Âme sensible et romanesque, Louis II de Bavière fit construire des palais de contes de fées comme autant d’écrins pour abriter ses rêves. Le spectaculaire château de Neuschwanstein, qui engloutit des sommes considérables, témoigne encore aujourd’hui de l’incroyable fièvre bâtisseuse du souverain. La première pierre fut posée en septembre 1869.
Le roi fit de longs séjours pendant sa construction, errant pendant des nuits à travers les galeries, ne parvenant pas à trouver le sommeil.
Avec sa forêt de donjons et de tours, sa profusion de mâchicoulis et de tourelles, c’est une demeure théâtrale par excellence (c’est d’ailleurs un décorateur de théâtre qui dessina les premiers plans). Les parois verticales du rocher avec lesquelles il fait corps flottent parfois dans la brume hivernale. Tout semble être un hommage à Wagner, à la pureté du cygne:une représentation permanente de Lohengrin. Pour en savoir plus sur Neuschwanstein, on peut lire le livre d‘Elisabeth Reynad, « Les châteaux fabuleux de Louis II de Bavière » paru aux éditions Télémaque.
Bertrand de Rimouski ( Canada )
26 septembre 2016 @ 03:27
J’ai déjà visité ce château …tout à fait charmant , tout comme sa situation !
Bistronovitch
26 septembre 2016 @ 05:43
J’ai pu le visiter et j’en reste toujours aussi émerveillé.
C’était en automne et les couleurs ocres et cuivrées des paysages entourant le château lui donnaient un aspect incroyablement poétique.
Vraiment à visiter, pour l’histoire et pour le rêve.
Muscate-Valeska de Lisabé
26 septembre 2016 @ 07:27
Oui,un rêve fébrile, tout de fièvre et d’irréalité,pour un roi qui n’a connu que les extrêmes de l’aube ou du crépuscule, allant de l’un à l’autre sans escale, à bout de souffle. ..
Kalistéa
26 septembre 2016 @ 17:27
Même chose pour moi , Bistro…, l’automne est féerique autour de ce château ,bien que Cosmo qui nous a raconté qu’il l’avait visité sous la neige, ait prétendu qu’il fallait absolument le voir en hiver .
adriana
26 septembre 2016 @ 07:49
superbe !!!!!
Marie de Cessy
26 septembre 2016 @ 08:54
J’ai très envie d’aller le visiter !
Ghislaine
26 septembre 2016 @ 09:20
Je l’ai visité par une journée grise , pluvieuse , j’ai trouvé cet univers bien sombre et angoissant .
HRC
26 septembre 2016 @ 09:55
le site, oui, l’intérieur j’ai plus ri qu’admiré.
Antoine
26 septembre 2016 @ 18:56
Tellement kitsch, il est vrai, que c’en est parfois comique. Mais attendrissant aussi. Les fresques ressemblent aux « tableaux d’expression » de ma scolarité primaire, mais les couleurs sont plus éclatantes.
HRC
27 septembre 2016 @ 14:14
c’est ça, tout à fait !
framboiz 07
27 septembre 2016 @ 20:55
Idem, HRC, déception à l’intérieur ,la deuxième photo ici est lumineuse , mais sur place , moins éclairée ,c’était plus tristounet …Ca sent la reconstitution , ce n’est pas l’art de l’époque de la création & ça m’ a choquée …
Mais il faut le voir , par contre , le site est fabuleux, mais quand on sort, on voit le lieu de la mort , par noyade :On oscille entre bonheur, beauté, horreur , tristesse …
Corsica
27 septembre 2016 @ 23:47
HRC, je partage votre avis. Près de Lisbonne, le palais de Peña, m’a fait un peu le même effet mais en pire. Construit par Ferdinand de Saxe-Cobourg-Gotha, époux de la reine Maria II, il s’inspire d’un château bavarois mais le mélange des styles et les couleurs le rendent vraiment kitch. Un vrai château de Disney qui attire des foules de touristes. Heureusement, la vue sur Sintra y est magnifique et il est intéressant de voir in situ les souvenirs du roi Charles Ier qui mourut assassiné avec son fils Louis Philippe. Mais ce qui a rendu finalement cette visite émouvante c’est de se dire que c’est là que la reine Amélie, née d’Orléans, qui avait assisté à la tragédie en essayant de protéger son deuxième fils s’est réfugiée et que c’est de la qu’elle est partie en exil.
Corsica
27 septembre 2016 @ 23:48
Pardon : il fallait lire de lÀ.
Danielle
26 septembre 2016 @ 10:43
Les châteaux de Louis II de Bavière sont très célèbres et originaux.
Francois
26 septembre 2016 @ 12:28
Chateau féerique
Réalisation de rêves d’enfants
Très émouvant de voir cela
Et dire que ces châteaux dont on a tant reproche le coût à Louis II
Sont un des atouts touristiques majeurs de la Bavière
Belle revanche pour le décideur de ces constructions dans une époque
où la vie avait déjà changé
Ultime témoignage d’un autre temps
Et comme tous ce genre de choses à travers les temps
Tres tres touchant
Jean Pierre
26 septembre 2016 @ 20:57
Vous avez tout dit.
ciboulette
26 septembre 2016 @ 13:37
Il faut le voir en automne , les couleurs le mettent merveilleusement en valeur . Château romantique par excellence , il est celui de Louis II que je préfère .
Pascal
26 septembre 2016 @ 16:32
On parle toujours des châteaux construits pour le roi Louis II mais je crois que la Bavière possède une quantité appréciable de très beaux châteaux outre ceux là .
Hohenschwangau ou Linderhof par exemple.
Quantité qui m’a toujours donné à penser que c’était un état plutôt prospère.
Francois
26 septembre 2016 @ 22:03
Linderhof est des trois châteaux construits par Louis II Ry celui qu kilos habita
le plus
Celui de Herrenchilsee ne fut en revanche pas habité où quelques nuits
Mais le petit Linderhif oui
AnneLise
27 septembre 2016 @ 08:00
Je crois Pascal que Linderhof est aussi à attribuer à Louis II , en revanche Hohenschwangau a été construit avant et fait face à un autre château de Louis II Neuschwanstein. Mais vous avez raison il y a de très beaux châteaux en Bavière, outre ceux cités ici, et la Bavière était un Etat riche, et Louis II s’est opposé de toutes les forces en sa possession pour s’opposer à l’annexion de son royaume par la Prusse en vue de la création de l’Empire allemand, il n’assista d’ailleurs pas à Versailles à la proclamation dudit Empire.
AnneLise
27 septembre 2016 @ 08:02
Décidément, je suis fatiguée : deux fois « opposer » dans la même phrase !
Pas assez de relecture pré-envoi, mille excuses
Leonor
26 septembre 2016 @ 17:37
Une aberration, cette chose.
Actuellement, parfait pour attirer le touriste.
Mais une aberration. A tous points de vue.
clement
26 septembre 2016 @ 18:04
Très intéressant château que j’ai visité il y a peu, le décor y est grandiose voire démesuré , la chambre du roi sombre , l’architecture torturée , tout à fait dans l’esprit de Louis II ; rien à voir avec le luxueux mais clair Schônbrunn !
clement
26 septembre 2016 @ 18:08
Il faut faire la montée à pieds en bordure de forêt en prenant son temps, c’est très agréable et bon pour la santé !
Cosmo
26 septembre 2016 @ 18:20
Je l’ai visité en pleine hiver. Nous étions trois touristes, un peu perdus dans cet immense château enneigé, entouré de brume. Difficile de faire plus romantique.
Le roi Louis II n’y passa toutefois pas plus de cent jours. C’est là qu’il se réfugia avant d’être emmené pour être interné.
Albane
26 septembre 2016 @ 21:13
Château mystérieux, comme son propriétaire.
Albane
26 septembre 2016 @ 21:14
Ce château est magnifique mais il me donne le frisson.
Caroline
26 septembre 2016 @ 21:19
Walt Disney s’est inspiré de ce beau chateau pour la réalisation de ses films animés ‘ la Belle au bois dormant ‘ et ‘ Cendrillon’!
*Gustave de Montréal
27 septembre 2016 @ 16:16
et sa réplique kitch à Disneyland, Orlando, Floride.
AnneLise
28 septembre 2016 @ 12:00
Et à Marne la Vallée aussi !
Anne-Cécile
27 septembre 2016 @ 05:04
Le site est superbe et spectaculaire, la nature très belle mais le château et ses intérieurs sont cauchemardesques.
AnneLise
28 septembre 2016 @ 12:14
Oui, d’accord avec vous, ils sont le reflet des « démons » de Louis II, toutefois à la même époque, à travers l’Europe il y avait des retours aux temps médiévaux, aux légendes, même en France le château de Pierrefonds, restauré par Viollet le Duc reprend les mêmes thèmes.
Je suis d’accord avec vous passer une nuit à Neuschwanstein, enfermée dans une salle ne me tente pas !
En revanche faire une promenade en barque dans la grotte de Linderhof ! de nuit !
Ah la je ne dirais pas non.
kalistéa
30 septembre 2016 @ 09:12
Personnellement j’ai été très déçue par la grotte de Linderhof ; vraiment trop artificielle et comment dire…enfantine , et encore! les enfants d’aujourd’hui n’y prendraient aucun amusement!
AnneLise
2 octobre 2016 @ 16:07
Evidemment, c’est artificiel, c’est outrageusement théatral, c’est dingue !
Et de temps en temps être dingue, sans les conséquences fâcheuses que cela peut entraîner, ne me déplait pas. Mais bien sur j’émettais un avis très personnel et je peux parfaitement comprendre qu’il ne soit pas partagé.
Shandila
27 septembre 2016 @ 05:08
La nature qui entoure le château est en effet superbe, elle doit avoir un charme différent selon les saisons. L’intérieur transporte le visiteur dans un univers hors du temps, particulier.
Kaiserin
27 septembre 2016 @ 06:35
La matérialisation de la folie de Loulou der Zweite.
Ce pauvre homme était clairement complètement fou.
AnneLise
28 septembre 2016 @ 12:05
Commentaire tellement lapidaire que je ne vois pas quoi répondre !
La folie n’est elle pas justement immatérielle ? je ne suis pas psychanalyste mais des prises de position aussi catégoriques me mettent mal à l’aise. Quant au nom que vous donnez à Louis d’où la tenez vous ?
Un fruit de votre imagination délirante ? ¨Pardonnez moi mais j’ai du mal à accepter les jugements à l’emporte pièce…
Leonor
30 septembre 2016 @ 10:20
AnneLise, Kaiserin est dans le vrai.
C’est même en raison de sa folie qu’il a été destitué, et confié aux soins d’un aliéniste – qui est mort en même temps que lui dans le lac de … me souviens plus, dans des circonstances non éclaircies.
Les mots » fou » et » folie » choquent aujourd’hui. Ils sont, à juste titre, remplacés par des termes plus précis , relatifs à la nature de la maladie mentale concernée, si elle a pu être identifiée.
La réalité des faits n’en demeure pas moins.
Louis II était atteint d’aliénation , progressive , mais irrépressible dans ses dernières années.
Je ne me souviens plus si on a pu a posteriori désigner clairement la nature de l’atteinte.
Son frère aussi avait perdu l’esprit , mais lui, subitement.
Les châteaux voulus par Louis sont une des expressions de ses délires.
Ils ont à l’époque mis les finances du royaume de Bavière à genoux.
Même si maintenant , ils servent bien la cause du tourisme populaire.
Walt Disney ne s’y est pas trompé.
AnneLise
2 octobre 2016 @ 16:20
Permettez moi de ne pas être entièrement d’accord. Le mot fou ne me choque nullement pas plus que aveugle ou sourd si bien remplacés de nos jours par non voyant et mal entendant, ce qui ne change rien au problème.
En ce qui concerne sa destitution, la raison en est un peu plus subtile que la folie. La Bavière était un des royaumes les plus riches de ce qui deviendra l’Empire allemand, Louis II malgré sa folie, ne voulait pas le rattachement au Reich, ses ministres avaient une autre vision de la chose.
Alors certes, il a sombré dans une forme de folie, mais bien d’autres monarques n’étaient pas complètement « d’aplomb » et n’ont pas été destitués pour autant. Quant à Othon 1er, il est devenu fou »lentement » dès 1872, et fut interné en 1873, ce qui n’a pas empéché qu’il soit proclamé Roi à la mort de son frère !
Alors je persiste à penser que l’internement et la destitution de Louis II avaient d’autres raisons que sa simple folie.
lorraine 1
27 septembre 2016 @ 08:28
Je l’ai visité en 1984. Le jour de la Saint-Louis, 25 août. Et c’était très émouvant, car les habitants du village avaient apporté d’ énormes bouquets de fleurs, disposés partout dans le château. Donc, le souvenir de Louis II est très cher au cœur des Bavarois. Savez vous qu’une partie du château non visitable est constituée d’appartements habités par les membres de la famille « royale » de Bavière ?
AnneLise
28 septembre 2016 @ 19:22
Oui, Lorraine, je crois que le souvenir du Roi Louis II est cher aux Bavarois, car il s’est malgré la folie dont on fait sa carte de visite depuis des lustres, attaché à vouloir maintenir la Bavière hors de la « gloutonnerie » de Guillaume.
Il était dirons nous « original », toute la lumière n’est pas faite sur sa fin, il était opposé à ses ministres qui étaient pour le pan gerrnanisme, il n’était pas fait pour son époque, il a été le jouet de Wagner qui savait exploiter le goût du Roi pour les légendes germaniques, mais sûr qu’il reste une figure incontournable dans l’histoire de la Bavière.
Merci pour cette précision concernant l’occupation par la famille de Bavière d’une partie de ce château.
Leonor
30 septembre 2016 @ 10:29
Lorraine, le » donc » dans votre texte ne vaut pas.
Les bouquets des habitants du village servent, là aussi, la cause … du tourisme, bien plus que celle du roi .
Les cars de tourisme apportent leur formidable manne aux restaurants, auberges, hôtels, chambres d’hôtes du village et environs, ainsi qu’aux divers fournisseurs de ces prestataires de services.
Le mythe est nourricier. .
Ca vaut bien quelques bouquets de fleurs
Kalistéa
27 septembre 2016 @ 15:37
Les Bavarois sont reconnaissants à Louis II car sans ses châteaux et sa légende il y aurait certainement moins de manne touristique tombant toute l’année sur le pays.
Leonor
30 septembre 2016 @ 10:25
Kalistéa, les Bavarois n’aiment pas trop parler de Louis II, car ils savent parfaitement qu’il était barjot, et n’aiment pas se souvenir de cela.
Non, ils ne lui sont pas » reconnaissants », ce terme ne convient pas exactement.
Mais en effet, ils savent que ces châteaux-là, après avoir jadis ruiné le royaume , servent maintenant le tourisme de masse.
Cela, ils le … reconnaissent volontiers.
AnneLise
2 octobre 2016 @ 16:29
Vous croyez qu’ils préfèrent parler de Louis Ier et Lola Montès ?
AnneLise
2 octobre 2016 @ 16:45
Leonor, je reprends en m’étonnant de l’emploi dans votre bouche du mot « barjot » pour qualifier un malade atteint certes de démence, mais qui n’en n’était pas responsable.
Tout malade mérite mieux que des termes péjoratifs, je m’étonne d’autant plus que sur un autre sujet vous avez vous même déploré que l’on vous traite de « boche »
Je dois l’avouer j’ai toujours une réaction épidermique lorsque l’on emploie des termes qui peuvent blesser. Certes Louis II là où il est n’en souffrira pas.
Je suis assez volontiers en accord avec vous sur d’autres rubriques, et c’est ce qui m’autorise à vous dire qu’ici, je ne vous suis pas.