Soirée de gala au château de Peles donnée par la princesse Margareta et le prince Radu de Roumanie en l’honneur de la princesse Muna de Jordanie, mère du roi Abdallah.(Copyright photos : blog du prince Radu de Roumanie)
Des découpes & un plissé délicats pour Margareta. Mouna reste une très belle femme, toujours élégante, même si je n’aime pas ces plis , en bas , qui n’apportent rien à cette robe .Elle fait plus jeune que sa voisine :Je vais aller vérifier leurs âges respectifs …Je suis futile, ce matin !
Elle présente bien cette femme mais je ne comprends pas on dirait presque une visite officielle alors qu’il n’y a pas de royauté, il faudrait qu’ils m’expliquent comment ils font pour payer toutes ces réceptions et sorties officielles
Il y a quelques années les femmes de 75 ans semblaient vieilles, maintenant elles font plus jeunes dans tous les milieux…La princesse Mouna est très jolie.
La soirée s’est en fait déroulée en présence des représentants du président de la Roumanie et du gouvernement roumain, de l’ambassadeur du royaume hachémite de Jordanie à Bucarest M. Saker Malkawi, du nonce apostolique Mgr Miguel Maury Buendía, de son éminence Nifon de Targoviste, archevêque et métropolitain émérite et de membres de la maison royale. Il devait y avoir 14 convives et il n’y avait pas le grand mufti.
J’ai conservé à la campagne le buffet pseudo Henri II de mes trisaïeux qui ressemble comme deux gouttes d’eau à celui-ci, mais en plus foncé (en pire, quoi). C’est sentimental (et encombrant). Finalement, je m’y suis fait. Incroyable ce qu’on peut y enfourner !
Rien à voir avec la réception.
Les goûts et les couleurs…… Evidemment le style Henri II est « out », démodé.
Il est vrai que ce mobilier demande de grandes pièces à vivre.
Mais, imaginez qu’un décorateur « dans le vent » relance ce style de meubles……
Ce mobilier est en bois massif (chêne, noyer) et a demandé beaucoup de travail, rien que pour les sculptures.
J’ai beaucoup de respect pour la famille royale de Roumanie , mais je comprend pas ce dîner de gala avec robes longue et décorations pour une visite privée.
À chaque fois qu’on montre des images de la famille royale de Roumanie on sent une condescendance chez les lecteurs de ce site qui j’imagine ne doit pas satisfaire les Roumains.
Après tout chacun reçoit ses invités comme il veut et du mieux qu’il peut, en l’espèce c’est toujours en apparence un peu guindé ici et il n’y a plus le vent de jeunesse qu’on avait avec Nicolas. Mais ne désespérons pas.
Quant à la décoration du palais elle est très fin XIXe et naturellement ils ne vont pas la changer et heureusement.
Je crois que les Roumains sont les premiers à rire de Radu Duda, mauvais acteur mais qui a trouvé là un vrai rôle, et de cette famille si peu roumaine. En tout cas « mon » roumain les trouve drôles et bien peu interessants, malgré leurs indéniables efforts.
Cinquante nuances de bleu… moins quarante-huit. ;-) Les robes sont belles et la mère du roi de Jordanie a beaucoup d’allure. Alors, même si le « royaume de Roumanie » fait figure de royaume d’opérette sous un régime républicain, ne boudons pas notre plaisir. Vive Muna et sa robe bleu roi !
Mayg….le seul homme habitant en Roumanie, entouré de toutes ces dames…vous aviez trés bien compris..le roi Michel ne participe plus a ce genre de « parties »
La princesse Muna est très jolie,tout comme Margareta.Pour le reste,un décorum bien désuet et la princesse « héritière » qui joue à la souveraine,prince consort inclus:rien de nouveau sous le soleil roumain.
La princesse royale et le prince Radu portent les insignes de grand-croix de l’Ordre de Charles Ier qui est le premier ordre dynastique roumain et qui a été institué en 1909. Le roi Michel est titulaire du collier de grand-croix, la reine Anne et la princesse royale me semblent également être titulaires du collier et la reine Anne est grand maître de l’ordre. Le prince Radu est donc grand-croix et la princesse Elena grand officier et selon une version ses sœurs seraient également grands officiers, en ce cas je suppose que parmi les mesures de rétorsion qui ont suivi les combats de coqs la princesse Irène a dû être écrêtée de cet insigne.
La princesse Mouna a reçu au cours de son voyage les insignes de grand-croix de l’Ordre de la Couronne de Roumanie, deuxième ordre dynastique, qui a été institué en 1881 et dont les titulaire de la grand-croix me semblent être au moins bien entendu le roi Michel, la reine Anne, la princesse royale Margareta, le prince Radu, la princesse Elena, la princesse Maria, l’ancien président Lech Walesa de Pologne, l’ancien président Vytautas Landsbergis de Lituanie, l’archiduc Lorenz d’Autriche-Este, prince de Belgique et sans doute d’autres personnes.
Le prince Nicolas de Roumanie avait également reçu cet insigne mais ne figure plus sur la liste donné par le site de la maison royale. On peut supposer que du fait de son éviction on lui a également retiré cet ordre. Il est tout à fait surprenant et contraire à toutes les règles d’un État de droit qu’une personne se voit retirer des dignités ou des ordres de chevalerie sans être même entendue dans le cadre d’une procédure disciplinaire et sans qu’on sache exactement ce qui lui est reproché. En principe les statuts des ordres doivent prévoir des procédures particulières. C’est évidemment le cas de la Légion d’honneur où tout un arsenal de sanctions existe mais nécessite l’audition de la personne concernée et les sanctions sont toujours liées à certaines condamnations pénales définitives.
En ce qui concerne l’Ordre de la Couronne les statuts du 30 décembre 2011 prévoient à peu près ceci à l’article VI :
« Le Chef de la Maison Royale de Roumanie, Grand Maître de l’Ordre de la Couronne de la Roumanie peut retirer la qualité de membre de l’Ordre, les brevets et les insignes, dans des cas exceptionnellement graves lorsque la qualité de membre est incompatible avec des faits imputables au titulaire.
La motivation de la décision finale sur ces faits est de la compétence exclusive du Chef de la Maison Royale, Grand Maître de l’Ordre. »
On objectera qu’il s’agit d’un ordre purement dynastique et non pas national aujourd’hui mais même dans une association il faut se référer aux statuts et au droit commun et toute personne qui serait exclue sans être entendue sur des faits précis qui lui seraient reprochés pourrait saisir la justice.
On peut ne pas apprécier le style du château de Peleș mais c’est tout de même un ensemble extrêmement imposant et en particulier ce hall d’honneur immense, lambrissé de noyer, dont les murs sont couverts de bas-reliefs et de statues, avec un plafond de verre que l’on pouvait ouvrir par un moteur électrique ou par un système manuel afin d’admirer le ciel d’été le soir. Il a été achevé seulement en 1911 sous la direction de l’architecte tchèque qui a beaucoup construit pour le roi de Roumanie Charles Ier, Karel Liman (1855-1929).
La salle à manger au premier étage est meublée en rustique breton du XVIIIe siècle et l’on y admire également ses beaux vitraux ainsi que de nombreux objets en argent. Beaucoup de vitraux du château proviennent d’Allemagne et surtout de Suisse et datent des XVe, XVIe et XVIIe siècles.
Le château abrite plus de 2000 peintures et environ 4000 armes de collection.
Les châteaux du domaine de Sinaia, Peleș, Pelișor et Foișor, ont été construits avec l’argent personnel du roi Charles Ier qui a vendu une résidence en Allemagne pour payer les terrains et faire édifier les châteaux ; il n’a pas utilisé l’argent de la liste civile, il s’agissait donc de propriétés personnelles du roi qui sont passées ensuite du roi Ferdinand Ier directement au roi Michel et qui lui ont été rendues.
Le roi a décidé de continuer à laisser visiter Peleș qui est le deuxième plus grand monument visité en Roumanie après le château royal de Bran en Transylvanie (propriété lui des enfants de la princesse Ileana, l’archiduc Dominique et les archiduchesses Maria Magdalena et Élisabeth).
Il reçoit environ 250 000 touristes chaque année dont beaucoup viennent de loin (États-Unis, Australie, Japon, Nouvelle-Zélande).
Tout ceci rapporte ainsi que des tournages de films mais les frais sont importants notamment pour la maintenance et la surveillance des châteaux.
Pr »Les chateaux de Sinaia ont ete construits avec l’argent personnel du roi Charles… » est une fausse histoire inoculee par la propagande du Monsieur Gendre Radu Duda pour justifier sa possession sur Peles.
En fait, il n’y a pas aucune piece justificative qui pourrait prouver la possession du Peles en propriete privee pendant la periode 1883-2007. Le chateau Peles a ete fait cadeau en 2007, par le gouvernement Tariceanu ou « retrocedee », par abus de pouvoir, en usurpant le role de la Justice , sans avoir aucune decission de la Justice.
Il faut ajouter que deux architectes français ont travaillé à Peles, André Lecomte du Noüy et Jean Ernest qui avait été le collaborateur de Liman et sera ensuite chargé de l’entretien des bâtiments dans les années 1930.
Les soirées musicales de Peles furent célèbres avec pour habitués Georges Enescu et le grand poète roumain Vasile Alecsandri. Mais la reine Élisabeth recevait aussi Pierre Loti, Sarah Bernhardt, Réjane, Paderewski…
Le style du château plaisait au roi Carol de Hohenzollern et à la reine Élisabeth de Wied et leur rappelait l’Allemagne romantique.
Dans le hall d’honneur l’escalier en colimaçon est copié sur celui de l’hôtel de ville de Brême. Un certain nombre de pièces d’orfèvrerie dont un coffret qui rappelle l’épopée napoléonienne sont dues à la maison Christofle de Paris.
Edmond About pouvait écrire : « On a fait une véritable débauche de boiserie ; quelques salles, non pas des plus petites, sont ouvragées du haut en bas comme un bahut de la Renaissance. » On trouve aussi un mobilier en teck sculpté présent du maharadja de Kapurtala.
Voir notamment pour les photos et en particulier du salon mauresque : Marc Walter (photographe) et Jérôme Coignard, Palais romantiques des dernières cours d’Europe, préface de Marc de Habsbourg-Lorraine, archiduc d’Autriche, Gallimard, Paris MMIV. On y trouve Peterhof, Hohenschwangau, Stolzenfels près de Coblence en Allemagne, Pena à Sintra au Portugal, Kayservilla à Bad-Ischl en Autriche, Miramare à Trieste en Italie, Pierrefonds, Ajuda à Lisbonne, Neuschwanstein, Peles et l’Achilleion.
Dans des négociations on ne se contente pas de propagande. Il faut des arguments et des pièces probantes. Je suppose donc que certaines pièces ont dû être échangées de part et d’autre notamment celles qui avaient trait au caractère public ou privé du domaine royal de Sinaïa.
Il semble en effet que ce domaine a été acquis et que les bâtiments ont été construits avec d’un côté l’argent que le roi Carol Ier avait retiré de la vente d’un bien allemand et d’autre part de la liste civile roumaine. Le bâtiment qui a été construit entre essentiellement entre 1873 et 1883 a coûté environ 6,5 millions de lei-or et le coût total atteignait en 1914 16 millions de lei. C’est en effet en 1914 qu’on put considérer que le château était achevé.
Il me semble cependant que s’il a pu y avoir beaucoup de discussions entre la maison royale et l’État roumain, la question du caractère privé du domaine n’aurait pas fait l’objet de discussions très âpres. L’État cependant avait pensé conserver le domaine moyennant un dédommagement financier important pour le roi qui l’aurait accepté mais cet arrangement a été jugé non constitutionnel. Observons encore que la liste civile si elle émane bien du budget de l’État, est à la disposition du roi et je ne suis pas sûr qu’il y ait eu en ce qui concerne cette liste civile roumaine de l’époque des règles très contraignantes. La liste civile est en principe une dotation annuelle attribuée par l’État au souverain pour les dépenses de sa maison. C’est ce qu’il en était en France en particulier avec la liste civile attribuée à Louis XVI par l’Assemblée nationale le 7 octobre 1789 et qui était de 20 millions annuels. Le montant fut réévalué l’année suivante et il fut affecté en outre diverses résidences au roi des Français. Cette dotation immobilière demeura en place jusqu’à Charles X pour les différents souverains. La liste civile fut modifiée sous Louis-Philippe. Et en France c’est sous la Restauration qu’apparut la notion d’un patrimoine du souverain distinct de celui de l’État que le souverain pouvait se constituer et qui demeurerait privé, transmissible ou non à ses héritiers suivant les situations.
framboiz 07
2 juin 2016 @ 08:10
Des découpes & un plissé délicats pour Margareta. Mouna reste une très belle femme, toujours élégante, même si je n’aime pas ces plis , en bas , qui n’apportent rien à cette robe .Elle fait plus jeune que sa voisine :Je vais aller vérifier leurs âges respectifs …Je suis futile, ce matin !
framboiz 07
2 juin 2016 @ 08:12
1941 pour Mouna , 1949 pour Margareta …Mouna ne fait pas du tout cet âge …
Pierre-Yves
2 juin 2016 @ 12:11
Elle me rappelle un peu (je parle de Mouna) Kiri Te Kanawa, non ?
aubert
3 juin 2016 @ 12:13
Radu la fait-il chanter ?
Mayg
2 juin 2016 @ 13:10
Je ne savais pas qu’il y avait si peu d’écart d’âge entre ces deux femmes.
beji
2 juin 2016 @ 08:28
La princesse Muna porte une belle robe;un mauvais point pour les deux princesses: la
montre qu’on ne porte jamais le soir.
jocelyne de
2 juin 2016 @ 08:44
Elle présente bien cette femme mais je ne comprends pas on dirait presque une visite officielle alors qu’il n’y a pas de royauté, il faudrait qu’ils m’expliquent comment ils font pour payer toutes ces réceptions et sorties officielles
sonia
2 juin 2016 @ 09:01
Il y a quelques années les femmes de 75 ans semblaient vieilles, maintenant elles font plus jeunes dans tous les milieux…La princesse Mouna est très jolie.
framboiz 07
2 juin 2016 @ 15:04
1 du temps de Balzac, celles de 30 !
framboiz 07
2 juin 2016 @ 15:05
Et du temps de Balzac, celles de 30 !
JAY
2 juin 2016 @ 09:07
Il n y avait pas d invité ?
Damien B.
2 juin 2016 @ 11:31
Si : l’orgueil
Brigitte - Anne
2 juin 2016 @ 13:21
Je pense exactement comme vous Damien B ! Ils sont grotesques et on se demande que vient faire dans cette galère la princesse Muna !
Gérard
4 juin 2016 @ 19:05
Il y avait peu d’invités mais le grand mufti et l’archevêque catholique. Une dizaine à table.
Gérard
6 juin 2016 @ 18:37
La soirée s’est en fait déroulée en présence des représentants du président de la Roumanie et du gouvernement roumain, de l’ambassadeur du royaume hachémite de Jordanie à Bucarest M. Saker Malkawi, du nonce apostolique Mgr Miguel Maury Buendía, de son éminence Nifon de Targoviste, archevêque et métropolitain émérite et de membres de la maison royale. Il devait y avoir 14 convives et il n’y avait pas le grand mufti.
Danielle
2 juin 2016 @ 09:19
Que de festivités !
Les deux dames sont élégantes.
Ontheroadagain
2 juin 2016 @ 09:59
La Princesse Muna a encore très belle allure. N’oublions pas qu’elle est anglaise et s’appelle Antoinette Gardiner de son vrai nom
Antoine
2 juin 2016 @ 13:26
Gardiner ? Peut-être une descendante de l’oncle et de la tante d’Elizabeth Bennett…
Pierre-Yves
2 juin 2016 @ 10:10
Le buffet, je leur laisse.
Brigitte - Anne
2 juin 2016 @ 13:20
Moi aussi Pierre Yves ! Que tout cela est désuet , sent la naphtaline et l’orgueil des Hohenzollern ….Pauvre princesse Muna !
Antoine
2 juin 2016 @ 13:30
J’ai conservé à la campagne le buffet pseudo Henri II de mes trisaïeux qui ressemble comme deux gouttes d’eau à celui-ci, mais en plus foncé (en pire, quoi). C’est sentimental (et encombrant). Finalement, je m’y suis fait. Incroyable ce qu’on peut y enfourner !
Cosmo
3 juin 2016 @ 08:12
Antoine,
On peut toujours les lasurer, les peindre, bref les rendre un peu moins tristounet.
Bonne journée
Cosmo
Antoine
3 juin 2016 @ 12:09
Très bonne idée, Cosmo, mais s’il n’y avait que le buffet… Il me faudrait acheter la lasure par camion-citerne…
Augustine
2 juin 2016 @ 10:46
Muna est encore une très jolie femme ; elle est royale dans cette robe
cyrill lazaroshky-smolky
2 juin 2016 @ 11:12
Une harmonieuse symphonie d’ azur!
Robespierre
2 juin 2016 @ 11:20
Le roi Abdallah a une mère bien mignonne !
jo de st vic
2 juin 2016 @ 12:01
Radu…seul homme de la famille..toujours bien entouré
Mayg
2 juin 2016 @ 20:14
Radu seul homme de la famille ?Et le roi Michel alors, il ne compte pas ?
Laurent F
2 juin 2016 @ 12:58
Quel joli mobilier Henri II 1900 !!
Mayg
2 juin 2016 @ 13:09
Les femmes sont très élégantes. J’aime beaucoup la couleur de leurs tenues.
Caroline
2 juin 2016 @ 22:47
Mayg, d’accord avec vous! Mais, je préfère Muna à cause de son beau visage!
l'Alsacienne
2 juin 2016 @ 16:23
Rien à voir avec la réception.
Les goûts et les couleurs…… Evidemment le style Henri II est « out », démodé.
Il est vrai que ce mobilier demande de grandes pièces à vivre.
Mais, imaginez qu’un décorateur « dans le vent » relance ce style de meubles……
Ce mobilier est en bois massif (chêne, noyer) et a demandé beaucoup de travail, rien que pour les sculptures.
Lisa
2 juin 2016 @ 16:44
La famille Naphtaline, et le château de Dracula
Muscate
2 juin 2016 @ 16:59
Un meuble magnifique!
Michel Maillet
2 juin 2016 @ 19:00
J’ai beaucoup de respect pour la famille royale de Roumanie , mais je comprend pas ce dîner de gala avec robes longue et décorations pour une visite privée.
Gérard
2 juin 2016 @ 19:20
À chaque fois qu’on montre des images de la famille royale de Roumanie on sent une condescendance chez les lecteurs de ce site qui j’imagine ne doit pas satisfaire les Roumains.
Après tout chacun reçoit ses invités comme il veut et du mieux qu’il peut, en l’espèce c’est toujours en apparence un peu guindé ici et il n’y a plus le vent de jeunesse qu’on avait avec Nicolas. Mais ne désespérons pas.
Quant à la décoration du palais elle est très fin XIXe et naturellement ils ne vont pas la changer et heureusement.
Sarita
3 juin 2016 @ 11:43
Je crois que les Roumains sont les premiers à rire de Radu Duda, mauvais acteur mais qui a trouvé là un vrai rôle, et de cette famille si peu roumaine. En tout cas « mon » roumain les trouve drôles et bien peu interessants, malgré leurs indéniables efforts.
Actarus
2 juin 2016 @ 19:43
Cinquante nuances de bleu… moins quarante-huit. ;-) Les robes sont belles et la mère du roi de Jordanie a beaucoup d’allure. Alors, même si le « royaume de Roumanie » fait figure de royaume d’opérette sous un régime républicain, ne boudons pas notre plaisir. Vive Muna et sa robe bleu roi !
claudie
2 juin 2016 @ 20:01
Margareta et Mouna portent des décorations qui représentent quoi?
Anne-Cécile
3 juin 2016 @ 04:22
Nom de Dieu que c’est moche! la moquette verte, le buffet massif, la tapisserie, le papier……..
jo de st vic
3 juin 2016 @ 12:27
Mayg….le seul homme habitant en Roumanie, entouré de toutes ces dames…vous aviez trés bien compris..le roi Michel ne participe plus a ce genre de « parties »
Milena K
4 juin 2016 @ 00:56
La princesse Muna est très jolie,tout comme Margareta.Pour le reste,un décorum bien désuet et la princesse « héritière » qui joue à la souveraine,prince consort inclus:rien de nouveau sous le soleil roumain.
Gérard
4 juin 2016 @ 12:10
La princesse royale et le prince Radu portent les insignes de grand-croix de l’Ordre de Charles Ier qui est le premier ordre dynastique roumain et qui a été institué en 1909. Le roi Michel est titulaire du collier de grand-croix, la reine Anne et la princesse royale me semblent également être titulaires du collier et la reine Anne est grand maître de l’ordre. Le prince Radu est donc grand-croix et la princesse Elena grand officier et selon une version ses sœurs seraient également grands officiers, en ce cas je suppose que parmi les mesures de rétorsion qui ont suivi les combats de coqs la princesse Irène a dû être écrêtée de cet insigne.
La princesse Mouna a reçu au cours de son voyage les insignes de grand-croix de l’Ordre de la Couronne de Roumanie, deuxième ordre dynastique, qui a été institué en 1881 et dont les titulaire de la grand-croix me semblent être au moins bien entendu le roi Michel, la reine Anne, la princesse royale Margareta, le prince Radu, la princesse Elena, la princesse Maria, l’ancien président Lech Walesa de Pologne, l’ancien président Vytautas Landsbergis de Lituanie, l’archiduc Lorenz d’Autriche-Este, prince de Belgique et sans doute d’autres personnes.
Le prince Nicolas de Roumanie avait également reçu cet insigne mais ne figure plus sur la liste donné par le site de la maison royale. On peut supposer que du fait de son éviction on lui a également retiré cet ordre. Il est tout à fait surprenant et contraire à toutes les règles d’un État de droit qu’une personne se voit retirer des dignités ou des ordres de chevalerie sans être même entendue dans le cadre d’une procédure disciplinaire et sans qu’on sache exactement ce qui lui est reproché. En principe les statuts des ordres doivent prévoir des procédures particulières. C’est évidemment le cas de la Légion d’honneur où tout un arsenal de sanctions existe mais nécessite l’audition de la personne concernée et les sanctions sont toujours liées à certaines condamnations pénales définitives.
En ce qui concerne l’Ordre de la Couronne les statuts du 30 décembre 2011 prévoient à peu près ceci à l’article VI :
« Le Chef de la Maison Royale de Roumanie, Grand Maître de l’Ordre de la Couronne de la Roumanie peut retirer la qualité de membre de l’Ordre, les brevets et les insignes, dans des cas exceptionnellement graves lorsque la qualité de membre est incompatible avec des faits imputables au titulaire.
La motivation de la décision finale sur ces faits est de la compétence exclusive du Chef de la Maison Royale, Grand Maître de l’Ordre. »
On objectera qu’il s’agit d’un ordre purement dynastique et non pas national aujourd’hui mais même dans une association il faut se référer aux statuts et au droit commun et toute personne qui serait exclue sans être entendue sur des faits précis qui lui seraient reprochés pourrait saisir la justice.
Gérard
7 juin 2016 @ 19:39
On peut ne pas apprécier le style du château de Peleș mais c’est tout de même un ensemble extrêmement imposant et en particulier ce hall d’honneur immense, lambrissé de noyer, dont les murs sont couverts de bas-reliefs et de statues, avec un plafond de verre que l’on pouvait ouvrir par un moteur électrique ou par un système manuel afin d’admirer le ciel d’été le soir. Il a été achevé seulement en 1911 sous la direction de l’architecte tchèque qui a beaucoup construit pour le roi de Roumanie Charles Ier, Karel Liman (1855-1929).
La salle à manger au premier étage est meublée en rustique breton du XVIIIe siècle et l’on y admire également ses beaux vitraux ainsi que de nombreux objets en argent. Beaucoup de vitraux du château proviennent d’Allemagne et surtout de Suisse et datent des XVe, XVIe et XVIIe siècles.
Le château abrite plus de 2000 peintures et environ 4000 armes de collection.
Les châteaux du domaine de Sinaia, Peleș, Pelișor et Foișor, ont été construits avec l’argent personnel du roi Charles Ier qui a vendu une résidence en Allemagne pour payer les terrains et faire édifier les châteaux ; il n’a pas utilisé l’argent de la liste civile, il s’agissait donc de propriétés personnelles du roi qui sont passées ensuite du roi Ferdinand Ier directement au roi Michel et qui lui ont été rendues.
Le roi a décidé de continuer à laisser visiter Peleș qui est le deuxième plus grand monument visité en Roumanie après le château royal de Bran en Transylvanie (propriété lui des enfants de la princesse Ileana, l’archiduc Dominique et les archiduchesses Maria Magdalena et Élisabeth).
Il reçoit environ 250 000 touristes chaque année dont beaucoup viennent de loin (États-Unis, Australie, Japon, Nouvelle-Zélande).
Tout ceci rapporte ainsi que des tournages de films mais les frais sont importants notamment pour la maintenance et la surveillance des châteaux.
aurelian
8 juin 2016 @ 14:06
Pr »Les chateaux de Sinaia ont ete construits avec l’argent personnel du roi Charles… » est une fausse histoire inoculee par la propagande du Monsieur Gendre Radu Duda pour justifier sa possession sur Peles.
En fait, il n’y a pas aucune piece justificative qui pourrait prouver la possession du Peles en propriete privee pendant la periode 1883-2007. Le chateau Peles a ete fait cadeau en 2007, par le gouvernement Tariceanu ou « retrocedee », par abus de pouvoir, en usurpant le role de la Justice , sans avoir aucune decission de la Justice.
Gérard
7 juin 2016 @ 23:11
Il faut ajouter que deux architectes français ont travaillé à Peles, André Lecomte du Noüy et Jean Ernest qui avait été le collaborateur de Liman et sera ensuite chargé de l’entretien des bâtiments dans les années 1930.
Les soirées musicales de Peles furent célèbres avec pour habitués Georges Enescu et le grand poète roumain Vasile Alecsandri. Mais la reine Élisabeth recevait aussi Pierre Loti, Sarah Bernhardt, Réjane, Paderewski…
Le style du château plaisait au roi Carol de Hohenzollern et à la reine Élisabeth de Wied et leur rappelait l’Allemagne romantique.
Dans le hall d’honneur l’escalier en colimaçon est copié sur celui de l’hôtel de ville de Brême. Un certain nombre de pièces d’orfèvrerie dont un coffret qui rappelle l’épopée napoléonienne sont dues à la maison Christofle de Paris.
Edmond About pouvait écrire : « On a fait une véritable débauche de boiserie ; quelques salles, non pas des plus petites, sont ouvragées du haut en bas comme un bahut de la Renaissance. » On trouve aussi un mobilier en teck sculpté présent du maharadja de Kapurtala.
Voir notamment pour les photos et en particulier du salon mauresque : Marc Walter (photographe) et Jérôme Coignard, Palais romantiques des dernières cours d’Europe, préface de Marc de Habsbourg-Lorraine, archiduc d’Autriche, Gallimard, Paris MMIV. On y trouve Peterhof, Hohenschwangau, Stolzenfels près de Coblence en Allemagne, Pena à Sintra au Portugal, Kayservilla à Bad-Ischl en Autriche, Miramare à Trieste en Italie, Pierrefonds, Ajuda à Lisbonne, Neuschwanstein, Peles et l’Achilleion.
Gérard
11 juin 2016 @ 19:07
Dans des négociations on ne se contente pas de propagande. Il faut des arguments et des pièces probantes. Je suppose donc que certaines pièces ont dû être échangées de part et d’autre notamment celles qui avaient trait au caractère public ou privé du domaine royal de Sinaïa.
Il semble en effet que ce domaine a été acquis et que les bâtiments ont été construits avec d’un côté l’argent que le roi Carol Ier avait retiré de la vente d’un bien allemand et d’autre part de la liste civile roumaine. Le bâtiment qui a été construit entre essentiellement entre 1873 et 1883 a coûté environ 6,5 millions de lei-or et le coût total atteignait en 1914 16 millions de lei. C’est en effet en 1914 qu’on put considérer que le château était achevé.
Il me semble cependant que s’il a pu y avoir beaucoup de discussions entre la maison royale et l’État roumain, la question du caractère privé du domaine n’aurait pas fait l’objet de discussions très âpres. L’État cependant avait pensé conserver le domaine moyennant un dédommagement financier important pour le roi qui l’aurait accepté mais cet arrangement a été jugé non constitutionnel. Observons encore que la liste civile si elle émane bien du budget de l’État, est à la disposition du roi et je ne suis pas sûr qu’il y ait eu en ce qui concerne cette liste civile roumaine de l’époque des règles très contraignantes. La liste civile est en principe une dotation annuelle attribuée par l’État au souverain pour les dépenses de sa maison. C’est ce qu’il en était en France en particulier avec la liste civile attribuée à Louis XVI par l’Assemblée nationale le 7 octobre 1789 et qui était de 20 millions annuels. Le montant fut réévalué l’année suivante et il fut affecté en outre diverses résidences au roi des Français. Cette dotation immobilière demeura en place jusqu’à Charles X pour les différents souverains. La liste civile fut modifiée sous Louis-Philippe. Et en France c’est sous la Restauration qu’apparut la notion d’un patrimoine du souverain distinct de celui de l’État que le souverain pouvait se constituer et qui demeurerait privé, transmissible ou non à ses héritiers suivant les situations.