C’est en 1898 que Victor Masséna, prince d’Essling et duc de Rivoli fit construire cette villa située sur la Promenade des Anglais à Nice. L’idée est que les architectes Tersling er Messiah s’inspirent des villas italiennes de style néo-classiques ainsi que le style Empire. En 1919, son fils André, prince d’Essling trouve un accord avec la ville de Nice en vendant la villa à concurrence des droits de succession à acquitter dans l’héritage de son père mais en demandant spécifiquement que les jardins puissent être accessibles au public et que la demeure devienne un musée.
Le musée consacré à l’histoire de la vie niçoise ouvrit ses portes en 1921. Rénové en 2008, le musée Massena abrite du mobilier Empire et une exposition permanente consacrée à l’évolution de la ville de Nice du 18ème siècle à 1939.
Dans les jardins du musée se trouve la stèle commémorative aux victimes de l’attentat du 14 juillet 2016 sur la Promenade des Anglais.
DEB
30 novembre 2017 @ 07:53
Musée très intéressant ,que j’ai visité, qui présente aussi des souvenirs de l’histoire niçoise.
Caroline
30 novembre 2017 @ 22:55
DEB,
Merci pour votre bonne critique !
Francois
30 novembre 2017 @ 10:01
Très beau
Et le charme des villas de la Riviera
Gatienne
30 novembre 2017 @ 11:27
Actuellement, une exposition des clichés de Gilletta, le photographe prolifique des années d’or de la Riviera (1870-1930) où l’on retrouve non seulement les monuments mythiques de l’époque (Casino de la Jetée-Promenade) mais toute la vie des peuples niçois et grassois: 600 visuels réunis pour le plaisir des yeux et ceci jusqu’au 5 Mars 2018.
framboiz07
30 novembre 2017 @ 12:59
Nous suivons Régine dans son escapade niçoise et c’est agréable ,ça apporte du soleil alors qu’on nous parle de neige à venir …
copin
30 novembre 2017 @ 13:18
un musée extraordinaire avec par exemple le diadéme en coquillage de l’Imperatrice Joséphine offert par le prince Murat à sa belle soeur
COLETTE C.
30 novembre 2017 @ 14:15
J’ai visité ce musée il y a deux ans, il m’a beaucoup intéressée, j’ai vu une très belle traîne portée par joséphine . Spéciales, ces traînes que l’on attachait à la taille et que l’on pouvait adapter à différentes robes.
Tina
30 novembre 2017 @ 20:36
Gros scandale en ce moment: un nombre ahurissant d’objets historiques ont disparu du musée (aucune plainte n’ayant été déposée, les Niçois se posent des questions…!)
Je conteste personnellement l’installation de la plaque commémorative dont la place était sur la Promenade et qui en plus condamne l’accès à l’une des deux belles terrasses sur la mer.
Tina
30 novembre 2017 @ 20:38
Pardon: A disparu
Gérard
1 décembre 2017 @ 17:28
Il semblerait en effet d’après le dernier inventaire des musées de Nice que plusieurs milliers de pièces aient disparu en dix ans et spécialement à la Villa Masséna où le nombre d’œuvres non retrouvées est particulièrement inquiétant puisqu’il est question de 2466 items non localisés sur les 10 406 inscrits sur l’inventaire général, soit un quart du musée souligne l’opposition municipale, cependant la totalité du musée comprend d’autres inventaires si bien que le total des œuvres inventoriées est de
24 039 parmi lesquels 1/10 à peu près, 2633, n’ont pas été localisées et ceci par rapport à l’inventaire de 1919 qui est donc évidemment déjà fort ancien. L’inventaire du Musée Masséna a été très compliqué à établir et au moment de la publication de l’arrêté du 25 mai 2004 fixant les normes techniques relatives à la tenue de l’inventaire, du registre des biens déposés dans un musée de France et au récolement, le musée était en pleine rénovation et les collections stockées en caisse dans les locaux d’une société privée. Le logiciel qui permettait d’informatiser les collections a mis deux ans à être opérationnel et il y eut beaucoup de changements d’équipes, des descriptions trop succinctes des œuvres etc. Des œuvres ont donc pu être placées hors du musée ou déplacées sans que le musée en ait été informé (le musée sert également souvent pour des réceptions). Pour les vols à proprement parler il y a eu des dépôts de plaintes qui ont généralement été classées sans suite par les procureurs.
En tout cas à la réouverture du musée il semble qu’on se soit aperçu de ce que beaucoup d’œuvres n’étaient plus là notamment des vêtements et des objets.
Pour le Musée des beaux-arts Chéret, le nombre d’œuvres non localisées s’élève à 1309.
À cet égard notons qu’en 2002 un ancien conservateur du Musée Chéret a comparu devant la Cour d’assises des Alpes-Maritimes. Il était soupçonné d’avoir imaginé une histoire rocambolesque pour masquer le vol d’un Sisley et d’un Monet par deux complices présumés dans son musée et était donc accusé de complicité.
Le 21 septembre 1998, le conservateur avait, expliquait-il, dû suivre, sous la contrainte, deux hommes, venus le chercher à son domicile, au petit matin. Armés d’un fusil à pompe et d’une arme de poing, ils l’avaient obligé à monter dans son véhicule pour se rendre au musée. Après avoir neutralisé la gardienne et un technicien, les deux hommes avaient enfermé leurs trois otages, bâillonnés et ligotés, dans une bibliothèque, où ces derniers étaient parvenus à se libérer. Le conservateur avait aussitôt donné l’alerte, avant de constater la disparition de deux tableaux en dépôt de l’État, deux huiles sur toile de Claude Monet, Falaises près de Dieppe, de 1897, et d’Alfred Sisley, Allée de peupliers aux environs de Moret-sur-Loing, de 1890.
La PJ s’aperçut cependant de liens entre le conservateur et l’un des accusés. Il fut en définitive poursuivi pour complicité pour l’aide apportée.
La police retrouva les deux toiles volées, intactes, dans un bateau en réparation dans le port de Saint-Laurent-du-Var.
L’ancien conservateur fut condamné à cinq ans de prison.
En août 2007 quatre tableaux de maîtres furent volés dans le même musée par cinq hommes qui, armés, neutralisèrent les employés et volèrent deux huiles sur bois de Jean Bruegel de Velours et Hendrick van Balen (Allégorie de l’eau et Allégorie de la terre). Deux autres hommes prirent à l’étage Falaises près de Dieppe de Claude Monet et Allée de peupliers de Moret d’Alfred Sisley, les deux toiles venues du Musée d’Orsay qui avaient déjà été volées donc en 1998 dans le même Musée Jules Chéret. Le musée semble n’avoir pas été protégé. Les tableaux furent récupérés le 4 juin 2008 à Marseille et dans sa région et le commanditaire interpellé en Floride.
L’Allée de peupliers de Moret avait déjà été volé à Marseille pour une exposition alors qu’il était prêté par Nice en 1978, il fut retrouvé quelques jours plus tard dans les égouts de la ville.