Le 21 mars 2015 à 15 heures sera célébrée la messe en hommage aux rois d’Italie en l’abbaye de Hautecombe en Savoie. C’est là que sont inhumés le roi Umberto d’Italie, dernier souverain régnant et son épouse la reine Marie José, née princesse de Belgique. (merci à Anne P.)
marielouise
15 mars 2015 @ 08:55
Un endroit merveilleux!
Lorenz
15 mars 2015 @ 13:47
Ah oui, marielouise, un endroit merveilleux!
Sait-on qui organise cette messe, si de princes seront présents, si elle sera célébrée en latin, en italien ou en français?
Luise
6 avril 2015 @ 08:30
Princes présents: le prince Victor Emmanuel , les princesses Maria Gabriella, ,Marina, Clotilde et le prince Michael fils de la princesse Maria Pia
COLETTE C.
15 mars 2015 @ 14:56
Superbe site !
Danielle
15 mars 2015 @ 15:42
Un reportage sur cette belle abbaye a été récemment diffusé sur FR3 ainsi que la liqueur de la Grande Chartreuse qui ne se fabrique plus là mais dont les moines gardent le secret.
J’ai d’excellents souvenirs de ce lieu.
candy
16 mars 2015 @ 16:47
Danielle, ne confondez pas l’abbaye de Hautecombe située sur le lord du Lac d’Aix les Bains (Savoie) et le monastère de la Grande Chartreuse situé à St Pierre de Chartreuse en Isère , c’est ici que sont préparés les 130 plantes qui font la liqueur jaune et verte de la Chartreuse ; puis ces plantes préparées, broyées ( seuls les moines chartreux garde le secret de la fabrication depuis 1605), sont transportées à Voiron, près de Grenoble où elles sont distillées pour être commercialisées en liqueur. Je connais très bien ces deux lieux
Francine du Canada
15 mars 2015 @ 16:24
Merci Régine et Anne P.; je serai présente car c’est un endroit que je n’ai pas encore visité et le sujet m’intéresse. FdC
flabemont8
15 mars 2015 @ 17:47
Le site de l’abbaye de Hautecombe est magnifique . J’ai eu le bonheur de visiter l’abbaye deux fois , et j’ai vu les tombeaux des rois d’Italie .
Caroline
15 mars 2015 @ 22:15
A la vue du lac du Bourget,on a l’impression de respirer l’air du lac et la fraicheur!
Cosmo
15 mars 2015 @ 22:25
Je connais bien l’Abbaye de Hautecombe, pour y avoir fait des retraites du temps où c’était un monastère bénédictin de la Congrégation de Solesmes. A ma grande surprise, lors de mon premier séjour on m’avait attribué la chambre de la reine d’Italie. Immense et chargée de souvenirs ! Les monuments funéraires des princes de la Maison de Savoie au coeur de l’abbatiale sont superbes. Le père hôtelier de l’époque était le frère de Jacques Lacan, le psychanalyste.
Gérard
17 mars 2015 @ 15:07
Oui les bénédictins ont fini par se lasser de ce lieu devenu trop touristique, me semble-t-il, et du bruit que faisaient les pèlerins et les monarchistes italiens en particulier, comme du bruit des bateau à moteur et ont trouvé à Ganagobie dans les Alpes provençales un cadre plus discret. Les visites sont devenues de plus en plus nombreuses après les obsèques du roi Umberto et de la reine Marie-José.
Berlioz
16 mars 2015 @ 10:11
A l’occasion des journées du patrimoine, on a accès à certaines parties de l’abbaye depuis longtemps interdites à la visite.On peut à nouveau se promener sur l’esplanade qui domine le lac et on peut visiter les appartements royaux mais qui eux sont un peu décevants.
val
16 mars 2015 @ 10:20
Ca doit être très sympa d’être enterrée dans cet endroit les cimetières sont de tellement sinistres endroits au moins la vu est magnifique et l’endroit historique oui j’aimerai bien finir ma vie labà .
Jean Pierre
16 mars 2015 @ 12:43
Oui val, j’espère que le tourisme funéraire ne frappera pas le dernier couple royal d’Italie et que nul ne songe à les rapatrier au Panthéon à Rome.
Ces voyages de cercueils m’ont toujours semblé inutiles et vains. Je ne suis pas dupe, j’ai bien compris qu’ils sont le fruit d’une instrumentalisation politique et que les défunts n’avaient rien demandé pour leur dépouille.
Gérard
17 mars 2015 @ 15:01
Beaucoup de gens en Italie depuis des années demandent le rapatriement au Panthéon des deux derniers couples royaux mais c’est la conduite pendant la période fasciste de Victor-Emmanuel III qui est toujours en discussion.
bianca
16 mars 2015 @ 14:00
J’ai la même pensée que vous…J’aimerais « reposer » dans un tel endroit ou face à la mer mais je crois qu’en France il faut être résident permanent de ces villes ou y posséder une résidence secondaire.
Laurent F
17 mars 2015 @ 11:04
C’est vrai qu’on a tout le temps de contempler la vue quand on est six pieds sous terre !
val
17 mars 2015 @ 15:10
C’est surtout pour les gens qui viennent sur votre tombe , c’est plus sympa là que le cimetière de Champigny sur Marne !!! il y a des cimetières en bord de mer en Bretagne qui sont tout aussi magnifiques ceux qui longent le sentier des douaniers le GR 34 :)
bianca
17 mars 2015 @ 21:20
Il y a un cimetière situé sur une colline au pays basque à Socoa près de St Jean de Luz. Il domine la plage, la vie est là …elle continue pour les autres, deux mondes se côtoient et je trouve cela bien.
Ce n’est que mon avis !
bianca
17 mars 2015 @ 21:27
Je connais bien quelques endroits de ce genre en Bretagne, et, comme vous le dites, le long du sentier des douaniers …et ailleurs en France en bord de mer. Je les trouvent moins sinistres, les bretons sont pieux et vénèrent leurs défunts, les tombes sont pour la plupart bien fleuries ! Cordialement Val.
candy
17 mars 2015 @ 17:51
Laurent F
vous m’avez bien fait rire ! excellent
Claude-Patricia
16 mars 2015 @ 21:07
Bonsoir à tous,
Puisque l’on évoque le souvenir des derniers roi et reine, après leur fastueux mariage célébré le 18 janvier 1930, l Illustration se demandait où ils avaient pu partir en voyage de noce et en voici le résultat de leur enquête :
Princes Sportifs
Quand le prince Humbert et la princesse Marie-Josée, après les splendides fêtes de Rome où les acclamations populaires ne cessèrent pas de les accompagner, eurent quitté le Quirinal, un grand silence se fit sur le charmant couple royal. Où donc avaient-ils résolu de se cacher? Personne ne le savait. Chut! C’était un mystère. Le roi et la reine souriait aux indiscrets qui espéraient des nouvelles. Le secret des deux fugitifs était bien gardé. Maintenant qu’ils sont rentrés à Turin, dans ce palais royal un peu sévère qui fut construit au dix septième siècle par Amédée de Castelamonte et dont l’escalier monumental est orné des statues des princes de la Maison de Savoie, il n’y a plus aucune indiscrétion à révéler le lieu de leur retraite. Tous deux sont des passionnés des sports d’hiver. Lui s’échappait volontiers de Turin, où il tenait garnison, pour gagner avec toute une jeunesse les champs de neige qui dominent Bardonnèche ou les pentes qui descendent sur Clavières et s’y livrer au plaisir du ski. Elle patinait ou lugeait à Saint-Moritz, en Suisse. Cette communauté de goûts leur dicta leur choix, pour leur villégiature nuptiale. Et c’est ainsi que, tandis qu’on les imaginait en Angleterre, ils élurent la vallée d’Aoste et s’installèrent à Courmayeur, d’où ils rayonnèrent dans toutes les stations alpestres de l’Italie du Nord, Cogne, Gressonnay, Châtillon, etc…
Courmayeur est l’un des plus beaux lieux du monde, assez éloigné de la chaîne du Mont-blanc pour ne pas en être écrasé et assez rapproché pour garder avec elle un air d’intimité. Le dessin de cette chaîne est prodigieux sur l’horizon, de la coupole du roi des Alpes à la pointe de la Dent du Géant et aux aiguilles des Grandes Jorasses. Le prince et la princesse de piémont n’auraient pu trouver un plus beau décor. Ceux qui connaissent les magnificences de la montagne en hiver savent même le ciel d’Orient ne dépasse pas en couleur et en éclat les reflets du couchant sur la neige. Là ils purent connaitre la douceur du silence et de la solitude. On les vit se rendre en luge à l’église de Courmayeur, et leur luge qui trainaît à toute allure sur la neige glacée était suivie par toutes les luges du village. Qu’on imagine ce cortège descendant le sentier blanc par un matin clair. La princesse Marie-Josée par une attention délicate, avait revêtu le costume des femmes du pays, et ce costume lui seyait à merveille.
Un jour ils descendirent au manoir d’Issogne qui porte sur ses murs et dans ses peintures l’histoire des Challand, la plus ancienne famille de la vallée d’Aoste et rappelle l’époque artistique la plus glorieuse et la plus brillante. Ces Challand étaient une famille violente et tragique. C’est elle qui appela au delà des Alpes les ducs de Savoie. En sortant du château, le prince et la princesse voulurent entrer dans une ferme voisine. Là, on étala sur une table les provisions apportées. Humbert voulu que l’on mangeât dans les assiettes prises à l’étagère paysanne. Marie-Josée caressa les petits enfants et leur parla dans leur langue maternelle.
Leur langue maternelle? Le français, la vallée d’Aoste popularisée en France par le récit de Xavier de Maistre, « les lépreux de la vallée d’Aoste », qui, bien avant les romanciers russes, introduisit dans notre littérature une note nouvelle, la pitié, et qui créa tout un genre, mis à la mode par « l’Ourika » de la duchesse de Duras et les romans de Mme de Cotta, qui est l’une des plus anciennes terres de la Maison de Savoie. Humbert aux blanches mains y vint dès le onzième siècle et son gouvernement pacifique et ferme ensemble fit refleurir ce pays ravagé par les incursions des gens de guerre.
Plus tard, Emmanuel-Philibert, de cette terre inviolée, prendra l’élan pour restaurer la monarchie piémontaise quand tout semblera perdu, sauf le courage du souverain et la fidélité valdotaine. Plus tard encore, Victor-Amédée accordera au duché d’Aoste, en 1773, un règlement particulier, plus libéral encore que les Royales Constitutions, et il en donnera les raisons dans une sorte de préface ou d’introduction : pour les égards gracieux que nos bien-aimés sujets de ce duché se sont toujours mérités pour les preuves mémorables qu’ils ont données de leur attachement inviolable à notre Maison Royale dans les temps les plus difficiles. Attachement inviolable, en effet, sur tous les champs de bataille, depuis Saint-Quentin gagné par Emmanuel-Philibert jusqu’à la dernière guerre où le bataillon d’Aoste a gagné la médaille d’or. Ainsi le prince de Piémont, en venant dans la vallée d’Aoste ne fait-il que reprendre une vieille tradition ancestrale. Aoste fut encore le séjour favori de Victor-Emanuel II, celui que l’on appela le père de la patrie, et dont la statue en chasseur de bouquetin s’élève sur une place de la cité. C’est à Courmayeur que le grand poète Carducci, envahi par le rêve républicain rencontra la reine Marguerite et fut si ému par la douceur de son sourire, que peu de jours après, il écrivit son ode fameuse « A la Regina d’Italia ».
Mais la princesse Marie-Josée elle-même a pu rencontrer à Aoste le souvenir de son pays natal. A la cathédrale, un tombeau de marbre blanc du treizième siècle renferme les restes de Thomas II de Savoie, comte des Flandres. Pendant la guerre, les ministres belges Destrée et Vandervelde le visitèrent et M. Destrée, dans le volume qu’il a consacré à l’Italie, appelle ce Thomas de Savoie « le lointain précurseur de l’union belga-aostienne » Il ne prévoyait pas encore le mariage de la princesse Marie-Josée avec le prince Humbert.
Or la vallée d’Aoste traverse aujourd’hui un drame douloureux et peu explicable. Elle est la plus ancienne terre de la Maison de Savoie, de la Maison d’Italie, et toujours on y a parlé français. Aujourd’hui par un oubli inconcevable de ce passé millénaire, de l’histoire et des fastes de la fidélité, il serait question de lui imposer la langue italienne comme si elle était une terre nouvelle. La grandeur et la générosité d’un Mussolini sauront sans doute maintenir au val d’Aoste la plus respectable et la plus inoffensive des traditions, compromise par un fonctionnaire trop zélé. Cette villégiature au cœur des Alpes, au moment le plus heureux de la vie, dans le plus beau site et le plus fidèle, demeurera pour les futurs souverains un souvenir impérissable.
Texte d’henry Bordeaux, de l’Académie française.
Figaro
17 mars 2015 @ 21:17
Beau texte . Chère madame, merci.
Francine du Canada
18 mars 2015 @ 02:51
Merci Claude-Patricia. Je suis désolée pour ces changements de règles et cette imposition de l’italien; il est vrai que des exceptions devraient être faites pour des cas comme celui-ci. Bonne journée, FdC
Severina
18 mars 2015 @ 19:22
Mais chère Francine, aujourd’hui dans la Vallée d’Aoste l’on parle le patois valdôtain qui est un patois francophone. Heureusement il n’y a plus le fascisme et son nationalisme bête et dans toutes les régions de confins en Italie existe par loix le bilinguisme. Amitié,Severina
Francine du Canada
23 mars 2015 @ 02:46
Merci beaucoup Severina, toutes les informations sur l’Italie me seront utiles un jour; je n’avais jamais entendu parler de ce mot « valdotain » ni même de ce patois. Bonne semaine, FdC
aubert
19 mars 2015 @ 08:56
Si monsieur Henri Bordeaux a l’honneur d’avoir des rues à son nom, le texte que vous nous communiquez va causer des ennuis à sa mémoire. Comment tolérer en effet que soit honoré un homme qui a écrit » la grandeur et la générosité d’un Mussolini » ??
…quant au fatras qui précède il ne correspond plus très bien à ce qu’on sait aujourd’hui du couple Humbert Marie-José.
Claude-Patricia
19 mars 2015 @ 13:46
Mais Aubert,
Vous devriez entendre qu’il s’agit d’un texte datant d’une certaine époque, d’un académicien français évoquant le couple princier, sans le connaître intimement.
Alors oui, il avait sa propre vision des choses et parlait de Mussolini comme d’un recours de tous les possibles, sans se douter qu’en Allemagne, à la même époque, un autre, devenu chancelier , parce qu’il avait pu convaincre les foules, deviendrait ce qu’il est devenu : un fou furieux.
J’ai lu dans PDV des articles concernant le couple, qui je crois a fini séparé, mais je redis, là il s’agit d’un article post -mariage et donc un peu, édulcoré de l’Illustration qui voulait faire rêver les gens qui le lirait. Oui nous sommes avant guerre, mais je me met dans la peau d’une personne qui reçoit son journal et le découvre, lit les informations, à l’époque il n’y avait pas tout ce dont nous, nous avons à notre disposition.
Voilà, cher ami, amicalement.
Gérard
20 mars 2015 @ 15:30
Oui vous avez raison et puis Bordeaux était un homme complexe. Issu d’une famille très catholique, très monarchiste, très conservatrice, il suivit le pape et se rallia à la République mais avec une très forte empreinte du catholicisme social qu’il avait pu aimer chez le comte de Chambord ou le comte de Paris. Il fut avant la guerre en Allemagne scandalisé par l’atteinte permanente aux libertés, à la pensée, et il constata le redressement matériel, mais sans doute quelques années avant fut-il sensible aux efforts du fascisme pour résoudre les problèmes économiques et donner du travail par les grands travaux.
Claude-Patricia
21 mars 2015 @ 12:29
Bonjour Gérard,
Merci encore pour vos précieuses informations, que je ne manque pas de lire.
Amitiés,
Claude-Patricia
Marie de Cessy
16 mars 2015 @ 23:56
Très bel endroit
je compte le visiter prochainement !
Kalistéa
18 mars 2015 @ 16:36
Claude-Patricia, merci pour votre intéressant message que j’ai lu avec intérêt. je ne connaissais pas ce beau texte.