Mise en vente pour 8 millions d’euros du Pazo de Meiras situé à Sada près de La Corogne en Galice. Le domaine devint la propriété du Général Franco et de sa famille fin des années 1930. Le Général s’était approprié cette demeure et ses terres, ce qui provoque encore aujourd’hui de vives polémiques.
Le gouvernement de Galice estimant que le domaine devrait être restitué. La duchesse de Franco aimait y séjourner. Sa fille Merry s’y est mariée. Selon l’agence immobilière chargée de la vente, plusieurs potentiels acquéreurs ont déjà manifesté un intérêt. (Merci à Cosmo)
hugo
27 février 2018 @ 09:25
La famille Franco s’est appropriée de nombreux biens immobiliers et bijoux d’une manière contestable
Je ne crois pas que cela portera chance à ses héritiers
JAY
27 février 2018 @ 09:42
« Le Général s’était approprié »…ca veut dire quoi légalement ? qu il la acheté peu cher à une famille?
Alienor
27 février 2018 @ 14:37
Il n’y a pas eu achat, comme pour beaucoup d’autres choses.
Y compris les 2 statues qui viennent de saint Jacques de Compostelle et qui se trouvent dans la demeure d’A Coruña.
JAY
27 février 2018 @ 17:08
Elle appartenait bien a quelqu’un ou a une collectivité ?
Trianon
27 février 2018 @ 22:55
il n’y a donc pas de problème:
s’il a volé (disons les choses clairement) cette propriété, les descendants des anciens propriétaires n’auront aucun mal à la récupérer.
Nivolet
28 février 2018 @ 15:35
Synonymies de s’approprier: « accaparer, accumuler, assimiler, capter, capturer, confisquer, convenir, dérober, détourner, empocher, emprunter, enlever, escroquer, grignoter, intérioriser, monopoliser, occuper, piller, plagier, prendre, rafler, ratiboiser » . Larousse.
Jul
27 février 2018 @ 10:10
Je note votre intérêt Cosmo pour la famille Franco.
Cosmo
27 février 2018 @ 16:20
Jul,
Je n’ai aucun intérêt pour la famille Franco. Pourquoi en aurais-je ? Je lis la presse internationale et j’ai pensé que cette article pourrait intéresser les lecteurs de N&R.
Cosmo
bl-r
1 mars 2018 @ 13:58
Merci Cosmo!
Les lecteurs de N&R doivent savoir la realite du dictateur Franco.
Antoine
28 février 2018 @ 00:51
Jul, même s’il est de bon ton, en France soit disant démocratique, de gommer des commémorations tout ce qui dérange on ne pourra jamais empêcher que Franco soit un personnage historique.
Gauthier
1 mars 2018 @ 12:18
…et l’Histoire dérange toujours les idéologues, cher Antoine!
Pierre-Yves
1 mars 2018 @ 12:37
Idéologues dont vous n’êtes pas, cela va de soi …
Gauthier
1 mars 2018 @ 13:34
Pas plus que vous,en bon lecteur fidèle de Télérama….. :-)
Pierre-Yves
2 mars 2018 @ 13:26
Ce n’est pas beau, Gauthier, de m’épier quand je m’arrête au kiosque le mercredi …
Gauthier
3 mars 2018 @ 14:21
Oh je n’oserais vous épier mon cher Pierre-Yves! Je me souviens juste que vous aviez partagé cette information ici même il y a quelques mois.
Gauthier
3 mars 2018 @ 14:22
Et Télérama n’est pas encore considéré,dans la société actuelle que certains jugent si pudibonde,comme de la littérature pour adultes avertis….
JAusten
27 février 2018 @ 11:35
là, vu du ciel je trouve que c’est moche. Faudrait voir dedans
Pierre21
27 février 2018 @ 18:18
Quelques photos:
http://www.laopinioncoruna.es/multimedia/fotos/a-coruna-metro/2018-02-23-117965-interior-pazo-meiras.html
Mayg
28 février 2018 @ 14:15
Merci Pierre21 pour le lien.
Pierre-Yves
27 février 2018 @ 11:52
Que recouvre précisément ici le terme »s’est approprié » ?
Franco a t-il obligé l’ancien propriétaire à lui »offrir » la propriété, comme la reine Mary le faisait avec les bibelots des maisons où elle était reçue ?
Cosmo
27 février 2018 @ 16:23
Pierre-Yves,
Cette propriété a été offerte par « le peuple de Galice » au général Franco pour le remercier. Aujourd’hui les autorités considèrent que ce cadeau doit revenir, gratuitement, au « peuple de Galice » pour y faire un musée non à la gloire de Franco, bien au contraire, car il serait dédié à ses victimes.
Amicalement
Cosmo
Mayg
28 février 2018 @ 14:19
Donc les autorités veulent reprendre ce qui a été offert par le peuple ?
Comme le dit le proverbe: « donner c’est donner, reprendre c’est voler »…
Mayg
27 février 2018 @ 13:13
De l’extérieur, je ne le trouve pas très beau ce château.
Robespierre
27 février 2018 @ 13:30
ce domaine devrait être restitué et c’est honteux qu’il soit toujours dans la famille de Franco. Je ne comprends pas que plusieurs décennies après la mort du dictateur les légitimes proprietaires n’aient pu récupérer leur bien. Pourquoi ?
Pierre21
27 février 2018 @ 15:34
En réalité, les derniers propriétaires légitimes furent les Sœurs Carmélites, étant donné que l’héritière de la comtesse de Pardo Bazán leur en fit la donation. Ensuite, les autorités franquistes donnèrent le Pazo à Franco por qu’il y fixe sa résidence d’été. Ce n’est pas le dictateur qui l’expropria personnellement. Étant donné que le Pazo est maintenant Bien d’Intérê Culturel, les autorités de Galice ont un droit de préemption sur la vente, qu’ils n’exerceront évidemment pas car ils ne sauraient pas quoi faire du Pazo de toutes façons… un musée? C’est encombrant. Il vaut donc mieux qu’il reste entre des mains privées, qui sauront dans tous les cas mieux le conserver. Il faut savoir que le Pazo fut la résidence d’Emilia Pardo Bazán, première comtesse de Pardo Bazán, célèbre auteure du début du XXème siècle qui le construisit (il est relativement récent) et s’y isolait pendant de longs mois pour écrire.
Pierre21
27 février 2018 @ 15:35
Pardon, la Compagnie de Jésus*
Cosmo
27 février 2018 @ 16:24
Dear Rob,
Lisez ma réponse à Pierre-Yves. Cet cha^teau a été offert après un achat par « le peuple de Galice », probablement à la suite d’une souscription publique. La restitution en est demandée par les autorités de Galice et non par les anciens propriétaires.
Amicalement
Cosmo
Trianon
27 février 2018 @ 22:57
même question que vous; Les Juifs se voient redonné ce qui leur fut volé, il n’en est pas de même pour les Espagnols volés?
framboiz 07
27 février 2018 @ 13:30
C’est inouï , ce bien n’a pas déjà été rendu à son propriétaire …Quel est-il ? Ca me rappelle Constantin et ses biens …
marie francois
27 février 2018 @ 14:45
La demeure a été offerte à Franco par la province de Galice au debut du franquisme.
Si la famille Franco en était indument proprietaire, il y aurait eu des actions judiciaires en revendication au cours des 43 dernieres années .
Pierre21
27 février 2018 @ 15:39
D’autant que le bien est désormais largement usucapé. Le titre de propriété est légitime (donation) et l’occupation pacifique est supérieure à 10 ans. Et même si le titre n’avait pas été légitime (exemple un vol ou une usurpation), l’occupation pacifique est supérieure à 30 ans. Le bien est donc définitivement acquis, il n’y a plus rien à dire.
Gauthier
1 mars 2018 @ 12:26
En effet Pierre21, mais les ennemis du franquisme ne reculent pas devant ce qu’ils considèrent sans doute comme un « détail »!
LPJ
27 février 2018 @ 20:46
Alors si c’était un cadeau, cela ne se reprend pas.
Cela me rappelle une anecdote liée à l’Impératrice Eugénie, qui avant d’être française était espagnole.
alors qu’elle était impératrice des Français, la ville de Marseille lui offrit un château. A la chute du Second Empire, ladite ville confisqua le bien ! Eugénie intenta alors un procès, qu’elle gagna. Le château lui fut alors restitué. Grande Dame elle en fit aussitôt don à Marseille se satisfaisant de la décision de justice qui l’avait rétabli dans son bon droit.
Charlanges
28 février 2018 @ 21:25
Pour la petite histoire, la mairie avait fait préparé un acte de donation en précisant que ledit château (le Pardo) était offert par « Madame veuve Bonaparte ». L’impératrice fit savoir qu’elle n’attachait personnellement qu’une importance relative à la manière dont elle était nommée mais que, par respect pour la mémoire de son mari, elle ne signerait qu’en tant que « S.M. l’impératrice Eugénie, veuve de S.M. l’empereur Napoléon III ». L’acte fut rectifié en conséquence mais cette goujaterie de la part des édiles municipaux aurait dû être évitée.
Gérard
28 février 2018 @ 22:58
Oui c’est le château du Pharo qui domine le port et la rade. Aujourd’hui il sert pour les réceptions sous les portraits de l’empereur et de l’impératrice. L’impératrice a toujours été très populaire à Marseille en partie pour ce geste et elle visita son château pendant sa longue vie. Le Second Empire fut aussi dans le prolongement de la Restauration et de la Monarchie de juillet la période la plus fastueuse de la ville.
Gérard
4 mars 2018 @ 20:52
En 1874 une commission de trois jurisconsultes fut établie pour déterminer ce qui dans les biens de l’empereur était privé et ce qui était public. Cette commission était composée d’Emmanuel Emmanuel Camus, deuxième vicomte du Martroy, conseiller d’État, président de la section du contentieux, de Paul Pont (1808-1888), conseiller à la Cour de cassation et de Rodolphe Dareste de La Chavanne, président du Conseil de l’ordre des avocats au conseil d’État et à la Cour de cassation. Cette commission fut notamment interrogée en février 1875 par Pierre Magne, ministre des Finances, au sujet de la villa Eugénie autrement dit le palais du Pharo à Marseille.
L’idée sous-jacente était que l’offre des terrains que la ville avait achetés pour un total d’environ 1 200 000 francs pour l’empereur, était une offre faite au souverain et non pas à une personne privée et qu’en conséquence ils appartenaient à la nation. Pardon. Cependant la commission considéra qu’il s’agissait d’un bien privé et qu’il fallait lever le séquestre que le gouvernement provisoire avait pris (avis du 4 juin 1875 conservé aux Archives nationales).
Mais la ville de l’entendait pas de cette oreille et considéra qu’elle avait acheté le terrain mais que Napoléon III s’était engagé à y construire une résidence impériale et que cette résidence n’était pas terminé etotalement en 1870 quand l’Empire avait cessé d’exister et par conséquent que le terrain devait lui revenir avec ce qui avait été construit dessus.
Déjà le 9 septembre 1870 le conseil municipal avait examiné une proposition d’un conseiller qui était de remettre à la ville le palais impérial dont celle-ci avait acheté et payé les terrains au bénéfice du chef du pouvoir depuis déchu de sorte que faute de donataire le domaine devait refaire retour au donateur qui était la ville.
Mais donc il y avait toujours ce séquestre du gouvernement provisoire. Il fallait lever le séquestre et en 1875 le préfet, levant le séquestre, fit remettre le palais aux représentants du conseil de famille du prince impérial et en avisa le maire le 23 novembre.
La ville décida alors de saisir la justice cependant elle attendit pour ce faire cinq ans. En 1879 le prince impérial mourut. La ville assigna le 22 octobre 1881 la Veuve Bonaparte sans profession, devant le tribunal civil de Marseille.
Elle soutenait la nullité de l’acte de cession des terrains. Les plaidoiries eurent lieu le 22 avril 1882.
La plaidoirie de l’avocat de la ville, le sénateur Barne, parut mal ficelée et mêla des considérations politiques aux juridiques. Il soutenait que la ville n’avait donné que l’usufruit des terrains avec la possibilité de construire et que l’usufruit avait cessé à la fin de l’Empire ce qui entraînait le retour des terrains à la ville, et que d’autre part il n’y avait pas eu d’acte notarié de donation malgré les dispositions des articles 931 et 932 du Code civil.
L’impératrice plaidait par le bâtonnier marseillais Albert Aicard (1825-1892), premier d’une lignée de trois grands avocats et que l’on appelait de ce fait « le Grand Aicard ».
Il plaida avec humour et émotion et s’en tint à des considérations juridiques.
Il soutint qu’il y avait bien eu donation et que celle-ci était matérialisée par la délibération du conseil municipal.
Le procureur de la République dans ses observations fit valoir que les terrains avait été donnés à l’empereur pour qu’il y construise nécessairement une résidence impériale et qu’il s’agissait donc d’une donation à titre onéreux, et que l’Empire ayant pris fin, la convention était résolue au profit de la ville selon les termes de l’article 1184 du Code civil et que dès lors la résidence devait lui être attribuée.
Le jugement fut rendu le 17 mai 1882, le tribunal considéra qu’il y avait bien eu donation, qu’il n’y avait pas eu de révocation pour inexécution des charges car l’empereur ne s’était pas engagé à résider sur les lieux.
Le jugement note que la construction était : « un simple pied-à-terre où le chef de l’État descendrait de loin en loin et passagèrement », que par ailleurs « le défaut de réalisation d’une espérance aussi secondaire, vague, incertaine ne pouvait avoir aucun effet sur la convention et sa stabilité. »
La ville était furieuse, elle consulta un jurisconsulte gantois le professeur J. Laurent qui l’assura par courrier que la réforme devant la cour d’appel était certaine.
L’arrêt de la cour d’appel d’Aix saisie par la ville, rendu le 30 novembre 1882 confirma le jugement entrepris.
La cour ajoutait : « Napoléon III même sur son trône n’aurait pas été obligé de venir résider à Marseille ni plus ou moins longtemps, ni plus ou moins souvent. »
Satisfaite, l’impératrice décida de faire don à la ville de cette résidence à des fins d’utilité publique et moyennant seulement le remboursement des frais des deux procès.
La ville ne remercia pas. Cependant elle accepta. La donation résulte d’un acte du 24 mars 1883 qui fut acceptée par le maire chez son notaire Maître Lamotte rue Grignan à Marseille le 19 octobre de la même année.
Le maire était à l’époque Jean-Baptiste Brochier, depuis longtemps républicain et franc-maçon, qui devait démissionner le 15 mai 1884 après des ennuis judiciaires survenus à deux membres de son entourage.
L’impératrice raconta plus tard à Lucien Daudet que le maire dans le premier projet qu’il avait fait établir par son notaire l’avait fait désigner comme Femme Bonaparte et qu’elle avait demandé au sien de rectifier le projet pour qu’il y ait écrit à la place : Sa Majesté l’Impératrice Eugénie, veuve de Sa Majesté l’Empereur Napoléon III, et c’est cette deuxième version qui fut signée par le maire de Marseille.
Le palais sous le Second Empire a été bâti par l’architecte suisse Samuel Vaucher qui fut plus ou moins supplanté par Henri Lefuel.
Charlanges
27 février 2018 @ 20:57
Merci, Marie-François, de rectifier le tir et de ne pas laisser ainsi écrire n’importe quoi.
Francoise
28 février 2018 @ 06:57
Les gens ont encore peur, le franquisme n’est pas mort en Espagne, n’ayons pas peur des mots Franco volait carrément et sa femme prenait les bijoux, dire non c’était la mort peut-être est-ce le cas pour les propriétaires de ce domaine en galice
Pierre21
28 février 2018 @ 12:54
« Le franquisme n’est pas mort en Espagne »… euh… ? les nationalismes régionaux ne sont pas morts en Espagne, le franquisme est bien mort et enterré…
Charlanges
28 février 2018 @ 21:18
Françoise, vous racontez vraiment n’importe quoi, c’est triste à constater.
Kalistéa
2 mars 2018 @ 14:11
Le franquisme était le soutien au général Franco , chef de l’état pendant 40 ans et l’approbation des mesures qu’il prenait afin de maintenir l’ordre et éviter les luttes électorales dans un pays qui s’était déchiré dans une guerre fratricide et absolument horrible .Franco est mort de vieillesse entouré de nombreux fidèles et amis même si cela ne plait pas à tout le monde d’entendre la vérité il y a aussi une quarantaine d’année .Depuis il n’y a plus de raison d’une survivance du franquisme .c’était une autre époque ; c’est du passé et de l’histoire . Dire que le franquisme n’est pas mort est un non sens et une méconnaissance totale de la politique Espagnole , de ceux qui la font et des citoyens qui votent pour élire leurs députés .
Gauthier
1 mars 2018 @ 12:28
Une lecture dépassionnée de l’histoire de cette propriété vous donne entièrement tort, Françoise!
Quant à dire que le Général Franco volait…… c’est juste grotesque.
Sylvia2
28 février 2018 @ 22:34
Vous connaissez l’histoire de l’Espagne ou pas!
Sylvia2
28 février 2018 @ 22:36
Cette réponse s’adresse à Marie Françoise
marie francois
1 mars 2018 @ 12:34
Un peu, ne vous en déplaise .
Francois
27 février 2018 @ 16:12
Peu esthétique
Ca ressemble à une demeure stalinienne
Teresa 2424
27 février 2018 @ 16:59
Franco es su calidad de DICTADOR SE QUEDO CON ELLA SIN PAGAR NADA!! A su. Muerte se la han reclamado y no la han devuelto, con bien afirman estatuas etc, etc, etc, eso en mi país de llama « robar »o ser cleptomano!!!
JAY
27 février 2018 @ 17:11
Quelques informations https://fr.wikipedia.org/wiki/Pazo_de_Meir%C3%A1s
Kalistéa
27 février 2018 @ 17:18
Ceci est une calomnie Cosmo. Ce « pazzo » (vieille forteresse Moyenâgeuse) était en ruines quand la province de Galice l’offrit au chef de l’état qui était de cette province , pour qu’il s’y installe avec tous ses collaborateurs durant de longs mois d’été .Il y a eu de gros travaux de reconstruction , restauration et aménagements . c’est devenu la propriété de la famille Franco , les malveillants auraient du mal je pense à prouver que le chef de l’état « se l’est appropriée » illégalement . Ces même malveillants haineux ont d’ailleurs essayé de détruire autant qu’ils l’ont pu , en lâches quand il n’y avait pas de gardiens , cette propriété privée en y mettant une bombe il y a une vingtaine d’années.L’endroit s’appelle Meira , c’est pourquoi le roi Juan-Carlos a titré la veuve de Franco « duchesse de Meira ».
Patricio
28 février 2018 @ 13:35
Carmen polo n’a jamais été titré duchesse. Elle était señora de meiras avec la grandesse d España.
Kalistéa
1 mars 2018 @ 13:00
ça c’est possible Patricio .C’est un grand honneur tout de même .la duchesse c’était la fille et le titre est héréditaire .Ce sont de grands honneurs , les plus grands , donnés par le roi qui reconnaît ainsi que c’est une grande famille honorable .Le reste n’est que lutte de « partis » et haine pour n’avoir pas gagné la guerre .
Cosmo
28 février 2018 @ 13:54
Dear K,
Je ne vois pas où est la calomnie. En ruines, en mauvais état ou habitable immédiatement, ce domaine a bien été donné à Franco. Jusqu’à présent, une donation n’a aucun caractère illégal.
Amicalement
Cosmo
Kalistéa
1 mars 2018 @ 13:06
Cher Cosmo , la calomnie est dans les mots « s’en empara » ou ‘s’est approprié » ce qui revient au même .D’où il y a même des lecteurs qui traduisent par « vola » .Vous rectifiez et vous dites plus loin que c’est faux .Bie n c’est faux , les » compatriotes » Galiciens de Franco , lui ont offert cette demeure ; ce n’est pas du tout la même chose!
Gérard
28 février 2018 @ 23:07
Dame de Meirás exactement. C’est sa fille qui fut duchesse.
Gauthier
1 mars 2018 @ 12:28
Entièrement d’accord avec vous, Kalistéa!
COLETTE C.
27 février 2018 @ 18:05
Je n’aime pas ces 3 tours, qui ne vont pas avec le bâtiment.
Nemausus
27 février 2018 @ 19:23
Il est facile de dire à postériori que quelqu’un s’est approprié ce qu’il possède dans le but de contester la légitimité de ses biens…. c’est ainsi le cas de la famille royale britannique vis à vis des bijoux des Romanov, des trésors accumulés par la reine Mary…sans oublier tous les trésors des musées européens venant d’Orient, d’Afrique, de Proche-Orient, etc…. de l’héritage des princes de Condé….
Comme le dit marie françois, s’il y avait eu propriété illégale, pourquoi n’y a t-il pas d’actions judiciaires depuis 1975 ? Attendre la mort de la duchesse de Franco pour sortir ce genre d’information est pour le moins suspect…
Kalistéa
28 février 2018 @ 19:45
En outre comment le grand , le pur, « roi de la démocratie » Juan-carlos , a-t-il pu faire une duchesse de Meiras , de la veuve du chef d’état, en rappelant ainsi le nom d’une propriété qui aurait été contestée comme ayant été « volée » ?
Les grands admirateurs de J-C manquent vraiment de la plus élémentaire logique .
Kalistéa
1 mars 2018 @ 13:08
Rectification donc: « Dame de Meiras » .
Sylvia2
28 février 2018 @ 22:45
Non il faut laisser le temps au temps! Les cicatrices sont longues à s’effacer. La deuxième génération meurt, et peut est il temps de faire table rase de ce triste passé.
Figaro
27 février 2018 @ 22:33
8 millions d’euros. Qui est le crétin qui a dit bien mal acquis ne profite jamais ? Pardon, on me dit dans l’oreillette qu’il s’agissait d’une donation.???
Kalistéa
28 février 2018 @ 09:21
Pardon: « MeiraS »!
Francoise
1 mars 2018 @ 05:16
Quand je disais que le franquisme n’est était pas mort……..ce n’était tout de même pas les fonctionnaires de Galice mis en place par Franco qui allaient lui refuser quelque chose en plus Franco était galicien comme sa femme je crois, robar es robar ou un vol est un vol
Gauthier
1 mars 2018 @ 12:29
… et un mensonge est un mensonge!
Kalistéa
1 mars 2018 @ 13:10
et une calomnie est une calomnie …parmi tant d’autres!
Gérard
1 mars 2018 @ 19:31
Il semblerait que ce domaine ait commencé avec une maison forte, construite au XIVe siècle par Ruy de Mondego, seigneur de las Mariñas, et qui passa successivement aux familles Taibo puis Ribadeneyra et au XVIe siècle à Pedro Patiño de Bergondo (cette famille reçut plus tard en 1710 le titre de duc de Faro de Philippe V) puis qui est passée par mariage aux Pardo de Lama et de là à leur descendante, l’écrivain de La Corogne Emilia Pardo Bazán y de la Rúa-Figueroa (1851-1921) qui reçut le titre de comtesse de Pardo Bazán accordé par Alphonse XIII le 30 juin 1908.
Elle était la fille de José María Pardo Bazán y Mosquera, premier comte romain de Pardo Bazán, auquel elle succéda comme deuxième comtesse. Elle était parfois appelée depuis les années 1890 la comtesse de Bazán Brun. Elle avait épousé José Quiroga.
En fait la maison forte avait été détruite par les Français pendant la guerre d’indépendance de 1809 et la comtesse de Pardo Bazán entreprit à la fin du XIXe siècle avec l’aide de sa mère la construction du manoir actuel dont la première pierre fut posée en 1893, et où elle séjourna régulièrement recevant beaucoup d’écrivains parmi lesquels Miguel de Unamuno.
Les deux tours ont été reliées par un petit bâtiment qui abrite des pièces de réception et par la chapelle qui comporte une couverture romane qui y a été transférée et où se maria la comtesse le 10 juillet 1868. Aujourd’hui il y a dans ces salons beaucoup de souvenirs de Franco qui utilisa ainsi que sa famille cette résidence l’été et ces pièces sont généralement des cadeaux faits par les municipalités ou des administrations lorsque Franco était présent ou de nombreux dons à peine suggérés que son épouse recevait car elle savait signaler les œuvres d’art qui lui plaisaient et spécialement celles du patrimoine galicien, ou les antiquités, et elle considérait dit-on que tout ce qui lui plaisait devait lui être donné gracieusement. Au sommet d’une tour se trouvait la bibliothèque de l’écrivain Emilia Pardo Bazán qui était le siège de l’Académie royale galicienne de La Corogne et c’est là que celle-ci écrivait dans cette pièce qu’elle appelait La Chimère (Quimera) du nom d’un de ses romans les plus connus (1911).
Après la mort d’Emilia Pardo Bazán le 12 mai 1921 et la mort de son fils Jaime, deuxième comte de Torre de Cela, à Madrid en 1936 où il fut assassiné au matin du 11 août par les anarchistes ainsi que son fils unique de 19 ans, également prénommé Jaime, les deux propriétaires furent alors Blanca Quiroga de Pardo Bazán, la fille d’Emilia et Manuela Esteban-Collantes y Sandoval, la veuve de Jaime. Ces deux dames pensèrent donner le palais à la Compagnie de Jésus pour y recevoir des novices mais la Compagnie de Jésus n’accepta pas les conditions qui étaient posées par les propriétaires et la cession ne se fit pas. C’est alors que les autorités franquistes de La Corogne décidèrent d’offrir la maison au galicien Franco comme résidence d’été et elles constituèrent une commission qui contracta les propriétaires. Cette commission était appelée la Junta Provincial Pro Pazo del Caudillo et avait à sa tête le gouverneur civil de La Corogne Julio Blaise Muñoz Aguilar et le banquier Pedro Barrie de la Maza, et elle comprenait divers maires franquistes et quelques millionnaires. Le prix de vente fut soit selon certaines sources de 400 000 pesetas soit de 725 000 pesetas plus 450 000 pesetas supplémentaires.
Ce qui fut acheté à l’époque était la moitié de ce que le domaine représente aujourd’hui et de gros travaux ont été faits par Franco. Il n’y avait pas à l’époque de murs extérieurs pratiquement et de nombreux bâtiments se sont ajoutés aux anciens. On rapporte que les propriétés qui entouraient le pazo étaient essentiellement des terres agricoles qui ont été expropriées et parfois sans compensation financière. La peur aurait pu également jouer un certain rôle pour permettre des négociations fructueuses ou obtenir les fonds nécessaires.
Il fallut bien entendu moderniser aussi le pazo lui-même et il y eut deux visites de Carmen épouse de Francisco Franco avant qu’il ne devienne propriétaire. L’acte de donation a été signé le 5 décembre 1938 au pazo à l’issue d’une messe pour le jubilé de saint Jacques de Compostelle : « Le 28 mars de notre seconde année triomphale du Seigneur mille neuf cent trente-huit, la ville et la province de La Corogne ont fait l’offrande-donation des Tours de Meirás au fondateur du nouvel empire, Chef de l’État, généralissime des Armées et Caudillo de l’Espagne Francisco Franco Bahamonde […] ».
Gérard
1 mars 2018 @ 20:01
Pour les éventuels acquéreurs : http://www.mikeli.es/es/mikeli-vende-pazo-meiras/
Kalistéa
2 mars 2018 @ 14:18
Gérard , vous êtes formidable et difficilement remplaçable! C’est un plaisir de savoir enfin la véritable histoire de cette propriété qui a déjà fait couler tant d’encre et tant de choses fausses ont été dites!
Gérard
3 mars 2018 @ 14:25
Merci Kalistéa mais la personnalité même du général Franco et de son épouse, l’importance des pouvoirs qui étaient concentrés entre leurs mains pendant une si longue période sont évidemment de nature à susciter des interrogations. Naturellement indépendamment des sentiments qu’ils ont pu susciter dans un pays si divisé du phénomène de cour qui a pu les entourer.
On a parfois comparé De Gaulle à Franco mais au-delà de l’amour de la patrie qui leur était commun il y avait beaucoup de différences privées et a fortiori entre Madame de Gaulle et Madame Franco.
Kalistéa
5 mars 2018 @ 15:00
Mon cher Gérard , tout le monde ne peut pas être Garibaldi ni même De Gaulle qui avait fait mettre un compteur d’électricité personnel à l’Elysée et qui payait ainsi l’électricité qu’il consommait avec sa famille!
Je pense sincèrement qu’un chef d’état de valeur qui consacre sa vie entière à s’occuper de son pays a bien le droit d’avoir une vie très aisée .Cependant les recherches vous montreront que le général n’avait aucunement des goûts de fastes et de luxe personnel .Un chef d’état doit faire honneur aux hôtes qu’il reçoit chez lui , çà mme Franco qui était d’une famille bourgeoise, qui avait de l’éducation et du goût, devait le ressentir mieux que lui. elle se faisait donner des oeuvres d’art? c’est bien possible , mais elle ne les » volait « pas .
Ce que je sais c’est qu’après la mort de son mari, elle quitta le Pardo , en laissant absolument toute leur décoration , les meubles qui étaient le cadre de sa vie, tout ! Elle dit que c’était parce que les Espagnols auraient eu envie sûrement de visiter le cadre familial où vivait leur caudillo .C’est devenu effectivement un musée .
Gérard
2 mars 2018 @ 19:18
Le Pazo étant déclaré d’intérêt culturel l’article 49 de la loi sur le patrimoine culturel de Galice prévoit que le ministère de la Culture de la Xunta de Galice est informé du prix et des conditions de la vente et que l’administration régionale a un délai de trois mois pour exercer son droit de préemption pour acquérir au même prix le bien.
Le Pazo est de plus entouré de 19 fermes qui font partie maintenant de ce domaine, 19 fermes de 2 ha au moins chacune et il y a peut-être eu des irrégularités dans l’acquisition de ces propriétés et c’est ce que la junte a demandé à ses services juridiques d’étudier. En ce qui concerne le manoir il a été transmis dans des conditions normales aux Franco mais la question du Pro Pazo de 1938 est en cours de vérification de la régularité de toutes les opérations.
Le gouvernement galicien s’intéresse également à la Casa Cornide, un bel hôtel particulier du XVIIIe siècle dans la vieille ville de La Corogne, et qui vaut des millions d’euros. La famille Franco y conserve beaucoup d’objets d’art qui ont été offerts plus ou moins spontanément au caudillo.
La Casa Cornide est un bâtiment de trois étages représentant environ 800 m² habitables construit ou reconstruit par l’ingénieur militaire Francisco Llobet (1705-1785, d’origine perpignanaise) entre 1750 et 1760 dans la rue des Dames, en face de la collégiale romane tardive de Santa María del Campo, dans la vieille ville de La Corogne.
Franco l’a acheté à son ami Pedro Barrié de la Maza (1888-1971, titré par Franco comte de Fenosa en 1955) qui l’avait acquis lors d’une vente publique organisée par la ville de La Corogne qui en été propriétaire. Mais il y aurait eu un montage du régime pour satisfaire Franco et sa femme.
La maison doit son nom de la famille Cornide, à laquelle appartenait le géographe, naturaliste, historien et humaniste José Cornide, fils de Diego, et c’est ce José Andrés Cornide, seigneur de Cebreiro, Madiz et Saa (1734-1803), qui a commandé le bâtiment baroque actuel pour remplacer celui dans lequel il était né. Au fronton figurent toujours les armoiries des Cornide. La famille légua le palais plus tard à la ville qui en fit son hôtel de ville. Plus tard, la propriété fut une école, et en 1957, lorsque les Franco s’en entichèrent appartenait au ministère de l’Éducation.
Dans un premier temps, le Conseil municipal de La Corogne, le ministère de l’Éducation et le ministère des Finances ont accepté de valider un échange de biens par lequel la ville récupérait l’hôtel en échange d’une autre propriété cédée à l’État. Puis le Conseil municipal accepta de vendre la propriété aux enchères publiques, moyennant une clause interdisant à l’adjudicataire de revendre le bien pendant dix ans.
À l’époque tout le monde savait que Carmen Polo voulait une maison à La Corogne. Donc l’ami Pedro Barrié de la Maza, milliardaire et président de Banco Pastor, qui avait financé les dépenses militaires des insurgés contre la République et qu’on avait déjà vu à l’œuvre pour le Pazo de Meirás, accompagné de José Luis Amor Fernández, chef adjoint du Mouvement à La Corogne l’emporta le 2 août 1962 sur une enchère de 305 000 pesetas, soit un peu plus de 65 800 euros d’aujourd’hui.
Le Conseil municipal libéra l’acquéreur de l’interdiction de vendre la propriété étant donné « son désir de transmettre les biens acquis lors des enchères à Son Excellence Mme Carmen Polo et Martínez Valdés, épouse de Son Excellence le chef de l’État». Et le Conseil ajoutait se féliciter du grand honneur qui était fait à la ville par Mme Franco.
Une lettre du secrétaire personnel de Franco, don Ricardo Catoira Garaboa, futur secrétaire général de la maison civile du chef de l’État, au sous-secrétaire des Finances, Juan Sánchez-Cortés y Dávila, datée de Meirás la veille de la vente aux enchères évoquait notamment « la fameuse maison que Son Excellence a tant souhaitée » ajoutant à propos de la cession à Madame : « c’est la meilleure formule puisque, de cette manière, il n’y a pas d’attribution directe de biens de l’État au Caudillo lui-même ». À la suite il est encore écrit que désormais s’ils veulent venir à la Corogne ils n’auront pas à ouvrir le Pazo de Meirás, qui est à une quinzaine de kilomètres, « ce qui cause tant d’ennuis en raison de la taille de cette résidence et du nombre de domestiques et de serveurs dont on a besoin […] »
Sánchez-Cortés cinq ans après fut nommé président de SEAT, procurateur aux Cortés par nomination directe du chef de l’État, grand-croix de l’Ordre du Mérite civil et grand-croix de l’Ordre du Mérite militaire.
Dès le mois d’août 1962 les travaux de rénovation du palais Cornide commencèrent avec semble-t-il des fonds de l’État. Aujourd’hui cette maison se trouve dans l’une des zones les plus huppées de la vieille ville où le mètre carré vaut 6 000 € et elle pourrait valoir environ 5 millions d’euros. Et c’est dans cette maison que seraient conservées des statues de la cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle que le conseil municipal de Santiago aurait donné au caudillo.
Franco obtint en effet deux statues romanes de Maître Matthieu du Portique de la Gloire au centre de la façade baroque, lors d’une visite à la cathédrale en 1960 et l’année dernière le Conservatoire du patrimoine de la ville a déposé une demande formelle de restitution en justice. La Chambre des députés espagnole a demandé en octobre 2017 aux conservateurs de récupérer ces deux œuvres datant respectivement de 1188 et 1211. C’est la première fois que les députés votaient à l’unanimité une proposition à l’encontre des héritiers de Franco depuis sa mort quarante ans auparavant, même si le Parti populaire a désapprouvé « le ton belliqueux » de la requête émise par les radicaux de gauche du parti Podemos.
Il s’agit de statues autrefois polychromes représentant l’une Isaac et l’autre son père Abraham selon l’opinion la plus générale, ou les prophètes Ézéchiel et Jérémie.
En 1960 ces deux statues étaient au Musée de la cathédrale pour restauration et c’est là que le général Franco et son épouse les virent. Les statues se retrouvèrent au manoir galicien puis au palais de La Corogne dans l’appartement de la marquise de Villaverde, fille du chef de l’État. Il s’agit surtout maintenant d’éviter que ces deux joyaux de l’art roman ne sortent du territoire espagnol.
Le collectif d’experts en art O Sorrisol de Daniel a tiré la sonnette d’alarme auprès des autorités espagnoles pour éviter leur exil. Les deux statues sont actuellement prêtées par la famille Franco à une exposition itinérante sur les œuvres du Maestro Mateo, alors présente à Saint-Jacques mais qui devrait, au printemps 2018, être new-yorkaise. Les experts craignent que les sculptures ne soient vendues à New York à des acheteurs privés. Et c’est pourquoi il était important de déclarer ces œuvres biens d’intérêt culturel afin d’éviter leur vente.
Les archives du Musée de la ville de Saint-Jacques conservent un document de 1948 indiquant que ces deux statues, propriété de la ville, ne doivent sortir du patrimoine public sous aucune raison (donation, dépôt, prêt). La Fondation Franco, dirigée alors par sa fille et en charge du patrimoine du Caudillo, a gardé un silence prudent. Les héritiers sous la pression de la justice doivent désormais ouvrir deux jours par mois le manoir du Pazo de Meirás, mais sont discrets sur tout le reste.
On ne sait pas grand-chose de Maestro Mateo mais on conserve dans les archives de la cathédrale de Compostelle un document de 1168 qui dit que le maître travaillait déjà dans la cathédrale Saint-Jacques pour laquelle il a reçu une grosse somme d’argent du roi Ferdinand de de Léon. Il semble qu’il ait eu déjà à cette époque-là une longue carrière sur le chemin surtout français de Saint-Jacques. On lui doit aussi le Chœur de pierre de la cathédrale qui est un peu plus récent. La tradition rapporte que Maître Mateo aurait été un chevalier du Léon qui avait la confiance du roi, il s’est représenté lui-même.
Les deux statues pourraient faire l’objet d’un dépôt perpétuel de la famille Franco au Musée de la cathédrale où elles seraient exposées.
Kalistéa
3 mars 2018 @ 11:48
Merci encore cher Gérard pour tous ces détails inédits ;