Fondé au XIIème siècle, le monastère Saint Abraham est le plus ancien de Rostov. Dans le passé, comme de nombreux monastères médiévaux russes, il avait de l’apparence d’une forteresse, mais les murs ont été perdus.
Les bâtiments restants sont la cathédrale Épiphanie qui date de 1555, l’église Vvedensky, qui date de 1650 et l’église à deux tours sur ‘porte’ Saint Nicolas, de la fin du 17ème siècle.
En 2004, le patriarche Alexis II a béni la transformation de l’ancien monastère en un couvent, du diocèse de Yaroslavl. (merci à Agnès pour ce reportage)
Marie1
29 septembre 2016 @ 08:46
Merci Agnès pour vos reportages et vos photos.
Caroline
29 septembre 2016 @ 10:03
Agnes, merci pour vos belles photos !
Bravo pour votre don de photographe amateur pour ‘ capturer ‘ une photo où on voit la paysanne russe cueillir des herbes !
Jean Pierre
29 septembre 2016 @ 12:47
Caroline, ne s’agit-il pas plutôt d’une nonne orthodoxe ?
patricio
29 septembre 2016 @ 18:22
Bravo Agnès, toujours de très bon reportages. Amitiés
Patricio
Leonor
30 septembre 2016 @ 09:15
Si Dieu me prête vie,
un jour, je reprendrai tous les reportages d’Agnès, les mettrai bout à bout, et m’organiserai un p’tit trip en conséquence.
Avec quelques suppléments de mon cru, évidemment .
Merci, Agnès.
Claude-Patricia
1 octobre 2016 @ 15:28
Bonjour à tous,
Suite de la vie de Paul Ier.
Le comte Rostopchine, (alors ministre des Affaires Etrangères), ayant toute la confiance de son maître a parfaitement accueilli Dumouriez, il l’a souvent invité à dîner, il l’a caressé, et n’a rien épargné pour avoir le secret de son plan. Le général a été un moment la dupe de l’insinuant ministre; mais mieux instruit par des personnes expérimentées, il a été plus réservé; au lieu de se livrer comme il l’avait fait, il a su rétrograder avec beaucoup de finesse et d’esprit…, mais on l’avait deviné. Bientôt, on s’aperçut que le ministre craignait l’influence de Dumouriez et le succès d’une audience. Le comte Rostopchine avait adopté un système absolument contraire aux idées de Dumouriez. Son opinion faisait des progrès dans l’esprit de ce prince. Il était parvenu à l’indisposer contre les cours de Vienne et de Londres, et il espérait l’en séparer avec éclat pour le rapprocher des Français que Paul, jusque-là, avait eu en horreur…Déjà les troupes russes rentraient sur leurs frontières et le cabinet de Saint-Pétersbourg s’était déterminé à se séparer de la coalition. Le parti qui avait provoqué cette détermination était parvenu à persuader à l’empereur de ne point voir le général Dumouriez.
Au bout de deux mois, Dumouriez, las d’attendre une audience qui n’arrivait pas, reçut une lettre de Rostopchine qui lui donnait poliment congé et lui envoyait de la part de l’empereur mille ducats en or, indemnité de voyage. Tout semblait perdu, quand une circonstance fortuite remit tout en question. Paul Ier, voulant adoucir la dureté de son refus d’audience, permit à Dumouriez d’assister à la parade où l’Empereur avait l’habitude de recevoir les militaires. Cette parade, écrit l’abbé Georgel, avait lieu tous les jours en hiver dans un vaste bâtiment que Paul Ier avait fait construire près de son palais. Aucun étranger n’y pouvait paraître sans la permission de l’Empereur. En apercevant Dumourriez, l’Empereur s’approcha de lui, lui diit un mot bienveillant et retourna à ses manœuvres. Mais quelques instants après
Dumouriez s’était approché à son tour, sur le conseil du comte Pahlen, comme pour mieux considérer les troupes, Paul l’appela, lui demanda ce qu’il pensait de ses soldats et engagea la conversation avec lui. L’entretien dura une heure; les deux interlocuteurs se séparèrent charmés l’un de l’autre, et le mobile monarque, ne songeant plus à l’ordre de départ qu’il avait donné à Dumouriez, l’invita à venir tous les jours à la parade. La seconde parade eut encore plus de succès. Paul parut lui accorder toute sa confiance…les effusions de confiance de l’Empereur, à la troisième, parurent décisives.