À l’occasion du 221e anniversaire de la mort de Madame Élisabeth, sœur de Louis XVI, guillotinée le 10 mai 1794, l’Institut de la Maison de Bourbon fera célébrer une messe à son intention par Monseigneur Maurice de Germiny, évêque émérite de Blois, en l’église Sainte-Élisabeth de Hongrie, 195, rue du Temple 75003 Paris (métro Temple ou République) ce samedi 9 mai à 11 heures. (Source : blog royautés – merci à Anne P.)
Zeugma
9 mai 2015 @ 10:07
C’est à la lettre « L » que j’ai trouvé la famille « Le Bègue de Germiny » sur le site de l’ANF dont ils sont membres depuis 1938.
Si j’ai bien compris, les Germiny sont Lorrains d’origine, comtes de saint empire romain, et furent intégrés à la noblesse française au début du dix huitième siècle. Tout cela est à vérifier.
Azilis
9 mai 2015 @ 18:28
Ils sont surtout d’origine normande au départ. Ils ont deux membres éminents qui ont été gouverneur pour l’un et regent pour l’autre de la Banque de France.
Ils ont une page Wikipedia assez fournie pour une première impression.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Famille_Le_B%C3%A8gue_de_Germiny
Ils ont également plusieurs entrées dans le BM.
Azilis
aubert
9 mai 2015 @ 18:38
Pourquoi voulez-vous vérifier les informations de l’association vérificatrice ?
Gérard
11 mai 2015 @ 11:51
La famille Le Bègue vient de Normandie. Elle passa ensuite en Lorraine à Vézelise (Meurthe-et-Moselle, la capitale du Vaudémont et ce que l’on appelle aujourd’hui le Saintois). On trouve Thomas Le Bègue qui tient en Normandie un fief-franc de haubert qui sera vendu en 1383. Il est qualifié de chevalier dans une lettre du 25 janvier 1349 de Jean de France duc de Normandie au bailli de Caen enregistrée à la Cour des comptes de Normandie. Son fils Colin est seigneur d’Hannerville. Nous trouverons ensuite les seigneurs de Duranville et de Mallerville.
Au XVIe siècle René Le Bègue, descendant au 5e degré de Colin, homme d’armes des ordonnances du roi, s’établit en Lorraine à la suite de Renée de Bourbon-Montpensier, dame de Mercœur, épouse d’Antoine II, duc de Lorraine et de Bar. Il épouse Marie Francisque Pistor.
Son fils Vian Pistor Le Bègue (1560-1645), conseiller d’État et secrétaire de Charles III de Lorraine, seigneur de Vitrey, Gauviller et Praye, seigneur de Germiny (Meuthe-et-Moselle) en 1610, fait l’objet d’une maintenue de noblesse en Lorraine par lettres patentes du 1er août 1596 suivies de lettres de gentillesse du 16 janvier 1634 « qui luy pourraient augmenter et accroître le degré de noblesse que déjà il aurait eu acquis ».
L’un des fils de Vian, Gaspard est l’auteur des Le Bègue de Girmont (Vosges), éteints en 1916.
Petit-fils de Vian, Joseph est qualifié de baron de Germiny et de Torcheville.
Ce Joseph Le Bègue de Germiny, conseiller d’État du duc de Lorraine, est créé comte du Saint-Empire par diplôme de l’empereur Charles VI du 13 ou du 30 avril 1714, confirmé par lettres patentes du duc Léopold de Lorraine, du 24 novembre ou du 12, pour lui et tous ses descendants, enregistrées à la Chambre des comptes de Lorraine en décembre 1715. La terre et seigneurie de Germiny est érigée en comté par lettres patentes enregistrées le 8 février 1724.
C’est ce qu’a retenu la commission des preuves et donc l’assemblée générale de l’ANF le 28 avril 1938 et en principe le requérant transmet ce qui lui paraît le plus simple à obtenir.
Le fils de Joseph, Léopold, filleul du duc, garde des sceaux de Lorraine, épouse sa cousine Gabrielle d’Hunolstein. Ils sont les arrière grands-parents d’Henri-Charles, comte de Germiny (1778-1843), député en 1815, préfet, alors de l’Orne, créé pair héréditaire de France le 5 mars 1819 et baron-pair sur institution d’un majorat par lettres du 29 avril 1826.
Il demeure pair jusqu’à sa mort ayant prêté serment à Louis/Philippe. La pairie est toujours représentée. Le chef de famille, Antoine-Marie, 6e comte de Germiny, qui demeurait en Belgique au château classé de Beauregard à Froyennes (Hainaut), est décédé en 2013 comme son épouse tous deux à 90 ans et leurs sept enfants, dont six habitent en France, et un, Humbert, 7e comte, en Belgique, ont mis en vente le château romantique de 1000 m2 avec le parc de 17 hectares et l’étang de près de 2 et 1000 m2 de dépendances. Le château date de 1796 et est dû à l’architecte Antoine-Joseph Payen le Vieux.
Les armes sont écartelées aux 1 et 4 d’azur à l’omble chevalier d’argent posé en farce qui est Le Bègue, aux 2 et 3 d’azur à l’écusson d’argent qui est Germiny, sur le tout d’argent à l’aigle de sable.
Monseigneur de Germiny utilise les armes familiales avec sa devise : « Esse cum Illo ».
Gustave de Montréal
9 mai 2015 @ 11:23
Elizabeth décollée, quelle cruauté
Cosmo
9 mai 2015 @ 12:13
Y aurait-il uns spécialisation de la Paroisse Sainte Elisabeth de Hongrie ?
Albane
9 mai 2015 @ 16:47
Vous parlez de la paroisse à Versailles ?
Cosmo
10 mai 2015 @ 14:17
Non ! Je parle de la paroisse parisienne où doit être célébrée la messe pour l’impératrice Zita.
Cordialement
Cosmo
Elisabeth
9 mai 2015 @ 16:53
Le plus joli portrait de Madame Elisabeth, à mon avis, dû à Adélaïde Labille Guiard, contemporaine et « rivale » d’Elisabeth Vigée Lebrun; A. Labille Guiard était renommée pour son traitement habile des tissus, soies, satin, dentelles; un magnifique exemple ici, où la parure adoucit les traits et les rend délicats;
bernadette
9 mai 2015 @ 16:57
C’est plus une commémoration, je suppose, car depuis plus de 2 siècles, il y a belle lurette que Madame Elisabeth est au Ciel, si toutefois elle n’y est pas entrée tout droit, vu qu’elle aussi fut une martyre de la révolution.
Zeugma
9 mai 2015 @ 17:05
La messe est suivie d’un déjeuner dans une brasserie très connue de la place de la République : trente neuf euros par personnes. (Je ne traduis plus en anciens francs pour les personnes âgées qui surfent sur « Noblesse & royautés » car on se moque de moi pour cette manie.)
Gérard
10 mai 2015 @ 15:37
Pour bouffer du sans-culotte place de la République ?
Corsica
10 mai 2015 @ 21:21
Excellent !
Nania
11 mai 2015 @ 15:39
LOL!!!
Azilis
10 mai 2015 @ 16:29
32.002,94 anciens Francs!
Azilis
Azilis
10 mai 2015 @ 17:46
sans tenir compte de l’érosion monétaire… sinon environ 25.000,00 anciens Francs.
Azilis
val
11 mai 2015 @ 09:52
Azilis,
Même grand mere a 95 ans ne parle plus en franc juste en Euros !!!!!
flabemont8
11 mai 2015 @ 22:31
Oui, Val, mais votre grand-mère est une femme d’exception !
Azilis
12 mai 2015 @ 06:44
:) moi non plus… je ne parle pas en anciens Francs. Je suis née après la création des NF!
Azilis
flabemont8
12 mai 2015 @ 17:27
Quelle chance ! Moi, j’ai commencé avec les anciens francs finissants, pour continuer avec les nouveaux francs, et maintenant les euros !
Et on s’étonnera que je ne sache pas compter !!!
Laurent
10 mai 2015 @ 08:20
Décapitée Madame Elisabeth encore un des merveilleux exploits de la glorieuse révolution française,cette monstruosité qui servit de modèle à toutes les monstruosités futures
Cette révolution qui décapitait des enfants parce qu’ils étaient nobles ,qui maintient enfermé au Temple pendant 3 ans un enfant de 7 ans jusqu’à la mort
La France donneuse de leçons de morale au monde entier ferait bien de regarder son histoire et de se souvenir des horreurs qu’elle a commise
Elisabeth
10 mai 2015 @ 13:16
Je partage tout à fait votre opinion;
Il y a beaucoup à dire, et il est encore aujourd’hui assez difficile de le dire;
Francine du Canada
10 mai 2015 @ 15:38
C’est vrai mais… les français ne sont pas responsables des erreurs de leurs ancêtres! Bon dimanche à tous, FdC
Gérard
10 mai 2015 @ 16:13
81% des guillotinés appartenaient au Tiers-état. 22 guillotinés à Paris avaient moins de 18 ans. Le plus jeune guillotiné de France avait 14 ans. Il faudrait ne pas omettre les enfants victimes des colonnes infernales préfigurant celle d’Oradour, ou les 500 enfants fusillés à Nantes et les 1 500 qui y furent noyés.
bernadette
12 mai 2015 @ 11:09
Oui, Laurent, tout à fait d’accord avec vous : décapitations, tortures, profanation des tombeaux, destruction d’une grande partie du patrimoine…. aujourd’hui les terroristes font exactement la même chose !
ML
13 mai 2015 @ 19:37
C’est bien pour cela que je ne supporte pas que l’on nous rebatte les oreilles des bienfaits de la révolution !