Datant probablement des années 1770-1780, ce bijou en trois rangs est orné de 500 diamants, dont certains pourraient être associés à ceux du célèbre « Collier de la Reine« , impliqué dans le scandale de l’Affaire du Collier, qui a marqué l’histoire de Marie-Antoinette. Cette pièce aurait survécu intacte, une rareté pour des bijoux de cette époque, souvent démontés pour créer de nouvelles parures.
Le collier a traversé les siècles, passant entre plusieurs mains aristocratiques. Il fut porté par Lady Marjorie Manners, marquise d’Anglesey, lors du couronnement du roi George VI en 1937, puis par sa belle-fille pour celui de la reine Elizabeth II en 1953.
Après avoir été conservé par un collectionneur asiatique, il refait surface et a été exposé dans plusieurs villes avant la vente finale à Genève. Ce bijou est estimé entre 1,6 et 2,5 millions d’euros, ajoutant à son mystère une forte valeur historique et sentimentale, que Sotheby’s a souligné comme étant l’une des pièces géorgiennes les plus exceptionnelles jamais proposées. (Merci à Bertrand Meyer)