Le piano et la harpe étaient les instruments de musique favoris de la princesse Adélaïde d’Orléans (1777-1847), soeur bien-aimée du roi Louis-Philippe. La princesse Adélaïde a appris à jouer de ces instruments auprès de sa préceptrice, la célèbre Madame de Genlis. Femme de lettres, cette dernière est connue pour ces traités sur l’éducation mais également comme une figure incontournable de l’histoire de la harpe pour laquelle elle a écrit une méthode. Jeune, Madame Adélaïde pratiquait la harpe jusqu’à trois heures par jour et en jouait d’une manière véritablement surprenante selon son professeur. Si Randan, ancien domaine de la princesse Adélaïde, ne conserve plus de harpe, il possède encore quatre pianos qui témoignent des soirées musicales qui animaient au XIXe siècle les séjours de la famille d’Orléans à Randan. (Merci à Charles pour cet article)
Le Domaine royal de Randan va mettre à l’honneur, le samedi 29 juin prochain, cette musique de salon intime et peu connue du grand public par le biais de différentes manifestations.
17 h : Conférence musicalement illustrée intitulée « Musiques au salon et salons de musique au temps d’Adélaïde d’Orléans »
18 h : Ateliers découvertes autour des pianos historiques du Domaine de Randan et d’une harpe de la première moitié du XIXe siècle.
19 h : Buffet servi sous les ombrages du parc ou dans les cuisines du château en fonction des conditions météorologiques.
20 h 30 : Concert donné sur instruments d’époque dans la chapelle du château de Randan. Ce concert sera l’occasion d’entendre, pour la première fois depuis leur restauration, deux des pianos historiques du Domaine royal.
Domaine royal de Randan – Place Adélaïde d’Orléans – 63310 Randan – Tel 04.70.41.57.86
COLETTE C.
17 juin 2013 @ 10:02
Cette journée devrait être passionnante !
Jean Pierre
17 juin 2013 @ 10:46
Sur « Mademoiselle » comme il était convenu de l’appeler, relire « La mort de Madame Adélaïde » dans les mémoires de la comtesse de Boigne.
Caroline
17 juin 2013 @ 11:42
Le grand portraitiste Auguste de Creuse a réalisé ce beau tableau,exposé au musée du Chateau de Versailles!
Ne s’était-elle jamais mariée?
A consulter le beau site http://www.domaine-randan.fr !
Charles
17 juin 2013 @ 12:59
Madame Adélaide, femme de tête et égérie du roi Louis-Philippe, est demeurée célibataire. A son décès en 1847, le domaine de Randan devient la propriété de son neveu Atoine, duc de Montpensier qui le transmis plus tard à sa fille Marie-Ysabel, Comtesse de Paris.
Caroline
17 juin 2013 @ 13:53
Charles,merci pour votre réponse!
J’ai pensé qu’elle était peut-etre fiancée une fois!
flabemont8
17 juin 2013 @ 17:47
Grand merci, Charles, pour ces précisions ! Marie-Ysabel, comtesse de Paris, est -elle la princesse dont vous nous avez montré récemment une caricature ?
Charles
18 juin 2013 @ 15:48
Il s’agit bien de la même Comtesse de Paris.
Rose
17 juin 2013 @ 19:32
La première comtesse de Paris le transmit elle-même à son fils Ferdinand, duc de Montpensier qui le légua à sa veuve, née Isabelle de Valdeterrazzo. Celle-ci, était très riche mais de noblesse récente. Les Orléans avaient apprécié les millions de la « tante Belina » au moment du mariage mais avaient un peu tordu le nez lorsqu’elle avait hérité.
A sa mort, on découvrit qu’elle leur avait rendu la monnaie de leur pièce et leur avait joué un mauvais tour : elle s’était remariée secrètement avec… son majordome qui hérita de tous ses biens !
marie.françois
17 juin 2013 @ 19:53
Vous auriez pu ajouter, Charles, que:
La comtesse de Paris le laissa en héritage à son dernier fils le duc de Montpensier qui eut le bon gout de mourir avant son heure mais qui ne prit aucune disposition testamentaire pour que ce domaine reste dans la famille d’Orléans.
Sa veuve en hérita,donc, et le laissa à sa mort en 1958, à son majordome …
Triste issue d’un domaine Orléans.
Philibert
17 juin 2013 @ 22:43
« ce beau tableau », dites-vous, Caroline.
Pour moi, Adélaïde me donne l’impression de tout juste sortir de la sieste. Était-ce vraiment l’effet voulu par le portraitiste Auguste de Creuse ?
Clémentine1
17 juin 2013 @ 11:49
Très intéressant et très alléchant. Merci Régine, merci Charles.
*gustave de montréal
17 juin 2013 @ 12:41
Elle a eu la chance de jouer la harpe « à pédales » inventée par le français Erard en 1810.
Philippe gain d'enquin
17 juin 2013 @ 20:08
Allez donc jusqu’aux régates et nous serons écroulés de rire… Il suffit d’un tour ou deux de tricycle ou de vélocipède!
Danielle
17 juin 2013 @ 19:02
Quel bonheur de jouer de la harpe !
aubert
18 juin 2013 @ 18:35
…son frère préférait le harpon d’héritage.
Philippe gain d'enquin
19 juin 2013 @ 23:30
Et son neveu la pêche à l’espagnolette; du moins est-ce ce que quelques « condés » eurent l’air de dire…