En voici le résumé : « À Sainte-Hélène, entouré de quelques fidèles officiers et domestiques, Napoléon va vivre de 1815 à 1821 dans des conditions extrêmes. Sur cette île balayée par les alizés, installé dans un bâtiment humide, l’Empereur s’épanche auprès de ses intimes. Avec eux, il va gagner sa dernière bataille: celle de la légende.
Dictant ses souvenirs, avouant ses fautes, tout en cherchant à montrer l’acharnement de ses adversaires contre la France, il élabore ce qui doit servir à ses successeurs : un manuel politique doublé d’une importante série de commentaires ou conseils.
Ses confidences de captif à Las Cases, Bertrand, Marchand, Montholon, Ali, O’Meara, Gourgaud, Antommarchi ou d’autres témoins constituent un formidable testament à destination des générations suivantes. Ces textes, rassemblés, croisés, sélectionnés et commentés avec soin, sont réunis pour la première fois en un même volume et dessinent un portrait original en creux de Napoléon. Deux siècles jour pour jour après sa mort, la voix de l’Empereur résonne encore et semble plus contemporaine que jamais. »
« Napoléon, les derniers témoins racontent », textes rassemblés par David Chanteranne et Jean-François Coulomb des Arts, préface de Jean-Paul Kauffmann, Editions du Rocher, 2021, 584 p.
Robespierre
5 février 2021 @ 01:02
Ca a l’air intéressant, parce que cela « écrème » le Memorial de Sainte-Hélène et rassemble d’autres souvenirs. Les commentaires de Napoléon sont toujours intéressants. Je pourrais me laisser tenter.
Ce n’est pas le 250ième livre sur Napoléon.
Mary
5 février 2021 @ 05:30
Ça n’en finit plus, entre lui et Diana, quel filon pour les éditeurs,même si leur impact historique ne saurait se comparer !
Philibert
5 février 2021 @ 14:59
Ne vous en faites pas : après décembre 2021, il faudra attendre 2069 et le tricentenaire de la naissance de Napoléon pour que de nouveaux livres sur l’empereur soient publiés.
Les quelques-uns parmi nous qui ne seront pas morts à ce moment-là seront bien vieux !
Bambou
5 février 2021 @ 07:06
Jean-Paul Kauffman….l’ex otage…?
Régine
5 février 2021 @ 08:56
oui
Ghislaine LPB
5 février 2021 @ 09:57
oui l’ex otage devenu landais d’adoption .
Leonor
5 février 2021 @ 11:35
Oui,
Kauffmann a écrit, entre autres, » La chambre noire de Longwood ». Car il s’est lui-même rendu à Ste-Hélène, sur les traces de Napoléon, et a fait là le récit ( j’ai envie de dire le récit émotionnel, malgré la bizarreté de cet adjectif) de cette équipée.
Certes, dans cet ouvrage-là, il y a bel et bien un rapport entre la captivité qu’il a lui-même subie, et celle de Napoléon.
https://www.babelio.com/livres/Kauffmann-La-Chambre-noire-de-Longwood/54267
Mais on ne peut pas définir Kauffmann que par cela ( ex-otage). Son » Courlande » n’est pas un écrit de captivité. C’est l’écrit du rêve d’un pays.
Bambou
5 février 2021 @ 13:53
Merci…
Phil de Sarthe
5 février 2021 @ 07:51
Une réunion de tous les témoignages devrait permettre de se faire une idée assez précise….sans attendre de scoop.
Robespierre
5 février 2021 @ 09:46
Les livres écrits par des journalistes sont toujours plus vivants. Un bon point pour ce livre. Napoleon a fait quelques bons mots, dont celui sur les hommes sous emprise :))))). Et c’est lui qui a dit qu’entre le sublime et le ridicule il n’y a qu’un pas.
Caroline
5 février 2021 @ 10:11
Encore, un énième livre sur Napoléon Bonaparte !
Kamila
5 février 2021 @ 10:11
S’il n’y a pas eu de précédent, ce livre semble en valoir la peine. La fin de vie de Napoléon transmise par ses proches sur place donne envie d’être découverte.
Philibert
5 février 2021 @ 15:03
C’est curieux de voir parmi les derniers témoins cités celui de Montholon.
D’après le comte de Montholon actuel, son ancêtre ne serait ni plus ni moins que l’assassin de l’empereur Napoléon, par empoisonnement…
Kalistéa
5 février 2021 @ 10:59
Jacques Macé a écrit un recueil inédit sur « les Corses de Sainte-Hélène ». En comptant l’Empereur lui-même, ils étaient cinq.Cinq hommes bien différents , issus du même sol lointain . Ils se parlaient en corse lorsqu’ils désiraient ne pas être compris des officiers qui avaient des notions d’italien . ILs ne seraient jamais entrés dans l’histoire sans l’épisode extraordinaire que leur réservait leur destin personnel . Antomarchi , un cap corsin , était considéré comme un étranger par les autresIL était méprisé par l’Empereur qui n’avait aucune confiance en sa soi-disant science médicale.Cependant il eût l’honneur de pratiquer une autopsie remarquable sur le cadavre de Napoléon .Gràce à cela , les médecins d’aujourd’hui peuvent comprendre que en plus d’une maladie de foie L;Emepereur souffrait d’un ulcère cancéreux du pylore , maladie dont était mort son père. En outre Antomarchi fit avec de mauvais materiaux un masque mortuaire , le seul authentique , même si cela aussi est nié parfois…Si quelqu’un est interessé, je peux continuer à vous parler des autres.si cela n’intéresse pas , à quoi bon ?.
Philibert
5 février 2021 @ 15:06
Si si, Kalistéa, continuez !
LPJ
5 février 2021 @ 18:37
Il est toujours intéressant de compléter sa culture personnelle. Merci Kalistéa pour ces portraits à venir.
Maria
5 février 2021 @ 23:01
Kalistéa a me interessa continui pure a raccontare! Traduco con google:Kalistéa m’intéresse, continuez à raconter! Je traduis avec Google
Kalistéa
5 février 2021 @ 11:06
anecdote pour faire bisquer Cosmo et Corsica : Dépité par son médecin (qui âgé seulement de 29 ans , ne lui montrait pas d’humilité ), Napoléon se plaignit un jour de son oncle et de ses frères à son fidèle et avisé »Cipriani », en ces termes : » m’hannu mandatu un medicacciu capi cursinu ! »( traduction du corse: « ils m’ont envoyé un médicastre cap corsin! »)
ciboulette
5 février 2021 @ 16:43
Merci , Kalistéa , je suis très très intéressée par ce récit , et celui que vous faites .
Il en est ( un peu ) de Napoléon comme de Marie-Antoinette ( toutes proportions gardées ) : une vie contestée , une fin admirable . Et leurs tourmenteurs n’en sont pas sortis grandis , au contraire .
Cosmo
7 février 2021 @ 19:38
Ce n’était pas un Cipriani de ma famille, qui fut malgré tout fidèle aux Bonaparte tout au long du siècle et proche d’eux. Mais nul Corse ne brille par son humilité. Le mot leur est inconnu…
Kalistéa
8 février 2021 @ 19:06
Mon cher Cosmo, je vous ai taquiné au sujet des cap corsins car j’ai compris que vous l’êtes ainsi que Corsica ,mais je ne crois pas que vous ayez jamais été apparenté, ni descendant encore moins du factotum et homme de confiance de Napoléon qui mourut à Sainte Hélène , vraisemblablement d’une crise d’appendicite aigue suivie d’une péritonite . Votre famille fut illustre , la sienne pas . Il ne s’appelait d’ailleurs pas Cipriani mais d’un autre nom courant en Corse et que j’ai oublié .Cipriano était son prénom mais Napoléon ne voulait pas attirer l’attention de Hudson Lowe quand on prépara une liste des serviteurs agréés pour accompagner l’Empereur dans son exil .En effet cet homme n’était pas un inconnu pour le gouverneur et pour cause… Il faisait partie des dévoués au service du roi Joseph lorsqu’il partit régner à Naples et dans la suite de l’ex conventionnel Saliceti que Napoléon n’aimait pas et qui donc s’en fut à Naples. Hudson Lowe , était alors un officier Anglais chargé de garder l’île de Capri . Cipriano avec une bande de Corses le fit tomber dans une embuscade et l’île capitula…
COLETTE C.
5 février 2021 @ 11:10
Je suis toujours émue lorsque l’on trouve de nouveaux témoignages.
Robespierre
5 février 2021 @ 13:43
A Kalistea
en italien, « medico » est medecin, et « medicaccio » charlatan. J’ai bien apprécié le « medicacciu »
ciboulette
5 février 2021 @ 16:44
J’ai l’intention d’acheter ce livre , pour Jean-Paul Kauffmann aussi .
Baboula
7 février 2021 @ 13:00
Il n’a écrit que la préface,deux pages grand maximum
Kalistéa
5 février 2021 @ 19:03
Oui , cher Rob, c’est bien cela :C’est la définition de médicastre.En réalité ce devait être bien difficile de trouver un médecin confirmé et renommé, désireux de s’en aller à cette époque-là(deux mois de mer sur un bateau inconfortable) sur une île perdue au centre de l’Atlantique sud. Il fallait être jeune et présomptueux comme Antomarchi et aventureux comme un cap corsin . ( voyez P Germain , n’a t il pas choisi « Cosmo » pour pseudo ?)
Phil de Sarthe
6 février 2021 @ 15:37
Une version dit que Madame Mère et le cardinal Fesch, convaincus que Napoléon n’était plus à Ste Hélène, auraient envoyé le premier venu….
Cosmo
7 février 2021 @ 19:42
Que serait la Corse sans les Cap-corsins ? Le Cap Corse, avec Bastia, fut la seule partie de l’île ouverte au monde. Gli altri, anche i sgio, tutti terronne.
Kalistéa
9 février 2021 @ 11:26
Cher Cosmo , que serait la France sans Louis -Napoléon Mattei , qui lui donna le « cap-corse » célèbre apéritif au quinquina , qui est vendu dans le monde entier?
(l’abus d’alcool est préjudiciable à la santé.)
Kalistéa
6 février 2021 @ 20:03
En effet Phil de Sarthe, il semble que Antomarchi ait été recommandé au chevalier Colonna , un Corse qui était au service de madame mère et que celui-ci dédaignant le médecin qui avait déjà suivi l’Empereur à l’île d’Elbe et qui avait posé sa candidature, proposa d’engager cet inconnu … Il faut considérer cependant que Antomarchi , fils d’un notaire de Morsiglia (cap Corse) , avait suivi à Pise qui était une université de médecine très en renom , les cours du célèbre Mascagni, anatomiste distingué. Il connaissait donc le corps humain , était chirurgien , plus que médecin, mais avait fréquenté les hôpitaux et avait une expérience des malades.Napoléon le prit en grippe dès son arrivée Il fut exaspéré par l’impudence de ce « docteur » ,son manque de révérence et de respect envers un homme tel que lui ,Il le soumit à un feu roulant de questions concernant ses études , ses talents , son expérience… et conclut très vite que c’était un médecin de pacotille, un vaniteux et un prétentieux et il déclara qu’il ne lui confierait pas le soin de sa santé. Napoléon faisait plus confiance à un médecin de sainte-Hélène un Irlandais , le docteur O’Meara .Quand celui-ci dut partir , il faisait venir des docteurs Anglais .
Phil de Sarthe
7 février 2021 @ 10:40
👍
Kalistéa
6 février 2021 @ 20:18
Pour ce qui est de l’autre version , c’est Pauline princesse Borghèse qui étant venue faire une visite à sa vieille mère qui était infirme et aveugle et à son oncle , le cardinal Fesh qui était très diminué aussi, les trouva en plein délire , c’est du moins ce qu’elle écrivit à ses frères car elle était alarmée . Et voici pourquoi : Ils auraient été sous l’influence d’une espèce de « voyante » qui prétendait parler avec la vierge et que celle ci aurait dit que Napoléon n’était plus à Sainte Hélène , qu’il s’était enfui comme il l’avait fait de l’île d’Elbe .Dès lors pour les pauvres vieux , il n’était plus besoin de se creuser la tête pour envoyer à L’Empereur des personnes très qualifiées. Mais tout cela est peut-être très exagéré… comment madame mère aurait elle pu savoir si un médecin était un bon médecin ou un charlatan ?… d’ailleurs Antomarchi n’était pas tout à fait un incapable et un ignorant comme je l’ai dit plus haut . Il finit sa vie comme chirurgien de la cataracte, à Cuba , il avait de la clientèle distinguée ; c’est que faute d’un leg dans le testament de l’Empereur , il profita de la publicité que lui faisait le meilleur des diplômes : »médecin de Napoléon »!
Robespierre
7 février 2021 @ 12:01
Amusant !
Kalistéa
7 février 2021 @ 11:48
Pour répondre à Philibert , je dirais que 1e l’auteur qu’il cite n’est nullement un descendant de Montholon . Déjà cette usurpation nous prouve qu’il n’est qu’un fantaisiste parmi tant d’autres, d’ailleurs quel intérêt aurait un descendant à accabler son ancêtre et à révéler au monde que celui-ci n’était qu’un vil assassin , au lieu du fidèle et dévoué compagnon des derniers instants de celui que , jeune marié pourtant et amoureux fou de sa femme, il avait suivi à Sainte-Hélène? 2e Sa proposition ne tient pas: d’abord parce que l’empoisonnement n’est aucunement prouvé et nié par les historiens sérieux et les médecins .Il aurait empoisonné l’Empereur pour pouvoir rentrer en Europe et rejoindre sa femme qui avait du quitter l’île à cause d’une enfant malade qui ne pouvait y recevoir de bons soins.Napoleon dans ses derniers jours appelait Montholon « mon fils » , il ne se trompa pas sur son dévouement et sa fidélité car en ouvrant le testament on vit que c’est lui qui avait la meilleurs part de l’héritage , il passe même avant le général Bertrand !
Quels qu’aient été les défauts de Montholon(car nul n’est exempt de défauts)il est abject de tenter d’en faire un assassin de la pire espèce , alors qu’il est le modèle de la fidèlité et qu’il continua bien après à soutenir le prince Louis-Napoléon . Il était auprès de lui à Boulogne , fut pris et partagea la captivité du prince au fort de Ham. Il l’unique exemple d’un fidèle ayant partagé la captivité de deux Empereurs…Au moment du retour des cendres, malheureusement , Montholon , vieilli , malade en Angleterre , ne put venir y assister. On devine la joie immense que cela aurait été pour lui … et pourtant certains vont jusqu’à critiquer cette absence!La bêtise , la malveillance , la calomnie n’ont pas de limites!
Kalistéa
7 février 2021 @ 11:54
J’ajoute ici que l’intérêt de ces plumitifs de pacotille en publiant des livres qu’ils pensent être des « bombes », c’est de , avec une publicité donnée par des journalistes en mal de sujets et amateurs de sensationnel ,recevoir un pactole avec une bonne vente de leur livre.Je me souviens de la parution de celui-là qui fut rejeté par tous les historiens sérieux de Napoléon .
Kalistéa
8 février 2021 @ 19:32
Je continue sur Cipriani. Il était sur la liste des serviteurs de l’Empereur répertorié comme « maitre d’hôtel ». En réalité Cipriani était bien plus que cela . C’était un homme intelligent et habile avec de grands talents d’espion et homme de renseignements par excellence . On dit même qu’il était « agent double » et que quand Lowe s ‘en aperçut , il le fit empoisonner pour se débarrasser de lui . Mais ne dit on pas toujours cela quand il y a une mort brutale suite à de violentes douleurs abdominales? On l’a dit de la mort de « madame »la princesse d’Orléans … (« madame se meurt , madame est morte! ») Cipriani était un dévoué serviteur de la famille Bonaparte et il fut un interlocuteur précieux pour Napoléon qui bavardait avec lui en corse de longs moments où le passé était évoqué. Cet homme obscur mourut avec le plus grand homme de tous les temps à son chevet. Je ne pense pas que le docteur Antomarchi était déjà arrivé dans l’île lorsque l’évènement se produisit.Ce n’était qu’un serviteur et ses obsèques ne furent l’objet d’aucune pompe. Napoléon suivit le cortège jusqu’à une modeste tombe . Après le retour des Français en Europe cette tombe fut oubliée au contraire naturellement de celle de Napoléon qui était entretenue.Le temps fit son oeuvre et au bout de deux siècles dans un climat fort humide cette tombe disparut et on ne sait plus où reposent les restes de Cipriani… J’insiste là- dessus parce qu’il a eu des bruits sans aucun fondement , suivant lesquels , si on ne retrouve plus le corps de Cipriani , c’est qu’il serait aux invalides à la place de l’Empereur!!!L’imagination des hommes n’a aucun frein .
Maria
13 février 2021 @ 00:31
Kalistéa è un esperta di Napoleone?!Personaggio che mi è sempre piaciuto ! La storia è storia ,è passato ,è andato tutto come è andato ma se fosse finita in modo diverso ( in buon modo)per Napoleone lo avrei preferito! Gli inglesi hanno avuto più del dovuto ,i vincitori di Napoleone sono i prussiani non loro Wellington non avesse avuto il loro aiuto (forse erano anche in maggioranza rispetto agli inglesi non ricordo)non avrebbe vinto.C’ era anche il tempo atmosferico che combinò la sua parte.Traduco co Google:Kalistéa êtes-vous un expert sur Napoléon?! Personnage que j’ai toujours aimé! L’histoire est histoire, elle est passée, tout s’est passé comme ça allait mais si ça s’était terminé différemment (dans le bon sens) pour Napoléon j’aurais préféré! Les Britanniques en avaient plus qu’ils n’auraient dû, les vainqueurs de Napoléon sont les Prussiens pas eux, Wellington n’avait pas eu leur aide (peut-être étaient-ils aussi majoritaires par rapport aux Britanniques je ne me souviens pas) il n’aurait pas gagné. aussi la météo qui a combiné son rôle. Je traduis avec Google
Kalistéa
15 février 2021 @ 20:29
Cara Maria del mio cuore. Grazie mille . Io non sonno historiana spezialista di Napoleone ma lei molto sobra lui quanto te (supposizione) , e sopra tutto me dispiace la diffusione de leggende falze .