Maître Jean-Marc Delvaux, commissaire-priseur à Paris va mettre en vente à l’hôtel Drouot à Paris le 13 décembre 2013 un tableau représentant le château de Neuilly peint par Guiseppe Canella (1788-1847).
Le tableau de dimension modeste (13,4 cm par 18,5 cm) est une huile sur panneau signée en bas à gauche et datée 1827.
Cette œuvre d’art provient des collections personnelles de la reine Marie-Amélie puisque au dos du tableau figure le chiffre à l’encre de la reine M.A. surmonté d’une couronne royale et un numéro d’inventaire.
Le tableau représente le château de Neuilly, demeure de Louis-Philippe, duc d’Orléans sous le règne de Charles X. Ce château située aux portes de Paris, était la demeure du duc d’Orléans et de sa nombreuse famille à partir de 1818.
Louis-Philippe aimait beaucoup cette propriété qu’il fit transformer et agrandir à plusieurs reprises par l’architecte Fontaine. Devenu roi des Français, Louis-Philippe continua d’y résider le plus souvent possible pour le plus grand plaisir de la reine et de leurs enfants. Hélas à la révolution de 1848, le château fut pillé et incendié.
Ce tableau est estimé par l’étude entre 20.000€ et 25.000€. (Photo : Étude Delvaux – Merci à Charles pour ce sujet)
marie.françois
4 décembre 2013 @ 09:50
Merci de l’information, Charles.
Je recherche documents et vues du chateau de Neuilly. Ces dernieres ne sont ps nombreuses, malheureusement.
Il se trouve que j’ai une gravure similaire à celle ci mais à l’automne car les arbres sont roux.
Caroline
4 décembre 2013 @ 12:39
Dommage pour la vente de ce ‘petit’ tableau!
Ou était-il placé?Espérons qu’il soit vendu à un musée!
Actarus
4 décembre 2013 @ 13:40
J’espère que le descendant du comte de Neuilly va remporter l’enchère ! ;-)
Hugo
4 décembre 2013 @ 15:18
Merci Charles pour ce sujet interessant sur le château de Neuilly
Zeugma
4 décembre 2013 @ 18:12
Encore un magnifique hôtel néoclassique avec son pronaos à quatre colonnes ioniques aujourd’hui disparu.
Celui-ci a été incendié, d’autres somptueux bâtiments de la fin de XVIIIe siècle furent démolis au siècle suivant (et au XXe, hélas), la plupart du temps pour percer des rues. Les barrières de l’octroi commandées par Louis XVI à Ledoux furent presque toutes détruites par Haussmann car elles ne répondaient plus au goût de l’époque. Il reste encore celles de Denfert, de Stalingrad et la tholos du parc Monceau à Paris.
flabemont8
4 décembre 2013 @ 22:12
Ce tableau me plaît beaucoup, et, comme, malheureusement, je ne peux me l’offrir, je souhaite qu’il soit acheté par un musée français .
Holen mor
7 décembre 2013 @ 19:13
Pour les personnes que ça intéresse, il subsiste une aile de ce château, au 52 boulevard d’Argenson à Neuilly-sur-Seine. Le lieu est actuellement occupé par une congrégation religieuse.
Rose
8 décembre 2013 @ 19:37
Merci ! Je ne situais pas exactement le château que je pensais par ailleurs entièrement détruit.
Bonne soirée
Rose
Charles
13 décembre 2013 @ 15:57
Ce charmant tableau représentant le château de Neuilly a été vendu 19.000€ plus les frais de vente soit un total 23.773€. Il a été préempté par le musée du Domaine de Sceaux.
C’est une heureuse nouvelle.