes par leur parenté avec les autres familles royales », mais bien que, par le fait que les autres familles royales d’Europe se soient alliées aux Orléans par mariage au cours des deux derniers siècles, les Orléans soient considérés par elles comme une famille royale.
Dans l’étude des relations internationales, cela signifie que l’on traite d’égal à égal, et que les Orléans sont pour le moins implicitement considérés comme une famille royale par leurs pairs.
La descendance du duc de Ségovie ne peut en dire autant, c’est un fait qu’on ne saurait nier.
Et pour en revenir à la consanguinité, permettez-moi de vous mettre au défit de trouver une seule famille royale où un telle consanguinité ne soit pas présente.
Alexis R
1 février 2011 @ 16:39
Nemausus (177),
J’ignorais (et le principal intéressé tout autant que moi très probablement) que feu José Luis de Vilallonga se rangeait parmi les orléanistes par ce que vous traitez bien vite de conjEctures.
La noblesse espagnole, après s’être gaussé du mariage de Maria del Carmen Franco y Polo avec le marquis de Villaverde, a été proprement choquée du mariage de la fille de ces derniers avec le duc de Cadix, petit-fils d’Alphonse XIII.
Le général Franco a laissé planer le doute sur sa succession jusqu’au bout: don Juan-Carlos devient prince d’Espagne en 1969, mais le prince Alphonse reçoit le prédicat d’Altesse Royale et le titre du duc de Cadix en 1972, lors de son mariage. Il n’est pas bien difficile de deviner le but de cette manoeuvre de fin stratège.
En ce qui concerne les multiples renonciations, rétractations, puis confirmations de renonciations au trône d’Espagne par le duc de Ségovie, elles s’étendaient également à ses successeurs, donc ses deux fils. La signature du duc de Ségovie sur l’acte de 1969 ne faisait que confirmer une situation réglée depuis 1933…
Il est de notoriété publique que le général Franco était avide d’honneurs, et que ce mariage le flattait.. et lui aurait permis, le cas échéant, de se débarrasser de la descendance du comte de Barcelone, jugée trop libérale à son goût. Faut-il vous rappeler que le duc de Cadix a été nommé ambassadeur d’Espagne en Suède par le grand-père de sa femme? Et que l’épouse de Franco a espéré jusqu’au bout que ce soit le duc et la duchesse de Cadix qui montent sur le trône en 1975, et non don Juan-Carlos et dona Sofia?
Alexis R
1 février 2011 @ 16:41
Audouin (178),
Je crois, Monsieur, que vous vous défaussez plus que moi dans cette affaire. En toute franchise, qu’entendez-vous prouver en soulignant la soi-disant consanguinité des Orléans? Là réside toute la question, ne le croyez-vous pas?
Alexis R
Padraig
1 février 2011 @ 17:17
Nemausus 177
Non pas conjonctures, vous êtes incompréhensible ! Vous vouliez peut être parler de conjectures… Puisque vous avez l’air d’aimer « LOL »…
Mais ces conjectures étaient partagées à l’époque par l’opinion publique en Espagne, ce projet franquiste était surtout destiné à faire pression sur Juan de Borbón y Battenberg le père du roi Juan Carlos qui ne passait pas, lui, pour un partisan du caudillo mais était, comme les Monarchistes espagnols qui le soutenaient favorables à une Monarchie libérale parlementaire et démocratique.
Aramis
1 février 2011 @ 19:41
Nemausus (177), tout ceci n’est que chiffon de papier, comme le traité d’Utrecht et ses renonciations invalides selon vous… Il se trouvera bien des juristes, dans quelque temps et au gré des conjonctures, pour dire que ces renonciations ne sont d’aucune valeur…
Par ailleurs, contrairement à ce que vous indiquez, je ne déduis les droits des orléans d’aucune reconnaissance par leurs pairs.
Je me posais simplement la question : comment se fait-il que les liens entre les orléans et les principales dynasties soient maintenues, alors que tel n’est pas le cas pour Louis. C’était une question déconnectée de toute portée dynastique… mais au lieu d’y répondre, vous en transformez le sens et la portée, révélant une nouvelle fois votre obsession de tout transformer en querelle dynastique… que vous n’avez pourtant pas besoin de nous rappeler tant elle nous est connue…
Aramis
2 février 2011 @ 08:12
alexis 179 vous m’aviez bien compris, vous, mais tout à son obsession dynastique nemausus a cru voir dans mes propos ce qui n’y était pas … repondra-t-il cette fois, ou l’un de ses fréres en legitimité ? le site permet de polemiquer, mais aussi de s’instruire sur qq points qui ne sont pas traités aileurs. bonne journée a vous Alexis, dont le combat n’est pas vain….!
Capreolus
2 février 2011 @ 08:42
Pour Aramis (message n°183) –
Il me semble que le comte de Barcelone a tout fait pour démonétiser son frère aîné et la descendance de ce dernier. Et on sait pourquoi. De ce point de vue, le comte de Barcelone était ni plus ni moins rusé et retors que le génral Franco.
Par conséquent l’attitude de la plupart des maisons régnantes à l’endroit du duc de Ségovie et des siens s’explique d’elle même : jouer le jeu du comte de Barcelone.
Pour ce qui est de l’acte de renonciation de 1933, je crois qu’il est vraiment abusif de regarder ce document comme un acte valide. Premièrement parce que la légitimité d’Alphonse XIII, du vivant du duc de San Jaime, était discutable. Deuxièmement parce que la succession monarchique, surtout en Espagne, ne se règle pas dans une chambre d’hôtel entre princes en exil mais devant les Cortes.
Audouin
2 février 2011 @ 11:01
AlexisR (181)
Vous faites preuve dans cette affaire d’une malhonnêteté intellectuelle et d’une mauvaise foi telles qu’il est inutile de poursuivre plus longtemps une discussion qui ne mène à rien tant que vous vous entêterez dans vos mensonges. Je vous rappelle pour la dernière fois que ce n’est pas moi qui ai souligné l’incontestable et lourde consanguinité des d’Orléans, ce dont je me fiche complètement, mais que c’est vous, Monsieur, qui persistez à la nier encore et toujours en la qualifiant stupidement, pour la troisième fois de « soi-disant ».
Audouin
Alexis R
2 février 2011 @ 14:36
Aramis (184),
Merci de votre message! Comme vous le dites, la polémique permet souvent de s’instruire, car entre la mauvaise foi évidente et les réponses farfelues se cachent parfois des éléments de vérité. Nous verrons si l’on prendra la peine de vous répondre; espérons-le!
Bonne journée à vous également, et au plaisir de vous lire!
Alexis R
Alexis R
2 février 2011 @ 14:58
Capreolus (185),
Vous soulevez un point intéressant: la position du comte de Barcelone, qui a vu, et avec raison, dès 1948, la seule possibilité de restaurer la monarchie en donnant au général Franco la tutelle de son fils. Les deux hommes se sont instrumentalisés en se méprisant mutuellement, cela peut nous sembler acquis.
L’attitude des maisons régnantes européennes s’explique peut-être aussi par le divorce du duc de Ségovie en 1947, suivi de son remariage avec une roturière. Et surtout par leur volonté bien compréhensible de respecter les volontés d’Alphonse XIII, évidemment.
En ce qui concerne la renonciation au trône par le duc de Ségovie en 1933, en faisant abstraction des prétentions carlistes du duc de San-Jaime, l’Espagne étant à ce moment-là une république, il n’existait guère d’autre moyen à Alphonse XIII pour régler la succession au trône d’Espagne, suite à l’exclusion du prince des Asturies de cette succession.
La monarchie espagnole ne sera rétablie nominalement qu’en 1947, le général Franco se désignant même régent.
Bien à vous,
Alexis R
Alexis R
2 février 2011 @ 15:04
Audouin (186),
Dommage, Monsieur, entre gens stupides et de mauvaise foi nous aurions pourtant dû parfaitement nous entendre.
Permettez-moi néanmoins de vous signaler une incohérence: vous dites vous moquer complètement de la soi-disant consanguinité des Orléans, mais vous avez cru de votre devoir de nous la souligner depuis plusieurs jours… Je ne peux donc que continuer à déplorer votre refus de nous en expliquer les raisons.
Alexis R
Nemausus
3 février 2011 @ 00:15
Alexis R,
vos propos ne sont que des commérages.
Je ne me base que sur des actes officiels, c’est là toute la différence entre nous !
les renonciations officielles du duc d’Anjou et de Ségovie et de son fils aîné au trône d’Espagne en 1969 (le mariage du duc d’Anjou étant postérieur) sont officielles et entérinées devant les Cortès, seuls habilités à reconnaître leur validité (celles de 1933 n’ayant qu’une valeur de symbole) ! c’est un acte constitutionnel ayant plus de valeur que vos ragots !
le mariage du duc d’Anjou, postérieur à ses renonciations enregistrées, ne changeait rien, le prince étant toujours resté fidèle à cet engagement et à son cousin Juan Carlos (je vous rappelle que le comte de Barcelone n’a renoncé à ses droits en faveur de son fils qu’en 1977).
mais si voulez aller jusqu’au bout de votre logique : si Franco avait voulu maintenir la pression sur le comte de Barcelone jusqu’au bout, il aurait pu laisser planer le doute sur sa succession sans prendre partie entre Juan Carlos et le duc d’Anjou en attendant de voir venir… or dès 1969 il a fait nommer Juan Carlos comme prince d’Espagne et seulement 3 ans après eu lieu le mariage entre le duc d’Anjou et Marie Carmen Martinez-Bordiu… le caudillo avait donc tout le temps de changer la succession, ce qu’il ne fit pas….
donc tout cela reste des conjectures et des ragots !
et cela n’entre pas en ligne de compte pour les droits au trône de France, les règles de succession en Espagne n’étant pas les mêmes !
quant au fait que les familles royales reconnaissent dans les princes d’orléans des membres d’une famille royale, c’est tout à fait normal, ce sont des princes cadets de la Maison de France. il n’y a là rien de surprenant… ce qui est surprenant c’est d’en déduire que ces familles royales décident que les orléans sont les héritiers du trône de France…
il y a quelque chose de contradictoire dans cette théorie : les orléanistes fustigent constamment tout ce qui est étranger mais demandent que cet « étranger » avalise les droits des orléans …. quand bien même… je l’ai déjà dit, les rois étrangers n’ont aucune compétence pour décider qui doit hériter du trône de France ! tout comme les orléans n’ont aucune compétence pour décider qui est dynaste dans ces monarchies étrangères !
quant à l’endogamie des orléans (sur 3 générations entre orléans), je me suis déjà expliqué sur ce point. nul besoin de venir à nouveau écrire.
Par ailleurs, les orléanistes prenant l’habitude de ne jamais répondre aux questions sur les points juridiques que posent les légitimistes, je me sens le pouvoir aussi de ne pas m’épancher sur des sujets sans importance telle que l’endogamie…. vous en serez frustrés et bien tant mieux comme les légitimistes qui attendent vainement des réponses à leurs questions !
Capreolus
3 février 2011 @ 10:35
En réponse à Alexis R. (cf. message n°188) –
Tout à fait d’accord avec vous concernant les relations Franco / comte de Barcelone.
Et il y aurait sans doute beaucoup à dire là-dessus. En 1939, le comte de Barcelone disait officiellement le plus grand bien du général Franco… dans l’espoir que Franco serait rapidement son général Monck. Espoir vite déçu car le Caudillo tenait au pouvoir. Avec l’effondrement des puissances de l’Axe et le possible effet domino en Espagne, le comte de Barcelone a courtisé les Alliés et adopté la posture de l’opposant royal au régime franquiste (cf. le manifeste de Lausanne en 1945).
Mais comme le régime franquiste tint bon, et se dota d’institutions officiellement monarchiques (1947), un jeu subtile (et passablement cruel) commença à se nouer entre le Caudillo d’une part, et les possibles « prétendants » d’autre part.
En revanche, je ne vous suis pas concernant l’acte de renonciation de 1933. La succession monarchique, sous quelque latitude que ce soit et particulièrement en Espagne compte tenu de ce qu’est la tradition monarchique espagnole, n’est pas une pure affaire de famille : la succession monarchique ne regarde pas seulement le roi constitutionnel Alphonse XIII en exil mais les princes (tous les princes) et les Espagnols représentés organiquement par les Cortès traditionnels.
Mais de ce point de vue, il y avait long feu que la monarchie constitutionnelle de 1833 (restaurée en 1874 avec Alphonse XII) s’asseyait sur l’ancienne tradition des Espagnes. L’acte de 1933 ne fait que s’inscrire dans la logique propre de ce système déjà contestable du point de vue de la tradition monarchique espagnole.
Compte tenu du fait que la plupart des familles royales avaient reconnu ou fini par reconnaître la monarchie d’Isabelle II et de ses successeurs, il n’y a rien d’extraordinaire en effet à ce qu’ils aient reconnu comme valables les arrangements familiaux d’Alphonse XIII et du comte de Barcelone. Mais là non plus, ce ne sont pas les cours étrangères qui font le droit.
Il faut ajouter également, et vous avez raison de le signaler, que les déboires notamment matrimoniaux du duc de Ségovie ont fini de démonétiser ce dernier aux yeux de beaucoup. Je comprends que les légitimistes veuillent jeter le manteau de Noé là-dessus et que les orléanistes au contraire s’y penchent goulûment, mais c’est un fait.
Qu’ils soient d’Eu ou d’Espagne, le cri des Blancs est Vive le Roi… quand même.
Michael
3 février 2011 @ 15:56
Nemausus 190
« les renonciations officielles du duc d’Anjou et de Ségovie et de son fils aîné au trône d’Espagne en 1969 (le mariage du duc d’Anjou étant postérieur) sont officielles et entérinées devant les Cortès, seuls habilités à reconnaître leur validité (celles de 1933 n’ayant qu’une valeur de symbole) ! c’est un acte constitutionnel ayant plus de valeur que vos ragots »
Je suis d’accord avec vous, c’est la même chose pour ce qui suit:
Le 5 novembre 1712, Philippe V renonça pour lui et ses descendants au trône de France devant les Cortès réunis, les autorités religieuses et civiles. Le 9 novembre 1712, le cortes espagnols enregistrèrent la renonciation de Philippe V.
Actarus
3 février 2011 @ 19:36
Michael (191) : ce n’est pas la même chose car les Cortès, en l’espèce, n’ont fait que reconnaître un acte diplomatique de circonstance, consenti à la coalition menée par la Grande-Bretagne alors vainqueur de la guerre. L’Espagne, autant que la France, aspirait à la paix.
L’enregistrement par les Cortès des renonciations sans valeur de Philippe V ne signifie rien par rapport à la France, car ce n’est pas à l’Espagne ni à l’Angleterre de dicter ou de modifier les lois successorales françaises.
Alexis R
3 février 2011 @ 19:54
Nemausus (190),
Ne perdez pas de vue que les actes constitutionnels ne sont pas issus de nulle part, mais sont l’aboutissement de différents éléments, attitudes, négociations inimitiés ou amitiés entre personnes… bref, de ce que vous traitez un peu vite de ragots!
Et je ne peux qu’approuver ce que Michael (191) vous écrit à propos des actes constitutionnels.
En ce qui concerne la personnalité de Franco et de son épouse, qui a soutenu le duc de Cadix de toute l’influence – et Dieu sait qu’elle était considérable!- dont elle disposait auprès de son époux, ainsi que la difficile fin de règne de Franco, je vous conseille de (re)lire l’excellente biographie de Bartolomé Bennassar.
Et permettez-moi de vous poser une question, à laquelle vous voudrez peut-être bien répondre: comment expliquez-vous l’octroi à don Alfonso, à l’occasion de son mariage, du titre de duc de Cadix et du prédicat d’Altesse royale, dont il n’avait jamais disposé auparavant?
Pour la fidélité du duc de Cadix à son cousin, le duc n’avait pas vraiment le choix avant le décès du général Franco, et par la suite, ayant vu ses espérances disparaître devant le succès du Roi Juan-Carlos (souvenez-vous, tout le monde ne s’accordait-il pas à le surnommer le Bref?), il se retourna vers la couronne de France en relevant (enfin, selon certains) les anciennes prétentions du duc de Ségovie.
Pour les mariages entre la famille d’Orléans et les autres dynasties européennes, voyez ce qu’Aramis vous a répondu à ce sujet, son point de vue me semble parfaitement sensé et aisément compréhensible.
Alexis R
Capreolus
3 février 2011 @ 20:33
En réponse à Michael (cf. message n°192) –
Mais justement, tout le problème est de savoir si oui ou non en droit monarchique français un prince du sang de France peut renoncer pour lui-même, et a fortiori pour sa descendance, à la succession à la couronne.
Donc peu importe que Philippe V ait renoncé à ses droits français devant les Cortes si par ailleurs il n’a pas le droit de renoncer.
Nemausus
3 février 2011 @ 21:53
c’est bien ce que je disais, l’auteur du message 191 n’a aucune connaissance juridique élémentaire au point de dire que les Cortès espagnols sont compétent à légiférer sur la succession au trône de France !!!
c’est consternant…comme si les Cortès espagnols avaient une quelconque compétence pour enregistrer des actes qui auraient force de loi en France….
c’est affligeant, pathétique et j’en rirais presque devant une telle absurdité si de tel partisan ne rabachait à longueur de journée de pareilles inepties !!!!
on devrait dire à Henri d’Orléans de venir renoncer officiellement au trône de Patagonie devant le parlement d’Andorre….ça rassurerait ainsi les patagons et le prince Philippe d’Araucanie…LOL :)
Aramis
3 février 2011 @ 23:51
bravo Mickael,
et si la légitimité n’était que le paravent de l’usurpation ?
Et puis après tout, voir un un légitimiste invoquer l’acte d’un parlement quelle horreur… ! en quoi un parlement a-t-il à voir dans les lois de succession, dans les lois fondamentales du Royaume d’Espagne qui devraient demeurer au dessus de toute loi humaine tout comme les lois qui désigneraient Louis comme héritier des rois de France flottent comme un vaisseau immaculé et insubmersible au dessus du droit positif français ?
Michael
4 février 2011 @ 08:51
C’est rigolo, lorsque nous avancons des arguments qui dérangent, ils sont, d’après les alfonsistes, obligatoirement faux ou alors on a rien compris. Je pense sincèrement que les alfonsistes manient la législation au gré de leur arrangement.
Dans tous les cas vous feriez mieux d’écouter don Luis-Alfonso de Borbon qui demande à ses partisans d’arrêter de rêver…
Nemausus
6 février 2011 @ 10:33
Alexis R (193)
En matière constitutionnelle, Michael a prouvé à de nombreuses reprises qu’il n’avait pas la plus petite connaissance juridique à ce sujet et apparemment vous non plus puisque vous soutenez ces propos incohérents et auquel Actarus (192) et moi même avons largement répondu.
Vos propos sur l’attribution du titre de duc de Cadix ne démontrent absolument rien et sur les prétentions au trône de France sont un mensonge !
le problème avec les orléanistes, c’est qu’ils rabachent sans cesse les mêmes mensonges alors qu’il y a déjà été répondu …mais non, ils font fi des réponses pour nous en remettre une énième couche accusant ensuite les légitimistes de polluer le site… donc si vous voulez avoir des réponses à vos questions déjà posées, ayez la curiosité d’aller dans les archives de Régine !
Alexis R
7 février 2011 @ 14:51
Nemausus (198)
Ne préjugez pas de mes connaissances juridiques, je ne me permets en aucune façon de préjuger des vôtres.
Le dialogue entraîne un minimum de considération entre intervenants, et je ne crois pas avoir jamais manqué de ce minimum de considération.
Petite question juridique puisque vous amenez le débat sur ce terrain: pourquoi continuer à attribuer, comme on le lit fréquemment dans les commentaires et dans les écrits légitimistes, le titre de duchesse de Ségovie à la princesse Emmanuelle de Dampierre? N’est-elle pas légalement divorcée du feu duc de Ségovie depuis 1947? Ne s’est-elle pas remariée civilement en 1949? Le feu duc de Ségovie ne s’est-il pas remarié en 1949 également? Serait-il donc devenu légalement bigame? L’impasse est totale, car la loi, vous le savez aussi bien que moi, n’accepte pas la bigamie.
Cet exemple par l’absurde a pour but de vous montrer que l’argument de la légalité n’est pas toujours utilisé à bon escient.
Vous pouvez traiter les faits bruts que je vous ai présentés de mensonges, il n’en demeure pas moins que ces faits existent. La réalite ne peut en aucun cas être niée, vous en conviendrez avec moi.
Mais je comprends d’un certain côté votre colère: ces faits ne peuvent être interprétés, de manière rationnelle, que d’une manière déplaisante pour les légitimistes: la prétention au trône de France du feu duc de Cadix, puis de son fils don Luis-Alfonso, pourrait n’être qu’un lot de consolation pour une branche de la famille royale espagnole ayant renoncé au trône d’Espagne.
J’ai consulté les archives de ce site, et si je pose des questions qui fâchent, ce n’est pas pour le simple plaisir de fâcher, mais tout simplement car je n’ai pas trouvé les réponses à mes questions. Vous pouvez difficilement me taxer de refus de dialogue, avez-vous jamais lu sous ma plume un quelconque refus de dialoguer?
Alexis R
Nemausus
7 février 2011 @ 18:28
Alexis R,
Si vous aviez fait des recherches avant d’accuser le duc d’Anjou et de Ségovie de bigamie en Espagne, vous auriez constaté que le divorce n’existe dans ce pays que depuis 1981 (le prince est décédé en 1975)! Concernant le titre de duc de Ségovie qui relève exclusivement de la maison royale d’Espagne, le divorce n’était donc pas admis au sein de la famille royale espagnole. En conséquence en Espagne Emmanuelle de Dampierre restait aux yeux de la maison royale l’épouse légitime du duc d’Anjou et de Ségovie. le prince s’est remarié en Autriche, dont la législation n’est pas la même.
Il me semble d’ailleurs que le prince Henri d’orléans a attendu l’annulation religieuse de son 1er mariage pour convoler religieusement avec sa 2ème épouse qui jusqu’alors portait un titre autre que celui de son époux civil (princesse de Joinville!); ainsi devant les lois dynastiques françaises, la seule épouse restait la duchesse Marie Thérèse de Wurtemberg, dite duchesse de Montpensier… le prince Henri était donc aussi bigame du point de vue dynastique…même si civilement et selon nos lois actuelles cela n’était pas le cas …. et bien le duc d’Anjou et de Ségovie était dans la même situation que votre prétendant !!! à part que pour le prince Jacques et la princesse Emmanuelle il n’y a jamais eu d’annulation religieuse et forcément jamais de reconnaissance du divorce par le décès d’un des concernés avant la légalisation du divorce en Espagne…ainsi en Espagne elle reste la duchesse douairière de Ségovie !!! son 2ème mariage avec Mme Charlotte Tiedemann ne fut jamais reconnu en espagne et est non valide selon les lois dynastiques (c’est pour cette raison que le prince Henri d’Orléans a souhaité une annulation religieuse de son 1er mariage afin de légaliser religieusement sa 2ème union permettant ainsi à son épouse de se parer légalement du point de vue orléaniste des titres de son époux).
donc avant d’accuser qui que ce soit, il faut faire des recherches sérieuses et non partisanes d’en le but de salir un prince !
Enfin la situation matrimoniale de la princesse Emmanuelle n’a absolument aucune incidence sur les droits au trône de France qui sont régis par les lois fondamentales non modifiées depuis 1830. Et personne n’a autorité de nos jours pour les modifier !
Alexis R
7 février 2011 @ 23:20
Nemausus,
Vous distinguez droit civil et droit dynastique. Voilà un exercice fort périlleux! Je vous accorde que la situation matrimoniale de la princesse de Dampierre est des plus compliquées, et que je ne l’ai évoquée qu’à titre d’exemple de la complexité du droit.
Si le duc de Ségovie n’était pas décédé en 1975, le divorce de 1947 aurait très certainement été transcrit en droit espagnol. Mais je trouve particulièrement délicat de donner le titre de duchesse douairière de Ségovie à la princesse Emmanuelle de Dampierre, remariée civilement en 1949 et à nouveau divorcée en 1967. Le droit espagnol renierait-il la réalité, pourtant bien reconnue par le droit italien?
Par contre, le titre de duchesse d’Anjou dont vous parez la princesse de Dampierre serait-il un titre de droit espagnol pour que vous lui donniez le même sort que celui de duchesse de Ségovie? Juridiquement parlant, votre raisonnement ne tient malheureusement plus du tout en ce cas.
La situation de l’actuel comte de Paris est différente, puisque, comme vous le signalez vous-même, le prince s’est remarié civilement après avoir divorcé civilement, et religieusement après annulation de son précédent mariage. Et vous m’apprenez l’existence de la bigamie dans le droit dynastique, je vous le signale au passage…
Vous remarquerez, enfin, que je n’ai fait aucune allusion jusqu’ici aux fameuses lois fondamentales du royaume de France, votre dernière remarque ne se justifie donc absolument pas.
Alexis R
Alexis R
8 février 2011 @ 14:15
Capreolus,
Je découvre aujourd’hui seulement votre commentaire 191, et vous prie de m’excuser pour le délai mis à vous répondre.
Nous sommes parfaitement d’accord pour les relations entre le comte de Barcelone et le général Franco, ainsi qu’entre le général Franco et la branche issue du duc de Ségovie. Vous qualifiez parfaitement ce jeu de cruel.
J’ai lu votre avis concernant la renonciation de 1933, la mettant en perspective avec la monarchie constitutionnelle de 1833 et ses rapports avec l’ancienne tradition monarchique espagnole. Votre point de vue est pertinent et me semble parfaitement correct.
Comme vous le dites, le cri de ralliement des Blancs d’Eu ou d’Espagne est le même… merci de cette note d’humour!
Bien à vous,
Alexis R
Nemausus
8 février 2011 @ 21:52
Alexis R,
relisez votre question en 200, vous ne mentionnez nulle part le titre de duchesse d’Anjou mais uniquement le titre de duchesse de Ségovie. ma réponse ne portait donc que sur votre question.
Enfin c’est vous qui faites état de bigamie du duc de Ségovie.
je rebondis seulement sur vos affirmations en prenant le propre exemple du prince Henri d’Orléans, également concerné par cette situation.
Avec des si on referrait le monde; mais voilà en 1981 le duc d’Anjou et de Ségovie étant décédé, on ne pouvait trancrire un acte rétroactif pour une personne décédée. Ainsi en 1981 au moment où le divorce était légalisé en Espagne, la princesse Emmanuelle était considérée comme veuve du duc d’Anjou, ses 2 mariages civils successifs à l’étranger après le duc d’Anjou étant rompus depuis longtemps. L’espagne n’étant pas tenue de prendre en compte les législations d’un autre pays.
Concernant le titre de duchesse d’Anjou que vous abordez seulement dans votre 2ème message, des mariages civils tout comme des décisions de justice étrangères, ne s’appliquent en droit français que si elles sont retranscrites en droit français. Ainsi, si vous vous mariez au Maroc par exemple, ce mariage n’aura aucune valeur en France tant que vous ne vous plierez pas aux règles juridiques françaises en matière d’union légale.
Que vous trouviez cela contestable sur le plan moral…peut être en effet vu l’état actuel du droit en matière de mariage…le fait est que le droit français ne prend pas automatiquement en compte une situation juridique à l’étranger (remarquez les nombreuses affaires juridiques contentieuses entre différents états européens pour faire appliquer une décision de justice d’un autre état membre de l’UE)…
Donc juridiquement, si le divorce de la princesse avec le duc d’Anjou et ses remariages civils et divorces successifs n’ont jamais été retranscrits en droit français…vous devinez la suite !
Enfin la courtoisie de considérer la princesse Emmanuelle, grand-mère paternelle du chef de la maison de Bourbon, comme membre de la famille royale a la même valeur que la courtoisie de considérer la duchesse Marie Thérèse de Wurtemberg comme membre de la famille d’Orléans, nonobstant son divorce et l’annulation religieuse d’avec le prince Henri d’Orléans, tout simplement…
Sigismond
9 février 2011 @ 12:35
Alexis R (202)
Nemausus a bien raison de distinguer droit civil et droit dynastique, car ils n’ont rien à voir l’un avec l’autre. Par exemple, en droit civil les héritiers du comte de Chambord étaient, à part égale, les quatre enfants de sa sœur, c’est-à-dire la duchesse de Madrid, le duc de Parme, la grande-duchesse de Toscane et le comte de Bardi. En droit dynastique, le seul héritier du comte de Chambord était le prince Jean de Bourbon, comte de Montizon, nouveau chef de la Maison de Bourbon.
Le droit dynastique français (tout comme l’ancien droit dynastique espagnol) ne reconnaît que les mariages catholiques. Les mariages civils (et donc les divorces) ne relèvent que du droit civil et n’ont aucune incidence dynastique. Pour l’Église catholique romaine, Madame la duchesse d’Anjou douairière, duchesse de Ségovie, est la veuve du prince Jacques-Henri de Bourbon. Elle porte donc légitimement les deux titres du Prince, qui était le chef des Maisons royales de France et d’Espagne. D’ailleurs, la Princesse (qui est de nationalité française) est reconnue par la République française comme « S.A.R. la duchesse d’Anjou et de Ségovie » sur son passeport français (Madame l’a rappelé dans une déclaration en 2006, en ajoutant : « ma seule pensée et ma seule foi sont pour la France et que pour la France »).
À ma connaissance, la nouvelle monarchie espagnole, instituée par la réinstauration de 1975, ne reconnaît pas le titre ducal de Ségovie : c’est un titre qui fut conféré par Alphonse XIII en 1935, alors qu’il était en exil. Le titre de comte de Barcelone ne fut reconnu par la monarchie actuelle qu’en 1977 (l’infant Jean s’était attribué ce titre en exil en 1941, après la mort de son père).
Quant à l’ancienne monarchie espagnole, elle ne reconnaissait pas les mariages civils ni les divorces. C’est pourquoi la princesse Emmanuelle fut toujours reconnue comme duchesse de Ségovie par son beau-frère l’infant Jean (qui fut prétendant au trône d’Espagne de 1941 à 1977, bien que l’héritier légitime fût son frère aîné le prince Jacques-Henri).
Alexis R
9 février 2011 @ 23:47
Nemausus (204),
Vous liez le titre de duchesse de Ségovie au titre de duchesse d’Anjou dans vos commentaires, d’où ma question sur le sort commun que vous réservez à ces deux titres, l’un, duc de Ségovie étant un titre de courtoisie concédé par le roi Alphonse XIII en exil à son fils (et, comme le souligne fort judicieusement Sigismond, non reconnu en droit espagnol actuellement), et l’autre, duc d’Anjou, sorti des oubliettes de l’Histoire à la faveur des prétentions naissantes du duc de Ségovie au trône de France.
Votre raisonnement revient à dire que l’état actuel du droit permet aisément d’être polygame à condition que cela soit entre pays différents. C’est faux, tout juriste digne de ce nom vous le dira, je vous renvoie au Code et au droit international pour plus de précisions. Les jugements relatifs à l’état des personnes font l’objet d’une coopération renforcée entre Etats membres de l’UE.
Navré de vous contredire, mais la princesse de Dampierre est bien divorcée du duc de Ségovie, et son ex-mari ne lui a pas même laissé l’usage de ce titre de courtoisie (ce qu’il n’aurait probablement pas pu faire à l’époque). Du reste, l’eût-il fait, la princesse aurait perdu cet usage lors de son remariage en 1949. Je me place du strict point de vue du droit positif, refusant toute intrusion d’un droit dynastique quel qu’il soit, le trouvant à tout le moins nébuleux, en comparaison.
Enfin, puisque vous soulevez le critère de la courtoisie, je ne nie pas à la princesse de Dampierre son ancienne appartenance, par mariage, à la famille royale espagnole, ainsi que sa qualité de mère du feu duc de Cadix et de feu don Gonzalo, et de grand-mère de don Luis-Alfonso.
Mais je trouverais extrêmement discourtois, au sens premier du terme, de continuer à lui imposer (même à sa demande expresse) le titre de son premier mari, dont elle a divorcé pour se remarier, qui plus est. Car là s’arrête la similitude avec la duchesse Marie-Thérèse de Wurtemberg, qui porte toujours le titre de courtoisie reçu de son ex-beau-père, au sens légal du terme.
Alexis R
Alexis R
9 février 2011 @ 23:55
Sigismond (205)
Le droit dynastique peut-il prétendre résoudre un problème de droit à l’encontre des règles actuelles du droit civil, sans tenir aucun compte de ce dernier? Là réside toute l’épineuse question.
Personnellement je ne le crois pas, car ce serait là source d’une insécurité juridique, chose que le législateur ne pourrait tolérer.
En ce qui concerne la reconnaissance par la République des titres de la princesse de Dampierre, je me permettrai de souligner, avec tout le respect que je lui dois, que l’on imagine mal la princesse dire le contraire. Et l’on sait que l’état civil est parfois pour le moins approximatif mais, je vous l’accorde ce dernier argument n’a pas sa place dans le débat présent.
Il est pour le moins curieux que la République italienne, dont la princesse a également la nationalité, sauf erreur de ma part, ne lui reconnaît absolument pas ces titres.
Alexis R
Nemausus
10 février 2011 @ 17:24
Alexis R,
votre interprétation du droit ne concerne que vous… quant à l’application du droit au niveau international, je vous souhaite beaucoup de courage quand on sait qu’au niveau européen déjà, c’est la pagaille…pour cela il suffit de suivre l’actualité judiciaire entre les pays de l’UE….
sur le titre de duc d’Anjou, sorti des oubliettes selon vous, vous n’avez apparemment pas retenu les différentes explications contredisant vos propos erronés ! soit ! c’est votre problème !
mais apparemment vous n’avez toujours pas assimilé non plus qu’un acte juridique dans un pays n’a pas de valeur dans un autre pays si cet acte n’est pas reconnu légal par ce dernier ! c’est aussi votre problème !
quant à la « légalité » du titre de duchesse de Montpensier, un titre de courtoisie ne peut en avoir logiquement et je serais bien intéressé que vous nous fournissiez un acte de la chancellerie avalisant cette transmission à la duchesse Marie-Thérèse de Wurtemberg !
Néanmoins, peu importe (je vous dispense d’aller cherche un acte officiel que vous ne trouverez jamais), ce titre reste de pure courtoisie et il n’est nul besoin de le contester (et je ne le conteste pas à la princesse car je n’en vois pas l’intérêt)… les légitimistes n’auront pas cette médiocrité comme le prince Henri d’Orléans en attaquant feu le duc d’Anjou et de Cadix et son fils pour le port du titre de courtoisie de duc d’Anjou !
Mais pourquoi donc la république italienne viendrait se mêler de la reconnaissance ou pas d’un titre français et d’un titre espagnol ? mais la république italienne s’en fout « royalement » (sic) !
Alexis R
11 février 2011 @ 17:16
Nemausus (208),
Chiche, je vous apporterai copie de l’acte de chancellerie transmettant le titre de duchesse de courtoisie à la duchesse Marie-Thérèse de Wurtemberg contre la copie du passeport français de la princesse Emmanuelle de Dampierre, mentionnant en toutes lettres : Son Altesse Royale Madame la Duchesse Douairière d’Anjou et de Ségovie et rien d’autre. Le marché vous semble-t-il honnête?
Vous ne m’avez pas expliqué votre notion juridique de « titre d’attente », et je reste donc un peu sur ma faim.
Tout le reste de votre message semble relever d’une volonté de ne pas comprendre ce que j’ai écrit.
J’ai écrit que la République italienne devait se mêler de la situation maritale de la princesse Emmanuelle de Dampierre (tout comme la République autrichienne pour la situation maritale du duc de Ségovie), et non de la reconnaissance d’un titre de courtoisie français et/ou espagnol.
Alexis R
Nemausus
11 février 2011 @ 21:48
Alexis R,
votre pirouette ne m’impressionne pas, elle montre seulement que vous préférez cette dérobade par la provocation et la surenchère du ridicule…
non seulement je n’aurai pas l’indélicatesse de demander à la duchesse d’Anjou et de Ségovie de prouver que l’utilisation de son titre de courtoisie est reconnu par la France (je ne suis même pas sûr que son inscription sur un passeport est légal), il suffit que la république le reconnaisse à son fils (dont le passeport français mentionnait le titre) puis son petit-fils !…car même si un légitimiste produisait la copie du passeport de la princesse, cela vous obligerait à produire un faux de la chancellerie pour le titre de courtoisie de duchesse de Montpensier !
je veux vous éviter des poursuites judiciaires pour faux et usage de faux… :)
Apparemment vous ne lisez que ce qui vous arrange car je vous ai déjà dit qu’un titre de courtoisie est logiquement sans base légale de collation !
et j’ai très bien lu votre message 207 où vous parlez de reconnaissance de son titre par la république italienne et non de son statut marital… donc un conseil : avant de dire le contraire de ce que vous écrivez, pensez à vous relire (je vous cite « Il est pour le moins curieux que la République italienne, dont la princesse a également la nationalité, sauf erreur de ma part, ne lui reconnaît absolument pas ces titres »), ça fera plus sérieux !
je répondrai à vos questions lorsque les orléanistes feront de même pour les questions, posées par les légitimistes, qui vous (orléanistes) dérangent !
Sigismond
12 février 2011 @ 12:09
Alexis R (206) (207) (209)
Vous continuez à mélanger allégrement droit civil et droit dynastique ! Il ne peut y avoir de télescopage entre ces deux droits (ce que vous appelez « insécurité juridique »), car depuis juillet 1830 le droit dynastique français n’est plus qu’un droit virtuel, qui n’a plus d’existence juridique. Il n’intéresse plus que les historiens, ainsi que tous ceux qui (comme un certain nombre d’entre nous ici) sont attachés aux descendants des rois de France.
Les mariages civils et les divorces n’ont aucun effet sur les titres français portés par nos princes (Bourbons ou Orléans). Comme Nemausus vous l’a expliqué, tous ces titres sont ce qu’on appelle des titres « de courtoisie » (appelés parfois aussi titres « d’attente »). C’est par courtoisie envers la famille de nos anciens rois, que la République les tolère et les reconnaît, même parfois sur les passeports et sur les actes d’état civil (par exemple sur l’acte de décès (à Paris en 1931) du prince Jacques de Bourbon, chef des Maisons royales de France et d’Espagne, il y a bien écrit « Duc d’Anjou et de Madrid »). Je vous conseille la lecture de cet article (« SAR » sur le passeport : petits privilèges pour princes de sang ») paru il y a deux ans sur le site Rue89 : http://www.rue89.com/explicateur/2009/01/02/sar-sur-le-passeport-petits-privileges-pour-princes-de-sang
Vous parlez même de bigamie (200) et de polygamie (206) ! Là encore, vous mélangez allégrement deux droits : le droit civil et le droit canonique. Chacun d’entre nous (sans être prince) peut parfaitement être remarié civilement avec une deuxième épouse (après avoir divorcé d’avec la première), tout en restant canoniquement (c’est-à-dire pour l’Église) marié avec la première épouse. C’est une situation très fréquente de nos jours, malheureusement.
Nemausus (204)
On ne peut plus considérer comme membre de la Maison royale de France une personne dont le mariage avec un prince du sang royal de France (qu’il soit Bourbon ou Orléans) a été déclaré nul par l’Église. Cela n’a rien à voir avec un divorce, qui lui n’a aucun effet dynastique.