Suite au communiqué du duc de Vendôme qui réagissait par rapport aux dispositions annoncées par son père le comte de Paris à savoir qu’au décès de ce dernier, le nouveau chef de la Maison de France sera le prince François, comte de Clermont assisté d’un Conseil de régence, le comte de Paris maintient ses positions dans un nouveau communiqué publié sur son blog. (Merci à Pauline)
En voici le texte :
Suite à diverses informations parues dans la presse faisant état d’un « communiqué » du Prince Jean, Duc de Vendôme et Régent du Dauphin, en date du 1er août 2016, le secrétariat de Monseigneur le Comte de Paris rappelle les règles traditionnelles et immuables du droit dynastique français:
- Les lois fondamentales du Royaume tissent depuis les origines de la monarchie française l’indépendance de la Couronne de France. Ainsi depuis l’avènement des Capétiens, le principe fondateur de pérégrinité rend à lui seul vaines les prétentions d’accession au trône royal français d’un prince ou d’une princesse étrangère. Il a été notamment rappelé par l’Arrêt Lemaistre du Parlement de Paris du 28 mai 1593 « qui annule tous traités faits ou à faire qui appelleraient au trône de France un prince ou une princesse étrangère, comme contraire à la loi salique et aux autres lois fondamentales de l’État ».
- En vertu de ces mêmes Lois et aussi des principes généraux de succession des coutumes de France, la succession dans la Maison de France obéit à des règles bien précises : c’est le plus proche parent mâle qui hérite de la Couronne à la mort du roi précédent. Ces mêmes lois ont aussi prévu de désigner son plus proche parent comme Régent entouré d’un Conseil de Régence lorsque le Roi est dans l’impossibilité de régner, du fait de sa minorité, de son absence ou d’un handicap – que ceux-ci soient d’ailleurs temporaires ou définitifs. Ces règles n’ont jamais souffert d’exception.
- Les lois fondamentales du Royaume sont, par essence, supérieures à l’autorité royale et forment le socle même de sa légitimité. Nul ne peut s’en écarter ni les bafouer par caprices ou autres motifs, sauf à y porter atteinte. Le fait que feu le père du Comte de Paris actuel ait cru bon, par des actes sans valeur juridique et en méconnaissance du droit dynastique français, de modifier à plusieurs reprises l’ordre successoral, et ce dans différents sens, n’y change rien en droit. Rappelons qu’il avait ainsi « exclu » de la succession deux de ses fils Michel et Thibaut pour « mésalliance » en 1967 et 1973 ; puis en 1981 son petit fils aîné, François d’Orléans, en raison de son « handicap » ; en 1984, son fils aîné, Henri d’Orléans du fait de son « divorce » d’avec la duchesse Marie-Thérèse de Wurtemberg et de son remariage civil avec Mme Micaela Cousiño y Quiñones de León. Rappelons qu’aux termes de trente-quatre années de procédure, la Sainte Rote a déclaré nul, le 13 novembre 2008, ce premier mariage et a autorisé le Prince d’Orléans, de jure Henri VII, à épouser religieusement la Princesse Micaela le 14 février 2009. Enfin, en 1987, feu le Comte de Paris proclamait son petit-fils Jean d’Orléans, « duc de Vendôme », héritier du trône de France à la place de son père (rétrogradé au rang de « comte de Mortain ») et de son frère aîné, le prince François d’Orléans, avant de « réintégrer » dans la succession, au cours des années 1990, le prétendant légitime au trône de France, Henri d’Orléans, etc.
- Devenu chef de la Maison de France à la mort de son père en 1999, le nouveau comte de Paris et duc de France est conformément aux Lois fondamentales du Royaume, revenu sur ces exclusions nulles et non avenues et a rappelé que « nul n’a le pouvoir de modifier l’ordre dynastique et d’écarter de la succession un prince de sang royal de France sauf à accepter son abdication dûment signée ». Se conformant encore strictement aux Lois qui gouvernent la Maison de France, il a ainsi indiqué à la Noël 2015, par testament, qu’après son trépas, et si son fils aîné François, comte de Clermont, lui survit, ce dernier deviendra Chef de la Maison Royale de France avec le titre de Comte de Paris. Il sera ainsi « le Roi virtuel et son frère puiné, Jean, le Régent réel entouré d’un Conseil de Régence et conservera le titre de Duc de Vendôme avec les Armes de Dauphin » . Le fait que ce dernier soit effectivement, par les lois de la République, le tuteur légal de son frère aîné n’y change évidemment rien et, incidemment, conforte par la même son statut de Régent sur le plan civil.
Fait à Paris le 15 août 2016
Le Secrétariat du Comte de Paris »
June
21 août 2016 @ 08:02
Bon, ça continue…et ça n’étonne personne. ;)
Baia
21 août 2016 @ 08:36
Et ce n’est certainement pas fini !
jul
22 août 2016 @ 06:41
Oui June, il fallait s’y attendre.
C’est là qu’on voit les dégâts que peuvent causer des princes qui croient que la France leur appartient comme un champ, une parcelle et qui croient qu’ils peuvent changer les lois de succession selon leurs critères (considérations de mariages…, de santé).
Gérard
22 août 2016 @ 13:49
De tout temps il a été considéré, spécialement lors du mariage de Gaston d’Orléans, que le roi devait approuver les mariages de tous les successibles au trône. À défaut ces mariages étaient tenus pour sans conséquences dynastiques à l’instar des mariages secrets.
Les autorisations du roi ont toujours été nécessaires et on renvoie à cet égard au premier mariage du duc de Berry et au refus de mariage du frère de Louis-Philippe.
Louis de Lauban
24 août 2016 @ 13:32
C’est faux.
Seul un mariage catholique régulier compte. Je l’ai écrit plus bas : « Le mariage de Gaston d’Orléans avec Marguerite de Lorraine, fut déclaré nul, puis refait, mais les docteurs de la Sorbonne était partagés sur l’affaire du consentement du roi, et nombreux sont ceux qui le trouvaient bon… la crainte de Richelieu fut la raison principale de la nullité du mariage pour certains. Mais pour la transmission des droits de successible, seul un mariage catholique valide compte. »
Et je me demande bien de quel mariage et de quel frère de Louis-Philippe vous faites allusion ?
Aucune règle de sollicitation de l’acceptation du roi pour un mariage n’a jamais été officialisée, même si ce genre de refus ou d’autorisation ont pu se faire, elles ne sont que de pure politique ou de pure courtoisie, et n’ont aucune conséquence dynastiques.
Les rois Valois n’ont jamais été sollicités pour les mariage des cadets de la maison de Bourbon par exemple, Henri IV et sa descendance descendent de ces cadets, votre invention les prive donc de toute légitimité, ce qui est parfaitement absurde.
Le mariage du duc de Berry avec Amy Brown n’a pas existé ou fut caché et donc sans valeur. S’il avait été valide il aurait été annulé.
Il semble que la destruction de vos argument sur les renonciations et le vice de pérégrinité vous pousse à chercher à inventer une nouvelle règle.
jul
24 août 2016 @ 17:54
Gérard, quels arguments utilisez-vous là pour légitimer la prétention d’Henri d’Orléans?
1. Il n’y a pas eu de « premier » mariage du Duc de Berry mais une liaison et deux filles naturelles légitimées.
2. Concernant le prétendu projet du Duc de Montpensier, fournissez moi des documents fiables concernant le prétendu refus.
2. Richelieu a fait de grandes choses mais a cru avoir le droit d’innover, d’empêcher le mariage de Gaston d’Orléans,mobilisant Roi, Parlement et causant effectivement beaucoup de mal au prince mais heureusement après la mort du Cardinal, les choses sont rentrées dans l’ordre.
Ne me dites pas que vous ne reconnaissez pas les décisions d’Henri d’Orléans fils de « réintégrer » les « Evreux » et « Marche » ? qu’Henri père n’avait pas fait une injustice selon la morale et selon les lois fondamentales de la royauté française ? Ne me dites pas qu’il avait le droit d’exclure les enfants de Michel et Thibaut d’Orléans de la succession au trône ?
Ne me dites pas que pour vous Gaston de France et Marguerite de Lorraine n’étaient pas mari et femme dès leur mariage célébré à l’église, dès que Dieu l’a béni, autrement dit en a dit du bien ? Ne me dites pas que Louis XIII n’a pas bien fait de revenir sur l’abus de pouvoir qu’a pu concevoir le cardinal de Richelieu contre la volonté du prince Gaston qui voulait s’unir à la princesse Marguerite, volontés qui s’imposent aux hommes et même au roi?
Gérard
26 août 2016 @ 17:21
Jul,
le duc d’Orléans avait donc également refusé à son frère son consentement pour épouser lady Charlotte Rawdon et ce fut la cause d’une rupture entre eux qui sera suivie d’une réconciliation laborieuse avant la mort d’Antoine Philippe d’Orléans duc de Montpensier des suites de la tuberculose consécutive à son long emprisonnement à Marseille.
Une lettre autographe signée PO et datée de Georges Hurt du 8 novembre 1803 a été vendue aux enchères en février 2007 à Paris par l’étude Coutau-Begarie :
« Mon Frère, si comme on me l’assure et si comme je désirerais si vivement pouvoir me le persuader, votre cœur est toujours tel que je l’ai connu jadis vous ne vous étonnerez pas que le regret déchirant d’avoir perdu cet Ancien Ami que je chérissais avec toute la tendresse de mon âme et sur qui je comptais si parfaitement en tout et pour tout, ne me faille tout tenter pour le retrouver.
« Il se peut et j’aime à le dire, que de fâcheuses et trompeuses apparences jointes à l’effet naturel d’un violent chagrin m’aient contribué à me faire porter un jugement trop précipité.
« Oh avec quel empressement n’en conviendrais-je pas et combien l’amour-propre est, selon moi, de peu de poids lorsqu’il entre en balance avec de pareilles considérations ! Mon Frère, si vous songez à toutes les peines que m’ont causé les effets de votre zèle, quelque pur qu’il fut et que j’espère encore qu’il était, vous ne me blâmez pas de solliciter de vous en ce moment une preuve d’affection qui, si elle m’était accordée, me déterminera à voler sur le champ vers vous, à vous presser contre mon cœur et à oublier pour jamais tout sujet de mécontentement et de ressentiment contre vous. Je ne crois pas porter mes prétentions trop haut. Je ne me promets point du tout d’obtenir jamais la révocation des refus que le roi et ma mère ont prononcés sur l’objet de mes vœux, mais je vous demande de fixer un terme que je laisse entièrement à votre discrétion et au bout duquel si mes sentiments ne sont point changés, si mes idées sont toujours les mêmes, vous puissiez reconnaître que mon attachement pour Lady Charlotte ne tient en rien à ces lubies de petites gens, à ces fantaisies passagères et de courte durée que vous avez vous-même éprouvées ainsi que moi, mais est fondée sur les bases les plus solides d’estime et d’amitié, de connaissance réciproque de nos caractères, de connivence parfaite de sentiment, d’idées et de goûts, qu’enfin y voyant le bonheur de votre Frère si positivement et réellement attaché, ainsi que celui d’une personne dont vous pouvez apprécier l’amitié, vous ne me refusiez pas alors d’unir vos efforts aux miens pour obtenir le changement en ma faveur des dispositions que dans un autre temps vous aviez cru devoir solliciter contre moi.
« De grâce pesez bien ma demande, pesez bien toutes les funestes conséquences d’un nouveau refus ! Songez que quant à la répugnance de me voir contacter des obligations pécuniaires envers quelqu’un (si toutefois même on peut leur donner ce nom), cette répugnance doit cesser lorsqu’on réfléchit que c’est envers l’ami le plus estimable et le plus estimé qu’on les contracte, que quant à la crainte de paraître aux yeux du public, avoir été guidé par un vil intérêt, cette crainte disparaît aussi devant la réflexion que j’aurais pu choisir des partis beaucoup plus avantageux sous ce rapport, que quant aux alliances futures de Beaujolais et de ma sœur, les personnes les plus dignes de foi en pareille matière s’accordent à affirmer que l’alliance désavantageuse d’un des Frères ne peut jamais dans aucun cas influencer sur celle des autres, qu’enfin vous obtiendrez au moins par ce moyen la douce consolation de ne pas avoir à vous reprocher le malheur de deux êtres qui, certes, ne méritèrent pas d’y être condamnés par vous ! Mon frère, mon bon Frère, mon Ancien Ami, s’il est bien vrai que je ne vous ai pas perdu pour toujours et que ce soit encore à vous que je m’adresse, vous ne m’en refuserez pas cette preuve et vous me trouverez de mon côté bien empressé à vous rendre un Ami, sur la vive et sincère tendresse duquel vous pourrez à jamais compter. »
Lady Charlotte Rawdon était la fille de John Rawdon, premier comte de Moira, pair d’Irlande, et d’Anne Hill, fille du premier vicomte Hillsborough. Charlotte Adélaïde était d’une famille de bonne noblesse qui descendait de Guillaume le Conquérant. À Donington Hall, près de Derby, les Orléans étaient souvent les hôtes de son frère Francis, deuxième comte de Moira et futur premier marquis d’Hastings chez lequel elle vivait. Charlotte était née en 1769 et elle avait six ans de plus que Montpensier, elle avait alors passé la trentaine. Montpensier ne semble pas avoir été influencé par la fortune de Francis Rawdon mais plutôt par l’attitude un peu maternelle de Charlotte, par les charmes d’une agréable présence féminine lui qui vivait entouré d’hommes comme ses fidèles amis le comte de Montjoye et le chevalier de Broval, futur secrétaire des commandements du duc d’Orléans (voir Dominique Paoli, Madame Adélaïde sœur et égérie de Louis-Philippe, Perrin, Paris, 2016).
Au début de 1803 le duc de Montpensier annonce donc à Louis-Philippe qu’il a l’intention d’épouser Charlotte.
« Quelle que fût l’affection que le Frère avait toujours gardée pour l’Ami – c’est ainsi que s’appelaient affectueusement les deux princes – la réponse fut immédiate et sans appel : c’était non » (Guy Antonetti, Louis-Philippe, Fayard, Paris, 1994). Antoine faisait valoir en vain que lady Charlotte était d’une excellente famille, qu’elle se convertirait au catholicisme, qu’elle était bien élevée, cultivée et d’une famille riche.
Le refus de Louis-Philippe s’accompagna de protestations d’amitié très sincères mais Montpensier était furieux.
Le comte d’Artois fut sollicité par lui pour le soutenir et il écrivit que Charlotte était « aussi distinguée que possible dans la classe des particuliers », cependant il ne prenait pas parti et au contraire ce mot de particulier ne pouvait avoir l’assentiment ni du duc d’Orléans ni du roi. Monsieur renvoyait le duc vers le roi seul qualifié pour donner son autorisation.
Jeune chef de la maison d’Orléans Louis-Philippe tenait à ce que sa famille tienne son rang face à l’adversité.
C’est lui qui consulta naturellement la duchesse d’Orléans sa mère et Louis XVIII dont les autorisations étaient nécessaires. Et tous deux refusèrent.
C’est alors que Montpensier quitta la résidence qu’il occupait avec son frère à High Shot House (à Twickenham, une maison de briques rouges sans prétention, de la première partie du XVIIIe siècle sur Crown Road, qui a été démolie en 1927) pour s’installer à Donington Hall, le château récemment construit, et toujours existant aujourd’hui, dans le Derby, au centre de l’Angleterre, par celui qui aurait pu être son beau-frère.
Louis-Philippe est malheureux de cette brouille pendant tout cet été 1803. À l’automne il écrit enfin à Adélaïde le 11 novembre :
« Ma chère petite sœur, tout est fini et Mp [Montpensier] est au gîte. J’ai été hier à L. [Londres] le relancer chez lui, afin de terminer un état également pénible pour nous deux. Cela s’est passé au mieux, et si je l’avais laissé faire, il m’en aurait dit beaucoup plus que je voulais en entendre. Grâces à Dieu, il est ici, et je crois que tout est terminé quant à présent. C’est là le grand point. Sans doute notre position est triste et amère, mais ‘ Ce sont arrêts du sort qu’on ne peut empêcher. ‘ » Louis-Philippe cite ici un vers de la fable de La Fontaine L’Écrevisse et sa fille.
Selon Ernest Daudet dans Une réconciliation de famille en 1800 (Récits des temps de l’émigration) d’après des documents inédits, Revue des Deux Mondes 1905 tome 29, trois lettres partirent par le même courrier le 12 mai 1803 pour Mitau, l’une de Monsieur exposant à son frère la cause, l’autre du duc de Montpensier et la troisième du duc d’Orléans.
Celui-ci écrivait : « Sire, quand, il n’y a guère que quinze jours, nous avions le bonheur de faire entre les mains de Votre Majesté le serment de transmettre intacts à notre postérité les droits que nous tenons de notre naissance, je ne m’attendais pas à me voir contraint aussi promptement à invoquer l’autorité suprême de Votre Majesté pour empêcher le Duc de Montpensier de former une alliance qui ne pourrait être que funeste pour lui-même, pour ses descendans et les princes de votre sang que l’ordre de la succession à la couronne lui a subordonnés. Monsieur ayant daigné me promettre d’écrire à Votre Majesté, je m’abstiens d’entrer dans aucun détail, et je me borne à observer que la naissance illustre et une réputation parfaite peuvent excuser mon frère à ses propres yeux. J’ose donc vous supplier, Sire, d’exprimer votre refus avec indulgence et bonté.
« J’ai la confiance, Sire, que la démarche que je fais en ce moment envers Votre Majesté n’est nullement nécessaire : la preuve récente qu’Elle vient de donner de la grandeur, de la noblesse de ses sentiments, et de la fermeté avec laquelle Elle a maintenu les droits de l’honneur de sa couronne, me sont de sûrs garans du parti qu’Elle prendra, et du refus formel que j’ose solliciter de sa part.
« Je supplie Votre Majesté de me pardonner la démarche que je fais sans qu’elle l’ait provoquée : je compte sur sa bonté et j’espère qu’elle ne me blâmera pas d’avoir cru que je me la devais à moi-même comme chef de branche, que je la devais au sang d’Henri IV qui coule dans mes veines, au Comte de Beaujolais et aux autres princes mes cadets. »
Le roi prit ensuite connaissance des supplications de Montpensier.
« Sire, quoique je connaisse tout le prix de la faveur que j’ose solliciter de Votre Majesté, me serait-il nécessaire de l’assurer que je n’eusse jamais songé à l’obtenir si je l’avais crue de nature à porter la moindre atteinte à l’honneur et aux prérogatives de sa maison ? Si Votre Majesté pouvait entretenir quelque doute à cet égard, la bonté avec laquelle Monsieur a daigné se charger de mes sollicitations auprès d’Elle, serait, je crois, une justification bien complète de mes intentions.
« Sire, j’ose assurer Votre Majesté que l’honneur de lui appartenir et d’être du sang d’Henri IV ne cessera jamais d’être présent à mon esprit et à mon cœur et que je brûle d’avoir une occasion de lui en donner les preuves ; mais je n’ai jamais pu croire que ce fût dégrader ou avilir ce sang, que de lui allier une des plus anciennes et les plus illustres familles d’Angleterre.
« J’attends, au surplus, avec la soumission la plus respectueuse et la plus profonde, la décision que Votre Majesté daignera prononcer à cet égard. »
Daudet ajoute que le roi incapable de transiger sur ses devoirs ne saurait consentir à ce que les devoirs qui incombent à autrui soient oubliés ou méconnus et malgré son émotion il le dit à Montpensier dans les formes les plus bienveillantes.
« Mon frère m’a transmis à votre prière, mon cher cousin, la demande que vous me faites de mon agrément pour épouser lady Charlotte Rawdon et, depuis, il m’a fait passer votre lettre sur le même sujet. Je voudrais dans tous les temps et surtout dans celui-ci, n’avoir qu’à accéder aux vœux des princes de mon sang. Mais, aussi, je me dois, je leur dois à eux-mêmes de m’écarter moins que jamais de nos règles ordinaires de conduite. Ma famille s’est souvent alliée à la noblesse française ; mais lorsqu’elle a cherché des épouses parmi les étrangers, c’est toujours sur des têtes de filles couronnées ou de princes souverains que son choix est tombé, et cet usage immémorial est fondé en raison. Nos aïeux ont senti que notre noblesse verrait toujours avec joie une personne née dans son sein s’approcher plus ou moins du trône, mais qu’elle serait justement blessée, si une étrangère née son égale s’élevait au-dessus d’elle. Ainsi, quoiqu’une alliance avec un sang qui remonte à l’époque de Guillaume le Conquérant ne pût assurément nous faire tort, je me vois contraint à me refuser à vos désirs.
« C’est à regret que je vous afflige ; je sais combien un sentiment pur pour un objet aimable et vertueux a d’empire sur un cœur vertueux lui-même. Mais plus, plus ma résolution me coûte, plus aussi elle sera invariable, et j’attends de votre raison et de votre attachement pour moi le sacrifice de ce sentiment que, tout légitime qu’il est en lui-même, vous ne pourriez plus conserver sans offenser celle même qui vous l’a inspiré. »
La lettre avait été expédiée quand le roi apprit que Montpensier
avait manifesté l’intention de céder à son frère. Le roi écrit au duc
d’Orléans alors : « Cette affaire m’afflige. Il n’en coûte d’être obligé de refuser la première demande que votre frère me fait et, de l’autre côté, je vous plains des combats qui se sont élevés dans votre cœur. La raison devait triompher. J’aurais été surpris qu’il en fût arrivé autrement. Mais je ne puis me refuser à vous parler du plaisir que m’a fait la tendresse fraternelle que, malgré la dissonance d’avis, votre lettre respire à chaque ligne. Elle me fait former un désir bien vif, c’est que vous me demandiez bientôt un agrément que je pourrai sans doute accorder. Celui qui est si bon frère serait, s’il est possible, encore meilleur père et vous êtes digne de goûter les douceurs attachées à ce titre. »
Des témoignages de reconnaissance arrivent ensuite à Varsovie, le duc de Montpensier assure le roi de sa soumission, le duc d’Orléans lui exprime sa reconnaissance pour l’heureux dénouement de cette crise qui lui a ramené le cœur d’un frère chéri, la duchesse d’Orléans proclame que « son enfant a été rendu à lui-même, à sa mère, à sa famille par cette main paternelle et protectrice qui a daigné le préserver des inconvénients inséparables d’une imagination vive et d’une jeunesse trop ardente ; » ce à quoi le roi répond qu’il avait besoin que sa chère Justine approuvât ce qu’il a fait.
« Tout semble annoncer le succès des mesures prises ; j’en jouirai pour moi-même et encore plus pour Justine [nom que se donnait souvent la duchesse d’Orléans dans les lettres affectueuses qu’elle écrivait au roi et qu’il lui donnait avec la même affection] ; mais, je serai bien loin de m’en attribuer l’honneur. Il sera dû à un être à bon droit cher à Justine et dont la tendresse éclairée, la prudente fermeté m’avaient tellement tracé ma route que j’aurais été coupable de m’en écarter. »
Le roi dans cette affaire apprécia le caractère, la valeur morale, les qualités du duc d’Orléans sans que celui-ci ait eu à sacrifier les idées libérales consignées dans sa déclaration de 1796. Tout était « à jamais effacé par la démarche qui avait rendu aux trois frères leur place dans la famille royale. »
Dans sa lettre Monsieur avait écrit notamment au roi qu’il avait bien écouté Montpensier et lui avait témoigné l’intérêt qu’il lui inspirait véritablement, et il poursuivait : « je lui ai fait les objections qui se sont présentées à mon esprit et j’ai fini par lui dire, d’une part, que c’était vous seul, comme roi et comme chef de notre famille à prononcer sur une telle affaire, et de l’autre part, que M. le duc d’Orléans étant l’aîné de sa branche, il me paraissait nécessaire qu’il obtînt son assentiment pour faire les démarches qu’il pourrait faire à cet égard. Il m’a répondu qu’il avait trouvé son frère si opposé à ses désirs lorsqu’il avait voulu lui parler sur cet objet, qu’il ne lui avait fait jusqu’à présent que des demi-confidences, mais qu’il ne ferait sûrement rien sans avoir obtenu votre approbation, et qu’il me conjurait de vous en écrire le plus tôt possible et pour vous disposer à lui être favorable. »
Dans cette lettre citée par Ernesto Daudet dans son Histoire de l’émigration pendant la révolution française, tome III, Hachette, Paris, 1907, Monsieur poursuit en exposant que l’intérêt qu’il avait marqué pour le duc de Montpensier et la manière honnête dont il s’était expliqué sur lord Moira et sur sa sœur lui avait paru une espèce d’assentiment de sa part « car, avant-hier, M. le duc d’Orléans est venu chez moi de grand matin et, à sa manière de parler, il m’a été facile de juger qu’il me croyait trop favorable au désir de son frère. Je l’ai rassuré en lui disant que je resterai neutre dans cette affaire jusqu’à ce que j’eusse vos ordres, mais que son frère m’avait paru si animé que j’avais voulu éviter de repousser sa confiance.
« Il m’a remercié et ensuite il s’est étendu sur tous les inconvénients de ce qu’il considère comme une folie de son frère ; il m’a parlé fort noblement de notre position, de la nécessité d’être plus fier dans le malheur que nous le serions dans la prospérité, et de l’obligation où eux, princes d’Orléans étaient de ne pas laisser soupçonner qu’ils pussent abandonner leur rang. Il est entré après, en détail, sur la position personnelle de son frère, sur sa pauvreté, sur celle de lady Charlotte et, par conséquent, sur la nécessité où il serait, en cas de mariage, de ne pouvoir vivre que par la générosité de lord Moira et aux dépens de la fortune qui doit appartenir à ses parents.
« Enfin, après m’avoir montré l’opposition la plus forte et la plus raisonnée aux désirs de son frère, il m’a dit qu’il avait parlé avec la même franchise à lord Moira, que celui-ci voulait me parler de toute cette affaire et que je le trouverai aussi noblement pensant à cet égard que sur tout le reste.
« J’ai vu effectivement lord Moira, et j’en ai été on ne peut plus content. Il m’a dit qu’il ne pouvait être que flatté et honoré des vues de M. le duc de Montpensier et que si vous donniez votre approbation à cette alliance, il la regarderait comme le plus grand honneur qu’il pût recevoir ; mais, il ne m’a pas dissimulé qu’il prévoyait et sentait tous les obstacles qui pouvaient s’y opposer, qu’il attendrait avec respect votre décision ; que dans l’intervalle, il s’entendrait avec M. le duc d’Orléans pour que les intéressés pussent calmer la vivacité de leurs sentiments et que la seule chose qu’il eût exigée de sa sœur était la promesse formelle de ne point consentir à un mariage secret.
« Je dois ajouter que lord Moira m’a prévenu que dans le cas où cette union aurait lieu, il voudrait avec raison que sa sœur fût duchesse de Montpensier. »
Le père de Charlotte était John Rawdon (1720-1793), qui avait succédé à trois ans à son père sir John comme quatrième baronnet et qui avait été élevé en 1750 à la pairie d’Irlande sous le nom de baron Rawdon, de Moira dans le comté de Down (Irlande du Nord), puis en 1761 dans la même pairie comme comte de Moira. Et après avoir eu deux filles d’un premier lit il s’était remarié et eut cinq enfants dont lady Charlotte Adelaide Constantia était la deuxième, et dont le lord Moira dont il est ici question était l’avant-dernier. Celui-ci avait été créé baron Rawdon à titre personnel en 1783 avant d’être créé marquis d’Hastings en 1816. Il fut gouverneur général des Indes. En 1793 il avait tenté de venir en aide aux Vendéens mais ne put débarquer à la tête de ses troupes. Les titres s’éteignirent avec le quatrième marquis en 1868.
Lady Charlotte devait épouser le 10 avril 1814 Hamilton Fitzgerald, esquire. Elle mourut le 28 février 1834 à Bruxelles. Trois de ses sœurs étaient devenues comtesses. Son époux mourut la même année qu’elle, un peu plus tard. Elle était amie de plusieurs écrivains.
La postérité du duc de Montpensier se poursuit aujourd’hui avec la descendance du fils qu’il avait eu pendant sa captivité à Marseille.
Par ailleurs il ne peut pas être établi que le duc de Berry se soit marié une première fois et dans des conditions secrètes et vraisemblablement invalides au regard du droit canon.
Le consentement du roi à des mariages des princes de sa maison a toujours été requis. Il le fut notamment pour le remariage de Louis-Philippe, duc d’Orléans avec la marquise de Montesson à condition que le mariage soit secret et que l’épouse ne devienne pas princesse. Il le fut lorsqu’en 1808 le prince de Condé se remaria avec l’autorisation de Louis XVIII avec la princesse douairière de Monaco.
Ma position personnelle en ce qui concerne les autorisations de mariage n’a pas d’importance. Si le chef de la maison considère que tel mariage n’est pas conforme mais si son héritier considère qu’il l’est, il me semble que nous ne pouvons qu’en prendre acte.
Gérard
26 août 2016 @ 17:37
Jul,
En ce qui concerne Gaston d’Orléans, après son veuvage il épousa sans le consentement du roi Marguerite de Lorraine et le roi fit enregistrer au Parlement une déclaration dans laquelle il ne consentirait pas à cette union. Gaston fit confirmer l’union par l’archevêque de Malines.
Le roi saisit le Parlement sur la nullité du mariage et l’Assemblée générale du clergé fut consultée et déclara le 16 juillet 1634
« que la couronne de France ne permettant pas que les princes du sang et particulièrement les plus proches parents et héritiers présomptifs de la couronne se mariassent sans le consentement du roi, beaucoup moins contre sa volonté et sa défense… de tels mariages, ainsi faits sont illégitimes, invalides et nuls, par le défaut d’une condition sans laquelle lesdits princes n’étaient capables de légitimement et valablement contracter… ».
Le Parlement par arrêt du 5 septembre 1634 déclara le mariage nul et sans effet.
Gaston demanda au roi de s’en remettre aux avis de l’Église et des théologiens et en novembre 1634 les théologiens de la Sorbonne conclurent à la nullité.
Le 10 juillet 1635 l’Assemblée générale du clergé de France conclut dans le même sens.
Ce n’est que par la suite que des négociations entre Gaston et son frère aboutirent les 3 et 4 janvier 1637 à un accord par lequel était spécifié que l’entretien de Madame et sa maison serait prévu « après la célébration du mariage » qui serait conclu « selon les formalités ordinaires accoutumées en tel cas en ce royaume » et le 6 mai 1643 le roi donna son consentement à ce mariage qui fut célébré pour la troisième fois, et celle-ci fut la bonne, le 26 mai 1643 dans la chapelle du château de Meudon.
Gérard
26 août 2016 @ 20:44
Lire évidemment Ernest Daudet et non Ernesto. Et un mot a été écrit deux fois.
Gérard
26 août 2016 @ 22:26
Le projet de mariage de Montpensier avec lady Charlotte Rawdon a été classé et numéroté par Louis-Philippe et figure aux Archives Nationales avec les autres Archives de la Maison de France qui y ont été déposées par feu Monseigneur le comte de Paris. On y trouve les lettres de Louis XVIII à Louis-Philippe et à Montpensier du 30 mai 1803, de Louis-Philippe (lettre autographe signée au duc de Kent du 12 décembre 1803 et les copies autographes de lettres au roi et à son frère et de notes, et les lettres de la duchesse d’Orléans de 1803 (300 AP III 5). Voir le tome II de l’Inventaire par Suzanne d’Huart, Jacques Bottin, Perrine Canavaggio, Marie-Claude Delmas et Françoise Hildesheimer, Paris, Archives Nationales 1979.
Louis de Lauban
27 août 2016 @ 12:55
Tsss tss tsss,
Encore une fois, vous faites preuve de malhonnêteté intellectuelle dans le traitement de votre source. En effet, vous citez de long passages de ce texte d’Ernest Daudet qui est librement et intégralement consultable sur internet, mais vous oubliez ce passage capital : « Aussi, ne saurait-on s’étonner de voir peu après le Duc d’Orléans, dans une circonstance où « l’honneur même » de sa maison est en jeu, recourir à l’autorité du Roi pour fortifier la sienne qu’en sa qualité d’aîné et de chef de sa branche, il est obligé d’exercer sur son frère cadet le Duc de Montpensier. Délicat, ardent et sensible, ce prince, avec la fougue de son âge, s’est épris d’une belle jeune fille de l’aristocratie anglaise, lady Charlotte Rawdon, et veut l’épouser. Ne pouvant contracter cette alliance sans le consentement de son frère, il est allé le solliciter avant même d’écrire à sa mère. Le Duc d’Orléans a dû répondre par un refus formel. Vainement, il s’est efforcé d’en adoucir la rigueur par les paroles les plus affectueuses, le Duc de Montpensier n’en a pas moins été irrité. Il a déclaré qu’en dépit de toutes les défenses, il épouserait celle qu’il aime. Puis, il est allé se confier au Comte d’Artois, qui, ne voulant ni affliger ni encourager sa résistance, n’a pu que l’inviter à écrire au Roi lui-même. Le Duc de Montpensier a déféré à cet avis, prévenu d’ailleurs que son frère écrivait de son côté. Le 12 mai, le même courrier emporte à Mitau trois lettres relatives à cette affaire, l’une de Monsieur, qui en est l’exposé, l’autre du Duc de Montpensier, qui plaide sa cause, et la troisième du Duc d’Orléans, qui supplie le Roi d’intervenir. »
Or, il est net ici que Montpensier devait demander l’autorisation de son frère, Louis-Philippe comme chef de branche, mais que, ne l’obtenant pas, il a tenté de lui forcer la main en écrivant au roi. Louis-Philippe écrivant lui même au roi pour renforcer son propre refus. En conséquence, à aucun moment l’autorisation du roi n’était nécessaire. Quant à celle du chef de branche, elle n’est que de pure courtoisie, si Montpensier éatit passé outre, son mariage aurait été valide et ses descendants dynastes, seulement il y aurait eu scandale, tout ce petit monde aurait été considéré comme brebis galeuses pendant un temps, mais sans aucune conséquence sur les droits des hoirs mâles successibles et légitime éventuellement issus de ce mariage.
Rappelons au passage que l’auteur est le frère de Léon Daudet, de l’Action Française, et n’est donc pas neutre dans le débat sur les droits des Anjou et des Orléans.
Gérard
27 août 2016 @ 18:27
Louis vous êtes maître en malhonnêteté intellectuelle ! Bien sûr Montpensier devait d’abord avoir l’accord de sa mère et de son frère ! Mais je répondais à Jul et non à vous.
Gérard
27 août 2016 @ 18:32
Quant à Ernest Daudet il était certes monarchiste mais historien scrupuleux.
Louis de Lauban
27 août 2016 @ 18:56
L’Assemblée générale du Clergé n’a pas le pouvoir de faire la loi. Le Pape Urbain VIII a déclaré ce mariage canoniquement valable, le roi ne pouvant le rendre nul que dans ses effets civils, et encore.Seule l’Assemblée des notable convoquée par Henri III en 1583 affirme l’obligation de consentement du roi dans les cas de mariages de princes du sang fait sans le consentement du roi avec des étrangères, mais la peine est la pertes des biens, titres, possessions, seigneurie droit féodaux et autres. Cela ne porte donc aucun préjudice à la qualité de successibles et à la transmission des droits du sang. A supposer que vous puissiez avoir raison, Louis II eut Louis III et Carloman d’un mariage auquel Charles II n’avait pas consenti selon Flodoard, déclarez vous ces rois illégitimes ?
Louis de Lauban
27 août 2016 @ 21:45
Daudet Ernest est l’oncle, pas le frère de Daudet Léon, il est évidement le frère d’Alphonse.
jul
28 août 2016 @ 09:04
Merci Gérard pour cette intéressante communication, qui vous a pris beaucoup de temps.
Ces textes me rendent Louis Philippe d’Orléans encore plus antipathique. Avoir la prétention d’empêcher le mariage de son frère ! Ou s’il contrevenait à cette « ordre », priver les enfants de l’héritage des biens.
Conserver les frères et soeurs cadets célibataires pour recueillir tout l’héritage, on connait cette technique habitudelle dans les grandes familles françaises. Et on connaît le sens « du patrimoine » (pour être gentil) de LPO.
Louis XVIII l’a peut être cautionné mais pour une fois je me permettrais de le critiquer.
L’épouse d’un prince de la Maison de France prend le rang de son mari, un point c’est tout. Aux nobles français qui auraient prétendument critiqué ça, le roi aurait toujours eu assez de force pour le rappeler et le faire respecter.
Je compte d’ailleurs bien sur la politesse et le sens du service des seigneurs et dames qui auraient constitué la maison (au sens civil) de la Duchesse de Montpensier pour lui témoigner le même respect.
Cela ne m’inspire qu’une seule question :
Vous reconnaissez qu’ Henri d’Orléans père a « exclu » la descendance de Michel et Thilbault, puis Henri son fils aîné. Vous reconnaissez la « réintgration » de ce dernier.
Vous reconnaissez qu’Henri d’Orléans fils devenu prétendant réintègre les fils de Michel et Thibault
alors pourquoi ne reconnaissez-vous sa décision de rendre sa place d’aîné au prince François ?
C’est une géométrie variable que je ne comprends pas.
J’y vois là une relativité nocive à l’établissement de règles claires.
Gérard
28 août 2016 @ 11:08
Sur un point qu’il évoque je dirai à Louis que les lois fondamentales n’existaient sûrement pas du temps des Carolingiens.
Je vous remercie Jul pour votre réponse. Il faut peut-être en ce qui concerne Louis-Philippe se replacer dans le contexte qu’il évoque qui est celui de la Révolution avec la hantise que l’attitude de son père avait provoquée en lui et il faut se reporter à cet égard à ses Mémoires. Il avait conscience du tort que Philippe avait causé au principe même de la monarchie et il pensait comme Louis XVIII que dans ces temps difficiles plus que dans les temps d’apogée il faut aller maintenir.
Il pensait également peut-être que son frère se laissait emporter par son jeune âge et peut-être se méfiait-il
de l’âge de la jeune fille par rapport à Montpensier. Il se préoccupait beaucoup aussi de bien marier sa sœur. Aujourd’hui encore dans bien des familles ces obstacles existent et sont soulevés par les parents ou par un frère aîné. En général il n’y a pas là de préoccupations dynastiques ou patriotiques mais du simple désir que le frère ne fasse pas son malheur.
Par ailleurs la question des cadets dans une famille royale est secondaire surtout quand cette famille est déjà bien pourvue. La question du fils aîné en revanche est primordiale et c’est ce qui avait amené le défunt comte de Paris à prendre cette décision difficile sur le sujet.
N’oublions jamais le réalisme qui a toujours été la marque des Capétiens.
Louis de Lauban
29 août 2016 @ 09:06
Les lois fondamentales n’existaient pas sous les Carolingiens, c’est sûr, mais comme l’autorisation accordée par le roi pour le mariage des princes ne fait pas partie des lois fondamentales, je ne vois pas où est le problème. En revanche votre réponse démontre que vous ne maîtrisez pas les sources sur ce sujet en particulier le Code Matrimonial ou recueil complet de toutes les lois canoniques et civiles de France, des dispositions des conciles, des capitulaires, ordonnances, édits et déclarations, et arrêts et règlements de tous les parlements et tribunaux souverains rangés par ordre alphabétique sur les questions du mariage.chez Hérissant, Paris, 1770, tome II page 806 d’où je tire l’exemple carolingien précité.
Je ne peux pas croire que vous vous êtes engagé dans la défense d’une thèse pareille sans consulté cet ouvrage, dont le sous-titre est « ouvrage nécessaire aux prélats, curés et vicaire, aux jurisconsulte, et à tous ceux qui ont à décider des questions de mariage. » surtout que ce livre va dans votre sens assez souvent.
Gérard
29 août 2016 @ 22:35
Ne soyez pas ridicule Louis personne ne maîtrise le corpus législatif !
Louis de Lauban
2 septembre 2016 @ 10:17
N’étant pas juriste je ne maîtrise pas le « corpus législatif », mais vous, vous prétendez l’être. Cependant, de par mes études, je sais parfaitement où et comment trouver une source, et comme nous sommes à l’époque d’un internet très développé, c’est encore plus facile qu’au temps jadis de trouver ce que l’on cherche. Donc, une simple recherche de mots clefs sur Google m’ont conduit à ce livre sur le site de Gallica, je l’ai téléchargé et j’ai lu la bonne dizaine de pages qui concernent notre sujet et j’en ai tiré cet exemple.
Alors Gérard, je ne pense pas être ridicule sur ce point, d’ailleurs je ne vous demandais pas de connaître ce livre (où les autres qu’on peut trouver dans les mêmes circonstances) mais de l’avoir consulté. Mais, puisque les lois fondamentales n’existaient pas sous les carolingiens, et qu’en conséquence vous considérez les exempla venant de cette époque comme sans objet et sans conséquence par rapport à la question des droits de Maison d’Anjou, alors je ne peux en conclure que vous rejetez aussi le corpus des textes orléanistes qui eux s’appuient sur quelques maigres exemples de l’époque en question .
Gérard
2 septembre 2016 @ 18:03
N’en faites pas toute une histoire Louis mais vous savez aussi bien que moi dans quel contexte se sont élaborées les lois fondamentales du royaume à partir du XIIIe siècle.
Philibert
22 août 2016 @ 16:19
Ce qui n’est pas fini, ce sont les commentaires des lecteurs de N & R à la guéguerre entre le comte de Paris et le duc de Vendôme.
Le communiqué du prince Jean aura suscité 672 commentaires. Combien celui-ci fera-t-il ?
Philibert
25 août 2016 @ 07:25
Pour l’instant (jeudi 25 à 8 h 30), on en est à 449 commentaires.
A l' »applaudimètre écrit », le prince Jean devance toujours son père de plus de 200 commentaires…
Philibert
28 août 2016 @ 13:50
Nous sommes le dimanche 28 à 15 h et cet article a déjà récolté 565 commentaires.
L’avance du prince Jean a fondu : il ne devance plus son père que d’une bonne centaine de commentaires.
Gérard
29 août 2016 @ 22:37
Les partisans de Louis de Bourbon en effet n’ont jamais tant aimé le comte de Paris !
Philibert
30 août 2016 @ 05:42
Nous sommes le mardi 30 à 7 h et cet article a déjà récolté 578 commentaires.
Le communiqué du prince Jean est déclaré vainqueur à l’applaudimètre, avec une centaine de commentaires d’avance.
Philibert
2 septembre 2016 @ 09:42
Aujourd’hui 2 septembre à 11 heures, je déclare vainqueur le prince Jean avec 682 commentaires contre 595 à son père.
Le match fut rude, mais l’avantage du prince Jean a été impossible à combler par l’actuel comte de Paris.
Bravo donc au duc de Vendôme et à sa façon à la fois réaliste et humaine d’appréhender la réalité !
Jeanne
21 août 2016 @ 08:11
De vrais pros de la comm’ ds cette famille : comment faire le buzz et occuper la place tout l’été…
Ha zut, je viens d’y participer. :o
Muscate
21 août 2016 @ 10:27
C’est un appel si fort qu’il nous entraîne. ..on ne pas résister!…;-))
Actarus
22 août 2016 @ 12:21
Ça me rappelle « Le Château des Oliviers » ^^
framboiz 07
26 août 2016 @ 03:39
Sans château , désormais ,cher Actarus ! ou les oubliettes de la gloire …
Hélène
22 août 2016 @ 14:32
Le Comte de Paris a le désir de nuire à son fils mais en agissant ainsi il perd toute consideration
Son fils Jean sembleu plus equilibré
O
21 août 2016 @ 08:13
Grotesque
Anne-Cécile
21 août 2016 @ 12:57
La tutelle juridique (tuteur, conseil de famille et juge) s’appliqura au schéma Orléans des virtuels dauphinots.
Bon c’est vraiment une tempête dans un verre d’eau. Le prince handicapé, qui porte le titre de son père avant que celui -ci prenne le titre de comte de Paris (si on voulait l’extirper pour x raisons de la lignée des coqs, il fallait commencer par lui donner un titre autre et donner à Jean d’Orléans, le titre de Clermont) , est déjà sous la responsabilité de son frère cadet. Bref Vendôme prend toutes les décisions, je vois donc pas ce qu’un titre immédiat « changera à son pouvoir ».
On regrettera simplement des décennies de dissensions familiales étalées sur la place publique et les chimères médiatiques des uns et des autres.
Il est pénible d’assister à des séances psy où tous les petits garçons de l’ex dynastie française viennent crier la difficulté de devenir un adulte et de renoncer au parricide.
Gérard
22 août 2016 @ 21:12
Le titre de comte de Clermont a été proposé à Jean par son père devenu chef de la maison royale mais le prince a voulu conserver le titre de duc de Vendôme. Le comte de Paris lui a alors demandé s’il verrait un inconvénient à ce que ce titre soit donné à François et ce fut accepté et fait.
Gérard
24 août 2016 @ 16:59
Rappelons en effet que feu le comte de Paris avait souhaité qu’à l’avenir son titre soit celui du chef de la maison et le titre de comte de Clermont (en Beauvaisis) celui de l’héritier.
Roch
21 août 2016 @ 18:40
Le Comte de Paris est de plus en plus grotesque en effet
cyril-83
21 août 2016 @ 08:15
Cette partie de Ping-Pong est honteuse à la fois pour la famille, ce qu’elle représente pour l’héritage de notre pays et ceux qui le soutiennent, mais encore davantage concernant le prince François, ballotté de tous côtés par son père et son frère. L’ambition de l’un comme de l’autre, héritée de leur père et grand-père; finira par tout réduire à néant.
HRC
21 août 2016 @ 12:32
je ne comprends pas que vous étendiez la honte à toute la famille. Le prince François n’est pris en charge que par ses frères et soeur, et sa mère ! il est probable qu’il ignore tout des écrits de son père.
le tribunal a protégé la personne, et il est là dans le droit et la morale à la fois.
Gérard
22 août 2016 @ 06:47
Effectivement HRC.
cyril-83
25 août 2016 @ 09:22
Je me suis sûrement mal exprimé ! Je voulais dire que la honte, et je dirais même le déshonneur, retombent sur la famille et ses partisans à cause du père et du fils.
Le prince Jean est partie prenante dans la honte qui est précisément imposée à la famille tout entière. Non, il ne se comporte pas bien, il se comporte en ambitieux, c’est du moins ce qui ressort publiquement de ses actes. Feu le comte de Paris, père de l’actuel, avait déjà cette ambition dévorante, mêlée de grandeur, mais qui a fini par détruire deux générations après lui qui reproduisent le même schéma père-fils. Il avait modifié l’ordre de succession, sans aucun droit pour le faire. L’actuel comte de Paris a simplement rétabli chacun dans son droit, mais le duc de Vendôme, se sentant sûrement investi par l’aura de son grand-père qui l’avait indûment placé comme son héritier, pense pouvoir défaire à nouveau l’ordre des choses.
Je suis orléaniste, certes, mais entre un père et son fils qui se déchirent et gâchent la cause monarchiste, aucun des deux n’a une attitude qui me satisfait ; malgré cela, je suis favorable au respect de la règle.
De toute façon, le tour du prince Jean viendra, c’est en cela que je le trouve ambitieux au sens négatif du terme.
Julie W.
21 août 2016 @ 20:48
Pertinent.
Hélène
22 août 2016 @ 14:35
Cette partie de ping-pong est honteuse pour le comte de Paris mais pas pour son fils Jean qui s’est toujours bien comporté
Baboula
21 août 2016 @ 08:16
Il faudrait peut-être le réveiller .
cyril-83
21 août 2016 @ 08:50
Réveiller qui ?
Réjean du Québec
21 août 2016 @ 16:38
Le droit dynastique français? Vous n’avez pas fait une Révolution pour l’abolir. Ains-je manqué un bout de l’histoire de France et vous vous préparez à une nouvelle Restauration? Vu de l’étranger, une telle chicane dynastique semble totalement déconnecté de la réalité.
Gibbs ?
22 août 2016 @ 07:50
Réjean du Québec,
Je vous rejoins totalement car même en vivant en France sans être française, je me demande à quoi rime ce que je nomme « du cirque ».
Désolée si je choque certains mais il est clair que la France est fort lors de redevenir une monarchie.
frambroiz 07
23 août 2016 @ 02:01
Vu de la ville des sacres , à 1 h 15 de Paris , aussi , Réjean , rassurez-vous ! Ils feraient mieux de se calmer, tous & d’agir pour les handicapés , sinon, il leur reste les RV, chez le psy , même si je sens , que je vais me faire éreinter …
Car , vraiment on est dans le parricide permanent et ça fait 3 générations , déjà !
sophie M
24 août 2016 @ 12:54
Pour une fois pas du tout !
Muscate
22 août 2016 @ 08:03
Je vous rassure,Réjan,vu de l’intérieur, aussi.
Gérard
22 août 2016 @ 21:15
Après la Révolution la France a eu trois rois et deux empereurs et la IIIe République a été l’œuvre involontaire du comte de Chambord.
Catoneo
21 août 2016 @ 08:26
Voir la maison d’Orléans arguer des lois fondamentales du royaume ne manque pas de sel après le régicide et l’usurpation. Orléans n’est héritier que de Juillet, ce que Jean et Eudes voulaient exalter dans une Académie de Juillet qui n’a pas vu le jour.
Qui dans cette grande fratrie saura comprendre que les Français sont devenus étrangers à leurs disputes intestines ? Si ce n’est même à leur position « dynastique » !
Il y a mieux à faire pour ensemencer l’opinion à l’idée de la monarchie, afin de la préparer à ouvrir une fenêtre d’opportunité qui la ré-instaurerait.
Gérard
22 août 2016 @ 21:18
Ce fut toute l’œuvre du feu comte de Paris et ce sera celle du duc de Vendôme.
agnes
21 août 2016 @ 08:30
On se tape de leurs dissensions. Que cet homme a qui abandonné sa femme et ses 5 enfants lave son linge sale en famille.
Robespierre
22 août 2016 @ 07:30
Je suis d’accord avec vous.
Numérobis
23 août 2016 @ 11:28
et moi aussi….
Dominique-Aurélie
21 août 2016 @ 08:31
C’est le feuilleton de l’été ! Discussion stérile puisqu’il y a peu de chance que la royauté revienne en France. Il faut évoluer et le Prince François est pris en sandwich dans cette affaire.
marielouise
22 août 2016 @ 06:32
Et même en rêve… surtout pas d’une famille pareille…qui n’a rien de royale …encore moins dans ses comportements et dissensions grotesques, à la tête de la France!
ml
Bernadette
22 août 2016 @ 07:26
Accord complet avec vous Dominique
Aurelie !
Lou Signolo
21 août 2016 @ 08:35
C’est dur à dire, mais comment avoir confiance en une famille qui, depuis plus de trois siècles, et sans jamais se lasser, semble prompte et attachée à semer les germes de la division ?
Les uns et les autres peuvent brandir leur vernis de légalité ou d’adhérence aux lois fondamentales, tout cela est bien dérisoire, dans un contexte où la France, en tant que nation, n’existe plus que sur le papier, et où le royaume a disparu en 1830.
Qui nous dit au passage que si les Français désiraient le retour d’un roi (voire d’une reine), ils se tourneraient vers cette famille ? Ils peuvent juste « se tenir prêts et disponibles », si c’est leur fantaisie, mais cela ne leur garantit rien du tout…
Claude MARON
22 août 2016 @ 11:50
Tout à fait d’accord. Si jamais les Français veulent rétablir la monarchie, ils peuvent également choisir qui sera roi (ou reine). Hugues Capet n’a-t-il pas été élu au détriment d’un autre si je ne m’abuse ?
Gérard
24 août 2016 @ 16:57
Les Français naturellement pourraient choisir un autre roi qu’un homme issu d’une maison royale ou impériale, cependant cette situation paraît encore plus improbable que la précédente. Qui imaginerait aujourd’hui de confier à titre héréditaire le destin d’un pays à l’un de nos compatriotes qui ne serait pas issu d’une telle maison ? Cela n’a jamais été véritablement imaginé même pour nos grands hommes.
aubert
24 août 2016 @ 19:24
En effet, être royaliste signifie-t-il obligatoirement être capétien ou Napoléon ? n’est-ce pas confondre système et personnalité ?
Le retour à ce régime résulterait d’un tel bouleversement qu’on ne sait à qui il profiterait car, après deux siècles d’interruption, s’agirait-il vraiment d’une restauration ? Peut-être un Dupont ou un Martin qui saurait comme Bonaparte séduire les français immanquablement consultés en serait-il le bénéficiaire ?
Muscate
21 août 2016 @ 08:36
Pour autant que j’ai à m’intéresser à cette saga dynastique,je soutiens entièrement les dispositions de l’actuel Comte de Paris,Henri d’Orléans.
Si Jean insiste,personnellement je le taxerais d’usurpateur…
Je souhaite qu’il fasse preuve de Noblesse d’âme à défaut de Noblesse tout court et qu’il se rende à la volonté de l’actuel « chef » de famille, avec l’obéissance que tout fils doit à son père. Qu’il renonce avec dignité à cette tentative de push…c’est lui le régent de son frère, lui qui prendra de toute façon les décisions. ..alors après quoi court-il?
C’est une des vertus traditionnelles de ce genre de milieu,alors si même lui ne donne pas l’exemple…c’est la chienlit.
Actarus
22 août 2016 @ 12:23
Ah ma chère, vous souhaitez qu’il fasse preuve de Noblesse, quand lui veut faire preuve de Royauté ! ;-)
Muscate
23 août 2016 @ 12:39
Oh Actarus…vous semblez sous-entendre que les deux sont parfaitement. ..incompatibles….
Nan? ;-))
Actarus
24 août 2016 @ 13:21
Nan. ^^
Mais dans le cas présent, je ne sais pas. ;-)
Gérard
22 août 2016 @ 22:01
La monarchie ne peut pas être fondée sur le rêve et a besoin d’un soutien populaire bien plus large que le milieu royaliste. Elle doit se nourrir de réalisme à l’image de ses grands rois.
Milena K
23 août 2016 @ 11:25
Soutien populaire qu’elle n’obtiendra pas.Mais il ne vous est pas interdit de rêver… ;-)
Gérard
24 août 2016 @ 16:54
Elle obtiendra encore moins le soutien populaire si elle propose comme roi un homme sous tutelle. Il ne s’agit pas de rêver mais au contraire d’être réaliste même si l’objectif dans les conditions actuelles paraît fort lointain voire inaccessible. Quand il y a une guerre il faut toujours avoir pour objectif la victoire et la paix. Il faut toujours se battre pour le meilleur.
Catoneo
25 août 2016 @ 08:38
L’argument « bassement populaire » utilisé par la presse jadis pour débouter Jacques-Henri de Bourbon de toutes prétentions ressortissait aux conséquences de sa mastoïdite mal soignée, il était quasiment sourd-muet.
Alors imaginez les titres sur un roi idiot !
sophie M
24 août 2016 @ 12:57
Oui Muscate, sauf que le Comte de Paris actuel, jadis Comte de Clermont n’a pas fait preuve lui non plus de déférence particulière vis à vis de celui qui était le Chef de la Maison à l’époque, alors l’histoire se répète…
Florence
21 août 2016 @ 08:42
Le fait que le comte de Paris profite de ce communiqué pour se justifier maladroitement de son divorce et de son remariage est assez ridicule de plus il renie une décision de son propre père…il est vraiment temps qu’il laisse la place au prince Jean.
Francois
21 août 2016 @ 08:42
C’est absolument passionnant !!
Le comte de Paris doit vraiment s’ennuyer
Si le mot navrant a un sens …..
Cosmo
21 août 2016 @ 08:51
Ce rappel de l’intangibilité des lois fondamentales par le comte de Paris est assez surprenante car s’il tient quelque droit au trône de France, c’est bien parce qu’une loi fondamentale du royaume a été « modifiée » en 1712.
Le prince François semble être la balle de ping-pong du dernier match royal…
Les princes sont incorrigibles et c’est bien pour cela que nous sommes en République et que la grande majorité d’entre nous ne le regrette pas.
Louis de Lauban
22 août 2016 @ 08:44
Cosmo,
Ce n’est pas si surprenant, j’aime particulièrement ce passage : « Les lois fondamentales du Royaume sont, par essence, supérieures à l’autorité royale et forment le socle même de sa légitimité. Nul ne peut s’en écarter ni les bafouer par caprices ou autres motifs, sauf à y porter atteinte. ».
Ne trouvez vous pas que c’est exactement ce que j’écris dans nos débats ou ceux que j’ai avec notre brave Gérard ?
Vous voyez bien dans ce communiqué la faiblesse de l’argumentation des Orléans : 1 – rappel de la règle de pérégrinité qui a été inventée par eux parce qu’ils savent la faiblesse de l’argument des renonciation. 2 – Rappel de sa déclaration : « nul n’a le pouvoir de modifier l’ordre dynastique et d’écarter de la succession un prince de sang royal de France sauf à accepter son abdication dûment signée » qui cherche donc à valider les renonciations de Philippe V mais qui est totalement contradictoire avec tout le reste du présent communiqué. 3 – Utilisation, création, transmission de titres fantaisistes comme l’attribution future du titre de Dauphin à Jean. 4 – Proclamation de l’intangibilité des règles de succession et des lois fondamentales alors que les points précédents en sont tous des violations patentes.
Cordialement,
Louis
Cosmo
22 août 2016 @ 20:08
Louis de Lauban,
Je ne partage pas du tout le discours du comte de Paris mais je souscris à ce que vous écrivez. Vous connaissez ma position et ce n’est pas le comte de Paris qui m’en fera changer.
En ce qui me concerne, il n’y a pas d’argumentation Orléans. Il y a des faits historiques. Et j’espère bien que vous ne pensez pas que je « roule » pour les Orléans, qui me sont individuellement indifférents mais l’agacent avec toute cette querelle autour du prince François.
Gérard n’est pas « notre brave Gérard ». Il est Gérard. Vous avez dû vous rendre compte de la qualité de ses interventions, même si vous n’en partagez pas l’esprit. Gérard a une connaissance du droit et de l’histoire qui mérite le respect de tous.
Cordialement
Cosmo
Louis de Lauban
23 août 2016 @ 13:44
Cosmo,
Hélas, c’est tout de même un peu ce que je pensais, mais je veux croire votre parole. Si les faits et arguments historiques sont vos seuls guides, alors je ne doute pas que vous trouverez un jour le prétendu Comte de Paris en total défaut de légitimité pour prétendre à la couronne de France.
Et si lui même ne vous fera pas changer de position, c’est un faux Henri VII, je suis sûr que le vrai Henri IV ne pourra que vous démontrer l’impossibilité de changer les lois fondamentales et la nullité des renonciations de Philippe d’Anjou : « La vraye et certaine loy fondamentalle du Royaume pour la succession d’icelluy est la salicque, qui est si saincte, si parfaicte et si excellente que à elle après Dieu appartient le premier et le plus grand honneur de la conservation d’icelluy en l’estat qu’il a si longuement duré et est encores à présent. Elle est aussy si nette et claire qu’elle n’a jamais receu aulcune interprétation et exception. » Henri IV lettre patentes données au camp devant Le Mans le 28 novembre 1589, enregistrées au Parlement le 12 décembre 1589, AN X1A 8640, fol. 86 v°.
Cosmo
24 août 2016 @ 12:24
Louis,
Invoquer Henri IV pour justifier de la loi salique est très drôle mais pas très efficace. Nous savons tous qu’il lui doit sa couronne aux dépens d’autres princes, les Lorraine, qui la contestaient. Mais il avait raison vu l’état du droit royal.
Cela n’a rien à voir avec la validité des renonciations. Nulle part il n’est écrit que l’héritier ne peut renoncer. Par contre, il est absolument certain que le roi ne pouvait pas choisir son héritier. La nuance est d’importance.
Et au moins par plusieurs fois, il y eut des renonciations au trône de France : Jeanne de France, légitime héritière de son père, renonça par trois fois, ce qui mit illégitimement les Valois sur le trône et le duc d’Angoulême, une fois, même s’il la reprit ensuite.
Pour Jeanne de France, le plus amusant est que Henri IV est son descendant direct et légitime sur le trône de Navarre…et que les deux couronnes de Jeanne ont été réunies sur sa tête.
Le comte de Paris ne sera jamais à mes yeux en défaut de légitimité pour la bonne raison que jusqu’il n’y a pas très longtemps, je partageais vos idées « légitimistes » et que seule l’étude des faits et des textes m’a fait changer d’opinion. Et je le répète aucune fidélité ne me lie aux Orléans. Si je devais avoir une fidélité dynastique, elle serait bonapartiste, pour des raisons familiales et aussi parce que j’ai beaucoup d’admiration pour Napoléon III et son régime, le mieux adapté à l’esprit français, selon moi.
Cordialement
Cosmo
Gérard
24 août 2016 @ 16:50
Henri IV évidemment ne pouvait que défendre la loi salique sans laquelle on aurait pu trouver quelqu’un de plus proche du sang d’Henri III.
Néanmoins il ne deviendra vraiment légitime qu’après son retour définitif au catholicisme qui permettra son sacre. Il savait que cette condition était également nécessaire selon les lois fondamentales.
jul
25 août 2016 @ 06:39
Non Gérard,
On ne peut sacrer que le roi légitime.
Henri IV était le roi légitime par sa naissance, par son aînesse, c’est à dire selon les lois, donc selon Dieu, avant le sacre. Louis XVIII était le roi légitime sans avoir été sacré. Louis XVI était le roi légitime avant son sacre comme tous ses prédécesseurs.
Vous parlez de la légitimité d’Henri IV dans le sens de notre époque, vis à vis d’une partie des Français comme s’il y avait une « primaire » pour donner de la légitimité à un candidat comme Nicolas Sarkozy.
Gérard
24 août 2016 @ 16:09
Merci beaucoup mon cher Cosmo, vos mots me touchent connaissant non seulement votre amitié mais votre culture.
Gérard
22 août 2016 @ 21:23
Ce communiqué du Prince est évidemment à tous égard navrant Lauban mais vous n’êtes pas plus mon brave Lauban que je ne suis votre brave Gérard.
Lady Chatturlante
23 août 2016 @ 12:42
J’espère que vous êtes de braves gens de France.
Mes maris étaient internationaux mais ils étaient bien braves de m’épouser, sachant que cela ne pouvait pas durer.
Gérard
24 août 2016 @ 16:07
Chère Lady je suis bien brave et sensible à vos propos mais déjà marié. Peut-être pourriez-vous amadouer Lauban.
Annmaule
21 août 2016 @ 08:57
La,je ne lis meme pas…ah les d Orleans …..quelle purge!!!!!
Damien B.
21 août 2016 @ 09:01
Je n’ai pas lu ce communiqué dans son entièreté, c’est trop roboratif et si prévisible.
En 2016, il suffit de considérer les dix monarchies européennes régnant actuellement, on constate que des règles séculaires ne peuvent s’appliquer stricto-sensu. C’est absurde.
Je retiens seulement que le comte de Paris instrumentalise le handicap de son fils François pour contrarier le duc de Vendôme lequel prend soin de son frère depuis des décennies et représente l’avenir de sa maison.
Il règle également des comptes par-dessus le tombeau de son père. Cela est navrant, malsain et contre-productif.
jul
22 août 2016 @ 07:07
Damien B,
J’ai l’impression que Jean d’Orléans a pris symboliquement la place du père dans la famille.
Or il a encore un père auquel il doit honneur et respect, même si je ne suis pas d’accord avec sa prétention. Henri d’Orléans quant à lui, ne doit pas exaspérer inutilement son fils. Je crois que de lui réserver la place de « régent » de leur royaume VIRTUEL (quelques dizaines de milliers d’orléanistes) ne soit pas une contrariété très grave à souffrir, à moins que la prétention de Jean soit encore plus grande que celle d’Henri.
N’avait-il pas reconnu dans un premier temps que son père avait raison de respecter les lois fondamentales ? Il avait même indiqué que « cela ne change pas grand’chose »…
Je ne sais pas qui l’a re-aigri entre temps contre son père ou si le poison s’est reveillé en lui, mais il faut lutter.
Tonton Soupic
22 août 2016 @ 12:36
Mo,seigneur devrait lever l’impôts sur ses ficèles sujets. Il pourrait ainsi conconstattationnert combien nous sommmes nombreux à souhaiter le retour sur le trônne de Sa Majeste Henri VII.
Damien B.
22 août 2016 @ 12:47
Vous n’avez pas tort Jul : le fils occupe symboliquement la place du père dans la mesure où ce dernier a failli.
jul
24 août 2016 @ 17:16
Ah Damien B., il n’est pas bon que les fils jugent les défaillances de leurs pères, c’est là une plus grave défaillance dont on voit le résultat, cela ne va pas dans le sens de l’honneur, du respect qui est dû. Un honneur et un respect qui ne se méritent pas, mais qui sont dûs. Et cela libère et apporte le bonheur.
Puisse ce qui s’est passé il y a 30 ans être pardonné ou au moins oublié.
Gérard
25 août 2016 @ 11:54
« Vous les enfants, en toutes choses écoutez vos parents ; dans le Seigneur, c’est cela qui est beau. Et vous les parents, n’exaspérez pas vos enfants ; vous risqueriez de les décourager. »
De la lettre de saint Paul Apôtre aux Colossiens.
jul
25 août 2016 @ 13:30
Bravo Gérard pour cette citation. Puisse Jean d’Orléans la lire et se rappeler que la « décision » de son père ne doit pas l’exaspérer, qu’il ne doit pas se laisser exaspérer car elle ne « change pas grand’chose ».
Louis de Lauban
25 août 2016 @ 15:03
Gérard,
Comment osez vous citer les Ecritures et vous moquer des Lois Fondamentales que depuis tant de générations, les Français et les vrais royalistes en particulier, tiennent pour l’oeuvre de Dieu. C’est scandaleux et pitoyable.
Gérard
3 septembre 2016 @ 13:35
Est-il scandaleux de citer les Écritures ? Et le Christ n’a-t-il pas laissé à César ce qui est à César ?
clementine1
22 août 2016 @ 09:34
je découvre les commentaires ce matin seulement et me garderai bien de les lire tous.
Le vôtre est frappé du coin du bon sens.
Je me permettrai juste d’ajouter ceci :pas de qoui s’énerver, le Comte de Paris disparaîtra un jour, comme nous tous et à ce momet-là le Duc de Vendôme fera ce qu’il voudra, en son âme et conscience, d’autant plus qu’il a la charge de ses frère et soeur handicapés depuis fort longtemps, lui et personne d’autre !
Charles
22 août 2016 @ 12:09
Si on est sur d’une chose aujourd’hui c’est que le Duc de Vendôme assumera le moment venu.
Le bons sens et la sagesse guideront notre Prince et certainement pas un désir de revanche à la manière de l’actuel Comte de Paris
Damien B.
22 août 2016 @ 12:51
C’est exact clementine1 : une fois devenu chef de sa maison le duc de Vendôme pourra œuvrer … à sa guise :)
Gérard
22 août 2016 @ 21:25
C’est évident Clémentine et le prince Jean a compris le message des monarchistes.
HRC
22 août 2016 @ 11:46
bien d’accord avec vous, Damien B
Hélène
22 août 2016 @ 14:50
C’est aussi ma position, le Comte de Paris instrumentalise son fils handicapé et c’est cela qui est détestable.
D’ailleurs je remarque qu’il n’ose même plus évoquer la protection de son fils handicapé pour agir de la sorte.
Il n’y avait bien que Point de Vue pour croire une telle fable et oser l’écrire en toute lettre.
Claudia
21 août 2016 @ 09:10
Ils ne vont pas se calmer un jour ? Cette guéguerre est indigne d’eux et du rang qui est le leur.
Limaya
22 août 2016 @ 07:13
Oui Claudia , guerre indigne de ces gens qui se veulent et se prétendent tellement supérieurs à » la populace »
Jean Sauzeau
21 août 2016 @ 09:28
Le Prince serait assurément mieux inspiré de s’adonner à son art pictural
Plutôt que de nous assommer de ses communiqués aussi abscons que
Prétentieux !
Les Francais attachés à la Monarchie méritent mieux,non ?
Muscate
22 août 2016 @ 08:04
Les autres aussi.
Louis de Lauban
22 août 2016 @ 08:45
Ils ont Louis XX ;-)
Cosmo
22 août 2016 @ 20:09
Louis XX, cher Louis ? Allons…un peu de réalisme…
Cosmo
Naucratis
23 août 2016 @ 11:27
On aimerait ce genre de commentaire à chaque fois qu’un orléaniste écrit « Henri VII »… Mais non, Cosmo réserve ses remarques aux seuls légitimistes…
Cosmo
24 août 2016 @ 06:28
Naucratis,
On ne lit pas souvent « Henri VII » sous les plumes orléanistes.
Cosmo
Mayg
24 août 2016 @ 13:18
En effet, Naucratis,
On aimerait entendre ce genre de commentaire chaque fois que le comte de Paris se pare du titre de duc de France, ou que les Orléanistes attribuent le titre de « dauphin de France » à Jean d’Orléans, ou encore substituent leur patronyme d’Orléans à » de France »…
Louis de Lauban
24 août 2016 @ 16:49
Cosmo,
Cherchez bien, on trouve pourtant cela pour décrire celui qui devrait n’être qu’un Louis-Philippe VI ;-)
Louis de Lauban
23 août 2016 @ 20:45
Je ne vois pas en quoi les Français attachés à la monarchie trouveraient plus de réalisme chez les descendants de la branche Égalité ;-)
Leurs positions (dynastiques, politiques, familiale, économique, …) sont intenables et c’est plus aujourd’hui le ridicule que le crime et le vice qui s’attache à ce nom maudit d’Orléans.
Cosmo
24 août 2016 @ 06:31
Allons, allons… »le crime et le vice qui s’attache à ce nom maudit d’Orléans »…n’exagérez pas ! Si l’on commence à parler de vice et de crime, les Bourbons ont largement leur part, comme les Capétiens dont ils sont issus et comme beaucoup de dynasties.
Cosmo
Gérard
24 août 2016 @ 16:03
Méfions-nous Louis de Lauban prépare des bûchers…
aubert
24 août 2016 @ 19:31
Nous savons tous Cosmo que Super Lauban s’égare, certes pas dans le vice et le crime, mais dans la morgue et l’irréalisme.
Muscate
23 août 2016 @ 10:12
…Mais-oui-bien-sûr….Eurêka que la solution que voilà! ;-)
ludomarc
27 août 2016 @ 10:44
louis de borbon de franco y polo?
(sans majucules)
Gérard
22 août 2016 @ 09:12
En effet Jean le Prince paraît bien mal conseillé.
Lady Chatturlante
23 août 2016 @ 12:44
On ne dit pas Jean le Prince, mais le Prince Jean. Relisez-vous, par pitié. J’ai déjà quitté des hommes pour moins que cela.
Gérard
24 août 2016 @ 16:01
Pour moins qu’une virgule ? Cruelle…
Hélène
22 août 2016 @ 14:52
Le Comte de Paris devrait consulter et écouter son fils Jean au lieu d’écrire tant de bêtises
aubert
21 août 2016 @ 09:35
Ils se proclament chrétiens.
Si Dieu le Père ne les a pas abandonnés il semble que le Saint-Esprit se soit barré… avec la Sainte Ampoule.
Pauline
21 août 2016 @ 09:47
Grotesque, sale père, sale type, devrait se réveiller.
Merci mon Dieu qu’il ne soit pas assis sur un vrai trône lui permettant de régner.
Un vrai roi de France n’aurait pas divorcé pour la « sekreterine ».
Robespierre
21 août 2016 @ 09:51
« sauf à accepter son abdication dûment signée » . Il se croit où ?
Et cette signature, ça se ferait où ? A Versailles, ou dans les jardins des Tuileries, là où était le Château avant ? Pas à la Chambre des Députés, c’est sûr.
Louis de Lauban
22 août 2016 @ 08:47
Manière de justifier les renonciations de Philippe V que tous savent nulles et sans valeur au regard des lois fondamentales que Henri d’Orléans proclame pourtant intangibles ;-)
Ludovic
21 août 2016 @ 09:54
Il ne faut pas lui en vouloir
Il est d une autre époque
Il a souffert d un père destructeur qui ne voulait rien laisser derrière lui a part de la division.
Son fils a été avantagé par sa grand mere… Isabelle comtesse de Paris n aimait pas sa seconde belle fille.., tout le monde le sait..,
C est triste… Cette famille malgré elle est devenue la « famille banale de France » à défaut d être la « famille royale de France »
Soyons réaliste ils n ont plus aucune chance de revenir… Led reliques du passé et quelques souvenirs et breloques vendues leurs donnent quelques euros pour survivre.., et après…, en 2066 (dans 50 ans) a part quelques nostalgiques nonagénaires qui se souviendra d eux…. Fin d une époque…
Bon dimanche à tous depuis Biarritz
Gérard
22 août 2016 @ 21:28
Il faudrait peut-être cesser ces poncifs en ce qui concerne le feu comte de Paris qui a toujours été très préoccupé par sa succession.
Gilles
21 août 2016 @ 09:56
En voilà un qui est bien placé pour parler de respect de règles,quelles soient fondamentales ou pas !
marielouise
21 août 2016 @ 10:08
Honteux de la part d’un père…un géniteur dans le cas précis…!
Cela me conforte dans le fait que les hommes de cette famille, son père, lui-même et Jean ne sont aucunement dans la réalité et sont d’une intelligence bien limitée!
ml
Gérard
22 août 2016 @ 21:31
Les royalistes en ont surtout voulu à Henri VI comte de Paris d’être trop réaliste.
Ceux qui connaissent ou ont connu le duc de Vendôme et son grand-père n’ont jamais douté de leur intelligence.
marielouise
23 août 2016 @ 12:18
Bien mal mises à profit!!!
ml
Gérard
24 août 2016 @ 15:59
Je ne trouve pas.
Nemausus
21 août 2016 @ 10:09
Henri d’Orléans dit vrai et se trompe aussi sur plusieurs points.
1. Si « les lois fondamentales tissent bien l’indépendance de la Couronne de France », en aucun cas le principe de pérégrinité n’est prévu par l’arrêt Lemaistre tel que l’écrit Henri d’Orléans : ce sont les princes étrangers au sang des lys, c’est à dire étranger à la dynastie capétienne, qui sont écartés. Cela change tout. C’est la raison pour laquelle Henri III roi de Pologne et Henri IV roi de Navarre ont pu monté sur le trône de France. C’est la raison pour laquelle les Orléans français reconnaissent aux Orléans brésiliens le droit de succession en France.
2. la couronne est bien transmise par primogéniture masculine. La régence est confiée au plus proche parent (et pas nécessairement mâle), assisté ou pas d’un conseil de régence, selon les dispositions testamentaires du précédent roi.
3. En effet, « les lois fondamentales du Royaume sont, par essence, supérieures à l’autorité royale et forment le socle même de sa légitimité. Nul ne peut s’en écarter ni les bafouer par caprices ou autres motifs, sauf à y porter atteinte ». Les Orléans devraient donc s’en souvenir et l’appliquer à eux même. Henri d’Orléans rappelle à juste raison que feu son père les a constamment bafoué mais que lui même les bafoue également à ayant rétrogradé son frère Michel et sa descendance après son frère Jacques et sa descendance, or Michel, jumeau de Jacques, a été déclaré comme premier né à l’état civil et c’est ce seul point juridique qui compte dans l’ordre de succession et non une théorie médicale sur la conception des jumeaux !
4. « nul n’a le pouvoir de modifier l’ordre dynastique et d’écarter de la succession un prince de sang royal de France »: c’est vrai de par le principe d’indisponibilité de la couronne. Donc l’abdication ou la renonciation est également légalement impossible à cause de cette indisponibilité ! la dernière partie de la phrase d’Henri sur l’abdication est donc contradictoire avec la première partie.
Et en effet, légalement, François d’Orléans sera bien le futur chef de la maison d’Orléans et donc légalement duc d’Orléans, de Chartres, de Valois, de Nemours, etc, comme héritier légitime de l’apanage Orléans. Il pourra être chef de maison, même handicapé, comme avant lui l’ont été plusieurs princes de la maison de Parme, sous la tutelle de leur frère, sans que cela ne pose le moindre problème, le prince tuteur ayant eu, lui, la patience d’attendre le décès de ses frères handicapés pour leur succéder à la tête de la maison de Parme.
François n’étant pas appelé à régner réellement un jour en France, il est seulement appelé à hériter des titres nobiliaires de son père c’est à dire en droit privé à hériter de biens privés comme une maison, des titres boursiers, etc. Son handicap n’est pas un motif pour être écarté d’une succession, le contraire serait même un motif discriminatoire puni par la loi.
Après ce énième communiqué, qui osera encore parler de l’entente familiale au sein de cette famille ? qui osera encore raconter les sempiternels mensonges de la concorde et de la félicité familiale ?
Louis de Lauban
22 août 2016 @ 08:53
Rappelons au passage que Henri IV est né à Pau, capitale du royaume de Navarre et donc ville étrangère à la France. Comme le droit du sol s’appliquait à l’époque il était donc étranger et en conséquence les Orléans nient qu’il ait pu conserver sa qualité de successible. Donc tous les Bourbons légitimes actuels n’ont aucun droit à la couronne de France et tous ceux qui ont régné de Henri IV à Charles X sont des usurpateurs (sans parler de Louis-Philippe qui en était pleinement un). Ces gens aiment couper la branche sur laquelle ils sont assis.
Heureusement, le vice de pérégrinité n’existe pas, n’a jamais été une loi fondamentale du royaume et n’a aucune valeur, tout comme les renonciations d’Utrecht.
C’est d’ailleurs heureux car ces gesticulations orléanesques nous démontrent toujours un peu plus combien il est plus souhaitable de reconnaître la vraie légitimité et de soutenir le vrai chef de la Maison de France et de Bourbon, Louis XX.
Gérard
22 août 2016 @ 11:39
Pau n’est pas en Navarre. C’est la capitale du Béarn. Ce fut aussi effectivement pendant un certain temps la capitale des rois de Navarre ce qui n’est pas la même chose.
Louis de Lauban
23 août 2016 @ 14:04
Vous pinaillez honteusement, Pau est la capitale du royaume de Navarre à partir de 1512. Pau était située dans le royaume de Navarre, pas dans le royaume de France. Pau était donc bel et bien une cité étrangère à la France. Qu’elle soit la capitale du Béarn n’y change rien. C’est comme me dire que Berlin était la capitale du Brandebourg, pas de la Prusse ni de l’Empire Allemand ou Londres la capitale de l’Angleterre mais pas du Royaume -Uni.
Gérard
25 août 2016 @ 11:46
Sauf que Pau n’a jamais été en Navarre tandis que Berlin était à la fois en Brandebourg, en Prusse et en Allemagne et que Londres est à la fois en Angleterre, en Grande-Bretagne et au Royaume-Uni.
Louis de Lauban
25 août 2016 @ 15:06
Pau n’a jamais été en Navarre avant de faire partie de ce royaume… tout comme Berlin n’a jamais été en Allemagne avant que cet Etat n’existe et tout comme Londres ne risquait pas d’être dans le Royaume Uni avant 1801. Vous cherchez à faire croire aux autres que vous avez raison alors que vous avez tort.
Gérard
3 septembre 2016 @ 13:38
L’Allemagne existe au moins depuis Charlemagne et ses petits-fils.
Umberto
4 septembre 2016 @ 18:05
Oui c’est ça, et l’Italie depuis Romulus ou César.
Vous auriez pu remonter à Ariminius non ?
C’est moi où ça tourne à l’absurde ici ?
Gérard
7 septembre 2016 @ 20:21
Sans doute l’Italie existait-elle en un certain sens sous César.
val
22 août 2016 @ 13:25
Louis de Lauban,
Votre contre attaque est bien menée
Val Richer
22 août 2016 @ 14:44
Au secours les lois fondamentales !!!!
1. Les lois fondamentales n’ont pas toujours existé ! Elles furent fondamentalement de circonstance… Vous semblez oublier, par exemple, que la loi salique, excluant les femmes, fut opportunément exhumée par les légistes afin d’écarter de la succession à la fois le roi de Navarre et (surtout) le roi d’Angleterre Edouard III ! Donc, votre démonstration n’est pas que partiellement vraie ne vous déplaise…
2. Il est complètement absurde de considérer qu’une monarchie au XXI siècle pourrait être restaurée en appliquant strictement les lois fondamentales médiévales : ainsi, les monarchies européennes ont modifié leurs règles de succession comme, la Suède, la Belgique, le Royaume-Uni…
3. Interdire toute modification des » lois fondamentales », c’est estimer qu’elles sont l’oeuvre de Dieu et non oeuvre humaine. C’est en effet pratique. Mais,1789 a substitué une nouvelle légitimité : la souveraineté nationale… et un nouveau concept, une constitution ! Droit divin contre souveraineté nationale, tel est le débat de fond… Mais, ce débat n’est plus d’actualité…Il a été tranché en 1789 et …juillet 1830 ! Il est regrettable que le comte de Paris se situe (encore !) sur cette chimère de la fusion des conceptions monarchiques, initiée par Philippe , comte de Paris… c’est plus que jamais, une impasse…
4. Les termes ‘d’usurpateur », et de « régicide » utilisés pour designer les princes d’Orléans relèvent de l’insulte imbécile doublée de l’ignorance crasse… Car enfin, avec de tels « raisonnements », les Allemands actuels seraient des nazis !
5. Même si certains, par passion fanatique, se montrent bien plus comme des écervelés, je préfère considérer les « légitimistes » comme des mystiques de la monarchie ou des romantiques, dont l’horloge « biologique » est bloquée dans un passé idéalisé, et dotés d’un piètre sens politique s’ils ne sont pas capable de prendre des distances avec le droit divin.. à l’image du comte de Chambord dont on ne peut pas dire que le pragmatisme fut la plus grande qualité ! Rappelons qu’il était persuadé que la Providence le mettrait sur le trône… Manifestement, il s’est trompé !
6. Pour un orléaniste, le communiqué du comte de Paris est … disons… pathétique… Il est, à ma connaissance, le premier prince d’Orléans à reconnaître Louis-Philippe comme illégitime (points 2 et 3)… Plutôt que de disserter sur qui portera dans l’avenir le titre de comte de Paris (octroyé par Louis-Philippe à son petit-fils et héritier) …il conviendrait alors de renoncer à un titre qui rappelle Juillet…Comte de Mortain est disponible paraît-il.
Gérard
23 août 2016 @ 13:36
Val Richer quel plaisir de vous lire, merci de ce long raisonnement plein de sagesse et de bon sens où tout est dit.
kalistéa
25 août 2016 @ 09:03
val Richer votre intervention pleine de bon -sens et de vérité m’a tout-à-fait intéressée.Votre paragraphe 5 vaut de l’or.Rien n’est plus juste , en ce domaine , que ce que vous écrivez!
Val Richer
25 août 2016 @ 14:52
Kalistéa, HRC, Gérard
Merci !
HRC
23 août 2016 @ 13:42
bravo !
Louis de Lauban
23 août 2016 @ 14:30
Que les monarchies européennes changent leurs règles de succession, tant mieux pour elles. Je crois que vous ne comprenez pas l’essence même d’une restauration monarchique en France actuellement.
Cette restauration doit remédier aux crises politique, institutionnelle, culturelle, morale, identitaire et civilisationnelle qui touchent ce pays. Comment ? c’est un autre débat. Vous n’êtes pas d’accord et vous trouvez ça ridicule, soit, c’est votre droit. Mais, rétablir la royauté pour cela mais briser ses traditions et son identité pour le plaisir des moeurs actuelles, de nos fantaisies ou que sais-je encore dans ce magma relativiste qui imprègne la pensée du siècle, c’est inutile. Que les suédois qui ont transformé leurs enfants en petits tyrans se complaisent à avoir pour prince consort un prof de tennis, ou que les anglais changent leurs règles de succession pour faire dans le politiquement correct, ce n’est pas ce que je trouve le plus intelligent.
C’est le droit des femmes qui est en jeu ? Et alors, la royauté salique restaurée ne leur empêcherait pas d’avoir du pouvoir dans les institutions politiques, peut-être même beaucoup plus qu’aujourd’hui ! Vous avez vu une femme présidente en France ? Et PM (Cresson, laissez moi rire). Voyez les anglais. Les femmes de la famille royale pourraient très bien avoir un rôle important, comme cela se voit ailleurs.
Invoquer la pseudo-modernité pour valider des actes nuls passés il y a plus de 300 ans est ridicule.
Ce n’est pas de prendre les distances avec le droit divin, que nous le voulions ou non, que cela nous plaise ou que cela nous choque, on doit considérer que le principe royal est un bloc dont on ne peut rien distraire pour ce qui est des lois fondamentales : primogéniture, légitimité, masculinité, indisponibilité, instantanéité de la succession, inaliénabilité du domaine.
De plus, vous parlez de 1789 et de 1830, mais c’est 1792 qui fit chuter le roi, et comme en 1830 ce ne fut que le fait des manoeuvres des Orléans, de la bourgeoisie et de factieux qui ont utilisé le sous-prolétariat de la capitale. Et vous semblez oublier que Louis-Philippe s’est fait balayer par la révolution de 1848…
Depuis que les Orléans se prétendent légitimes successeurs de Henri V, et que le prétendu Louis-Philippe II s’est renommé Philippe VII, la Poire est forcément considéré comme un usurpateur et les Orléans peuvent prendre toutes les critiques que vous envoyez aux légitimistes, mais avec en plus le fait d’usurper une position dynastique qui n’appartient qu’à la branche issue de Philippe d’Anjou.
Quand au terme d’usurpateur appliqué aux Orléans actuels il est justifié par le fait qu’ils usurpent les dites positions dynastiques et des titres dont ils ne peuvent disposer, dont certains ont été institués par l’usurpateur Louis-Philippe.
Val Richer
25 août 2016 @ 16:28
Louis de Lauban,
Je suis, bien sûr, non seulement en désaccord avec vous mais aussi pantois devant certaines de vos affirmations. Je ne partage aucun de vos mépris…
Louis de Lauban
26 août 2016 @ 13:55
Tant mieux pour vous. Je ne vous demandais pas de mépriser le relativisme, le politiquement correct, la félonie et l’usurpation, chacun, est libre de juger de ce qui est et de ce qui doit être.
Je ne suis pas de ceux qui s’intéressent aux princes pour rêver à des robes, des positions de mains, des bibis ridicules rendus sur papier glacé. Pour cela n’importe quel people est bon. Les Rois de France s’ils devaient revenir sur leur trône seraient bien autre chose. Restez pantois, ce n’est rien, cela passera.
Jean Pierre
22 août 2016 @ 16:01
Pau n’était pas la capitale de la Navarre mais de la seigneurie du Béarn.
Les Albret étaient à la fois rois de Navarre (capitale Saint Palais) et seigneurs de Béarn (capitales Morlaas, puis Orthez, puis Pau) et comtes de Foix (capitale Foix). Pau était le siège de la cour.
Il n’empêche que vous avez raison, le Béarn était terre étrangère au royaume de France jusqu’en 1620.
Gérard
23 août 2016 @ 14:01
Le Béarn était inclus dans les frontières du royaume franc par le traité de Verdun en 843, mais ce territoire issu de la Gascogne évolua vers une indépendance de fait.
Cependant à supposer que le Béarn soit étranger au moment de la naissance d’Henri IV aucune règle n’a jamais obligé un roi de France à naître en France.
Henri de Navarre par ailleurs était essentiellement un seigneur français, comte de Soissons, duc d’Alençon, duc de Vendôme, duc de Beaumont, vicomte de Limoges, comte de Périgord, comte de Rodez et de Rouergue, duc d’Albret, vicomte de Béarn, de Lomagne, de Marsan, de Gabardan, de Tursan, de Fézensaguet et des quatre vallées, comte de Gaure, d’Armagnac, de Foix, de Bigorre, de Marle…
Louis de Lauban
24 août 2016 @ 17:02
Mort de rire !
Vous nous serinez avec le vice de pérégrinité et là paf, aucune règle n’a obligé un roi de France à naître en France…
Bon alors nous parlons d’un prince Capétien, fils d’une reine étrangère, appelé dès sa naissance à lui succéder comme roi de ce pays étranger où il est né.
Vous lui conservez sa nationalité française ? Mais par quel miracle ? Il est né à l’étranger et l’époque ne reconnait que le droit du sol ! A t’il eu des lettre de naturalité comme Henri III pour la Pologne, François d’Anjou pour les Pays-Bas ou l’Angleterre et Philippe d’Anjou pour l’Espagne ? Non. Il aurait donc encore moins de droit qu’eux.
Et pourtant il fut roi… La raison est simple, le droit du sang royal ne se perd pas, les princes Capétiens ne sont pas de simples particuliers, ils ne perdent pas leurs droits de successibles parce qu’ils naissent sur une terre étrangère ou parce qu’ils y règnent ou y sont établis depuis plusieurs générations : « le Roy … puisqu’enfin il est François, et ne le fust il pas né, il le devient dans l’instant même qu’il est devenu Roy de France reconnu et légitime » Duc de Saint-Simon, Estat des changements arriveza la dignité de duc et pair de France depuis may 1643 jusqu’en maiy 1711 divisé en deux parties.
Aucun vice de pérégrinité.
Aucune renonciations valables.
Aucune sanction royale au mariage.
Toutes les règles que vous inventez sans cesse pour justifier les prétentions et usurpations de vos Orléans n’ont aucune valeur, et nul honnête homme ne peut pas ne pas voir que le droit, la justice, l’appel du sang et Dieu lui même convergent tous sur Louis de Bourbon qui seul est le légitime successeur de nos rois.
Gérard
25 août 2016 @ 11:43
Mais enfin si une reine accouche d’un enfant pendant un voyage officiel ou d’agrément ou pendant qu’elle est en exil cet enfant n’aura pas de droits ? Il ne sera même plus français ? Où avez-vous vu ça ?
Certes la notion de nationalité stricto sensu n’était pas exprimée de la même manière qu’aujourd’hui. Cependant c’est une notion très voisine qui existait. Et c’est ainsi que s’est développée l’idée de la « naissance accidentelle » qui signifiait qu’était considéré comme français celui qui est né de parents français animés par l’esprit de retour. Un arrêt du 7 septembre 1579 a permis à une jeune fille née en Angleterre de deux parents français de leur succéder à condition toutefois de résider de façon permanente en France. On connaît aussi, inter allia, le cas de Louis Palyard en 1739 ou celui de Jean-Baptiste Collet en 1753.
Il reste que le Béarn n’est pas étranger. Pierre Tucoo-Chala le grand historien du Béarn a démontré que le Béarn n’a pas connu une souveraineté totale ni une souveraineté de jure mais seulement qu’il a connu une indépendance de facto entre le XIVe et XVIIe siècle.
Louis de Lauban
25 août 2016 @ 15:27
Toujours aussi pathétique. Le Béarn faisait parie intégrante du Royaume de Navarre au moment de la naissance d’Henri IV, les rois de France de ce moment là ne prétendaient pas en être souverains. Avant le XIVe les Vicomtes de Béarn étaient vassaux des Rois d’Aragon puis des Rois d’Angleterre… On est loin d’une souveraineté Française qui n’existe pas avant l’annexion du Béarn le 20 octobre 1620. Je ne sais pas ce que vous voulez démontrer, sinon votre mauvaise foi, mais il est parfaitement grotesque d’affirmer que Henri IV est né en France, de nier la réalité du statut du Béarn, et de nous renvoyer aux cas de particuliers qui ne sont pas du sang Capétien pour traiter d’un prince des Fleurs de Lys.
C’est vous qui invoquez contre votre Roi légitime, un vice de pérégriniste qui ne peut exister : « Les circonstances en Europe aujourd’hui, et l’agitation incertaine depuis la mort de l’Empereur Charles VI, amène à la présomption que le Traité d’Utrcht n’existe plus depuis longtemps… les princes Français ne peuvent contracter le vice de pérégriniste… ils ne peuventt perdre leur éventuel droit au trône par le fait d’être nés étrangers. » Archives diplomatiques, Ministère des Affaires Etrangères, « Sur les renonciations Françaises à la succession, Mémoire sur les effets que les violation produites par le Traité d’Utrecht en relation avec les renonciations… », 1741.
Louis de Lauban
25 août 2016 @ 17:25
Gérard aime refaire l’Histoire, mais l’Histoire s’appuie sur des sources, et qui de mieux que Gaston III Fébus vicomte de Béarn, pour nous dire ce qu’il en est : « Je ne tiens la terre de Béarn que de Dieu et de nul homme au monde. » Et à qui le dit il ? Et bien à l’ambassadeur du roi de France…
Catherine, soeur de François Phébus mourut en 1520, elle portait les titres de Reine de Navarre, Souveraine de Béarn et comtesse de Foix. Si la souveraineté sur le Béarn lui appartenait c’est qu’elle n’appartenait pas à la France ni aux Espagnes. A par le Traité de Blois le 18 juillet 1512, Louis XII reconnaissait l’indépendance du Béarn, par rapport à la France, toutes les questions qui avaient pu se poser sur les rapports du Béarn et de la France furent ainsi tranchées et tous les arrêts du parlement de Toulouse visant le Béarn furent cassés pour cause d’incompétence (au sens que les juges toulousains, français, ne pouvaient intervenir dans les affaires d’un territoire ne relevant pas de la souveraineté de leur parlement et de la France).
Bon, finissons en, le Béarn terre étrangère à la France jusqu’en 1620 était une partie du royaume de Navarre.
Nemausus
25 août 2016 @ 17:38
discourir sur la nationalité et le lieu de naissance démontrent seulement que les Orléans inventent des règles pour les autres mais ne se les appliquent pas à eux mêmes car tous les Orléans de la génération d’Henri d’Orléans sont nés à l’étranger et ce n’est pas la loi d’exil qui a obligé leur mère à accoucher à l’étranger puisque cette loi ne la touchait pas directement ….. de même si des Orléans brésiliens, nés au Brésil sont successibles en France, à fortiori n’importe quel autre prince capétien né hors de France l’est aussi !
quant à la nationalité, notion moderne et non incluse dans les lois fondamentales qui sont figées depuis 1830 car la monarchie n’existe plus en France (et un particulier ne peut changer lui même une loi régissant un état….ce qu’il faudrait faire comprendre aux Orléans), donc la nationalité n’est pas un sujet de discussion entre Bourbon et Orléans puisque le duc d’Anjou et sa postérité sont français tout autant que les Orléans. Sauf à ressortir la thèse orléaniste discriminatoire et xénophobe d’une différence dans la nationalité française moderne de souche ou acquise !
kalistéa
28 août 2016 @ 21:58
Parfois , en lisant ce qu’écrivent les pseudo-légitimistes , on est même pantelants !(même si ce sont eux qui manquent d’air !)
ludomarc
27 août 2016 @ 10:53
sans l’abolition de la loi salique qui serait roi des francs de nos jours?
merci de vos informations
avec mes respectueux hommages
ludomarc
(sans les majuscules et certaines fautes d’ortographe )
Mayg
22 août 2016 @ 17:24
Comme vous le dites si bien Nemausus, rien n’empêche au prince François d’être le chef de la Maison d’Orléans à la mort de son père et d’hériter de titres qui vont avec. Il suffira simplement à son frère Jean d’attendre son décès pour pouvoir devenir à son tour, chef de la Maison d’Orléans. Sauf, que le dit Jean en question n’a pas l’air d’être très patient. Son attitude laisse plutôt à penser qu’il se voit déjà à la place de son frère ainé, voir même de son père alors que ces derniers sont encore vivants…
Gérard
23 août 2016 @ 14:28
Il ne s’agit pas de patience ou d’impatience Mayg mais on ne peut pas imposer au futur chef au moins de facto de la maison de France une sorte de conseil de régence ou de tutelle composé de personnes qu’il n’aurait pas choisies et qui donnerait l’impression de n’avoir d’autre objet que de le surveiller lui.
Mayg
24 août 2016 @ 13:24
Gérard,
Au moment où le conseil de régence sera en place, c’est à dire à la mort du comte de Paris, Jean d’Orléans ne sera pas chef de la Maison d’Orléans, mais son frère ainé François. Le conseil ne s’impose donc pas à lui, car lorsque son frère décèdera et qu’il deviendra chef de la famille, le conseil n’aura plus lieu d’être.
Donc, comme je l’ai déjà dit dans mon précédent commentaire, il lui suffit juste d’attendre.
Louis de Lauban
24 août 2016 @ 17:03
Il ne s’agit pas de cela. Jean ne veut pas être régent, avec ou sans conseil, il veut se substituer à son frère et se dire prétendant à sa place.
Gérard
25 août 2016 @ 10:23
Un conseil de « régence » avec deux inconnus et un cousin germain en l’absence de la mère, du frère et de la sœur du « roi » !
Mayg
25 août 2016 @ 15:10
Dans ce cas là Gérard, c’est la composition du conseil de régence qui peut être sujet à discussion, pas le conseil de régence lui même.
Louis de Lauban
26 août 2016 @ 13:58
Le frère y serait puisque Jean frère de François en serait membre. Et ce n’est pas mon affaire, je dis que Jean veut se substituer à son frère et devenir prétendant et comte de Paris au lieu d’être le régent de son frère. Le conseil de régence est un autre problème, vous répondez à côté, comme d’habitude pour tenter de vous en sortir.
JAY
21 août 2016 @ 10:13
Les choses sont claires et bien expliqué. Le duc de Vebdome fait déshonneur à la famille d Orléans en voulant rivaliser avec son Pere. il est clairement manipuler par le clan allemand.
Gérard
22 août 2016 @ 11:41
Réflexion ahurissante Jay !!!
Cosmo
22 août 2016 @ 20:11
Le « clan allemand » ? C’est nouveau.
aubert
24 août 2016 @ 19:43
Bon Dieu mais c’est bien sûr !!
encore un coup de madame Merkel et probablement aussi de Bruxelles … la commission, pas le palais. Quoi qu’ avec Mathilde on ne sait jamais. (cf les commentaires de nos amis belges).
Gérard
25 août 2016 @ 10:18
Ils en ont parlé sur le Garibaldi.
Louis de Lauban
26 août 2016 @ 14:00
Il descendant de son arrière grand père, celui qui a utilisé les gaz à Ypres en 1915 et qui est le responsable principal de nos 27000 morts pour la France du 22 août 1914. (pure polémique mais on nous sert tellement la soupe franquiste qu’une petite pique remet les pendules à l’heure).
Lady Chatturlante
23 août 2016 @ 12:48
Le duc de Vebdome ? Voulez-vous parler d’un Vélodrome ?
Leonor
24 août 2016 @ 16:05
Ben, v’là aut’ chose ! Le clan allemand ….. Tous aux abris, les chars arrivent.
Danielle
21 août 2016 @ 10:17
la saga de l’été… qu’ils enterrent la hache de guerre.
Laurent F
21 août 2016 @ 10:17
Dans les faits ça ne change rien puisqu’ils ne règnent pas. La même chose s’est produite à la mort du duc de Parme Robert 1er, ses deux premiers fils Guiseppe et Joseph lui ont succédé alors qu’ils étaient handicapés et c’est leur frère Elias qui a assuré la régence toute théorique puisqu’ils ne régnaient plus
jul
22 août 2016 @ 06:29
Tout à fait Laurent !
Je me demande comment Jean d’Orléans peut avoir oublié cette réalité cet Eté.
Gérard
22 août 2016 @ 11:33
Cher Jul, jusqu’au communiqué précédent du comte de Paris, la question était réglée d’un commun accord depuis plusieurs dizaines d’années et par ailleurs la succession au trône virtuel parmesan ne tourmentait guère sans doute la maison de France ni la foule des partisans de la restauration du duché…
jul
25 août 2016 @ 06:47
Je vous rassure Gérard,
La restauration du royaume de France ne tourmente pas plus les Français que les habitants de Parme et Plaisance…contrairement à ce que croit désormais Jean d’Orléans.
Je ne comprends pas pourquoi il a changé d’avis.
kalistéa
28 août 2016 @ 22:03
« Le trône virtuel Parmesan. »..n’en faisons quand même pas un fromage , cher Gérard : c’est râpé !
Mayg
22 août 2016 @ 17:28
Jean d’Orléans donne surtout l’impression d’être quelqu’un de très pressé pour pouvoir être le chef de la Maison d’Orléans.
Gérard
23 août 2016 @ 14:30
Il applique ce qui a été décidé par son grand-père avec lequel il a évidemment eu beaucoup plus de contacts et de conversations qu’avec son père.
Nemausus
24 août 2016 @ 12:34
si vous considérez qu’Henri sénior avait le pouvoir comme chef de maison de modifier les lois de succession, alors force est de reconnaître dans la même logique qu’Henri junior, lui même chef de maison maintenant, a le pouvoir de les modifier aussi…. sinon vous êtes illogique….ce qui est très souvent un synonyme d’orléanisme !
Mayg
24 août 2016 @ 13:29
Donc, si je comprends bien votre raisonnement Gérard, feu le comte de Paris peu imposer ses volontés, mais l’actuel comte de Paris ne peut pas ?
Pourquoi Jean d’Orléans devrait appliquer ce qui a été décidé par son grand-père et pas ce qui l’a été par son père ? Que ça lui plaise ou non, c’est son père qui actuellement est le chef de la Maison d’Orléans.
Louis de Lauban
24 août 2016 @ 17:06
ça c’est vous qui le dites, le grand père se plaignait de ne pas le voir et le trouvait ingrat par son attitude et le fait qu’il ne lui répondait plus au téléphone.
jul
25 août 2016 @ 06:49
Exact Nemausus !
Certains orléanistes n’acceptent que ce qui les arrangent.
Heureusement il y a des orléanistes qui soutiendront les droits du prince François d’Orléans, ce qui est déjà un petit progrès.
Gérard
25 août 2016 @ 10:12
Vous aviez recueilli les confidences d’Henri comte de Paris Louis ?
Gérard
25 août 2016 @ 10:15
Je considère que le prince Jean fait bien d’appliquer ce que la raison commande.
Mayg
25 août 2016 @ 15:15
Le prince Jean va appliquer ce que la raison commande Gérard, ou bien plutôt ce que ses intérêts commandent … ?
Louis de Lauban
25 août 2016 @ 15:47
Non Gérard, pas moi, mais les livres, ça existe, et je suis sûr que vous les connaissez bien, après tout le journaliste qui a écrit ses souvenirs intimes avec le prétendu comte de Paris n’est pas si inconnu ;-)
aubert
21 août 2016 @ 10:27
Les princes d’Orléans, incapables et inutiles, se livrent à une polémique ridicule. Ceux qu’elle intéresse, les royalistes français, sont peu nombreux. Cela évite d’entacher le prestige historique de la Maison capétienne.
Sur le site nous rencontrons semble-t-il plus de soutiens du duc de Vendôme que du comte de Paris. Ce qu’on aimerait c’est que ces personnes au lieu de béer bêtement devant les faits et gestes du prince Jean s’efforcent de lui faire comprendre qu’il n’a rien à gagner à ces polémiques.
Au décès du comte de Paris, le duc de Vendôme qui, en réalité n’aura à régenter que le néant et la vanité, pourra, sans l’avis de quiconque, s’adonner aux messes et aux processions puisqu’il ne semble pas dans ses intentions de renverser la République.
Mary
21 août 2016 @ 10:29
Ça me fatigue.
La vie se chargera de solutionner le problème avec le temps.
Les Français sont bien plus inquiets de la terrifiante nullité du gouvernement face à ces pauvres cervelles qui jouent à des jeux vidéos en » live »,sous couvert de fanatisme religieux !
Matthias
21 août 2016 @ 10:30
Même plus la force de dire ce que je pense de cette famille…
Par contre, il est de bon ton de rappeler que l’exclusion du comte d’Evreux et du comte de La Marche de la succession au trône, n’est pas du à des mésalliances, mais au fait que le comte de Paris a refusé leur accord dynastique… Le principe du consentement royal existant au moins depuis Louis XVIII… feu le comte de Paris (pour une fois) était dans son droit. Louis XVIII, Charles X et Louis-Philippe Ier, dans les actes de mariages de leurs enfants (disponibles en ligne au ministère de la Culture) précisaient à chaque fois que les mariages étaient faits avec leur consentement… Pourquoi inscrire une telle formule si cette disposition n’existait pas ?
Encore une fois le comte de Paris et ses approximations historiques… Après la comtesse de Barcelonne n’est pour lui « Maria d’Orléans-Montpensier » (la confondant avec la première épouse du roi Alphonse XII), on se demande si les précepteurs du prince Henri ont fait leur boulot dans sa jeunesse, ou si feu le comte de Paris a bien surveillé les devoirs de son fils…
Pitoyable Maison de France… Elle est indigne d’incarner ce qu’elle est aujourd’hui…
Matthias
21 août 2016 @ 11:51
Pour la peine… je lui ai laissé une lettre ouverte sur son compte Twitter… cela apprendra à son franc-maçon/élu MoDem/avocat/Faux-Vicomte qui lui sert de secrétaire son droit dynastique français
jul
22 août 2016 @ 06:35
Oui Matthias, c’est désolant de voir les déceptions que suscitent les Comtes de Paris pour les orléanistes sincères.
Quand on pense au patrimoine national, aux titulatures fantaisistes (« duc de France »…) ou provocantes (Charles Philippe d’Orléans) ou le « Comte de Dreux » de François d’Orléans, message indirect contre Jean… et pire, une bordure (de gueules, pleine) qui est réattribuée avant que la branche qui la porte soit éteinte…du jamais vu dans l’histoire de la dynastie capétienne.
Louis de Lauban
22 août 2016 @ 09:18
Les exemples de consentement royal au mariage des princes du sang avant la restauration existent, mais leur absence n’a jamais entrainé la perte de la position dynastique de ces princes ou la perte de légitimité et donc de leur position dynastique par leurs hoirs mâles. On constate d’ailleurs que ce sont souvent les conséquences territoriales ou diplomatiques ainsi que les clauses territoriales des contrats de mariage qui posent le problème du consentement. Le mariage de Gaston d’Orléans avec Marguerite de Lorraine, fut déclaré nul, puis refait, mais les docteurs de la Sorbonne était partagés sur l’affaire du consentement du roi, et nombreux sont ceux qui le trouvaient bon… la crainte de Richelieu fut la raison principale de la nullité du mariage pour certains. Mais pour la transmission des droits de successible, seul un mariage catholique valide compte.
noriko
21 août 2016 @ 10:58
Si la monarchie reprenait ses droits en France, c’est un Bourbon qui régnerait et non un Orléans … alors pourquoi toutes ces discussions ?
Gérard
22 août 2016 @ 21:57
Les Orléans sont bien des Bourbons évidemment.
gipcan
23 août 2016 @ 16:28
Les Orléans n’en portent pas le nom,la justice leur a refusé cela, et ils sont bien lointains dans l’arbre généalogique
gipcan
23 août 2016 @ 16:30
Les Orléans n’en portent pas le nom,la justice leur a refusé cela,
Gérard
25 août 2016 @ 09:54
La Justice ne les a pas autorisés à porter ce nom mais évidemment elle a reconnu qu’ils sont des Bourbons.
Louis de Lauban
26 août 2016 @ 14:02
Elle a dit qu’ils sont issus des Bourbon, ce que tout le monde sait, mais elle n’a reconnu en eux que des Orléans, ne vous en déplaise ;-a
Gérard
3 septembre 2016 @ 13:47
Compte tenu de ce que depuis trois siècles ces Bourbons se font appeler Orléans tandis que les Bourbons aînés depuis trois siècles sont espagnols et ni navarrais (ni béarnais) mais castillans et demeurent en Castille.
HRC
21 août 2016 @ 10:59
Comme fils, le Comte de Paris actuel défait ce qu’avait fait son père au nom du droit dynastique, et au nom des mêmes lois veut imposer une régence à son fils, en omettant la mère et le second frère du Prince François, contrairement aux usages connus.
Cela pourrait être drôle.
Le Duc de Vendôme a le droit du coeur, par le respect et l’affection reconnus par la justice dont il entoure son frère, et pour moi cela compte plus que tout.
je me demande si le très intelligent duc de Chartres comprendra que le Duc de Vendôme est le seul crédible pour tous les Français qui connaissent le handicap. Dans mon cas c’est indirectement mais par plusieurs cas de l’entourage.
Roselila
21 août 2016 @ 11:00
Il est dommage que ni l’épouse de l’actuel comté de Paris ni l’épouse du duc de Vendôme arrivent à réconcilier le père et le fils.
Pourtant, ils sont tous les deux chrétiens et devraient penser à : Le pardon grandit l’être humain.
Dommage un tel déchirement. Ils devraient tous se retrouver en famille auprès des jeunes enfants afin de leur transmettre de belles et grandes valeurs d’unité pour le trône de France.
Surtout que le « Prince héritier » ne pourra jamais assurer son rang et, je pense que lui est sa sœur seraient plus heureux dans une famille unie.
Numérobis
23 août 2016 @ 12:05
Roselila, c’est à cause de Micaela Bœuf-Cousino que Henri a abandonné femme et enfants. Il me semble donc qu’elle n’a pas le droit à la parole….
L’actuel comte de Paris.a bonne mine de se préoccuper maintenant du devenir de son fils François….. heureusement que d’autres avant lui s’en sont préoccupés, à commencer par son ex-épouse et son frère Karl-de Wurtemberg, et aussi feu le comte de Paris!
Je soutiens donc Jean dans cette triste affaire.
Nemausus
24 août 2016 @ 12:39
A part que reprocher à Henri junior de ne pas s’être occupé de ses enfants est gonflé voire hypocrite quand on sait que son père et son ex-épouse ont tout fait pour l’empêcher de voir ses enfants….tout comme ce même clan allemand fait tout pour tenir éloigné Henri junior de ses petits-enfants en l’écartant systématiquement des évènements qui les concernent….. c’est certainement la définition de la concorde familiale selon ce même clan allemand versé soi-disant dans le message chrétien !!!!
Leonor
21 août 2016 @ 11:01
Finalement, même si c’est terrible à dire et peut paraître cynique, le prince François , handicapé, est mieux là, où il est dans l’institution où il vit , qu’au milieu du panier de crabes familial.
Je ne connais évidemment pas le niveau exact de son handicap, mais sans doute ne peut-il se rendre compte de ce dont il est question dans ces stupidités, et dont il est partiellement l’objet, ou plutôt le prétexte, et cela vaut mieux pour lui.
On souhaite à cet être qu’on dit doux de vivre dans la sérénité et la paix sa vie , même telle qu’elle lui a été donnée sur cette Terre.
Pour le reste, ce ne sont que luttes d’orgueil , d’ego et de pouvoir. Et encore, pour quel pouvoir ?
Stupidités qui n’honorent personne.
NB rappel bis et ter etc : je ne suis ni pour ni contre Orléans. Rien à voir.
Louis de Lauban
21 août 2016 @ 11:07
C’est bien d’accuser son père de méconnaissance du droit dynastique, mais quand on valide le vice de pérégrinité tout en descendant de l’étranger Henri de Navarre, il y a un problème.
L’arrêt Lemaistre de 1593 exclu les princes étrangers du trône de France car il le réserve aux seuls Capétiens. Les princes étrangers ne sont pas étrangers parce qu’ils auraient une nationalité étrangère (notion qui n’existait pas) mais parce qu’ils sont étrangers au sang de France, comme les Lorraine-Guise, les Savoie ou les Habsbourg. Le fait d’être un descendant légitime par les mâles de Hugues Capet et/ou de Saint Louis transmet le droit du sang, le jus sanguinis, et fait de n’importe quel Capétien issu d’une branche légitime un successible à la couronne, ou le successeur de nos rois lorsqu’il est l’aîné de la branche aînée.
Tout en citant une loi inventé contre les princes capétiens issus de Philippe V avec le vice de pérégrinité, Henri d’Orléans parle d’abdication dûment signée, et évoque ainsi les renonciations liées au traité d’Utrecht. Dûment : ce qui est fait dans les formes, selon le droit et la raison, de façon convenable. Ce terme ne peut s’appliquer aux renonciations forcées imposées par les Anglais à Philippe V petit fils de Louis XIV. Mais, cela ne s’accorde pas avec ce qu’écrit ensuite Henri d’Orléans : « Les lois fondamentales du Royaume sont, par essence, supérieures à l’autorité royale et forment le socle même de sa légitimité. Nul ne peut s’en écarter ni les bafouer par caprices ou autres motifs, sauf à y porter atteinte. »
Comme je l’affirme depuis des jours, il rappelle que les lois fondamentales ne peuvent être modifier, que nul ne peut se permettre de renoncer aux droits de successible qu’elles imposent. Ainsi, nul ne peut modifier l’ordre de succession voulu par Dieu pas plus le père et homonyme d’Henri d’Orléans que Louis XIV ou Philippe V. Donc, seul Louis de Bourbon peut être qualifié de successeur des rois de France et nommé Louis XX. Il ne peut donc pas y avoir d’Henri VII, ni de Dauphin François et de régent du Dauphin Jean, sauf à considérer que les principes intangibles et non modifiables dont on ne peut s’écarter et qui ne peuvent être bafoués, dont se prévaut Henri d’Orléans sont tangibles et modifiable, peuvent être bafoué parce qu’on peut s’en écarter et qu’on peut leur porter atteinte, ce qui serait parfaitement illogique. Les Orléans prouvent ainsi qu’ils arrangent les règles selon leur bon plaisir, selon que cela les arrange ou pas, ce qui, avec l’usurpation, forme les principes de la tyrannie.
amaia
21 août 2016 @ 11:07
Aucune importance, avec un tel duo, ils ne sont pas près de remonter sur le trône !!!!
Et tant mieux pour nous !!!
Catoneo
22 août 2016 @ 09:17
Le « vice de pérégrinité » (du latin peregrinatio) se traduirait dans l’imagerie populaire par la formule : « qui va à la chasse, perd sa place ». On ne voit pas bien comment l’enchâsser dans les Lois fondamentales du royaume de France. Serait-ce comme mettre le pied en touche au rugby ? Délire gratuit.
Gérard
3 septembre 2016 @ 13:49
Et cependant on en parle depuis la fin du Moyen Âge au moins…
Mélusine
21 août 2016 @ 11:09
Retenez les ou ils vont faire un malheur ! ;););)
Muscate
22 août 2016 @ 08:12
Mais ils sont déjà en train de casser la baraque,chère Mélusine!…;-))…
Oh,pardon… »La Maison de France »… ;-)
On dirait mes chiens quand ils se disputent un os…
Ils jouent beaucoup,ça les occupe et moi ça me détend,de les voir faire…mais ils finissent toujours par se fatiguer et retourner à la niche…comme les bons toutous qu’ils sont. ;-))
Gibbs ?
21 août 2016 @ 11:13
Du grand n’importe quoi et beaucoup de vent pour…
S’il respectait son fils François, il n’agirait pas de la sorte.
Il doit être le premier à savoir que malheureusement, il ne pourra jamais endosser ces responsabilités.
ciboulette
21 août 2016 @ 11:14
Lamentable d’étaler ainsi ses désaccords en place publique .
Charles
21 août 2016 @ 11:18
Encore un communiqué pour rien puisque la situation est la même et que rien ne justifie aujourd’hui de ressasser cette eternelle question de succession du Comte de Paris puisque dans les faits c’est le handicap du Prince François dont il est question. Il n’y a pourtant pas à polémiquer puisque l’avenir de la Maison de France est aujourd’hui assuré et bien assuré par le Duc de Vendôme et ses fils les Princes Gaston et Joseph de France. Le Duc d’Angoulême et son fils le Prince Pierre d’Orléans demeurent la première branche cadette de la Maison de France.
Je suis triste de lire jour après jour des communiqués navrants du Chef de la Maison de France qui n’ont qu’un but blesser encore un peu plus son fils Jean, un Prince de devoir qui a pris en charge son frère François et sa soeur Blanche suite au comportement indigne et irresponsable du père de famille.
Ce qui est un comble c’est qu’aujourd’hui le Comte de Paris prend le pretexte de la protection du Prince François pour motiver son utopique usine à gaz de conseil de régence qui n’aurait d’ailleurs aucune utilité puisque nous sommes en République comme l’a fait remarqué si justement le Duc de Vendôme.
Alors pourquoi le Comte de Paris s’acharne-t-il à vouloir régler un problème qui n’en est pas un ? Au lieu d’une fin de vie paisible, le Prince s’acharne à semer la zizanie chez les royalistes et faire du mal aux siens.
J’apporte ici mon soutien au Prince Jean mais aussi à Eudes et Marie qui souffrent également de la situation compliquée avec leur père. Je n’oublie pas celle qui est au dessus de tout mais qui est aussi atteinte dans sa dignité de mère.
Je renouvelle mon attachement et ma profonde affecton pour le Prince Jean, la Princesse Philomena et pour les Enfants de France. Ils demeurent l’avenir de la tradition Royale Française.
Je leur souhaite
Tonton Soupic
22 août 2016 @ 12:51
Charles, à genouxxx et récitez votre axe de contrixtion, comment oser-vous porter la contradicitions à Monseigneur le Chef de la Maison de France ? Prnez garde à la colère divine.
Mayg
22 août 2016 @ 17:36
D’un côté vous dites que les Orléans sont l’avenir de la Maison de France, et d’une autre vous dites que tout ça n’a pas d’importance car nous sommes en République. Mais c’est vrai qu’avec vous, on n’est pas à une contradiction près…
Marie de Bourgogne
22 août 2016 @ 17:43
Charles,
Cet homme ne sera qu’une note en bas de page dans l’histoire de la monarchie. Et, je crois qu’il le sait d’où ses pathétiques communiqués.
Certe, pour le moment, il fait du mal alors que la simple décence devrait lui dire de se taire.
Il fait du mal à ses enfants car, malgré tout, il est leur père (leur géniteur ?) Mais quand ne leur a t’il pas fait de peine ? Il les a abandonnés et n’a même pas veillé à leur assurer la simple subsistance. Ce pauvre type (pardonnez moi Charles) avait raconté qu’il avait rejoint sa maitresse dans un 28 m2 carré. Ce pauvre type en était fier alors qu’il était père de 5 enfants (dont 2 gravement handicapés) . Pas une minute, il ne lui était venu à l’esprit que lorsque l’on a 5 enfants, 28 m carré sont fort peu suffisant pour SEPT personnes.
Sans leur maman, leurs grands parents et leur oncle, les enfants de France auraient ils fini à la DDASS ? Dans un foyer ? Pendant que leur père roucoulait avec sa maitresse ?
Il a échoué en tout et il le sait. Mais plutôt que de faire profil bas, il use de ses prérogatives
Il n’a jamais été à la hauteur.
Rassurez vous Charles, Jean, lui, est à la hauteur. Bon fils, bon mari et bon père. Son grand père ne s’est pas trompé. Il aimait Jean et avait jugé Henri à son triste niveau.
Cela arrive dans toutes les familles. Il y a une brebis galeuse.. Et la famille de France, hélas, n’a pas fait exception. Mais, j’ose le dire, en cela elle partage le sort de son peuple.
Combien de familles honorables n’ont elles pas eu à faire face à ce genre de brebis qui ne faisait honneur ni à l’éducation reçue ni à l’honorabilité de leur nom ?
Et, ne serais ce que pour cela, nous pouvons nous sentir, encore une fois, proche elle.
Cela aura juste sauté une génération Charles. Jean et ses enfants sont la continuité comme l’avais voulu son grand-père.
Jean et ses enfants sont notre espérance. Cela me fait étrange de dire cela :-) car je ne suis pas monarchiste (en fait, je dois l’être quand même un peu ^^^ mais j’avoue être indécise moi qui n’ai connu que la république) mais j’ai du respect pour les 40 rois qui ont fait la France, du respect pour l’Histoire de mon pays et, quand je vois toutes les abomination de la révolution… Ce qui fut arrivé à l’abbaye de Cluny fut un choc pour moi, un choc (parmi d’autres) immense. Je ne peux vous dire ca qui m’est arrivé lors de cette visite. Lorsque je vis ce qu’elle fut, ce qu’il lui est arrivé et ce dont nous fumes privés… Ce ne fut que l’épilogue de toutes le visites d’églises, d’abbayes, etc… et toutes ces statues détruites, ces chefs d’œuvres rasés, tout ces mensonges racontés à l’école, etc…
Je m’arrête. Je pars dans tous les sens…
Très amicalement Charles
marielouise
23 août 2016 @ 12:20
De votre avis Marie de Bourgogne, ici!!!
Excellent réponse!
ml
Lady Chatturlante
23 août 2016 @ 12:51
Je n’ai pas tout compris. Marie de Bourgogne est Charles ? Ou alors c’est la dernière phrase qui sème la confusion.
Marie de Bourgogne
24 août 2016 @ 10:27
Non chère Lady ^^
Charles est Charles et Marie est Marie.
Amicalement Lady
Baia
23 août 2016 @ 14:18
Marie de Bourgogne, Les enfants du Comte de Paris à la DASS il ne faut tout de même pas exagérer !
Jean « bon fils ». S’il l’était vraiment il n’etalerait pas en public sa mésentente avec son père.
Aujourd’hui, il n’y a plus rien à espérer de cette famille qui ne règnera jamais, jamais, jamais.
Désespérance !
Marie de Bourgogne
25 août 2016 @ 09:53
Si leur mère avait été aussi « jemenfoustiste » à leur égard que leur père et si il n’y avait pas eu leurs grands parents, qui sait se qui serait arrivé.
Des enfants ayant encore leurs parents sont pourtant, hélas, placé à la DDASS.
Jean est sans aucun doute un bon fils pour sa mère et si son père ne le provoquerait pas stupidement, il ne dirait rien.
Gérard
25 août 2016 @ 16:57
Parce que Baia s’imagine que Louis de Bourbon va régner !
Jean n’étale pas sa mésentente mais il répond à une attaque et sauvegarde la maison de France.
gipcan
23 août 2016 @ 16:33
Ils ne sont pas la »Maison de France » et heureusement!
sophie M
21 août 2016 @ 11:22
De quoi décourager le/la plus fervent(e) des Royalistes !
Le mieux serait certainement d’ignorer cette guerre intestine
Mais comme dit Jeanne, « zut, je viens de le faire »
clementine1
22 août 2016 @ 09:40
mais non, Sophie M, je ne suis pas découragée et soutiendrai le Duc de Vendôme plus que jamais. Il faut laisser le passé au passé et penser à l’avenir.
sophie M
22 août 2016 @ 12:40
D’accord avec vous, mais pour l’instant nous sommes dans le présent, le Comte de Paris est bien vivant et comme « bon sang ne saurait mentir » il s’évertue ^tel avant lui son père à semer la discorde .
Enfin, tout cela paraît bien dérisoire sachant que notre monarchie républicaine n’est pas près de laisser la place…
Charles
22 août 2016 @ 12:12
Je suis loin d’être découragé car nous avons Jean et Gaston et puis les Capétiens en ont vu bien d’autres.
Hélène
22 août 2016 @ 14:55
Le Comte de Paris est un inconscient pour faire de telles bêtises
Marie de Bourgogne
22 août 2016 @ 17:45
Non, en quoi un triste sire (semblable à ce que doive subir beaucoup de familles françaises) peut détourner qui que ce soit de ce quoi il croit vraiment ?
Charles
21 août 2016 @ 11:25
Je leur souhaite une vie familiale heureuse.
Muscate
22 août 2016 @ 08:14
Et moi je souhaite que la lumière soit rendue aux aveugles.
Mélusine
22 août 2016 @ 15:56
« Et paix sur la terre aux hommes de bonne volonté ».
En cette année sainte du jubilé de la miséricorde, ce serait la moindre des choses. Non ? Dommage…
jul
25 août 2016 @ 06:56
Ah Charles
Le pardon vis à vis de son père (s’il regrette ses actes passés) ne permettraient-ils pas à Marie et Jean d’être plus heureux?
Milena K
21 août 2016 @ 11:37
Une « réplique » était à prévoir!MDR
Ces gens ne se rendent-ils pas compte qu’ils se ridiculisent et que,surtout,une grande majorité du bon peuple n’en n’a rien à faire de leurs bisbiles!?
Milena K
21 août 2016 @ 12:22
« bisbiLles »
Marissa
21 août 2016 @ 11:37
Tout cela est assez pathétique.
Daniel D
21 août 2016 @ 11:39
Maintenant c’est certain, c’est lui, le Comte de Paris qui a grand besoin d’un tuteur et d’un conseil de régence, car il n’a plus sa tête! et si il là, alors, il est le fossoyeur de la maison de France. Quel triste Sire…
il n’a jamais été à la hauteur de sa position. Toujours très mal entouré et très mal conseillé.
Louis de Lauban
22 août 2016 @ 09:22
ET bien reconnaissez donc le seul successeur légitime de nos rois : Louis de Bourbon. ;-)
Daniel D
22 août 2016 @ 17:24
Non Louis de Lauban, Je ne ferai jamais parti du clan des illuminés.
Je resterai fidèle à la seule maison de France, Les Orléans. Ce n’est pas parceque le chef de cette maison n’est pas à la hauteur de sa fonction, que je vais me tourner vers un usurpateur!….
Louis de Lauban
23 août 2016 @ 11:49
C’est justement parce que le chef de cette maison est un usurpateur, issu d’une longue ligné d’usurpateurs.
Les Orléans sont profondément et justement impopulaires dans notre généreux pays. Tout le passé de sang, de vols et de trahisons qui constitue l’histoire abominable de cette famille est connu du peuple de France. On sait que presque tout les princes qui ont porté ce nom méprisé, ont été, même quand ils n’appartenaient pas à la famille dont le citoyen Égalité est la gloire la plus significative,funestes a la maison régnante et au pays. Nés sur les marches du trône, ils n’apparaissent dans les troubles civils que comme d’infatigables séditieux, et dans les guerres au dehors ce sont de timides satellites do l’étranger. Dans la variété et la complication des hommes
et des événements qui forment les annales de la France, ce nom d’Orléans se dégage avec de lugubres visages, d’implacables ambitions et d’incessants complots. C’est le résumé de nos guerres civiles, l’explication de nos discordes nationales et l’appendice de la révolution. Le peuple de France le sait, parfois confusément, mais toujours profondément. Quelles que soient leurs idées politiques ou sociales, les Français d’aujourd’hui ne peuvent pas, en entendant prononcer ce nom, ne pas éprouver un insurmontable dégoût. Les orléanistes le savent bien puisque, dans leur propagande, ils cachent le plus possible le nom de leur «Prétendant», et plus encore de dire quelle fut sa famille ; ils parlent de l’héritier de nos rois, mais il auront beau se faire appeler Henri VII, François III ou Jean IV, on saura vite qu’ils ne sont que des Louis-Philippe VI, VII et VIII, descendants du roi des barricades, d’égalité et du Régent.
Daniel D
24 août 2016 @ 15:00
Oh! Mais il est pas content le Louis de Lauban .?
Vous parlez, d’usurpation, de trahison, de vol, de sang, mais regardez donc les Bourbon d’Espagne! Ils ne sont épargnés rien de tout ça. Et les Franco! Vous les croyez blancs comme neige!…
Gérard
24 août 2016 @ 15:57
Mais Lauban vous devriez prendre de la camomille et sortir un peu de votre groupuscule pour fréquenter d’autres personnes et vous rendre compte de l’inanité de tout ce que vous nous dites.
La perception des Français en ce qui concerne les Orléans n’a aucun rapport avec ce que vous écrivez, Louis-Philippe est généralement tenu pour un bon roi, le Régent pour un bon régent, le prince royal était exceptionnellement populaire, personne ne doute réellement de l’intelligence du défunt comte de Paris, chacun a en mémoire l’incontestable charme de son épouse et respecte cette famille qui a donné un fils pour la France. C’est aux Orléans qu’on doit d’avoir sauvé Amboise, Chantilly et Dreux pour la France et les archives de la Maison de France. C’est aux Orléans qu’on doit les collections du Muséum d’histoire naturelle et des explorations sur toutes les mers du globe. C’est le nom des Orléans qui est respecté en Amérique après les combats de la Guerre de sécession. C’est Louis-Philippe et la réflexion de ses héritiers qui ont tenté d’adapter l’idée monarchique française au monde moderne. C’est le nom d’Orléans qui a fait rêver des générations de Français, nos parents, nos grands-parents, croyez-vous que les Français ont oublié que la France n’a jamais été aussi glorieuse que sous Louis-Philippe et Napoléon III et aussi plus en paix que sous Louis-Philippe ?
Personne au-delà de votre groupe ne connaît vraiment cette branche de la maison de Bourbon qui, écartée du trône d’Espagne, n’a jamais rien fait pour la France, n’y a pas vécu, qui n’a pas été exilée pour elle, qui ne s’est pas sacrifié pour elle, qui n’a jamais partagé la vie de nos compatriotes, et
n’oublions pas non plus que les seules chances de restauration de la monarchie française au XXe siècle ont reposé sur les hommes remarquables qu’ont été Henri VI comte de Paris, qui voulut faire sortir l’idée monarchique d’un microcosme, et le général de Gaulle.
Louis de Lauban
25 août 2016 @ 09:46
La France n’a jamais été si glorieuse que sous Louis-Philippe ???????
Cette seule affirmation démontre l’inanité de tout le reste de votre prose. Au delà de toute considération sur le régime politique, les armées de la Révolution et de l’Empire apportent un sévère démenti à vos écrit. Aucune époque ne peut prétendre à plus de gloire que sous Louis le Grand ou Napoléon, même le règne de Louis XVIII est plus glorieux que celui de Louis-Philippe grâce à la victoire du Trocadéro lors de la guerre d’Espagne.
Toute cette débauche de palabre ne peut faire oublier que les deux plus grandes illustrations de cette famille sont le régicide Philippe Egalité, et l’usurpateur Louis-Philippe.
Cessez de vous rengorger sur la mort du petit-fils du Marquis de Pierre de Bernis en Algérie. Même son frère Jacques dit que ce fut un suicide, glorieux certes, mais dont l’objectif était de se débarrasser du poids d’un père indigne.
Dire que la Maison de Bourbon n’a jamais rien fait pour la France, c’est assez fort, sans sans l’arrière grand-père de Louis XX, la France n’aurait peut être pas pu résister à l’Allemagne pendant la Première Guerre Mondiale. Mais je n’entrerai pas dans ce jeu ridicule, car rien des pseudo-arguments que vous avez avancés pour défendre ces gens là ne vient leur donner plus ou moins de droits à la couronne de France.
Vous n’êtes pas royaliste car vous rejetez les lois fondamentales puisqu’elles sont contre votre poulain. Finalement les orléanistes sont des populistes mièvres, ils veulent faire pleurer dans chaumières le populo ignorant (qu’ils croient) et se disent qu’en lui mentant assez, il sera assez bête pour les croire. Mais le Peuple de France n’est pas si bête, si un jour il voulait un roi, ce ne serait pas pour le choisir sur des considérations aussi pathétiques.
Gérard
25 août 2016 @ 16:54
Ce qui fait la gloire des rois ce bonheur du peuple c’est le bonheur des peuples. Je me contrefiche de vos billevesées, de vos ragots de concierge, de vos diffamations, de vos atteintes à la mémoire des morts, comme de vos envolées lyriques.
De quel arrière-grand-père parlez-vous ? Du capitaine Franco ou d’Alphonse XIII son roi ? Alphonse XIII maintint l’Espagne dans la neutralité et on ne voit pas pourquoi elle aurait choisi l’Allemagne.
Louis de Lauban
26 août 2016 @ 11:47
Daniel D,
Reprochez, sur l’ascendance maternelle, ce que vous voulez à Louis, mais n’oubliez pas l’ascendance de Jean…
Les Franco ? d’abord il n’y en eu qu’un qui fut dictateur en Espagne. Que vient-il faire là dedans ? C’est l’arrière grand père de Louis de Bourbon du côté de la mère de sa mère. SI on prend Albert de Wuremberg, arrière grand père de Jean d’Orléans c’est pire. C’est lui qui commandait l’armée Allemande lors de la bataille d’Ypres et qui est donc responsable de l’utilisation de gaz de combat (l’ypérite) pour la première fois. C’est lui qui commandait lors de la bataille des Ardennes entre les 21 et 23 août 1914… je vous rappelle que le 22 août 1914 est le jour le plus sanglant de notre histoire militaire avec 27 000 soldats Français morts pour la France, et c’est en grande partie à cet arrière grand père de Jean d’Orléans que nous le devons.
Alors, soyons clairs, Jean d’Orléans ne peut pas être plus responsables des crimes contre la France commis par cet Albert de Wurtemberg, que Louis de Bourbon ne l’est des actes de Francisco Franco.
Louis de Lauban
26 août 2016 @ 14:14
La France sait gré à Alphonse XIII de l’avoir assuré sur sa frontière sud, ce qui a permis d’éviter d’y bloquer des troupes sans lesquelles notre victoire eut été compromise. Le Roi pouvait dire : « Malgré la chute des Bourbons en France, je me considère comme lié par le Pacte de Famille de Louis XV. La France continue à être de ma famille. »
C’est sous Charles X qu’on a dit que jamais les Français n’avaient été aussi heureux, et ce aussi étonnant que cela puisse paraître. On ne voit pas quelle grandeur il peut y avoir dans le régime louisphilippard. Vous pouvez feindre la colère et faire semblant de vous offusquer, vous n’avez pas répondu sur l’inanité de votre propos sur le régime de l’usurpateur.
Louis de Lauban
23 août 2016 @ 14:32
Perseverare diabolicum est.
ludomarc
25 août 2016 @ 12:09
errare humanum est
ludomarc
23 août 2016 @ 18:33
merci de votre commentaire, on mous rabat les oreilles avec louis xx, ce descendant de louis xiv, qui n’a rien a voir avec le peuple francais, qu’il ne connait pas. son ancetre philippe v a renoncer pour lui et pour ses descendants au trone de france. par ce fait les seuls descendants legitimes au trone de france sont depuis la mort d’henri v les orleans. des querelles dynastiques ne sont pas nouvelles (capetiens, valois, bourbon qui etaient a leure epoque illegitimes)
bien cordialement
ludomarc
Naucratis
24 août 2016 @ 06:59
Ludomarc reproche au duc d’Anjou de ne pas connaître les Français. Lui, ce sont les majuscules qu’il ignore…
Louis de Lauban
24 août 2016 @ 09:27
Je ne sais dans quel livre vous trouvez de telles inepties dans l’Histoire de France, mais trouver les Bourbon illégitime « a leure epoque » c’est étrange. Les Valois illégitimes ? Pour Edward III peut être, pas pour les Français. ET les Capétiens étaient parfaitement légitimes puisque advenus au trône selon les règles en vigueur à l’époque puis sous Louis VIII « In hoc ergo rediit regnum ad stirpem Caroli Magni »
Pour vos affirmations sur les renonciations de Philippe V, on a déjà démontré votre erreur. Et Louis XX étant Français, il a à voir avec le peuple Français.
ludomarc
24 août 2016 @ 22:02
Très cher(e) NAUCRATIS
Je suis bien conscient que les majuscules n’étaient pas présentes la ou il le fallait dans mon précédant message mais pardonnez moi, au vu de mon grand age j’utilise un appareil à reconnaissance vocale. En effet je deviens de plus en plus aveugle. Il m’est très utile mais parfois et même toujours, il oubli les Majuscules, la ponctuation et même les accents. Je fait très attention de ne rien oublier mais pardonnez les erreurs qui peuvent encore exister dans ce texte, elles sont écrites avec un simple clavier ; sans l’aide de ce précieux mais si infidèle ami, Voyez pour vous, je le laisse de coté, mais cela me reste très difficile d’écrire ces lignes.
Mes pensées restent vives, mais c’est de plus en plus difficile pour moi de les communiquer par ecrit.
Que chaque personne qu’elles soient illettrés ou érudites, Légitimistes ou Orléanistes aient le droit de s’exprimer c’est le plus important.
Très cordialement
Ludomarc
Votre très sincère ami
Philippe
23 août 2016 @ 08:53
Luis de Borbon descend des amants des reines Marie-Louise d’Espagne (Godoy) et Isabelle II (Puigmolto) !!!
Vous parlez d’un successeur légitime ! …
Louis de Lauban
23 août 2016 @ 11:31
Ce ne sont que des ragots, mais même si c’était vrai, il y a près de 80 princes Bourbon qui ne descendent pas de ces reines. Insulter le roi légitime et le roi d’Espagne actuel, et ce n’est pas rendre vos Orléans plus légitimes (ne parlons pas de l’affaire Maria-Stella ou du cocher Lefranc)
Gérard
24 août 2016 @ 14:10
La fausseté de l’affaire Maria Stella est maintenant reconnue depuis longtemps et quant à l’histoire du cocher Lefranc personne n’y croyait même au plus fort de la Terreur.
Louis de Lauban
25 août 2016 @ 10:32
Et celle du marquis de Pierre de Bernis ?
Naucratis
23 août 2016 @ 11:59
Vous n’avez pas la preuve de ce que vous écrivez, Philippe, et pour cause !
Relayer des propos mensongers est de la diffamation.
Je reste persuadé que me vous êtes plus intelligent que ce que votre dernier commentaire laisse paraître.
Gérard
24 août 2016 @ 14:09
Cette supposée diffamation est écrite dans tous les ouvrages historiques depuis le XIXe siècle et a peu de risques d’être sanctionnée de l’un ou l’autre côté des Pyrénées.
Mayg
23 août 2016 @ 13:15
Ne commencez pas avec ces rumeurs car il y en a aussi concernant les Orléans. On se rappelle encore de ce très bel article d’Audouin avec une photo très ressemblante entre feu le comte de Paris et le Marquis de Pierre de Bernis… !
Gérard
24 août 2016 @ 14:04
Une photo de groupe dans laquelle Bernis est au dernier rang et ne mesure pas plus qu’une tête d’épingle tandis que le comte de Paris ressemble au duc de Guise…
aubert
24 août 2016 @ 19:49
ardéchois cœur fidèle !!!
Mayg
25 août 2016 @ 15:29
Gérard,
Et pourtant quand cette photo est parue dans N&R, les Orléanistes étaient bien silencieux. Il faut admettre tout de même que la ressemblance est frappante…
gipcan
23 août 2016 @ 16:34
Qu’en savez-vous?
Nemausus
24 août 2016 @ 12:44
si vous repartez sur ces ragots comme seuls arguments, on va vous remettre sous le nez les allusions concernant l’ascendance Bernis d’Henri sénior !
kalistéa
25 août 2016 @ 09:13
Si j’étais vous , je me préoccuperais moins des remarques loufoques (pour ne pas dire plus ), de notre ami Naucratis, cher Ludomarc!
Francois
21 août 2016 @ 11:47
La légitimité chez les Orléans demeure un probleme récurant
Car enfin n’est il curieux de voir le Prince se référer aux lois fondamentales du royaume
Que nul ne peut transgresser etc…….
Certes il a infiniment raison le testament de louis XIV fut casse et à juste titre
En raison de ces lois irréfragables
Mais lorsque Louis Philippe prit le pouvoir quant etait il des fameuses lois traditions et
autres
Aujourd’hui la branche aînée étant éteinte enFrance la légitimité du comte de Paris
est tout à fait différente de ce qu’elle pouvait être au 19eme du vivant du comté de Chambord
Un peu de réserve de bon sens et de relativité seraient semble y il de mise
Surtout quand on incarne l’histoire
Louis de Lauban
22 août 2016 @ 09:26
La branche aînée éteinte en la personne du comte de Chambord, d’autres branches se sont succédées : celle issue de Charles de Bourbon puis celle issue de son frère François de Paule de Bourbon, actuellement représentée par Louis de Bourbon.
Comme le comte de Paris l’affirme, les lois fondamentales sont intangibles, donc Louis de Bourbon est bien Louis XX.
Francois
22 août 2016 @ 11:33
Bien sûr si l’on s’en réfère à ces lois intangibles
C’est pour cela que le fait de les invoquer en ces circonstances
et de plus pour faire des histoires à ses propres enfants a
ce je ne sais quoi de vraiment grotesque
Leonor
24 août 2016 @ 16:20
Moi je veux bien reconnaître n’importe qui, et lui donner n’importe quel numéro dans n’importe quelle succession, à condition que ce soit un bonhomme ( ou une bonne femme) intelligent, honnête, pas fier, les pieds sur terre, avec du caractère, une vraie réflexion, une vraie solidité, avec à la fois le sens de l’humain et le sens de l’Etat.
Or, apparemment, personne n’a ça en magasin actuellement, ni dans les milieux fleurdelysés quels qu’ils soient, ni dans les milieux res-publicains tricolorisés ou monocolorisés (*) quels qu’ils soient non plus.
Or donc, , lois fondamentales, loi salique, loi truc ou machin, voire constitution , autant lire ça que la recette de la grenadine, car ce n’est rien d’autre que du blabla et du flan au service des ego et des assoiffés de pouvoir. Pour la Constitution, j’hésite un peu quand même …
(*) au choix marine, ou bleu-roi-mais-républicain , ou rose bonbon-nougat-éléphant, ou vert passé-dépassé; le rouge a sombré depuis longtemps, malgré quelques survivors qui ont loupé une étape et ne sont pas encore au courant que Staline a passé l’arme … à gauche.
Louis de Lauban
25 août 2016 @ 11:58
Leonor,
Vous avez parfaitement raison sur ce qui manque à la France d’aujourd’hui. Je ne dis pas que Louis XX a toutes ces qualités, mais ce que je crois, c’est qu’étant l’incarnation de principes qui ont conduit notre pays à travers gloires et déboires pendant 1300 ans avec une stabilité et une grandeur qu’aucun autre pays n’a connu, il ne peut qu’insuffler à notre pays une nouvelle vigueur. Elle sera plus honnête et plus démocratique que ce que nous connaissons actuellement.
En effet, nous voyons tous que notre pays sombre dans le populisme et la politique spectacle. Le navire France prenait l’eau, désormais il a coulé, mais n’a pas encore touché le fond, et seul un grand, fort et vrai changement pourra permettre de le renflouer.
Nous ne voulons pas d’un tyran, nous ne croyons pas qu’on puisse refaire un Louis XIV, Louis XX ne serait ni Charles X, ni Henri V, et qui peut bien vouloir d’un nouveau Louis-Philippe. Nous ne voulons pas non plus d’une monarchie à la suédoise, pas plus que d’une VIe République qui ne serait qu’un retour de la IVe.
D’ailleurs, nous n’avons rien contre la République elle même, car qu’est-ce que la République ? Est-ce un régime politique corrompu, créateur de parasites inutiles et prétentieux qui, dans les cabinets ou aux postes électifs, vivent à nos dépens ? Non, la République c’est le Peuple Français en tant que communauté politique. Il est évident que cette communauté politique doit appeler, reconnaître ou accepter d’une façon ou d’une autre le retour du Roi, cela ne peut se faire sans Elle. Mais reconnaître un usurpateur, descendant d’usurpateurs et de régicide, se serait se fourvoyer, et ne rien changer à nos problèmes.
Que faire ensuite ? (vous parliez de Staline, voici une question léniniste ;-) ) Et bien refonder tout : l’Etat, le droit, les valeurs, les institutions, les rapports entre citoyens, notre vision commune de l’Histoire et de l’avenir, notre système politique et démocratique bien sûr, et ce sous les auspices d’un homme qui ne peut rien ambitionner car il est déjà tout.
Voilà pourquoi je pense que restaurer ou réinstaurer une royauté légitime est une bonne chose et pourquoi je parle de royauté et pas de monarchie.
Gérard
25 août 2016 @ 16:41
Du passé faisons table rase est donc devenue la nouvelle devise des légitimistes ?
Louis de Lauban
27 août 2016 @ 22:34
Propos parfaitement inepte. Vouloir construire sur une base saine et avec des racines, ce n’est pas faire table rase du passé.
sophie M
22 août 2016 @ 12:42
Vous avez raison d’écrire histoire avec un petit « h »,je serais même tentée de l’écrire au pluriel.
ladycat's
21 août 2016 @ 12:09
ils sèment le désordre et récolterons la honte , un jour
sophie M
22 août 2016 @ 12:42
A mon avis c’est déjà fait !
gipcan
23 août 2016 @ 16:36
Oui vous avez raison
Naucratis
24 août 2016 @ 06:59
Exact !
beji
21 août 2016 @ 12:17
Il manque de dignité au vu de ce qu’a été son attitude envers ses enfants parmi lesquels le prince François dont il se préoccupe tant sur ses vieux jours.
Il nous fatigue.
Isa C
21 août 2016 @ 12:19
Il paraît que le ridicule ne tue point… Heureusement pour l’un et l’autre des protagonistes de cette histoire… avec un h minuscule…
nts nt
21 août 2016 @ 12:19
Grotesque, je dirai meme sordide, le Comte de Paris cherche à nuire c’est évident. Un personnage indigne .
Cheveyre
21 août 2016 @ 12:33
ah, bien content de cette info ! Jeantou duc de Vendôme ne va pas aller + vite que la musique !!!
Christiane
21 août 2016 @ 12:34
la communication n’a jamais été le point fort du comte de Paris, il a toujours eut des problèmes avec ses parents, sa première épouse, ses frères et soeurs et ses enfants. On vit au 21 éme siècle, les mentalités de cette famille devraient évoluer, mais cela n’a jamais été son point fort qui regle ses comptes à travers la presse; la France ne redeviendra jamais une monarchie même si les présidents se prennent parfois pour le roi soleil.
Leonor
24 août 2016 @ 16:22
Ah oui, les rois-soleils, évidemment. D’ailleurs, en ce moment, on est en fin d’été : le soleil pâlit…. Il est d’accord avec l’INSEE.
Jean Pierre
21 août 2016 @ 12:35
J’ai relevé dans ce texte le mot « caprices ». Peut-être le seul mot serieux de tout ce galimatia qui n’a, et je le repète souvent, aucun fondement en droit positif français.
marielouise
21 août 2016 @ 12:52
C’est vraiment du grand n’importe quoi…et son annulation de mariage encore plus honteuse et ridicule après cinq enfants…!
Ils baignent tous-le Vatican et ces prétendants au trône de France- dans une même mare « aux canards »!!!!
Ridicules ils sont tous en donneurs de leçons et guerres intestines …complètement HS!!!!
ml
marielouise
21 août 2016 @ 12:53
Il est vrai que c’est épidermique chez moi…ces princes de France, me donnent de l’urticaire tant ils sont limités intellectuellement et laids!!!!!!!!
Vive les mariages hors caste!!!!!
ml
val
22 août 2016 @ 07:10
marielouise,
Pour une fois vous me faites rire , avec vos princes de France qui sont sous alimentés intellectuellement mais c’est bien vu . :)
A mon avis ce monsieur ferait bien de se reposer et prendre une retraite pas mérité :)
Muscate
22 août 2016 @ 08:18
C’est vrai que je ne l’aurais peut-être pas exprimé comme ça…j’aurais emprunté un autre chemin,sans doute moins abrupt. ..mais la destination est la même et je rejoins votre raisonnement, Marielouise…totalement.
Bien à vous.
Trianon
22 août 2016 @ 08:54
Je trouve un peu » bas de plafond » votre partie d’argument selon lequel vous n’aimez pas les princes de France parce qu’ils sont » laids »
Personnellement , sî je dois juger de la legitimitê d’une personne sur le plan politique, son esthétique est secondaire.
Je ne suis pas certaine que Talleyrand ait été un Apollon par exemple, de meme Pompidou quî a ( à peu près ) fait l’unanimité ne le devait pas à sa gueule d’ange.
Tout le monde s’accorde à louer le professionnalisme de la Princesse Anne d’Angleterre , et question beauté…euh bon….
Bonne journée
marielouise
22 août 2016 @ 13:05
Trianon…leur laideur en rajoute à leurs comportements et à leurs lamentables guerres…tout simplement…!
Je ne partage aucunement leurs idées, leurs idéaux, leurs chemins de vie et encore moins leurs querelles…mais en plus ma détestation pour ce qu’ils sont, m’amusent, car je les trouve-personnellement-si laids d’esprits et ils le sont en plus… physiquement!!!
ml
Lautreamont
22 août 2016 @ 14:20
Vous ne comprenez pas…
Ici, marielouise met sur le meme plan leur laideur et faible intellect pour sous entre qu’ils ont la meme cause: leur degenerence genetique…. Et je crois qu’elle a raison
Gérard
23 août 2016 @ 15:02
On pourrait peut-être arrêter avec les caricatures grossières. Il est inutile de discourir sur la beauté, qui est une notion tout à fait relative, surtout avec des interlocuteurs dont nous ne connaissons même pas le visage mais cessons surtout ce genre de discours sur « les fins de races » qui ne signifient rien de bien plaisant et tiennent du honteux remugle.
marielouise
23 août 2016 @ 15:14
Exact Lautreamont!!!!
,-)))))
ml
Jean Pierre
22 août 2016 @ 16:05
Le laid n’est pas que physique il me semble.
C’est quelque chose qui s’oppose au beau….et tout ça c’est pas beau.
Milena K
22 août 2016 @ 12:01
Bien,marielouise!Je n’aurais pas mieux dit!
Et l’aveuglement de ces gens qui croient encore au retour de la monarchie en France finit par être crispant.Les Orléans père et fils s’y prennent à merveille pour décourager toute velléité de s’intéresser un tant soit peu à ce qu’ils « prétendent »,excepté pour leurs aficionados et leurs courtisans.
kalistéa
25 août 2016 @ 09:15
la médecine Française est très efficace marielouise, il faut vite soigner vos démangeaisons.
Anne-Cécile
21 août 2016 @ 12:56
La tutelle juridique (tuteur, conseil de famille et juge) s’appliqura au schéma Orléans des virtuels dauphinots.
Bon c’est vraiment une tempête dans un verre d’eau. Le prince handicapé, qui porte le titre de son père avant que celui -ci prenne le titre de comte de Paris (si on voulait l’extirper pour x raisons de la lignée des coqs, il fallait commencer par lui donner un titre autre et donner à Jean d’Orléans, le titre de Clermont) , est déjà sous la responsabilité de son frère cadet. Bref Vendôme prend toutes les décisions, je vois donc pas ce qu’un titre immédiat « changera à son pouvoir ».
On regrettera simplement des décennies de dissensions familiales étalées sur la place publique et les chimères médiatiques des uns et des autres.
Il est pénible d’assister à des séances psy où tous les petits garçons de l’ex dynastie française viennent crier la difficulté de devenir un adulte et de renoncer au parricide.
Marie de Cessy
21 août 2016 @ 13:12
Et c’est reparti pour un nouveau tour de manège dans les sordides histoires familiales de la famille d’Orléans.
Les Atrides à côté d’eux sont des Pokemons !
Je lance les paris: au moins 200 commentaires !!
Louis de Lauban
22 août 2016 @ 09:28
C’est passé de 5 commentaires hier soir à 113 ce matin, 200 ce soir c’est sûr ;-)
lisa
21 août 2016 @ 13:33
Communiqué sur communiqué pour essayer d’exister
Anne-Claire
21 août 2016 @ 14:12
Est-ce que le comte de Paris a encore toute sa tête?
Muscate
22 août 2016 @ 08:19
Est-ce que son fils Jean est bien adulte?
HRC
22 août 2016 @ 11:52
Muscate, je me fie plus au juge des tutelles qu’à vous pour en juger.
Baia
22 août 2016 @ 13:20
Muscate, là j’avoue j’adore votre commentaire !
Muscate
23 août 2016 @ 12:43
Avec grand plaisir,Baia! ;-)
Jean Pierre
22 août 2016 @ 09:52
Nous allons demander à Fouquier-Tinville !
Le neindre
21 août 2016 @ 14:20
Bien triste famille ces règlements de comptes sans cesse ce petit mondeveut croire que les français ont besoin d eux qu ils règlent déjà leur propre problème hahahaha
bianca
22 août 2016 @ 12:17
Je rejoins votre commentaire qui, en à peine trois lignes, définit ce que la grande majorité de français pense des querelles de cette famille ! bianca
Arnold
21 août 2016 @ 14:21
tout cela est grotesque car inopportun…
Mais sur le fond, il convient de souligner que le Comte de Paris a raison et que si son père a cru pouvoir disposer des lois successorales selon son bon plaisir, il n’en avait aucun pouvoir pour le faire car la Couronne est indisponible.
S’il eût été sacré roi, il l’eût appris lors des serments et se fût dès lors abstenu de déclarations aussi hasardeuses qu’inutiles. Ou alors il eût alors fallu que de pareilles évolutions fussent entérinées par le Parlement de Paris : on en est bien loin et avec de tels fantoches, c’est tant mieux…
Louis de Lauban
22 août 2016 @ 09:31
Le parlement n’a pas le pouvoir de modifier les lois fondamentales. Les juristes et historiens sont tous d’accord sur ce point, exemple : Dans Fanny Cosandey et Isabelle Poutrin Monarchies française et espagnoles 1550-1714, Atlande, 2001 : pp179-183 : « les lois du royaumes (lois fondamentales) apparaissent comme les plus fermes soutiens institutionnels du monarque … elles ne peuvent être ni créées, ni modifiées par quiconque – pas même le roi. » ce sont « des règles coutumières que la tradition s’est chargée de rendre inviolables »
Cosmo
22 août 2016 @ 20:16
Louis,
Des lois créées par personne ? Etes-vous sérieux en écrivant cela ?
Je serais ravi si vous répondiez à mes questions dans l’article relatif à la déclaration du duc de Vendôme.
Merci d ‘avance
Cosmo
Louis de Lauban
23 août 2016 @ 11:55
Cosmo,
Je l’ai fait, on n’a pas publié ma réponse, je l’ai repostée, coupée en deux pour laisser le passage polémique sur les Orléans actuel etre censuré si c’est lui qui déplaisait, et bien ce passage est publié, les réponses à vos questions ne le sont pas. Si Régine ne veut pas publier les textes des historiens et juristes, alors qu’elle vous les fasse passer en privé si c’est possible.
Leonor
24 août 2016 @ 16:27
Et d’abord, ce serait quoi, ces » Lois fondamentales » incréées ?
J’aimerais bien la référence, chez Dalloz ….. ?
Louis de Lauban
25 août 2016 @ 12:17
C’est de l’Histoire du droit, allez voir sur les commentaires du communiqué du duc de Vendôme (prétendu) j’y ai mis des références.
Louis de Lauban
23 août 2016 @ 12:00
Cosmo,
Ce n’est pas moi qui l’écrit, ce sont deux historiennes dont j’ai cité la référence et qui résument l’opinion que l’on avait de ces lois. « car nous sommes tous vivans soubs les loix d’un Monarque, qui ne tient son Royaume, son sceptre, son espée et sa couronne , que de Dieu seulement. » Pierre de Beloy, De l’Authorité du Roy, et crimes de leze majesté qui se commettentpar ligueurs, designation de successeurs, et libelles escripts contre la personne et dignité du Prince, s.1. (1587) fol. 65 r°-v°
Cosmo
24 août 2016 @ 08:09
Cher Louis,
Deux historiennes ne font pas plus l’histoire que deux hirondelles le printemps.
Cordialement
Cosmo
Louis de Lauban
24 août 2016 @ 12:26
Cosmo,
Pour ma part, étant ce que je suis, sachant ce que je sais, ayant ce que je possède, je ne reconnais d’historiens sérieux que ceux qui sont docteurs de l’université en cette matière, leurs travaux de recherches validés par tous les spécialistes parce qu’ils sont vrais et objectifs ont de la valeur. Les opinions et les petites phrases faciles pour tenter de délégitimer leur savoir, leur état, leur autorité, ne servent de rien. Etre historien dans pdv, en revanche, ça n’a aucune valeur.
Ces historiennes ne font pas l’Histoire, elles la verbalisent, elles nous la transmettent. D’ailleurs, si vous lisez Pierre de Beloy, Torcy et Henri IV (entre de très nombreux autres) vous verrez bien qu’ils disent la même chose. Donc les deux historiennes en question ne font pas l’Histoire, elles nous la font connaître d’une manière objective et non partisane. Je conçois qu’il soit difficile pour les entêtés et les orléanistes de reconnaître que l’Histoire est contre eux.
Gérard
25 août 2016 @ 09:49
Lauban vous écrivez : « Je conçois qu’il soit difficile pour les entêtés et les orléanistes de reconnaître que l’Histoire est contre eux ».
Que vous disiez le droit est contre eux, c’est une question d’interprétation du droit et vous pouvez toujours à l’appui de tel ou tel juriste penser que vous avez raison.
Mais considérer que l’histoire que nous connaissons tous a été et est pour les Bourbons de la branche aînée dans leurs droits prétendus à la Couronne de France, ce n’est pas banal !
Cosmo
25 août 2016 @ 11:03
Louis,
Auriez-vous perdu le sens de l’humour ?
Ni Pierre de Belloy, ni Torcy, et encore moins Henri IV ne furent docteurs en histoire…Ni Tacite, ni Hérédote n’eurent l’honneur des facultés…et pourtant.
A votre liste d’historiens, j’ajouterai Jean-Paul Bled, Jean-Paul Garnier, Baudrillart, qui ne sont sans doute pas historiens à vos yeux car ils ne partagent pas votre opinion. Certains de vos amis a même un jour sur ce site récusé Jean-Paul Bled car il le considérait comme orléaniste.
Il y a donc bien des historiens qui considèrent que la renonciation de Philippe V était valable et ils n’ont pas moins de diplômes ou de rigueur intellectuelle que ceux que vous appelez à la rescousse.
Je serais ravi d’avoir la source de votre référence à Grotius, qui lui aussi ne semble pas partager votre vision selon mes sources.
Vous me faites penser aux sorbonagres chers à Rabelais dans votre tentative d’appel à la rescousse de l’Université en toge.
Comme eux, vous affirmez sans jamais démontrer.
J’attends que vous m’expliquiez comment une loi fondamentale dont l’existence n’est contestée par personne au temps T n’est susceptible d’aucune modification au temps T+1.
J’aimerais aussi que vous me disiez comment un texte composé par les hommes dans un contexte donné ne pourrait en aucun cas être modifié, le contexte ayant changé.
Comment pouvez-vous affirmer qu’une loi est d’origine divine quand Jésus a lui-même séparé le temporel du spirituel, laissant aux hommes le soin de régler leurs rapports avec l’état, et que jamais la France n’a été un état théocratique ?
Et quand vous rappelez Pierre de Belloy : « car nous sommes tous vivans soubs les loix d’un Monarque, qui ne tient son Royaume, son sceptre, son espée et sa couronne , que de Dieu seulement. », vous oubliez tout simplement de dire que le texte ne concerne pas la loi qui fait le monarque, mais l’origine du pouvoir du monarque. La différence est de taille. De plus l’origine de la monarchie française est loin d’être divine. Ce fut une prise de pouvoir au dépens des Carolingiens, une monarchie élective que seul un heureux concours de circonstances a rendu héréditaire dans la primogéniture mâle. Les Capétiens ont su habilement se servir de ces circonstances et nul ne songe à le leur reprocher. Et, à nouveau pour des raisons de circonstance, on a divinisé l’origine du pouvoir, ce dont Louis XIV s’est largement servi pour asseoir son pouvoir.
L’Histoire n’est ni pour ni contre les Orléanistes ou les Légitimistes. Elle est et en 1883, l’Histoire a choisi le comte de Paris pour succéder au comte de Chambord.
Si Dieu en avait décidé autrement, Il n’aurait pas inspiré la duchesse d’Angoulême dans son choix de l’archiduchesse Marie-Thérèse comme épouse du prétendant au trône de France, car Il savait de toute éternité qu’elle était stérile. Et si Dieu avait vraiment voulu que la descendance de Philippe V monte sur le trône de France, Il n’aurait pas rendu stérile ce pauvre Charles II et aurait laissé les couronnes d’Espagne dans les mains de la Maison d’Autriche.
Cosmo
Louis de Lauban
25 août 2016 @ 18:07
Cosmo,
De quel sens de l’humour est il question ? Affirmez vous par là que votre précédent message n’était que blague ? Non, vous savez très bien que vous faisiez de la rhétorique. On ne sait jamais, cela pouvait marcher et disqualifier mes arguments, mes sources et mes références.
Je n’ai pas affirmé qu’Henri IV, Torcy ou Belloy étaient docteurs en Histoire. Je dis qu’ils sont les sources qu’utilisent les chercheurs, et que les sources sont unanimes sur l’impossibilité de modifier les Lois Fondamentales. Voyez le mémoire de Saint Simon sur la validité des renonciations, il expose toutes les possibilités, les Etats, les Parlements, le roi, et en conclu qu’ils ne peuvent les modifier. Il cherche une possibilité avec une assemblée des Pairs, vous savez ce qu’il en fut.
Je ne vais pas inutilement reprendre une argumentation longue et fastidieuse donc je rappelle ce que j’ai déjà écrit ailleurs :
les Etats de 1614. Le Tiers y déclare qu’il veut que soit arrêté « pour loi fondamentale du royaume » que le roi ne tient « sa couronne que de Dieu seul ». Le clergé et la noblesse s’y opposèrent, ils (le clergé en fait mais qui avait convaincu la noblesse) suivaient les doctrines exposées par Bellarmin et Suarez contre Jacques Ier d’Angleterre (défense de l’autorité du pape et thème de la translation du pouvoir du peuple vers le souverain – mais comme je l’ai dit, une fois transféré le peuple ne peut pas le récupérer comme l’entendait le pseudo Philippe Pot). Vous noterez que c’est le peuple qui veut le droit divin, non le clergé et la noblesse. Vous noterez aussi que cette théorie du droit divin va s’imposer : « le roi ne tient [son pouvoir] que de Dieu et d’épée » Loisel, Institutes coutumières, 1607. « nos rois ne tenant leur sceptre que de Dieu seul ne sont obligés de rendre aucune soumission à pas une puissance de la terre » Le Bret.
Les Parlements condamnèrent tous les ouvrages contenant des thèses contraires au droit divin des rois. La Faculté proclame en 1663 « [le roi] n’a d’autre supérieur au temporel que Dieu seul »… et je ne vais pas vous faire l’offense de citer Bossuet.
Pour les historiens contemporains : chez puf Histoire des institutions de l’époque franque à la Révolution p 418 (443) : « le roi ne peut changer les règles de succession au trône » « le même principe d’indisponibilité rend sans objet la renonciation de Philippe V à ses droits à la couronne de France … la renonciation de Philippe V était parfaitement nulle car anticonstitutionnelles … Un roi ne peut valablement faire renoncer à la couronne un de ses héritiers légitimes. »
Dans Fanny Cosandey et Isabelle Poutrin Monarchies française et espagnoles 1550-1714, Atlande, 2001 : pp179-183 : « les lois du royaumes (lois fondamentales) apparaissent comme les plus fermes soutiens institutionnels du monarque … elles ne peuvent être ni créées, ni modifiées par quiconque – pas même le roi. » ce sont « des règles coutumières que la tradition s’est chargée de rendre inviolables » « certaines sont incontestables d’autres sujettes à caution » sont incontestables : la règle de dévolution statutaire du trône, l’indisponibilité de la couronne, l’instantanéité de la succession, l’inaliénabilité du domaine. Parmi les lois sujettes à caution : la loi de catholicité et la majorité du roi à 14 ans. Toutes deux fondées par ordonnances « et donc oeuvre d’un roi plutôt qu’oeuvre de Dieu ». Nulle part mention du prétendu vice de pérégrinité. Il est dit « en en faisant une loi de la nature, les théoriciens présentent la loi salique comme une loi de Dieu dont la perfection n’est pas contestable … devenue loi divine parce que conforme à l’ordre naturel voulu par Dieu, elle communique sa sacralité à l’institution qui repose sur elle »
Enfin, je vous invite à lire les pages 36 à 64 du livre de Jean Barbey chez Fayard, Etre Roi qui souligne bien que les lois fondamentales ne peuvent pas être modifiées. P. 146 Louis XV « nous ne tenons notre couronne que de Dieu »
Dans la société des Princes, Lucien Bély souligne aussi l’incompatibilité des renonciations avec les lois fondamentales et expose les écrits de Philippe V qui les rejette et affirme que dans tous les cas elles ne peuvent concerner ses enfants et descendants.
Vous me demandez comment une loi ne pourrait être changée. Mais ce n’est pas mon problème, ce n’est d’ailleurs pas la question.
Les faits sont que sous la monarchie, au début de la Révolution et sous la Restauration, les Lois Fondamentales étaient tenues pour intangibles. Les renonciations d’Utrecht étaient tenues pour nulles : « Si Louis Quinze on enterrait,
Philippe en France régnerait,
Landerirette.
Non pas le Philippe d’ici.
Landeriri. »
Et même Louis-Philippe le pensait (mais à la condition que la loi salique n’existât plus en Espagne, ce qui était une erreur) : « Ce n’est pas seulement comme Français que je prends lui vit intérêt à cette question, C’est aussi comme père. Dans le cas, en effet (ce qui n’arrivera jamais de mon temps) où nous aurions le malheur de perdre M. le duc de Bordeaux sans qu’il laissât d’enfant, la couronne reviendra à mon fils ainé, pourvu que la loi salique soit maintenue en Espagne; car, si elle le l’était pas, la renonciation de Philippe V au trône de France, en son nom et au nom de ses descendants mâles, serait frappée de nullité, puisque ce n’est qu’en acte de cette renonciation que les descendants de ce prince ont acquis un droit incontestable à la couronne d’Espagne; mais, si ce droit leur est enlevé, ils peuvent réclamer celui que leur donne la loi salique française à l’héritage de Louis XIV. Or, comme petits-fils de Louis XIV, ils passent avant mes enfants. »
Pour Belloy : « car nous sommes tous vivans soubs les loix d’un Monarque, qui ne tient son Royaume, son sceptre, son espée et sa couronne , que de Dieu seulement. », vous dites : « vous oubliez tout simplement de dire que le texte ne concerne pas la loi qui fait le monarque, mais l’origine du pouvoir du monarque. La différence est de taille. » L’origine du pouvoir du monarque, la cause de l’obéissance et de la fidélité de ses sujets ce sont les Lois fondamentales ! Vous semblez ignorer que toute la tâche que s’est assigné Pierre de Belloy c’est de défendre les droits d’Henri de Bourbon comme seul prétendant légitime au trône en vertus des lois fondamentales de la couronne, le sacre ne faisant pas le roi car seul une loi successive rendue inaltérable par sa vertu naturelle le fait (Belloy, Apologie catholique, s.1, 1585, fol.44). Pour lui la loi salique remonte à Mérovée et en vertu de son ancienneté millénaire elle doit être reçue comme l’expression de la volonté divine. Ceux qui s’oppose à cela sont pour Belloy coupable de lèse majesté divine et terrestre, ce sont des ennemis de la couronne et des suppôts de Satan.
Voilà ce qu’affirme Belloy, c’est ce que je dis et écris, et toute une rhétorique malhonnête n’y changera rien.
Donc je n’ai rien à dire de plus sur l’intangibilité de ces lois, c’était la coutume et l’opinion. Aucune forme légitime de modification n’a jamais existé, les parlementaires et ceux qui assistèrent à l’enregistrement des renonciations l’ont montré et affirmé.
Si vous voulez que je vous dise qu’on peut changer ces lois, alors soit. Mais je ne vois pas qui pourrait les changer aujourd’hui, je ne vois pas qui aurait pu les changer après 1830 ou 1883.
Vous voulez me faire dire qu’elles sont mortes ? Soit, ce sont des fossiles. Etant fossilisées on ne peut plus les changer, ou alors c’est du trucage. Et si elles sont mortes vous les voulez inopérantes, allons y, vos Orléans, oui, vos Orléans, n’auraient pas plus de droits au trône que mon blanchisseur, qui d’ailleurs aurait un drapeau plus blanc que ces messieurs là.
Je passe vos propos désobligeants car j’affirme, je source et je démontre. Vous ne faites qu’ignorer les réponses, les tourner en dérision et reposer les mêmes question, flattant ou insultant selon l’intérêt de votre rhétorique.
Cosmo
26 août 2016 @ 13:37
Louis,
Les hirondelles n’étaient qu’un clin d’oeil.
Vous oubliez allègrement Jean-Paul Bled et Baudrillart dont les opinions comptent au moins autant que celles de vos deux historiennes.
Mais vous ne faites qu’affirmer une fois de plus et ce n’est pas désobligeant de ma part de le constater.
Je ne vois pas en quoi la décision du Parlement de Paris finissant par consentir au principe de la renonciation de Phlippe V aurait moins de valeur que les décisions antérieures, dont aucune n’a jamais d’ailleurs parlé d’impossibilité de renonciation. Au mieux, le roi ne peut pas choisir son successeur ou imposer à celui-ci de renoncer. Ce que l’homme a fait, l’homme peut le défaire.
Louis XIV n’a pas imposé à Philippe V de renoncer puisqu’il lui a même demandé le contraire.
Le 9 avril Louis XIV écrit à Bonnac, ambassadeur de France à Madrid :
“…Il faut que le roi mon petit-fils choisisse ou d’abandonner dès à présent l’Espagne et de venir auprès de moi pour jouir des droits qu’il n’aura peut-être jamais sur ma succession, ou de renoncer à cette même succession pour lui et pour ses descendants et de conserver à ce prix l’Espagne et les Indes…Mon intention n’est pas de donner aucun conseil sur ce sujet au roi mon petit-fils. Il y a des occasions, et la conjoncture où nous sommes en est une, où l’on doit prendre conseil et se déterminer de soi-même, et quoique la paix ou la continuation de la guerre semble dépendre aujourd’hui de la décision du roi, mon petit-fils, je ne le presserai pas cependant pour le faire pencher à prendre un parti plutôt qu’un autre; mais je lui demande d’examiner bien attentivement ce qu’il se doit à soi-même, à ses enfants, à sa maison, à mon royaume dont la succession le regarde présentement de plus près qu’il ne pouvait l’envisager.” ( lettre de Louis XIV à Bonnac du 9 avril 1712)
Le roi d’Espagne répondit le 22 avril : »…je suis déterminé, au cas ou on ne trouvera d’autre expédient pour conclure la paix, à renoncer à la succession de la couronne de France, en la manière dont vous le jugerez le plus à propos… »
C’est donc librement que Philippe V a choisi de renoncer. En clair il a préféré la proie à l’ombre, une couronne certaine à une couronne incertaine.
Revenez aux faits, au lieu d’asséner une fois de plus des principes. Revenez au XVIIIe au lieu de rester au XVIe siècle.
Vous ne me répondez pas non plus sur les propos que vous prêtez à Grotius.
Cosmo
Louis de Lauban
28 août 2016 @ 11:16
Il est facile de faire de la rhétorique pour tenter de masquer l’absence d’arguments, je vois que c’est ce que vous faites, et c’est lassant.
Jean-Paul Bled, spécialiste des études germaniques est un vrai historien, c’est vrai. Est-il neutre sur le sujet, il est souverainiste, et radio courtoisie est plutôt maurrassiste que légitimiste. Quant à Baudrillart, c’est une plaisanterie ? Un historien contemporain ne l’utiliserait que comme source, on imagine pas faire une thèse moderne en le citant autrement que comme une source, ou en analysant ses conclusion, mais pas en acceptant aveuglément ses thèses, qui par ailleurs ne sont parfois encore valides. Mais pour ce qui est de sa neutralité vis à vis des Orléans, ont repassera, et puis rappelez vous du petit surnom sympathique que lui a attribué Paul Claudel. Il ne m’a pas que l’évêque Cauchon était pour le respect des lois fondamentales, sinon Jeanne d’Arc aurait vécu.
Pour le parlement, je ne vois pas de quelle décision vous parlez. Il s’agit d’un enregistrement, il n’a donc rien décidé. Il a entériné la violence faite aux lois fondamentales en manifestant son désaccord, ce qui me suffit largement. Que les renonciations soient impossible découle de l’indisponibilité de la couronne, vous le savez parfaitement.
Louis XIV a imposé contre son gré la renonciation à Philippe V. L’Angleterre a imposé cela à Louis XIV et à Philippe V. Il y a donc violence, ce qui frappe la renonciation de nullité.
Mais l’argument selon lequel Philippe V aurait pu et du renoncer à l’Espagne est encore pire. Louis XIV ne pouvait pas lui demander de faire ce choix parce que les droits de Philippe d’Anjou au trône de France étaient imprescriptible, donc même en gardant l’Espagne et même avec des renonciations, il ne pouvait pas les perdre. Mais Louis XIV n’avait plus aucun droit en regard de la succession d’Espagne. Il s’en était dépouillé, lui comme son fils et le duc de Bourgogne, en faveur de Philippe V. Les 3 Louis étaient les successeurs légitimes au trône d’Espagne (Louis XIV moins que ses fils et petits fils car du fait d’Anne d’Autriche, or ce sont les renonciations de Marie-Thérèse qui sont nulles, annulées par Charles II, celle d’Anne d’Autriche ne le sont que si son sang croise celui de Marie-Thérèse, le mariage ayant pu les annuler en la personne de Louis XIV). Etant indisponibles car titulaires ou héritiers nécessaires du trône, ils se sont conformés au testament de Charles II et on laissé l’Espagne au plus prochain mâle. L’ayant mis dans cette situation de souveraineté, Louis XIV n’avait plus rien à lui en demander.
Quant au XVIe siècle, c’est bien pratique de me reprocher d’en parler. Etablir la conception que l’on avait des lois fondamentales en 1700 est nécessaire pour bien juger de de ce qui a été fait par les renonciations. Oui c’est encore un principe, mais que ce soit le Roi ou la République, ils se fondent sur des principes et des valeurs. Et ces principes et valeurs ne sont pas modifiés, ils sont précisés par des jugements. Ainsi, nul n’aurait l’idée de me dire que le principe selon lequel « les hommes naissent libres et égaux en droit » ou celui qui dit « la loi est la même pour tous qu’elle protège ou qu’elle punisse » peuvent être légitimement modifiés. Tout Français verrait dans la destruction de ces principes une tyrannie insupportable. Et d’où viennent ce principe ! Eh ont vous le dit en préambule ce sont les droit naturels, imprescriptibles, inaliénables et sacrés de l’homme. Ils lui viennent de la nature, comme les lois fondamentale de Dieu (et qui sont perfection de la nature selon Hottot). Les députés ne disent pas les avoir fait ces droits, ils disent les exposer et les déclarer, ce qui signifie logiquement, puisque ce sont des droits naturels, qu’ils existent de toute éternité, Dieu les a voulu puisqu’on fait cela en sa présence et sous ses auspices, mais ils n’en sont pas moins valables, ils ont été ignorés ou méprisés. Donc voilà, démonstration que des lois « faites » par personne, ça existe. Bien entendu c’est une fiction, mais cela n’empêche qu’il n’existe pas de moyen légitime, non tyrannique et connu de modifier ces principes. Vous voyez donc que le XVIIIe peut être très utiles à mes arguments.
Pour finir, renoncer à une succession avant d’en être l’héritier légitime (et pas seulement un successible légitime) n’est pas possible en droit. Philippe V pouvait bien le faire, ça n’a pas de valeur.
Il n’y a pas de besoin d’écrire des centaines de pages de commentaire sur le sujet, les droits de la Maison d’Anjou et la nullité des renonciations sont connues et démontrées depuis l’origine, et surtout depuis que la question est devenue brûlante après 1883.
Les seuls arguments en faveur des Orléans sortent des lois fondamentales et de la tradition monarchique. On peut objecter à Henri d’Orléans que ses prétentions reposent sur :
1) Violation des Lois fondamentales du royaume
2) La violence faite au prince légitime
3) La soumission aux volontés de l’ennemi
4) Une réussite médiatique
5) Un coup de force par l’affirmation de prétendus droits incontestables en 1883
6) L’ignorance ou la désespérance des royalistes
7) Le nationaliste maurrassien
Cosmo
29 août 2016 @ 22:58
Louis de Lauban,
Je vous laisse dans votre béatitude, qui n’est qu’à usage interne, car quoique vous disiez, personne n’aurait voulu en 1883 d’un prince espagnol et le comte de Chambord le savait parfaitement. Quant à aujourd’hui, même si la question de la restauration n’est pas à l’ordre du jour, personne ne voudrait d’un prince qui ne doit d’être sur la scène dynastique française qu’au heureux hasard d’une rencontre de chemin de fer et qui n’est français que par une grand-mère, elle-même à moitié italienne et un père qui a eu besoin de recourir au bénéfice de la sécurité sociale. Il préfère l’Espagne et il a peut-être raison. A n’être personne autant l’être au soleil !
Pour finir, votre commentaire sur Jean-Paul Bled montre bien qu’il vous gêne, comme vous gêne Baudrillart, dans ses sources qui sont bien claires ! Restez donc en compagnie des historiens qui vous conviennent et qui ont peut-être étonnés de l’usage que vous faites d’eux.
Mais de toutes façons, vous vous en fichez car votre recours légal est la source divine, incréée et parfaite. Autrement dit de la roupie de sansonnet !
Tout votre discours est d’une inutilité totale et il ne sert à rien, en effet, d’écrire de centaines de pages car il se résume à une formule : « Tout sauf les Orléans. »
Je trouve personnellement que le néo légitimisme que vous défendez avec vos amis est une insulte à l’intelligence du peuple français et à son histoire. Mais libre à vous d’aller chercher un prince où vous voulez, les grenouilles en ont bien fait autant.
Cosmo
Louis de Lauban
30 août 2016 @ 09:49
Cosmo,
Bled ne me gêne pas. Baudrillart non plus. Mais comment pouvez vous ignorer le parti pris orléaniste de Baudrillart ? Son article intitulé « Examen des droits de Philippe V et de ses descendants au trône de France » Revue d’Histoire diplomatique, Paris, 1889, le démontre largement. Il s’appuie en grande partie sur le mémoire pro-orléaniste de l’abbé Poisson commandé par le duc d’Orléans lui même pour attaquer les droit de Philippe V. Baudrillart a retrouvé ce mémoire dans les archives espagnols, il est donc normal qu’il l’étudie. Mais ses commentaires toujours favorables à Poisson et toujours critiques des droits des descendants de Philippe V montrent en quelle estime il faut tenir sa neutralité.
Les historiens que je cite ne seraient pas étonnés qu’on utilise leurs textes en allant dans le même sens qu’eux, le contraire serait d’ailleurs étonnant car il est rare qu’on expose une conclusion, qu’on la justifie, puis qu’on critique négativement ceux qui la reproduisent.
Il y a cependant un point où vous avez plus tort que sur les autres, la source divine n’est pas mon recours légal, c’est la source de la loi pour les contemporains à partir des XVe et surtout XVIe siècles. Lorsque les renonciations ont été faites, c’était bien Dieu qui était considéré comme la source de la loi fondamentale et de son evolution, même si l’histoire « humaine » de la loi salique était déjà connue.
Que l’on soit croyant, plus ou moins ou pas, n’est pas du tout le problème. Le roi de France est roi par la grâce de Dieu, il est sacré et sa succession est réglée par la volonté de Dieu, c’est peut être du mythe, mais c’est le fondement mystique historique de notre monarchie, et ça, n’importe quel élève qui a étudié le portrait de Louis XIV l’apprend (bon avec les réformes il l’apprendra moins c’est vrai ;-) ). Dieu c’est peut être roupie de sansonnet pour vous et moi, mais pas pour les Français et les princes de l’époque moderne(sauf rares exception). Comme Dieu est tenu à l’époque pour le créateur des lois fondamentales, et qu’elles sont tenues pour intangibles, leur modification était impossible. A la rigueur une précision l’était, mais pas une disposition qui vient violer le principe d’indisponibilité. Par exemple, faire succéder les fils illégitimes de Louis XIV après tous les princes légitimes (Bourbon, Orléans, Condé, Conti, et éventuellement Courtenay) aurait été plus une précision qu’une modification de la loi fondamentales. Des auteurs entre les XVe et XVIIIe ont pu écrire que les illégitimes succédaient parfois chez les Mérovingiens et les Carolingiens, d’autres ont affirmé qu’en cas d’extinction des légitimes les français viendraient naturellement aux illégitimes parce qu’ils ont le sang des rois. Dans ce dernier cas, il peut y avoir élection dans l’esprit de l’auteur, mais le sang royal, même illégitime l’emporterait (on se retrouverait donc dans une situation à la portugaise, mais je n’ai pas trouvé d’auteur qui s’appuie sur cet exemple). En quoi tout ceci ne serait qu’une précision de la loi fondamentale ? Et bien simplement dans le fait que cette précision ne modifie pas l’ordre de succession et n’intercale ni pas de nouveaux successibles entre ceux qui étaient connus précédemment, ni n’en supprime, ce qui ne peut se faire en dehors de la naissance d’enfants légitimes ou du décès d’un prince. Or, vous savez parfaitement que le testament de Louis XIV, qui allait un peu en ce sens (seuls ses descendants étaient concernés, pas les autres branches illégitimes issues des Valois, des Bourbons non royaux et d’Henri IV) a été cassé. Alors une renonciation imposée par nos ennemis qui modifie l’ordre de succession, la violation de nos lois est patente et comme il n’existait aucune voie légale et légitime de modification « constitutionnelle » cette renonciation est sans valeur.
Tout sauf les Orléans, encore une erreur. Les Orléans ont des droits à la couronne de France, ce sont de lointains successible. Peut-être que dans 200 ou 500 ans, le successeur légitime des rois sera un Orléans.
Mon discours a fait oeuvre utile puisque j’ai mis sous les yeux de tous les lecteurs un grand nombre de citations qui appuient les droits de Louis XX, qui n’en a pas besoin, c’est à l’usage de ceux qui doutent.
Quand à ce que vous appelez néo-légitimisme, votre point de vue ne m’intéresse pas. Vous ne semblez pas comprendre que le propos qui consiste à dire que les Légitimiste détestent tout ce qui vient après 1789 et que les Orléanistes sont des modernes, est totalement dépassé. Je suis royaliste parce que je pense que ce système peut nous éviter le cirque politique et le règne des parasites inutiles et prétentieux actuels (voyez l’actualité d’hier entre l’arène remplie de fauves et de gladiateurs de la primaire à droite et le discours de la ministre de l’éducation); je suis légitimiste parce que fonder un régime pareil sur une irrégularité serait le contraire du bon sens, et je suis républicain parce que contrairement à ce que pensent certains royalistes de tous bords, la république n’est ni un système, ni une idéologie, c’est la communauté politique du peuple (pas question d’instaurer une dictature) et le bien commun.
Au final, vous ne répondez jamais aux arguments, vous ne faites qu’une rhétorique vide et inepte par laquelle vous cherchez à délégitimer les écrits de vos interlocuteurs en les insultant ou en les tournant en dérision. Mais vous même, vous n’avez rien prouvé.
Louis de Lauban
31 août 2016 @ 23:14
J’ajoute que mes citations sont authentiques et sourcées. Seule la référence à Grotius, qui n’est pas une citation mais qui est de seconde main peut être critiquée, aucune de mes citations ne peut être mise en défaut.
Ce n’est pas le cas des pseudos-historiens orléanistes qui par exemple recopient tous, les uns sur les autres, une citation en français qu’ils attribuent à Charles Dumoulin, grand juriste du XVIe siècle et qui n’est en fait qu’une opinion de votre si cher Baudrillart accompagnée d’une citation de l’abbé Poisson… La faute a une erreur d’impression dans un de ses articles datant de 1889. Et personne pour se rendre compte que Du Moulin écrivant en latin, Baudrillart l’aurait cité en latin, comme il le fait toujours dans ce cas. L’erreur est reproduite par tous ces gens qui se disent historiens mais qui ne savent ni traiter une source, ni comprendre un texte et son auteur. Il ne faut que quelques minutes à peine pour comprendre pourtant… Autre citation incroyable, on s’attaque à Louis d’Anjou roi de Naples parce qu’une citation de Jouvenel des Ursins le nomme « Louis, roi de Sicile, jadis fils de roi de France » et on sous entend que cela veut dire qu’étant devenu roi de Sicile, il est étranger et n’est plus fils de France… On voit que ceux qui disent cela ne connaissent pas l’ancien français et ne comprennent pas ses expressions. Cherchez dans Google, « jadis fils de » « jadis fils du » ajoutez roi ou roy ou rien et vous verrez bien… cela signifie simplement que le personnage étant mort, il était en son vivant connu comme un fils de roi de France. Selon le contexte, cela peut aussi être qu’un roi étant mort et étant remplacé par un fils ou petit fils, le prince du sang qui est son oncle n’est plus le fils du roi de France, mais d’un roi de France de jadis.
Ces deux exemples se retrouvent dans presque toutes les productions orléanistes, elles en souligne l’inanité et la nullité absolue. Soit les auteurs sont des incapables, soit ils sont de mauvaise foi, dans tous les cas, ils invalident leur thèse par l’utilisation de sources douteuses, mal attribuées ou dont l’interprétation est faussée dans un but partisan.
Vous pouvez encore une fois prétendre que j’affirme sans démontrer, chacun, en suivant mes indications ou en cherchant ces textes pourra, non pas se faire une opinion, mais voir que la vérité est dans mes écrits et pas dans ceux des orléanistes en question.
Louis de Lauban
2 septembre 2016 @ 08:25
Autre exemple. Pour justifier le fait d’écarter François d’Orléans au profit de Jean d’Orléans, Guy Coutant de Saisseval dans La légitimité monarchique le droit royal historique (version éditions Christian) cite la Chronique de Tours « Odo erat majorsed quia stultus non fuit rex ». Eudes fils de Robert le Pieux aurait été écarté du trône à la mort de Hugues (II) roi associé, au profit de son cadet Henri et ce en raison de sa faiblesse mentale. Cette histoire se retrouve dans plusieurs autres sources datant toutes d’au moins 100 à 200 ans après le règne de Robert le Pieux. Or, les sources contemporaines montrent le dit Eudes s’alliant avec des grands seigneurs contre son frère, signant des chartes dans des abbayes etc… choses étonnantes, on imagine pas un handicapé mental en combattant médiéval ou en personne capable d’attester l’authenticité d’un acte par sa signature. Achille Luchaire, dès 1883 démontait cette légende (Histoire des institutions monarchiques de la France sous les premiers Capétiens (987-1180) tome 2 pp. 293-294) et rappelons tout de même que d’autres sources établissent parfaitement l’ordre des naissances des fils de Robert le Pieux). Cette légende a peut être été créée à des fins politiques, on en a l’exemple quelques générations plus tard avec Robert de Dreux qui est parfois présenté comme l’aîné spolié par Louis VII. Créer ce genre de rumeur pouvait servir à renforcer la légitimité de ces princes.
Donc, encore une fois, on a un exemple parfait de l’absence de méthode historique sérieuse, de manque de maîtrise bibliographique ou pire, chez les orléanistes. Dans le cas présent, ils déforment les sources historiques pour avantager l’un des leurs contre son frère et pour justifier les décisions du grand père Henri d’Orléans. Le même auteur reprend l’histoire du mariage refusé de Gaston d’Orléans pour justifier d’écarter celui qui était alors comte de Clermont ou de Mortain, ce qui est encore de la mauvaise foi historique puisque même si on devait accepter l’idée que les rois devaient donner une autorisation de mariage aux princes du sang (ce qui est loin d’être toujours le cas) un refus ne pourrait éventuellement écarter que la descendance issue de ce mariage (et encore étant canoniquement valide, le mariage ne saurait produire d’illégitime), et pas l’époux lui même. D’ailleurs, si Gaston avait eu un fils de ce mariage, avant que le mariage soit recélébré et officialisé, il est douteux qu’on lui ait retiré ses droits de prince du sang, et si Gaston était devenu roi, il aurait cassé toute décision qui aurait été en ce sens (ce qui au passage démontre que cette règle ne fait pas partie des lois fondamentales).
Cosmo
2 septembre 2016 @ 09:07
Louis de Lauban,
Puisque la vérité réside dans vos écrits, la messe est dite. Mais contrairement à ce que vous prétendez, votre choix espagnol, légitimiste selon vous, n’apporte absolument rien à la solution monarchiste car il repose sur la trahison d’un serment ou le mensonge de celui qui l’a prêté.
Vous prétendez à une monarchie apaisante et vous offrez la guerre. En 1883, le choix du comte de Montizon comme héritier du comte de Chambord, ne recueillait aucun suffrage en France. Outre le droit, la sagesse recommandait le comte de Paris.
La division, née par la suite, a mis fin à tout espoir de restauration. Il semble bien que, dans sa tradition, votre légitimisme soit le fossoyeur de la monarchie.
Cosmo
Gérard
23 août 2016 @ 15:12
Àh Cher Cosmo, il faut que l’on vous dise, Dieu après avoir créé le ciel, la Terre, les plantes et les animaux et juste avant de créer de l’homme, mais bien avant de donner les 10 commandements, bien avant que la France n’existe, a proclamé les lois fondamentales, il ne les a pas écrites contrairement aux 10 commandements parce qu’il laissait à l’homme le soin d’inventer l’écriture mais il les a soufflées dans le vent des arbres et le murmure de la mer et c’est ainsi qu’elles sont parvenues à la sensibilité et à l’oreille des jurisconsultes médiévaux qui se les sont répétées d’âge en âge.
Mais Dan Brown vous en dira plus dans son prochain ouvrage.
Cosmo
24 août 2016 @ 08:14
Cher Gérard,
Il y a 5365 ans, Dieu en une semaine créa le monde…et donna à la France les Lois Fondamentales du Royaume. C’est dire l’importance de ces lois dans l’ordre du visible et de l’invisible. Alors qui s’avise d’y toucher, non seulement commet un crime de lèse-majesté mais en plus offense la Divinité.
Donc pas touche ! On comprend mieux les angoisses métaphysiques de Philippe V. Il avait commis la pire des transgressions, ne pouvait donc plus dormir la nuit et passait la journée à confesse. Tout s’explique.
Amicalement
Cosmo
Louis de Lauban
24 août 2016 @ 09:37
Vous avez des lectures bien étranges Gérard.
Mais un prétendu royalistes qui rejette les lois fondamentales qui fondent le roi, c’est étrange.
L’orléanisme a d’abord dit qu’on pouvait modifier ces lois intangibles, il en a ensuite inventé une, maintenant il les nie et fait comme si elles n’avaient pas existé… En gros l’orléanisme fait comme ça l’arrange, demain il vont même trouver un prince en dehors de la maison d’Orléans ;-)
Gérard
24 août 2016 @ 13:51
Une loi coutumière s’abroge par le non-usage car si la coutume n’est pas appliquée elle cesse d’être une coutume. Il y a donc 300 ans il a été décidé pour le bien du royaume d’accepter la renonciation sous les formes les plus solennelles et réitérées de Philippe d’Anjou. Jamais sous l’Ancien régime est sous la Restauration ce principe n’a été remis en cause. Ce principe n’a pas été remis en cause par le comte de Chambord dont l’héritier était connu comme il le disait. Ce principe à la mort du comte de Chambord a été reconnu par la quasi-totalité des monarchistes français et par les autorités de l’État comme par les puissances étrangères. Si donc cette coutume avait la valeur que vous dites elle ne peut plus l’avoir aujourd’hui et ce qui n’a pas été accepté quand les monarchistes étaient quasiment majoritaires en France c’est-à-dire la succession par les Bourbons d’Espagne, ne peut pas l’être maintenant pour satisfaire un petit groupe de nostalgiques.
Gérard
24 août 2016 @ 14:00
En effet Philippe V était très tourmenté comme vous le savez Cher Cosmo mais je crois que ce que le tourmentait le plus c’est que sa foi ardente avait du mal à composer avec son tempérament tout aussi ardent vis-à-vis du beau sexe. Néanmoins un Chrétien scrupuleux devait aussi se soucier de n’être point parjure…
Louis de Lauban
24 août 2016 @ 17:11
Et bien Gérard, vous faites peu de cas du Dieu pour lequel votre Jeannot fait tant de salamalecs et c’est étonnant de la part d’un internaute qui, il n’y a pas si longtemps, s’amusait à copier coller des passages entiers de la Bible.
Mais bon, Dieu ne pouvant pas être Orléaniste, vous êtes sans doute subitement devenu athée.
kalistéa
25 août 2016 @ 09:21
cher g
érard , même le roi Midas les a entendues, chantées par les roseaux, les lois fondamentales du royaume de France qui n’existait pas encore!
(Je suis navrée parce que Naucr’adoré va dire que Gérard prend un G majuscule , malheureusement mon clavier refuse de la faire!)
Gérard
25 août 2016 @ 09:44
Je crois en Dieu et c’est un élément essentiel dans ma vie Louis mais je crois aussi à ce qu’enseigne l’Église catholique et que nous pouvons retrouver dans le Credo, le Symbole de Nicée, le Catéchisme de l’Église catholique par exemple.
Je n’ai vu nulle part que les lois fondamentales de la Couronne de France aient été directement données aux hommes par Dieu, tous les jurisconsultes ont toujours considéré qu’elles avaient été le fruit de la réflexion humaine, à laquelle on veut bien croire que le Saint Esprit qui a dû être invoqué, ait contribué. Mais s’agissant de loi non écrites et au demeurant coutumières, nées de l’usage, de la coutume, elles n’ont pas pu prévoir tous les problèmes qui pourraient advenir dans les siècles des siècles. Qu’est-ce qu’une loi fondamentale ? C’est une sorte de loi constitutionnelle qui émane des hommes au moment où elle a été tenue pour bonne.
Demandons-nous plutôt s’il est légitime d’être parjures comme le sont les Bourbons de la branche aînée, celle qu’on appelait autrefois carliste, en ce qui concerne leurs prétendus droits à la Couronne de France.
D’autre part on ne « s’amuse » pas à copier coller des passages de la Bible. La Bible n’est pas une comédie musicale.
Louis de Lauban
27 août 2016 @ 13:30
Et pour Grotius j’ai répondu ailleurs.
Louis de Lauban
28 août 2016 @ 10:12
Et puis croire en Dieu quand sa vous arrange c’est bien, mais je vous rappelle que le Roi de France est le Roi Très Chrétien, issu de Saint Louis et sacré à Reims… Or que jure-il à Reims, voilà ce a quoi il s’engage selon le rituel du Sacre : « Demeure ferme et garde l’Etat de la même manière que tu l’as tenu jusqu’ici par succession paternelle. Il t’es délégué par droit héréditaire,par l’autorité de Dieu tout-puissant et par notre tradition. »
Ce n’est pas parce qu’on feint de l’oublier pour la cause de la paix que cela, comme le reste des preuves, n’existe pas, les renonciations sont nulles, les lois fondamentales ne pouvaient pas être modifiées par elles, donc la légitimité royale est dans la Maison de Bourbon-Anjou.
Louis de Lauban
28 août 2016 @ 10:15
De quel non usage parlez vous ? Et d’ailleurs vous parlez de lois qui ne sont pas les lois du royaume.
En voilà assez, j’ai exposé plus haut ce que l’on pensait des lois fondamentales, chaque citation détruit vos arguments spécieux. Celui qui s’intéressera à ce débat n’aura qu’a s’y reporter pour trouver la vérité. Vous inventez de nouvelles règles chaque jours, vous faites mine d’ignorer et de mépriser les lois fondamentales et vous leur appliquez des principes qui ne s’appliquent pas.
Personne n’est parjure. Le Pape lui même a relevé Philippe V de son serment fait sous la contrainte. Et dans tous les cas, Jean III, comme Louis XX ne sont pas les héritier de Philippe V d’Espagne pour ce qui concerne la France, ils possèdent un droit propre jus sanguinis et sanguinatis, en vertu duquel l’un était l’héritier d’Henri V et l’autre d’Alphonse II.
Il ne peut pas y avoir parjure a reprendre ou dénoncer la foi jurée à un ennemi le couteau sous la gorge, sinon vous traitez Louis XI ou François Ier (entre autres) de parjure. Même Saint Louis avait bien du jurer de ne plus revenir chez les sarrasins pour être libéré, pourtant il y revint et y mourut, y a t’il conquis la couronne du martyre, ou n’y a t’il trouvé que le sort d’un parjure, votre avis serait bien éclairant.
Enfin, tout cela serait valable si Philippe V avait juré une chose possible, mais aller contre les lois fondamentales qu’on considérait alors comme l’oeuvre de Dieu lui était impossible.
Louis de Lauban
27 août 2016 @ 15:04
Pour Grotius : Lucien Bély, la société des princes XVIe-XVIIIe siècle, Fayard, Paris, 1999, pp. 313-314, sur les renonciations de Marie-Thérèse en 1660 : « Grotius pouvait être appelé à la rescousse, selon lequel nul ne pouvait renoncer à ses droits de souveraineté, encore bien moins pour sa postérité que pour soit même. » Lionne insista sur le droit de la reine : « Un simple article d’un traité ne peut pas détruire les maximes fondamentales d’une monarchie… »
Cosmo
28 août 2016 @ 13:37
Louis,
Où avez-vous vu que le pape avait relevé Philippe V de son serment ? Il n’y a aucune trace de réponse de la part du pape à la lettre que Philippe V lui a envoyée. Cette lettre montre bien par ailleurs le doute profond du monarque quant au bien-fondé moral de revenir sur sa renonciation.
Seriez-vous atteint d’imagination galopante ?
En ce qui concerne Grotius, je vous ai fait une citation de son oeuvre et vous me répondez par la référence d’un auteur.
Grotius considérait que rien ne pouvait empêcher un prince de renoncer à ses droits : “Il n’y a pas le moindre doute qu’un prince ne puisse renoncer pour lui-même ou à la couronne ou au droit d’y succéder” (De Jure Belli ac Pacis – Livre II, chapitre VII).
Une fois de plus, vous refusez la réalité des faits, réalité par laquelle tous les acteurs de l’époque ont été tenus et qu’ils ont acceptée.
Et vous n’argumentez toujours pas.
Votre position, ainsi que celle de vos amis, est de la malhonnêteté intellectuelle pure. Tout cela pour ne pas accepter l’existence de droits au trône de France d’une famille que vous détestez, à l’instar de l’inspiratrice de cette malhonnêteté, la comtesse de Chambord.
Cosmo
Gérard
31 août 2016 @ 20:59
Oui Cher Cosmo mais certains aiment les œillères.
Louis de Lauban
1 septembre 2016 @ 16:19
Ce sont là vos plaisirs, ils ne nous regardent pas, tant que cela ne vient pas s’attaquer au droit du successeur de nos rois.
Les œillères sont visibles dans les écrits des orléanistes qui inventent, maltraitent et falsifient les sources pour leur faire dire ce qu’ils veulent. Leurs ouvrages sont d’ailleurs marqués du sceau du mensonge puisque ces historiens du dimanche se prétendent spécialistes sans maîtriser une bibliographie sérieuse, sans comprendre l’ancien français, voire simplement celui de la Renaissance ou le français classique, et soit disant sans a priori ni parti pris, alors qu’ils roulent clairement pour les Orléans de part leurs parcours, leurs copinages ou leurs opinions.
Cosmo
2 septembre 2016 @ 17:28
En attendant, Louis de Lauban, vous ne répondez pas sur la pape qui selon vous aurait relevé Philippe V de son serment.
J’aime le sérieux de votre discours, de votre argumentation et la certitude qui vous anime. Au moins avec vous, on ne rigole pas.
Vous roulez pour la clique espagnole, puisque, paraît-il, depuis 1700 il n’y a plus de Pyrénées. C’est votre choix, c’est votre droit. Mais cela ne change en rien le fait que la clique espagnole reste espagnole même si elle se pare parfois des avantages et des plumes de la France.
Votre combat pour des princes qui se moquent de vous et qui n’ont que faire de notre pays, est identique à celui de Cervantès et ses moulins à vent.
Continuez, Monsieur-Je-Sais-Tout, vous ne faites de mal à personne.
Cosmo
Gérard
7 septembre 2016 @ 20:36
Lauban fait des recherches non pour trouver la vérité mais pour avoir raison et afficher son mépris pour ses contradicteurs. C’est son plaisir.
Je crois qu’il se fiche au fond de Louis comme de Dieu qualifié plus haut de roupie de sansonnet…
Louis de Lauban
8 septembre 2016 @ 17:24
La vérité se trouve dans les recherches et les preuves qu’elle permettent d’avancer et pas dans les erreurs effarantes que l’on peut voir ça et là chez ceux qui inventent ou déforment des sources ou des faits pour justifier l’injustifiable.
emilie
21 août 2016 @ 14:22
je me demande qui peut a l’heure actuelle s’intéresser à cette famille, rien de représentatif, très ordinaire, d’une banalité à pleurer,
monnier
21 août 2016 @ 14:23
Je n’ai qu’un mot : R I D I C U L E
De passage
21 août 2016 @ 14:26
Loin de moi l’idée de participer au « buzz », mais comme le dit O, c’est grotesque. Je rajouterai lamentable. Cet homme, cet « individu » ne manque pas de culot, pour oser faire des rappels à des règles, quand on sait la façon dont il s’est comporté avec sa famille. Là aussi, il y avait des règles, qu’il s’est empressé de bafouer !!!! Il ose s’offusquer indirectement (bravo le courage de cet ancien militaire), mais il récolte ce qu’il a semé d’une certaine manière. En cela, il est bien, à son corps défendant probablement, le digne fils de son père ou comment se faire détester de tous ses enfants ! Ce n’est pas la peine de se montrer systématiquement dans des célébrations dans des églises et se vouloir chrétien, pour se comporter ainsi et bafouer aussi les principes de tout chrétien.
Tonton Soupic
21 août 2016 @ 14:30
Monseigneur devrait décréter une amnistie des PV automobolides ou bien une baisse desinpôts locos. Il est le Roy, nous serons les preums à lui obéirationner.
Muscate
22 août 2016 @ 08:20
Haha,cher Tonton,heureusement que vous êtes là. ..elle en dit quoi, Tata? ;-))
Tonton Soupic
22 août 2016 @ 12:56
Elle potassium son stage pour récupréer ses 1024 points après m’avoir pestationné sa voiture sans permis pensant 2 mois.Pourtant je conduis bean.
framboiz 07
23 août 2016 @ 15:13
Tonton, vous méritez la médaille d’or pour vos commentaires , qui m’ont tant fait rire ! Merci ! Amitiés à Tata Soupic !
Mélusine
22 août 2016 @ 16:01
Et puis surtout, l’interdiction des burkini sur les plages de France et de Navarre, Tonton Soupic. Non mais ! (j’en ai parlé à Tata Soupic, elle est d’ac corps).
Muscate
23 août 2016 @ 12:47
Tata Soupic se balade le corps en burkini dans sa voiture en mangeant du Navarrin,ma Mie Mélusine?
Ça ne m’étonne plus que notre bien-aimé Tonton se fasse des noeuds au bout de la langue!… ;-))
Actarus
21 août 2016 @ 14:32
Je ne vois pas l’intérêt du point numéro 1 qui attaque plutôt le prince Louis de Bourbon ^^ à moins que Mgr Henri le Jeune ne veuille s’attaquer à l’autre « duc d’Anjou », celui de Cadaval du chef de sa femme, qui a pérégriné au Portugal. ;-)
S’agissant du point numéro 4, il est bon de rappeler aussi à monsieur le Jeune qu’un frère de roi régnant ne fut jamais dauphin d’icelui, mais peut-être que sa pensée a été corrompue par l’utilisation abusive du terme, passé dans le langage courant et notamment le vocabulaire des commentateurs sportifs. ^^
Quant au « retour aux lois fondamentales », le fait d’avoir inversé l’ordre successoral des jumeaux Michel et Jacques et par conséquent de leur descendance ne plaide pas en faveur de ce tricotage dynastique.
Néanmoins, ne boudons pas notre plaisir devant la guerre des communiqués de ces nouveaux Atrides. ;-)
Louis de Lauban
21 août 2016 @ 14:42
Cosmo,
Vous ne manquerez sans doute pas de passez par ici, alors je me permets de vous informer que je viens de vous faire une longue réponse, pleine des sources et citations que vous me demandiez dans les commentaires de cet article : http://www.noblesseetroyautes.com/communique-duc-de-vendome
cordialement,
Louis
Cosmo
22 août 2016 @ 20:17
Merci pour l’information ! Je vais aller le lire.
Cordialement
Cosmo
kalistéa
21 août 2016 @ 14:44
Mon commentaire: Tout cela , on le sait déjà.Rien de neuf si ce n’est que c’est ce qu’a pondu aujourd’hui le comte de Paris pour donner naissance pendant plusieurs jours à un flot d’inepties et à apporter de l’eau au moulin de ses adversaires!
Patricia
21 août 2016 @ 14:49
Bien, tout ceci ne nous encourage pas à restaurer la monarchie. Loin de là, c’est très contre-productif, cela donne une image très négative, d’une famille muée par ses ambitions et son désir de vengeance, des sentiments de jalousie,… tout ce que l’on reproche à aux candidats d’une présidence de la république très souvent….
Bertrand de Rimouski ( Canada )
21 août 2016 @ 14:50
Après on viendra me dire que la famille Royale de Roumanie est ridicule ?
Actarus
22 août 2016 @ 12:26
C’est une obsession chez vous… ;-)
frambroiz 07
23 août 2016 @ 02:28
Effectivement , Bertrand , ça va être très, très , très difficile …
Oscar
21 août 2016 @ 14:51
C est déjà le néant et depuis très longtemps chez les Orléans ! Et çà, à cause de qui : d’Henri VI puis d’Henri VII, deux pauvres types vaniteux qui, à défaut d’avoir réussi leur vie, ont massacré leur famille !
A bon entendeur Monseigneuuuuuur ! « Caressez ma bosse ! Que je vous assène encore quelques vérités pas bonnes à entendre mais tellement vraies sur Vous car partagées par le plus nombre qui Vous observent ! La peur au ventre face à la sentence que le Tout-Puissant vous réservera au jour de l’appel, eh oui, vous serez nu devant lui et là je le plains du spectacle ! Dieu est grand mais peut-il tout supporter? Nul ne le sait ? Alors prions ensemble pour notre Dieu tout puissant, le futur repos l’âme d’Henri VII d’Orléans – Comte de Paris -, simple pêcheur mais grand consommateur lors de son passage sur Terre, et le boulot de dingue que ça va donner au Tout-Puissant ! Sans compter que avant ou après il devra traiter la cas de Micaella Condesa de… Paricheeeeee – Cousino y Quinones de Leon .. y Jacks Daniels… et autres lieux qui abreuvent ses délires de prétentions d’ancêtres royaux ! Sapristi ! J’espère qu’il y a des RTT là haut, sinon Notre Seigneur aura bien du mal à surmonter, malgré sa grande bonté, pareilles tâches ! Prions le Seigneur mes enfants ! »
Grégoire
22 août 2016 @ 20:43
De prières;
Attendons nous à ce qu’un éternel arrive à procéder une sortie d’un néant.
A défaut de comique ce ferait plus que curiosité populaire.
Oscar
21 août 2016 @ 15:00
oups ! « … le repos DE l’âme … » Ah ce clavier !
Muscate
22 août 2016 @ 08:24
Le clavier a admirablement transmis votre pensée dans un post qui suscite ma plus grande admiration,Oscar…
Sincèrement, Bravo. C’est de l’art.
Chapeau bas,plume au plancher.
Lady Chatturlante
21 août 2016 @ 15:10
La princesse Marie devrait régner après son père. C’est elle l’aînée salique de ses frères.
Tonton Soupic
22 août 2016 @ 14:38
Vous vous tropetez, Lardy Chattululante, c’est Philomena, Pas Mary, de Tornos und Taxis Driver. Jody ça, jody rien.
Valerie R.
22 août 2016 @ 16:46
Merci de votre suggestion pleine de bon sens milady !!!
Pierre
21 août 2016 @ 15:10
Je ne vois pas ce que vient faire l’arrêt Lemaistre concernant le conflit entre le comte de Paris et le prince Jean.
Mais je le conteste, voir ci-dessous, les aguments:
1)
A) L’arrêt Lemaistre de 1593 ne s’appliquait non seulement au candidatures telles celles de l’infante d’Espagne ou de Charles Edmond de Savoie, donc à des étrangers mais également à des Français tel le duc de Mayenne, chef de la Ligue ou le jeune duc de Guise, car ils étaient tous deux étrangers au sang de France.
b) Un mémoire de mars 1741, conservé aux archives des Affaires étrangères indique »Les princes français ne peuvent contracter le « vice de pérégriniste », autrement dit, ils ne perdent pas leurs droits éventuels à la Couronne du fait de leur nationalité étrangère. » D’ailleurs les légistes considéraient tous que le sang capétien l’emportait sur toute autre considération.
c) Si la règle de nationalité avait existé, l’Angleterre n’aurait pas eu besoin d’imposer à la France les renonciations de Philippe V, roi d’Espagne.
d) plusieurs rois de France capétiens furent également roi d’un autre pays: Philippe IV, (roi de Navarre), Louis X (roi de Navarre avant d’être roi de France), Jean Ier (roi de Navarre), Charles VIII (roi de Naples), Louis XII (roi de Naples et duc de Milan), François Ier (duc de Milan), François II (roi d’Ecosse), Henri IV (roi de Navarre avant d’être roi de France) et ses successeurs
Louis de Lauban
22 août 2016 @ 09:45
Auriez vous la référence précise du point b ?
Louis de Lauban
25 août 2016 @ 12:16
Je l’ai trouvée, encore une source de plus contre les arguments Orléanistes ;-)
Pierre
21 août 2016 @ 15:11
Concernant sur le points 2, je suis assez d’accord avec le comte de Paris:
a) ce sont les parents mâles le plus proche et sans exception de Hugues Capet à Charles X qui ont succédé à tous les rois de France
b) même dans l’impossibilité de régner, le successeur en France régnait selon les lois fondamentales du royaume y compris lorsque le roi est dans l’impossibilité de régner du fait d’un handicape. Pour preuve c’est le dauphin, futur Charles VII qui était régent et qui régnait à la place de son père le roi Charles VI, atteint de folie et qui était donc dans l’incapacité de gouverner.
c) néanmoins les régents n’ont pas toujours été les plus proches parents par exemple:
– Baudouin V comte de Flandre, était régent (1060-1066)alors qu’il était seulement l’oncle maternel du roi Philippe Ier
– Philippe, comte de Poitier, régent et oncle paternel(1060) à la place de la mère de Jean Ier
– Philippe, comte de Valois, régent et cousin (1328), à la place de la mère
– Suger, abbé de Saint Denis (1147-1149), régent en l’absence de Louis VII, à la place de la reine Aliéonor
etc…
Gérard
23 août 2016 @ 15:23
Il ne semble pas qu’il y ait de cas de précédent dans l’histoire de France en ce qui concerne le cas du prince François sauf à imaginer des précédents qui nous soient inconnus dans les premiers temps de la monarchie capétienne. On ne peut pas comparer ce cas avec celui de Charles VI qui était roi et avait été sacré et qui d’autre part n’était pas atteint de folie permanente, mais à partir d’un certain moment atteint vraisemblablement d’une sorte de psychose maniaco-dépressive récidivante.
Kayleen
21 août 2016 @ 15:18
Quelle cloche cet homme, trop de consanguinités dans la famille cela s’attaque au cerveau, et on appelle cela des gens nobles et bien merci
Gérard
23 août 2016 @ 15:15
Non Madame tout le monde sait que c’est une maladie qui est à l’origine du handicap du prince François.
Denis
21 août 2016 @ 15:33
Que de vaine agitation ! le cte de Paris n’est vraiment plus un homme de son siècle…laissons-le retourner à ses aquarelles , qui , elles, sont inoffensives…
Leonor
21 août 2016 @ 15:54
Entre pas mal d’autres insanités, ça me fait toujours doucement rigoler quand on parle de loi salique , laquelle régirait le trône de ce doux pays. Surtout quand on se prévaut de ce « droit salique », pour exclure » un prince ou une princesse étrangère ».
Il s’agit au départ , entre autres dispositions, de règles de succession en matière de patrimoine, des FRANCS SALIENS. Or, les Francs sont des Germains, et les Francs Saliens précisément des Germains installés sur des territoires correspondant à l’actuelle Belgique.
OK, les Francs sont devenus les Mérovingiens, « officiellement » dénommés premiers rois … de France (!) par nos manuels .
Il n’empêche. Se prévaloir d’une » loi » – qui n’en est même pas une – issue d’un peuple non autochtone , pour exclure de la royauté » un prince ou une princesse étrangère », je trouve ça gondolant.
Mais on n’est pas à un paradoxe près en France, jusques et y compris dans la France actuelle.
Par ailleurs, cette fameuse » loi salique » est juste un truc opportunément exhumé au début du XIV e siècle par Philippe de Poitiers à la mort de son frère Louis X, et aux dépens de sa nièce Jeanne , la fille de Louis X.
Ici, excellente explication du tour de passe-passe, origines et sens réels de ces « règles », et conséquences.
http://his.nicolas.free.fr/Institutions/PageInstitution.php?mnemo=LoiSalique
JACKES
21 août 2016 @ 15:54
Monsieur aurait été crédible s’il avait pris en charge son fils François chez lui. Ce qui n’est pas le cas.
Robespierre
22 août 2016 @ 10:56
Oui. C’est le père de la onzième heure, ou plutôt de la onzième heure cinquante-cinq
Pierre-Louis
21 août 2016 @ 16:07
Il est heureux que Monseigneur le Comte de Paris reconnaisse la validité des lois fondamentales du royaume inchangées depuis toujours, encore un peu d’efforts et il deviendra légitimiste !
Anna Claudia
22 août 2016 @ 10:26
Bravo Pierre Louis, c’est parfait.! je ne puis m’empêcher de trouver déjà à Monseigneur une ressemblance, dans l’obstination et l’étroitesse d’esprit, avec le dernier souverain de la branche aînée, le nullissime roi Charles X qui se chassa lui-même du trône en publiant, contre l’avis de tous, des ordonnances censées lui restituer un pouvoir absolu. Seul bémol ce Bourbon au moins était beau et gracieux.
Louis de Lauban
22 août 2016 @ 14:18
Anna Claudia, Charles X n’était pas aussi bête et nul, ça c’est l’image que son statut de perdant de l’Histoire lui a laissé, comme Louis XVI avant lui et Napoléon III après lui.
Anna Claudia
23 août 2016 @ 14:36
je ne serai jamais aussi dure avec les souverains que vous citez, Louis de Lauban, tout au contraire. Je pense qu’ils auraient grandement besoin d’être réhabilités l’un et l’autre. Louis XVI était la bonté même et Napoléon III un excellent chef d’état, un grand travailleur, coulé à jamais dans l’esprit des français par les attaques cinglantes de Victor Hugo. Mais aussi charmant qu’ait été le roi Charles X, et là dessus, tout le monde s’accorde, il était loin d’avoir la moindre lucidité politique.. Les journaux et mémoires de ses contemporains, naturellement royalistes en témoignent..
Louis de Lauban
24 août 2016 @ 09:40
Anna Claudia, je vous invite à lire sa biographie sortie récemment chez Perrin. Je ne dis pas qu’il était parfait, mais il n’était pas si bête c’est sûr.
cordialement,
Anna Claudia
24 août 2016 @ 20:50
Eh bien je vais la lire. Merci de me la signaler Louis de Lauban. Il reste toujours à découvrir. Mais je demeure persuadée que ce roi a mis beaucoup du sien pour perdre son trône, faute d’entendement politique élémentaire. Des trois frères, il était le plus charmant, Le roi Louis XVIII, le plus intelligent et le roi Louis XVI, le meilleur des trois, c’était un homme plein de bonté et soucieux de son peuple. Mais peut-on écrire aujourd’hui ces choses là ?
Louis de Lauban
25 août 2016 @ 12:14
Vous n’avez pas tort, il y a mis du sien, mais effectivement, il y a des choses à découvrir ;-)
Oui on peut l’écrire, et on le doit même. Cela remet les choses en place, surtout quand on voit qui nous gouverne ou veut nous gouverner.
Anastasie
21 août 2016 @ 16:18
Je crois que je ne suis jamais intervenue à propos d’articles concernant la famille de France, mais je dois dire que tout cela semble se transformer en « cirque » et cela ne fait ni sérieux, ni crédible…
Nicole C 34
21 août 2016 @ 16:37
Ce personnage n’est pas digne de représenter la France , il est aussi imbu que l’était son père ,le prince François est un pion sur l’échiquier , triste cette famille, chacun veut tirer les ficelles vers lui alors qu’elle n’est pas prête de régner, le retour vers une monarchie n’est pas pour demain , enfin c’est mon avis.
jul
22 août 2016 @ 06:38
Bien d’accord avec vous Nicole !
Silvia
21 août 2016 @ 17:44
Cependant ses arguments sont convaincants du point de vue juridique, en particulier en ce qui concerne les actions de son père, feu le comte de Paris. Je pensais être en désaccord avant même de le lire, et pourtant….
Jacqueline
21 août 2016 @ 17:46
Quoique Française et assez favorable à la monarchie parlementaire, je trouve que ces querelles de famille, étalées en place publique, alors que notre pays souffre de tant de problèmes, sont à la fois dérisoires, indécentes et consternantes. Si d’aventure notre pays devait un jour changer de régime politique, ce ne serait pas pour remplacer une « élite » coupée des réalités par une autre.
casimira
21 août 2016 @ 18:03
c’est hallucinant ! Quelqu’un pourrait-il informer ce monsieur que la France est une république ?
meiko
21 août 2016 @ 18:23
Comment peut-on se disputer au sujet d’un trône qui n’existe plus????? C’est ridicule.
Muscate
22 août 2016 @ 08:28
Ils s’accrochent au peu qu’il leur en reste…l’idée, le symbole,contenu dans la vanité et la viduité du titre.
AUDOUIN
22 août 2016 @ 20:20
Naturellement, vous voulez sans doute parler de la vacuité du titre…
AUDOUIN
Muscate
23 août 2016 @ 12:48
AUDOIN,Bravo! ;-)
Gérard
23 août 2016 @ 15:26
Ou peut-être dire que la France est veuve du roi.
Milena K
22 août 2016 @ 12:57
Eh oui!Heureusement que le ridicule ne tue pas…
Anna Claudia
21 août 2016 @ 18:34
Ce Prince tellement rigide, si passionnément sourcilleux, qui parle « du respect des lois fondamentales du royaume », s’est-il soucié lui, des lois fondamentales de son église lorsqu’il a abandonné sa femme et ses enfants – dont deux lourdement handicapés – pour s’adonner au droit à l’amour comme le premier enfant du siècle venu ? N’est-il pas écrit dans l’absolu, dont il se réclame aujourd’hui « Nul ne séparera ce que Dieu a uni ? »;Après s’être conduit comme un beauf ( car la sainte Rote n’avait pas à statuer sur son attitude de père indifférent ) et avoir laissé au duc de Vendôme la charge exclusive de son frère, Monseigneur pourrait avoir, m’est avis, la dignité de se taire et relire à l’occasion l’histoire du testament de Louis XIV…. le sien pourrait bien connaître le même sort.
Roch
21 août 2016 @ 18:39
Décidément le Comte de Paris agit avec bien peu de panache lui qui a abandonné sa femme et ses enfants sans ménagement.
Je suis de l’avis du Prince Jean, il est impossible à l’heure actuelle de désigner un handicapé qui ne parle pas pour lui succéder à la tête de la famille royale.
Son comportement est tout simplement lamentable.
jul
22 août 2016 @ 06:39
N’est-il pas temps de pardonner ?
Marie de Bourgogne
23 août 2016 @ 13:23
Le pardon fut il demandé ?
Muscate
24 août 2016 @ 10:09
Ça c’est un excellent point que vous soulevez,chère,Marie de Bourgogne!…
Je serai curieuse de le savoir, en effet.
Marie de Bourgogne
25 août 2016 @ 09:56
Merci Muscate et j’avoue que j’aimerais également le savoir.
Cordialement
jul
25 août 2016 @ 07:10
Ah Marie, je le souhaite !
Sinon, j’espère que Jean le fera quand même, par bienveillance ou par foi. En pensant qu’Henri est un vieux monsieur et qu’il est son père, qu’il lui doit le respect et l’honneur, lui éviter le désaveu public, ce qui est commandement chrétien sans restriction (du comportement paternel), difficile à appliquer mais qui vaudra bien plus que toutes les messes ou tous les dons aux pauvres, et qui apporte le bonheur, de plaire à Dieu et une âme en paix et joyeuse.
Marie de Bourgogne
25 août 2016 @ 13:20
Dieu, Lui même, ne vous pardonne pas si vous n’éprouvez pas un repentir sincère.
Gérard
25 août 2016 @ 14:51
Le comte de Paris a été fils aussi et ne se gêne pas pour parler de son père comme on le voit.
jul
25 août 2016 @ 17:01
Ah Marie,
Jean d’Orléans n’est pas un petit dieu.
Marie de Bourgogne
26 août 2016 @ 11:56
@ Jul
Qui a affirmé cela ? ^^
Dire « il ne faut pas être plus royaliste que le roi » ne fais pas d’une personne un petit roi.
jul
28 août 2016 @ 09:09
Marie
Parce que, pour répondre du pardon de Jean d’Orléans, vous parlez du pardon de Dieu. J’ai pensé que c’était une comparaison.
Antoine Manos
21 août 2016 @ 18:51
Serait il devenu sénile? Feu son père fût odieux en bien des points en son temps …. Quant à l’actuel comte de Paris son attitude relève du grotesque… La famille d’Orleans (ou du moins ce qu’il en reste ) après les turpitudes de la succession est digne d’un médiocre « soap opera » …….
sophie M
21 août 2016 @ 18:53
Bon je reprends je voulais dire : « zut, je viens de commenter »
Anne-Cécile
21 août 2016 @ 19:20
Le Comte de Paris a une dent contre son fils et ce dernier contre son père.
Le premier est trop vieux pour se remettre en question, il appartient donc au second de mettre de l’eau dans son vin, même s’il se pense de bonne foi, car c’est une bataille perdue d’avance et qu’il en subira le plus longtemps les conséquences et non son père désormais sur sa dernière pente.
Être tuteur du Comte de Paris ou ll’être soi-même ne changera rien pour lui puisqu’il sera tjrs le seul représentant.
Il devra prendre exemple sur sa mère et sa sœur qui ont une relation apaisée avec le Comte et sont allés de l’avant,
Les atermoiements de son père et de son grand-père ont suffisamment gâchés et humiliés la vie des uns et des autres pour que les générations montantes fassent de même.
Le Duc de Vendôme doit attendre stoïquement la succession naturelle qui ne sera pas un bouleversement dans les faits pour permettre à ses enfants de s’inscrire dans un paysage apaisée puisque leur père aura tjrs conservé un profil calme et modeste.
Il rompra ainsi avec une histoire de tensions.
Muscate
22 août 2016 @ 08:33
Anne-Cécile, votre post est plein de bon sens et je le partage mot pour mot.
« Jean-pousse-toi-de-là-que-je-m’y-mette » me paraît honteusement pressé de porter un titre qui appartient encore à son père et à son frère avant lui.
Son heure viendra suffisamment tôt.
Actarus
22 août 2016 @ 13:13
Je vais vous dire ce qui va se passer.
Lorsque Henri le Jeune trépassera de ce siècle, Jean se servira de la tutelle républicaine qu’il exerce sur son frère pour effectuer, avec la bénédiction de Charles, son coup d’état familial. Il en profitera pour dégrader, à l’imitation de son grand-père, la branche du prince Jacques, qui se rend coupable de collusion avec l’ennemi en participant au « conseil de régence », et la rétrogradera après la branche du prince Michel, dont le fils aîné a publiquement pris position en faveur de son cousin dreusois. Ainsi, à la faveur de ce nouveau désordre chez les princes cadets, les choses rentreront-elles dans l’ordre pour les princes cadets des aînés des princes cadets. ;-)
Baia
23 août 2016 @ 14:28
Bravo Actarus et vive la Grande Famille de France si Unie (j’ai appuyé sciemment sur les majuscules) …
Nico
21 août 2016 @ 19:42
Moche, très moche …
En même temps, on commence à avoir l’habitude …
Cemi
21 août 2016 @ 19:42
Je ne comprends pas bien : il semble que le père et le fils disent la même chose non ? Donc pourquoi se quereller ? Si quelqu’un pouvoir m’expliquer les dessous du problème, ce serait gentil.
Muscate
22 août 2016 @ 08:34
Cemi,c’est cruel de votre part de vouloir jouer avec nous….Snifff…;-)
Baia
22 août 2016 @ 13:30
Celui, un ego surdimensionné chez le père tout comme chez le fils ne peut que créer des querelles.
Baia
22 août 2016 @ 13:31
Oup’s, Cemi et non Celui. Pardon !
Baboula
22 août 2016 @ 16:45
Pas sûr qu’eux mêmes comprennent
kalistéa
28 août 2016 @ 22:32
Cher Cemi , ce ne sont pas les Orléans qui se disputent, mais bien , à longueur d’année, les internautes moitié ado- attardés , moitié Alzeimeriens , fidèles « accros » du site de notre charmante Régine…
Gérard
7 septembre 2016 @ 20:38
C’est bien vrai Kalistéa.
Fabien
21 août 2016 @ 20:20
Ces gens là n’ont vraiment pas d’autres soucis sérieux à gérer dans la vie ou s’ennuient beaucoup puis à quoi bon gloser. Je vois que de fidéles amis du site postent des cartes postales de ci ou de là de leurs escapades, si Regine est d’accord j’aimerais faire profiter d’une ou deux du Puy en Velay où le Grand Jubilé s’est cloturê le 15 août. Lors de la procession du 14 au soir depuis quelques années un an sur deux je marche à côté de Jean d’Orléans, son épouse et leurs enfants. Cette année les fêtes étaient trés belles. Mais autant de treillis/mitraillettes que de soutanes. J’ai une immense gratitude pour ceux et celles qui ont assuré avec succés notre sécurité mais franchement j’ai aussi un pincement au coeur. Au Puy en Velay, au coeur de la France profonde, en arriver là… Amitiés à tous Fabien
Corsica
22 août 2016 @ 10:57
Régine est d’autant plus d’accord que c’est elle qui a proposé cette nouvelle rubrique et je l’en remercie car c’est vraiment une excellente initiative. http://www.noblesseetroyautes.com/reporter-vacances/
Pascale (37)
21 août 2016 @ 20:37
Ah, c’est Orléans !
Dominique Charenton
21 août 2016 @ 20:42
¿Por qué no te callas?……:)
Gérard
22 août 2016 @ 09:05
Si !
clementine1
22 août 2016 @ 09:46
Dominique Charenton : vous me faites rire ce matin !
Il y a des personnes qui viellissent mal …
Milena K
22 août 2016 @ 12:58
Cela pourrait aussi s’appliquer à son fils!
Gérard
23 août 2016 @ 15:28
Pourquoi Milena ?
Milena K
24 août 2016 @ 09:06
Tout simplement,Gérard,parce que tous ces communiqués autour de la succession à un trône qui n’existe plus sont totalement vains…cela revient un peu à parler pour ne rien dire.
Gérard
25 août 2016 @ 09:32
Je ne suis pas d’accord avec vous Milena, cette question intéresse beaucoup les monarchistes.
Milena K
25 août 2016 @ 12:56
Bien sûr que ça intéresse les monarchistes,donc une infime partie de la population française.
Gérard
25 août 2016 @ 14:49
D’après les derniers sondages qui avaient été faits il y en avait autant de déclarés que les supporters actuels de notre président de la République. Les Français sont changeants Miléna.
Milena K
26 août 2016 @ 11:42
Je vous laisse à votre optimisme…!Ne dit-on pas que l’espoir fait vivre?!!
Gérard
31 août 2016 @ 21:03
D’après les derniers sondages du mois d’août un tiers des Français préféreraient une monarchie…
agnes
22 août 2016 @ 13:08
excellent.
framboiz 07
23 août 2016 @ 15:16
Bravo, Dominique ! Très belle citation, bien appropriée !
sophie M
24 août 2016 @ 13:07
Je crois que c’est le Roi Juan Carlos qui a apostrophé ainsi le Président Hugo Chavez au sommet iberico americain au Chili il y a quelques années de cela
Je ne sais pas s’il a réussi à le faire taire à ce moment là, mais cette phrase à mon sens devrait s’appliquer aux deux protagonistes de cette lamentable farce.
Gérard
31 août 2016 @ 21:04
Bien sûr qu’il a réussi comme la reine d’Angleterre avait fait taire Berlusconi en lui faisant les gros yeux.
Germain
21 août 2016 @ 20:58
Parler des lois fondamentales du royaume quand on appartient à une branche cadette qui les bafouent depuis des générations… RIDICULE !
Lautreamont
21 août 2016 @ 21:03
Du grand n’importe quoi cette famille. Pire que DAllas, digne d’une telenovela mexicaine. Quand je pense que certains veulent ces clowns sur le trone… Vive la Republique
kalistéa
28 août 2016 @ 22:40
Et qui sera le roi de l’Europe ? Y a -t-il une loi fondamentale du royaume d’Europe ? Qui la connaît ?Si les « lois fondamentales du royaume de France existaient même avant les Francs saliens , il doit bien y avoir aussi des lois préparées par Dieu, depuis la nuit des temps ,afin de servir au royaume d’Europe qui ne manquera pas d’être constitué bientôt !
Gérard
1 septembre 2016 @ 21:20
Chère Kalistéa nos amis prophètes de N&R et savants haruspices sauront découvrir le Capetian Code de la Nouvelle Europe.
Réjean du Québec
21 août 2016 @ 21:33
Oups! Petite corrections : N’avez-vous pas fait une Révolution pour l’abolir? Ai-je manqué ….. Désolé. Il faut toujours se relire avant de mettre des commentaires en ligne. Merci.
marie
21 août 2016 @ 21:56
Ambiance….
Brigitte - Anne
21 août 2016 @ 21:59
Pathétique ….
Muscate
22 août 2016 @ 08:35
Pas thétique…mais presque! ;-))
Trompette de Lévis
21 août 2016 @ 22:56
Leur nouvelle devise devrait être : never explain, never complain . Cela pourrait leur être salutaire!
Charles
22 août 2016 @ 09:53
Oui et le moment venu le Duc de Vendôme prendra la décision qui s’impose.
Les royalistes et les français n’ont pas à connaître les dissensions de leurs Princes et n’ont pas à subir les règlements de compte en public des Princes.
De même un prince handicapé ne devrait pas être instrumentalisé par un père qui a failli.
Baia
22 août 2016 @ 13:40
Oui mais alors là, Charles, je trouve que votre cher protégé Jean d’Orléans se la joue un peu trop prétentieux en indiquant, dès qu’il le peut, qu’il est le seul à s’occuper de son frère François. N’est-ce pas là une instrumentalisation d’un frère pour son propre frère handicapé ?
Mayg
23 août 2016 @ 13:25
Effectivement Baia, on a l’impression que Jean d’Orléans cherche a attirer tout le mérite en repentant sens cesse que c’est lui qui s’occupe de son frère handicapé.
Gérard
24 août 2016 @ 13:19
Je constate Mesdames que par une conversion tardive vous devenez subitement très orléanistes et aficionadas du comte de Paris dès qu’il essaie de contrecarrer son fils.
Mayg
25 août 2016 @ 16:05
Où avez vous lu que nous étions des orléansites ? Ce n’est pas parcequ’on est d’accord pour dire que le prince François doit succéder à son père à la tête de la Maison d’Orléans, qu’on est d’accord avec les prétentions Orléanistes.
Gérard
31 août 2016 @ 21:07
Mayg détendez-vous. Vous avez votre carte chez Louis. On vous l’enverra pas.
Lautreamont
22 août 2016 @ 14:29
Oui oui vite cachez ce que nos miserables sujets ne sauraient voir. Plus personne n’a aucun respect pour ces pauvres heres… A part quelques illumines
Mayg
23 août 2016 @ 13:22
lol
kalistéa
28 août 2016 @ 22:46
Cher gérard , souvent femme varie , disait déjà François 1e , qui devait s’y connaître. (par ailleurs on peut très bien être Orléansite sans être Orléaniste.je pense être moi-même dans cette mouvance originale…)
Pierre
23 août 2016 @ 21:29
Mais si justement, le comte de Paris a tous les droits en tant que chef de Maison de désigner son héritier. Evidemment cela doit être fait selon les lois fondamentales du royaumes.
Ce sont d’ailleurs toujours les aînés qui ont succédé au trône de France.
chantal
22 août 2016 @ 00:37
Le Comte de Paris, c’est bien ce grand seigneur qui a fait annuler son mariage d’avec Marie-Thérèse de Wurtemberg après avoir eu 5 enfants avec elle.
Ouahhhh!
Anne-Cécile
22 août 2016 @ 06:35
Le fait d’avoir ou non des enfants ne valide pas le sacrement du mariage.
En effet l’Eglise ne se prononce que sur l’existence ou non du sacrement.
Le sacrement du mariage n’est pas donné par le prêtre mais par les époux eux-mêmes.
Le défaut de maturité etc.. rend caduque cet échange sacré.
Il est réputé n’avoir jamais existé du fait de la défaillance d’un ou des fiancés.
Le mariage d’Henri de France et de Maria-Terersa von Wurtemberg ne fut donc que civil.
Tel est le verdict de l’Eglise catholique.
Cela bien sûr n’a aucune conséquence sur les enfants du couple, la notion d’enfants légitimes etc…n’intéresse pas l’Eglise et fort heureusement pour la dignité des êtres humains.
sophie M
22 août 2016 @ 12:51
Ils ont mis drôlement longtemps à mûrir !
Baia
22 août 2016 @ 13:44
Du grand n’importe quoi Anne-Cécile ! Vous semblez ignorer totalement la notion de Sacrement pour l’Eglise catholique.
Anne-Cécile
23 août 2016 @ 15:29
Pas du tout le sacrement de mariage est le seul où le prêtre catholique romain reçoit (est témoin) et les époux échangent.
D’où la possibilité de déclarer nul un mariage et non un autre sacrement.
L’Eglise déclare nul un mariage cela signifie qu’Elle reconnaît qu’il y a des mariages qui, contrairement à ce qu’on a cru au jour des noces, n’ont pas existé en tant que sacrement, et cela à cause de certains problèmes objectifs qu’on n’a pas vus (ou dissimulés) lors de la préparation et de la célébration (cf. La Croix).
Beaucoup de prêtres mettent des observations sur leurs registres des mariages bien éclairants sur ce type de situation.
Il faut vous référer à la doctrine de l’Eglise catholique romaine sur le sacrement du mariage.
sophie M
24 août 2016 @ 13:19
Eh bien il ne va plus rester beaucoup de mariages reconnus par l’Eglise si on se réfère à celà,
Très sincèrement Anne-Cécile quels sont ces problèmes objectifs éventuellement dissimulés ?
Si délibérément les futurs époux ont dissimulé ces fameux problèmes pour mieux pouvoir s’en prévaloir lorsqu’ils estiment le moment venu, il vaut mieux éviter la case Eglise
Et je parle en catholique, mariée à l’église sans problème objectif le jour de mes noces mais avec d’autres après comme bien d’entre nous, problèmes qui ne nous ont pas fait remettre en cause l’engagement pris ce jour là
Bon voilà c’est dit, je vais m’attirer les foudres de certains mais peu m’importe. Il faut arrêter de vouloir justifier ce qui est humainement injustifiable à savoir quitter le navire lorsque la charge vous paraît trop lourde et ensuite s’en servir.
J’ajoute que je n’ai pas de sympathie particulière pour la famille Vendôme.
Gérard
23 août 2016 @ 16:16
Il est certain que beaucoup de mariages pourraient faire l’objet d’une sentence de nullité canonique lorsque le consentement par exemple n’était pas tout à fait exempt d’un vice. Mais heureusement pas tous les couples ne veulent divorcer et saisir l’officialité et d’autre part il existe une procédure de convalidation qui à l’inverse vise à faire disparaître un vice (empêchement, défaut de consentement…).
Il arrive évidemment que l’une des parties qui pourrait invoquer un vice ne le fasse pas en exposant qu’elle ne souhaite pas blesser ses enfants ou son ex-conjoint.
Anne-Cécile
25 août 2016 @ 04:20
En effet Gérard certains ne le font pas pour ne pas blesser leur conjoint ou leurs descendances.
Mais il existe autant de façons de vivre cette procédure que de personnes.
Un de mes proches, très opposé et blessé par la procédure lancée par son épouse, a finalement été soulagé de comprendre qu’il ne vivait pas un échec et n' »était » pas un « divorcé » pour son Eglise.
Pour ma part, je préfèrerais, si cela m’arrivait, être confrontée à la réalité et ne pas vivre perpétuellement dans une chimère, voir un mensonge.
Gérard
25 août 2016 @ 09:29
Je crois que c’est toujours une souffrance pour les enfants s’ils sont un peu sensibles. Dans un divorce les enfants peuvent se dire : les difficultés de la vie, le désamour sont survenus. Dans une sentence de nullité pour vice du consentement par exemple, les enfants risquent de se dire il n’y a jamais eu d’amour, ou pire encore les enfants peuvent se dirent que ce dossier a été monté pour que notre père ou notre mère se remarie avec la personne qui a été à l’origine du divorce.
Il reste que le principe de la constatation de nullité en droit canonique comme en droit civil est parfaitement légitime et que beaucoup de cas semblent évidents. Ce n’était pas une évidence au premier abord manifestement dans le cas qui est évoqué ici car il est rare qu’une évidence n’apparaisse que 30 ans après. Mais je me garderai bien de critiquer une sentence que personne ne connaît et dont je ne doute pas qu’elle ait été jugée avec le plus grand sérieux et sans autre considération que le respect du sacrement.
laure2
23 août 2016 @ 17:53
Et pourtant anne cécile a tout à fait raison ; Que reprochez vous à son post clair et concis?
Leonor
24 août 2016 @ 16:35
Anne-Cecile a parfaitement raison, eu égard au Droit Canon.
marielouise
22 août 2016 @ 06:38
C’est un « saigneur » chantal!
ml
Limaya
22 août 2016 @ 07:22
Chantal ,jugez également ceux qui ont procédé à l’annulation ! ! ! il y aurait beaucoup à commenter ne croyez vs pas ?
Gérard
23 août 2016 @ 16:26
En l’espèce on ne connaît pas les motifs de la sentence de nullité qui mit donc si longtemps à être rendue. On se souvient que le comte et la comtesse de Paris étaient très opposés à ce genre de procédure. La crainte révérencielle ne semblait pas évidente, fut-elle reconnue ?
Le duc d’Orléans, Philippe VIII, n’avait pas voulu non plus en user malgré sa longue séparation d’avec son épouse et son absence de postérité.
Anne-Cécile
25 août 2016 @ 04:23
En tout cas il fallait « une preuve matérielle à tout le moins objective » pour l’obtention de cette nullité.
En effet vous le soulignez fort justement Gérard, l’actuel Comte de paris, tout prince qui l’était, a du attendre 30 ans et n’a pas été exempté de l’obligation d’apporter des preuves.
Gérard
25 août 2016 @ 08:37
C’est un fait Anne-Cécile. Après il y a évidemment le jugement des hommes qui dans les affaires où il n’y a pas une preuve évidente qui serait apparue plus tôt vraisemblablement, dépend de leur scrupuleuse clairvoyance.
Leonor
24 août 2016 @ 16:42
Les » tribunaux ecclésiastiques » n’ont pas l’habitude d’être tendres, ni de prendre leurs décisions rapidement. Ils ne peuvent non plus être achetés, étant donné que la procédure est gratuite.
Et , justement, ils ne s’en tiennent pas au respect d’un rite : justement, ils vont au-delà du rite , et tâchent de discerner ce qu’il en est réellement dans un mariage.
Là où les anti-cléricaux reprochaient souvent, à raison, le respect aveugle des rites au détriment de l’honnêteté profonde, vont-ils maintenant, ici en l’occurrence , prêcher (!) pour le maintien de situations uniquement par respect d’un rite qui, pour au moins l’un des protagonistes , était dénué de fondement ?
Curieux paradoxe.
Leonor
24 août 2016 @ 16:44
J’ai oublié de préciser dans mon msg ci-dessus qu’en cela, je ne prends en rien le parti de Henri d’Orléans, ni dans cette ridicule affaire de succession fictive, ni dans l’affaire de ses mariages.
Je n’apprécie guère le personnage.
Mon mail est général, comme l’est celui d’Anne-Cécile.
Gérard
25 août 2016 @ 08:40
La procédure est peu onéreuse en effet mais jusqu’à ces derniers mois elle n’était pas tout à fait gratuite sauf pour les personnes sans ressources. Il est en revanche évidemment certain que les juges n’entrent pas dans ce genre de considération.
Shahmashah
22 août 2016 @ 03:48
Laissons-les a leurs folies de grandeur, a leurs licornes et a leurs dragons….
Muscate
22 août 2016 @ 08:44
…Maintenant leur grandeur,c’est Dreux,leur licorne,un mulet,et leur dragon,un crapaud.(j’aime les animaux ;-))
Cendrillon à minuit sonné,le carrosse est redevenu citrouille,la Révolution a remis les pendules à l’heure,et j’entends au loin résonner:Vive l’Empereur…pendant que François Hollande entonne la marseillaise…
On trouve de tout,chère Shahmashah,c’est comme dans les souks à Beyrouth! ;-))
Shahmashah
22 août 2016 @ 13:39
Hahaha excellent!
Louisa
22 août 2016 @ 07:01
Le comte de Vendôme est quelqu’un de bien ! Ne cherchant jamais à se mettre en avant, mais là il me semble qu’il a raison ! Heureusement qu’il était là pour s’occuper de son frère alors que son père prenait la poudre d’escampette sans regrets ni remords, abandonnant femme et enfants pour une dame ni distinguée et encore moins belle. Comment peut-on oser demander l’annulation d’un mariage après 5 enfants, et surtout comment peut-elle être accordée ? Fumisterie et foutaises ! L’arrogance et le ridicule faits homme. En vieillissant il devient aussi méchant que son père !
Pascal
26 août 2016 @ 22:25
Toute cette histoire devrait fort intéresser ce que V Nabokov appelait « la clique viennoise » car en l’occurrence le fils ne fait que marcher sur les traces du père .
Mme Friese ne semblait elle non plus ni distinguée et encore moins belle .
beji
22 août 2016 @ 09:19
Ce comte de Paris n’est pas plus intéressant que son père et la vieillesse n’arrange pas les choses chez cet homme.
Je veux dire en passant que les enfants, fussent-ils cinq, n’entrent pas en ligne de compte lors d’un procès et d’une « déclaration en nullité » d’un mariage et non pas comme écrit plus haut d’une annulation,ce qui n’est pas le cas.
Louisa
22 août 2016 @ 11:27
N’étant pas femme de loi, je ne fais aucune différence ! J’ai toujours trouvé choquante et minable l’attitude de ce Monseigneur !
Leonor
24 août 2016 @ 16:47
Qu’on puisse ne pas apprécier l’attitude en divers domaines de Henri d’Orléans – c’est mon cas – , c’est une chose .
Mais cela ne change rien aux articles du Droit Canon, qui en est une autre.
olivier Kell
22 août 2016 @ 09:22
quel bonheur qu’il n’y ait pas de Monarchie en France …..car avec ces gens là….
gipcan
23 août 2016 @ 16:41
Ah,oui!
Gérard
24 août 2016 @ 13:14
Je songe à Alphonse de Bourbon qui voulait faire interdire son père et qui a obtenu la nullité de son mariage avec la mère de Louis…
jul
25 août 2016 @ 07:01
Gérard, vous devez être bien aigri suite aux commentaires peu flatteurs des lecteurs, pour parler d’Alphonse de Bourbon !
Gérard
25 août 2016 @ 14:46
Je ne suis pas aigri du tout mais on nous présente la branche aînée des Bourbons comme une branche sainte, parfaite où tout a toujours été pour le mieux dans le meilleur des mondes désormais à l’inverse des Orléans. Il faut donc quand même rafraîchir la mémoire de ceux qui oublient si vite.
Par ailleurs je ne savais pas que cela vous gênerait que l’on parle d’Alphonse de Bourbon.
jul
28 août 2016 @ 09:12
Personne ne présente la branche aînée des Bourbons comme une branche sainte, loin de là. Et nous avons toujours les orléanistes pour rappeler aux lecteurs leurs soucis et erreurs. Ne soyez donc pas inquiet.
Mais depuis 30 ans, les Orléans sont souvent affligeants.
Gérard
31 août 2016 @ 21:10
Nos dirigeants sont parfois affligeants et cependant nous sommes en république toujours.
Charles
22 août 2016 @ 09:46
En d’autres temps la défunte Comtesse de Paris se serait contenté d’un haussement d’épaules à la lectire d’un tel communiqué.
Il me semble que c’est aujourd’hui encore la meilleure des réponses.
Le Comte de Paris ressasse son histoire et essaie encore de régler ses comptes avec son fils sur la place publique pour le plus grand désespoir des royalistes et de sa famille. Même si aujourd’hui le Comte de Paris perd pied, son comportement petit et indecent est particulièrement minable, le Prince n’a plus le soutien des royalistes qui sont déjà tous tournés vers l’avenir de la dynastie.
Je renouvelle ma plus grande affection au Prince de demain, à la Princesse Philomena et aux quatre petits Princes.
Anne-Cécile
22 août 2016 @ 12:28
Il faudra attendre la génération des enfants du duc de Vendôme pour que cette Famille cesse de s’agiter et de lancer des communications hors de propos et nombrilistes (ce communiqué du Comte de Paris est d’un ridicule, même si sur le fond je ne vois rien de répréhensible à faire hériter le Comte de Clermont du titre Comte de Paris comme son père avant lui puisque le duc de Vendôme agit déjà en son nom, cela ne change donc rien, le Prince François continuant à vivre tranquillement entre son institution et le domicile de sa maman).
Il leur faudra une fournée de nouveaux princes, éloignés des dissensions, issus de couples apaisés, et de plein pied dans la société (à l’instar d’un prince de Prusse par exemple) pour reprendre du tonus et de l’aisance.
Il y a encore trop de colère dans la lignée masculine des Comtes de Paris, de narcissisme et de fanfaronneries (communications tout azimut de princes, télé réalité , mondanités surannées, discours moralisants, incompréhensions de leur éventuel rôle de monarque chef d’état etc…) pour asseoir une image normalisée.
Je souhaite bien du courage à leurs épouses et mères, qui avaient pourtant tenté un rapprochement.
Gérard
23 août 2016 @ 11:45
Le prince de Prusse a dû batailler pendant toute sa jeunesse contre ses oncles pour maintenir la position que son grand-père avait fixée.
jul
25 août 2016 @ 07:02
Gérard, la France n’est pas la Prusse ! La royauté française n’a pas les mêmes règles que la royauté prussienne.
Gérard
25 août 2016 @ 14:43
Ma phrase concernait Anne-Cécile qui admirait la sérénité du prince de Prusse et je faisais remarquer que cette sérénité il l’a acquise par ses victoires pour le grand bien de sa cause.
Numérobis
22 août 2016 @ 12:59
Pour avoir très souvent croisé l’actuel comte de Paris non loin de mon lieu de travail, je l’ai toujours trouvé très imbu de lui-même et semblant sur une autre planète….
Milena K
22 août 2016 @ 13:14
« L’avenir de la dynastie »…!!!Complètement déconnecté de la réalité…!
Et puis,en se projetant un peu dans ce qui aurait pu « être »,imagine-t-on la France avec ,à sa tête une famille pareille trop occupée à s’entre-déchirer pour se préoccuper réellementdu sort de la »populace » qu’elle serait censée représenter?Quelle triste image!
Alors plutôt que de nous « gaver » avec cette guerre de communiqués aussi stupide qu’indécente,les Orléans père et fils feraient mieux de laver leur linge sale en famille et de descendre de leur petit nuage monarchique.
Mayg
22 août 2016 @ 13:17
» le prince de demain » ? Lol .C’est un nouveau titre ça ? En ce qui concerne le Jean d’Orléans, il fait plus pensé qu passé qu’ à autre chose.
Louis de Lauban
22 août 2016 @ 14:29
Charles,
Etes vous si sûr d’être royaliste ? Nonobstant que vous vous trompez de branche en trouvant votre roi chez les cadets d’Orléans, vous le rejetez parce qu’il suit les lois fondamentales et que cela ne vous plait pas parce que vous êtes fan de son fils cadet.
Vous reniez le père, vous niez le fils cadet et vous parlez du Prince de demain… vous croyez vous dans Games of Throne avec Jean d’Orléans dans le rôle du mythique « Prince qui fut promis » ?
Le roi est le roi, et cette nouvelle Ligue du Bien Public est une révolte qui ne peut en aucun cas lui faire perdre ses droits ou nier l’indisponibilité de la couronne.
Le prince d’aujourd’hui reste Louis XX. Vous devriez comprendre après tant de prétendant Orléanistes douteux, mesquins, et dont le comportement est comme vous dites, que la Maison d’Orléans n’est pas celle qui est la Maison de France. Rappelez vous que Dieu a envoyé Jeanne d’Arc à la France pour faire régner le roi légitime et refuser la violence fait à la loi fondamentale d’indisponibilité de la couronne.
Vive le roi Louis.
Gérard
23 août 2016 @ 11:43
Dieu a envoyé Jeanne pour qu’il y ait toujours un roi français, qui en l’espèce était le roi, si décrié, si accusé, si calomnié de Bourges.
Souvenons-nous aussi que les hommes ne sont pas faits pour les lois mais que les lois sont faites pour les hommes, que la vocation du roi c’est de servir son pays ce à quoi malgré vents et marées les Orléans se sont attachés depuis toujours, que la vocation de roi c’est de pouvoir accéder au trône non pas seulement pour suivre des coutumes médiévales et transformées, mais de par la volonté populaire afin de représenter la nation française et d’être au service de tous et de chacun.
Le récent revirement du comte de Paris après tant d’années n’a plu qu’à ceux qui se disent légitimistes, parce qu’ils ont perdu le sens de la royauté, le sens de l’essentiel auquel les pairs qui ont élu Hugues Capet, auquel nos rois et spécialement Louis le Grand étaient si attachés.
La royauté ne doit pas être seulement un rêve toujours inaccessible, elle doit être un objectif de rassemblement des Français auquel il convient de s’atteler par les moyens de la loi et dans l’unité.
Louis de Lauban
23 août 2016 @ 14:35
vous niez le fils ainé bien sûr
Gérard
24 août 2016 @ 13:12
J’imagine que si Hugues Capet avait eu un frère aîné handicapé les pairs du royaume n’auraient pas choisi le frère aîné…
Louis de Lauban
25 août 2016 @ 09:22
La royauté capétienne ayant été fondée en sa personne, qu’importe ses frères ! Personne ne prétend la faire remonter à Robert Ier, tous s’accorde à parler de la race d’Hugues Capet.
Vos arguments deviennent ridicules et pitoyables.
Gérard
25 août 2016 @ 14:41
Vous reprenez les injures Lauban, vous avez plus d’argument évidemment.
Lautreamont
22 août 2016 @ 14:32
Illumine va…
clementine1
22 août 2016 @ 17:28
Charles, je pense que la Comtesse de Paris aurait dit, une nouvelle fois : « notre Famille en a vu d’autres ». C’est cette réflexion qui m’est revenue en mémoire lorsque j’ai lu le communiqué en question la Famille de France en effet, en a vu d’autres !
Lady Chatturlante
23 août 2016 @ 12:58
Je pense que la défunte comtesse de Paris, qui était une grande dame, aurait accueillie ces dissensions familiales avec joie, car elle a écrit que tout lui était bonheur. En fait, c’était une sainte femme. Elle a juste eu onze enfants alors que j’ai eu onze maris. Ou douze, je commence à m’emmêler dans mes comtes.
Catoneo
24 août 2016 @ 11:10
Ah bon ! Ni vicomte, encore moins baron ?
Pierre
23 août 2016 @ 21:43
Mais que savez vous de la réactions de la comtesse de Paris, vous la connaissez si bien que ça? Décidément vous être bien drôle et peut sérieux.
Comment pouvez vous faire le porte parole des royalistes? Quel est l’opinion aujourd’hui de la NAR, de l’Action Française, de la Restauration Nationale. Je connais des royalistes qui eux soutienne les lois fondamentales au trône de France et qui contrairement à vous ne sont pas fan club du prince Jean ou d’un autre prince.
Pierre
23 août 2016 @ 21:44
Mais que savez vous de la réaction de feu la comtesse de Paris, vous la connaissiez si bien que ça? Décidément vous être bien drôle et peut sérieux.
Comment pouvez vous faire le porte parole des royalistes? Quelle est l’opinion aujourd’hui de la NAR, de l’Action Française, de la Restauration Nationale. Je connais des royalistes qui eux soutiennent les lois fondamentales au trône de France et qui contrairement à vous ne sont pas fan club du prince Jean ou d’un autre prince.
Gérard
24 août 2016 @ 11:32
Il n’est pas douteux qu’il existe des royalistes « orléanistes » qui soutiennent dans cette position nouvelle l’actuel comte de Paris mais il est très clair qu’ils sont minoritaires.
Gérard
24 août 2016 @ 17:25
Le site de l’Action française rappelle que le duc de Vendôme est l’héritier du comte de Paris. On ne peut pas imaginer qu’il en soit autrement dans l’esprit de la Nouvelle action royaliste. Politique magazine soutient naturellement le duc de Vendôme et le site de La couronne rappelle essentiellement ce qu’a fait savoir le duc de Vendôme même s’il a aussi fait état du dernier communiqué de son père. Les commentaires sous cet article sont éloquents.
Louis de Lauban
25 août 2016 @ 12:08
L’Action Française ???? Le mouvement du traitre Charles Maurras, fusillé pour sa collaboration avec les nazis, que même le pape a condamné (d’ailleurs mis à l’index, ses écrits comme le journal sont interdit de lecture pour un bon catholique). Au fait, vous qui attaquez Franco, rappelez vous ce genre de citation de lAction Française : « il [Pie XI] se tint aux côtés de tout ce qui souffrait, saignait et combattait sous l’oriflamme de Franco. Point d’hésitation. Point de doute. Le mal était en vue, le héros et le chevalier se levaient pour l’affronter et le dominer. »
Assez drôle quand on voit ce que vous lui mettez aujourd’hui.
Enfin sérieusement, est-ce l’Action Française, ce mouvement microscopique, qui fait le roi désormais ?
Gérard
25 août 2016 @ 14:39
Maurras a été condamné au terme d’un procès politique dont tout le monde s’accorde à reconnaître qu’il était infondé. Il n’a évidemment jamais été condamné à mort et n’a pas été fusillé mais il a beaucoup souffert. Il a toujours été un adversaire très ferme de l’Allemagne qu’il détestait et de la collaboration. Vous ne connaissez rien apparemment à la vie de Maurras.
La condamnation de l’Action française par le Saint-Siège a été levée et tenait essentiellement à des motifs politiques de rapprochement avec la République.
Les partisans de Louis de Bourbon en principe sont assez admiratifs de l’Action française. Ils n’ont pas ça chez eux.
Il reste que l’Action française a été parfois outrancière mais elle l’a été dans une époque où l’outrance était fréquente dans tous les milieux de même que l’antisémitisme.
L’Action française avait évidemment souvent été critique vis-à-vis du duc de Guise et surtout du comte de Paris son fils mais aujourd’hui le mouvement est particulièrement respectueux bien qu’il ait toujours été extrêmement respectueux dans les formes. Aujourd’hui ce genre d’outrances a disparu.
Louis de Lauban
26 août 2016 @ 11:33
Je l’ai brasillachisé dans l’emportement, mais il a été condamné à la réclusion perpétuelle et à l’indignité nationale pour trahison et intelligence avec l’ennemi. Il ne mérite donc aucun respect et c’est une opprobre que de s’en réclamer.
De plus ce n’est pas l’Action Française qui fait le roi.
Gérard
28 août 2016 @ 11:12
Je ne me réclame pas de Maurasse du tout mais j’ai le souvenir de ce patriote que le général de Gaulle admirait et nous ne pouvons plus raisonner aujourd’hui de la même manière que dans les temps troublés que nos parents et nos grands-parents connurent.
Il y a un moment pour tout, un moment pour la passion et un moment pour le jugement équitable.
Gérard
28 août 2016 @ 11:13
Maurras n’a jamais trahi contrairement à Brasillach mais Brasillach n’aurait pas dû être fusillé. On ne condamne pas quelqu’un pour sa pensée.
Rembarre
22 août 2016 @ 12:04
Comme on le chantait tantôt… alors que la chienlit (n°1; 2; 3; 4 ou 5) ne meurtrissait pas notre Nation…
VIVE LE ROI QUAND MEME, VIVE LE ROI !! VIVE LE ROI !!
Louis de Lauban
23 août 2016 @ 14:36
Vive le roi Louis !
Sarita
22 août 2016 @ 12:17
Vivement la comédie musicale!
framboiz 07
23 août 2016 @ 15:23
Ou une série TV , qui n’en finit pas sur 4 ou 5 générations …J’ai déjà le titre Zizanies au cœur du lys !
Car une comédie musicale , ne dure guère que 3 heures , ça risque d’être court, pour raconter toutes ces querelles …
Mais il est vrai , chère Sarita , que la musique adoucit les mœurs …
Muscate
24 août 2016 @ 10:14
…En attendant la sortie des »Zizanies »,c’est vous que j’applaudis,chères Amies! ;-)
framboiz 07
24 août 2016 @ 13:23
Ces situations ubuesques ne peuvent qu’exciter nos neurones , malgré les 34° annoncés, ici , chère Muscate!
Sarita
24 août 2016 @ 20:04
Ah oui c’est vrai que c’est court une comédie musicale…dommage car j’avais en tête un grand final reconciliateur où tous les Orléans se tiendraient la main avec une couronne en carton sur la tête en chantant « Ce sera nous! » avec derrière eux un effet pyrotechnique de fou : le mot « espérance »en lettres de feu…
Bon, il faut viser les grandes scènes , je ne suis pas sûre qu’on puisse le monter à la salle paroissiale de Dreux ;-)
Cela dit j’adore le titre de la série. Je planche depuis cet après midi sur le casting, mais rien ne vient ;-)
Anna
22 août 2016 @ 12:21
J’adresse mon soutien au Duc de Vendôme face aux mesquineries répétées du Comte de Paris.
EvaEléonore
22 août 2016 @ 12:37
En agissant de la sorte, le Comte de Paris tente-t-il de préserver, au détriment de la Princesse Philomena, le titre de « Comtesse de Paris »à son épouse au cas où il disparaîtrait avant elle ? Sans doute ne souhaite-t-il pas qu’elle soit évincée au profit de l’actuelle Duchesse de Vendôme…
HRC
23 août 2016 @ 13:34
je le pense aussi.
framboiz 07
23 août 2016 @ 15:23
Assez futée , votre analyse , EvaEléonore !
lilia
22 août 2016 @ 12:50
bonjour a tous
ceux qu’ils veulent louis xx me font bien rire
pourquoi le vouloir alors qu ‘il habite en Espagne ne s’implique en rien pour la France
ou paye t il ses impôts? et que dire de sa famille ,maternelle……
Louis de Lauban
23 août 2016 @ 14:38
Et alors, c’est le roi légitime, point barre,et à ce que je sais la France n’a pas restauré la monarchie, il peut vivre et travailler où il veut, lui. Maintenant si vous appartenez à un milieu social où on n’estime que les rentiers, parasitiques et inutiles qui descendent d’Harpagon quand il faut payer le fioul de la maison qu’ils squattent, votre position peut se défendre.
Gérard
24 août 2016 @ 13:09
On imagine que les activités de vice-président de la banque familiale pour Louis de Bourbon doivent être harassantes.
Louis de Lauban
25 août 2016 @ 09:24
C’est déjà plus et plus sérieux que rentier exploiteur de forêt. Lui n’a pas besoin de faire des procès à sa famille pour prendre du fric ;-)
Gérard
25 août 2016 @ 14:28
De l’avantage d »épouser une femme riche et d’être embauché dans sa banque.
Mais son père lui avait dû faire un procès à son propre père pour des raisons financières.
D’autre part dans le cas que vous citez il est légitime de faire un procès pour faire respecter ses droits.
Pascal
26 août 2016 @ 22:09
Je ne vois pas en quoi le fait d’exploiter des forêts serait moins et moins sérieux que d’exploiter des usines ou exercer par exemple le métier pourtant si loué d’avocat pénaliste qui exige souvent un grand écart entre le devoir professionnel et la conscience d’un honnête Homme !
De mon point de vue il est très respectable , très utile et très intéressant encore que les conditions modernes de l’exploitation forestière ne soit plus imprégnée de l’esprit sinon quasi religieux du moins respectueux et reconnaissant envers le Nature et les ancêtres qui devait jadis le caractériser .
Quant au métier de banquier …de nos jours…
Tiens ! avez vous entendu parler du comité de Bâle et de ses actuelles menées contre les prêts immobiliers à la Française ?
Mayg
22 août 2016 @ 13:14
Quand je vous dit que cette famille d’Orléans, c’est pire que Dallas.
Se disputant sans cesse pour des titres et rang au sein d’une famille qui ne régnera sans doute jamais en France.
Muscate
22 août 2016 @ 13:25
Les Dames de cette famille ont de la race,ce n’est pas le cas de ces messieurs.Vrai pour les »pièces rapportées » également. Les hommes ont du goût,les femmes du jugement.
sophie M
24 août 2016 @ 13:25
Oui enfin pas toutes les pièces rapportées, exemple la Duchesse d’Orléans, née Sabran Pontevès qui n’a eu de cesse de faire en sorte après la mort de sa mère, de « bouter » hors du château familial ses frères. Ansouis fut vendu à la barre du Tribunal à la requête de Gersende d’Orléans.
Ce n’est pas très glorieux, même si je salue en elle la pianiste.
Baia
22 août 2016 @ 13:48
Ah ben voilà, j’étais en manque de confiture !
Désespérance …
Baia
22 août 2016 @ 13:50
Commentaire en réponse à celui de Charles 22aout2016 @09:46
Hélène
22 août 2016 @ 14:28
A la lecture de ce document, j’en conclus que c’est le Comte de Paris qui a besoin d’un tuteur et d’un conseil de regence et non pas son fils handicapé
Cette affaire malheureuse est bien triste et je soutien le Duc de Vendôme qui s’occupe très bien de son frère handicapé.
Nogaret
23 août 2016 @ 13:54
Reprenez vos études d’histoire du droit …
Alaudan
22 août 2016 @ 15:04
Vraiment il n’a pas honte de rappeler au respect des Lois fondamentales alors que son aïeul Lois-Philippe Egalité les a ignorées pour usurper le trône et devenir roi des Français !
On n’est pas à une contradiction près dans cette famille !
Oui, qu’un Roi revienne en France, mais de grâce, pas un Orléans !!!
Louise-Marie
22 août 2016 @ 15:07
Je suis choquée par le communiqué du Comte de Paris qui n’a qu’un but embêter et faire du mal au prince Jean de France. Le soit disant problème dynastique lié au handicap du Prince François semble être le pretexte pour attaquer une fois de plus son héritier.
Que le Prince Jean garde la hauteur qui sied à un Prince loin des bassesses de son père.
JACQUES
22 août 2016 @ 16:48
Consternant. Je vais finir par crier Vive l’Empereur !.
LPJ
23 août 2016 @ 17:38
Il faut le faire, Jacques.
C’est le choix le plus judicieux. Les Bonaparte ont toujours été en phase de leur époque.
Gérard
29 août 2016 @ 22:41
Pas pour le père Hugo !
Sonia
22 août 2016 @ 20:48
Leur a t’on dit que la France était une république ??? je n’en suis pas sur !!! ils sont d’un ridicule …
Yom
22 août 2016 @ 22:18
Heureusement pour nous,aucun de deux ne sera jamais roi,aussi bête l’un que l’autre.
Naucratis
23 août 2016 @ 12:13
Vous avez raison, Yom, le pseudo comte de Paris et le soi-disant duc de Vendôme sont aussi bêtes l’un que l’autre !
Leonor
24 août 2016 @ 16:49
En français, les chats ne font pas des chiens; et en allemand, la pomme ne tombe pas loin du pommier.
Quand la sagesse populaire dit la même chose quelle que soit la langue….
Esquiline
23 août 2016 @ 11:46
Et dire que certains se gaussent, méprisent, regardent de haut les Habsbourg et d’autres Maisons, qui ne descendent pas du germain Capet …
Mary
23 août 2016 @ 12:41
Pathétique dans le contexte actuel cette histoire de » lois fondamentales » !
Les « lois fondamentales » des êtres vivants ne sont-elles pas bien plus cruellement bafouées?
On massacre la planète au nom du profit,on réduit des milliers de gens au chômage pour en exploiter d’autres ailleurs, un obscurantisme violent assassine des gens,entortille des femmes dans du tissu,leur interdit de s’instruire,les réduit à l’état de pondeuses , les viole,les bat, les vitriole ou les enflamme même dans certaines banlieues et un vieux bonhomme aigri et déconnecté de la réalité nous » communique » des âneries dont tout le monde se contrefiche ?
Le doux fantasme du retour à la monarchie peut être distrayant et faire papoter gentiment à l’occasion,mais encore faudrait-il que les » princes » aient les pieds sur terre et essaient d’être un peu en phase avec les problèmes et les menaces qui pèsent sur leurs contemporains !
Là,le père est ridicule et le fils aurait dû répondre que la question n’était pas à l’ordre du jour vu la situation actuelle et rien de plus !
Yom
23 août 2016 @ 12:50
Dans cette famille il n’y a pas que le prince François et la princesse Blanche qui soient handicapés, les autres n’ont pas l’air d’avoir l’électricité à tous les étages.
Milena K
24 août 2016 @ 13:11
Père et fils ont en commun un ego surdimensionné.
HRC
23 août 2016 @ 13:29
A la re-lecture du communiqué du Prince Jean, on peut penser sa position très ferme et qu’il ne répondra pas à ce nouveau texte.
Un prince doit d’abord être un homme honorable, et dans le litige actuel il y en a un, c’est le Duc de Vendôme.
Il a tout mon respect pour sa charge, et aussi le Prince Michel, si, comme on peut le supposer, il a refusé de participer à ce conseil de régence qui n’est qu’une tutelle déguisée lancée contre le Duc de Vendôme.
Nogaret
23 août 2016 @ 13:51
Comme il est amusant de voir quelques bons catholiques ignorant que la déclaration de nullité de mariage est une décision de la Sainte Eglise , prononcée par DIEU .
ML
24 août 2016 @ 11:01
Il aurait été ,tout de même ,élégant ,de la part du comte de Paris, de ne pas demander l’annulation de son mariage religieux !
Gérard
25 août 2016 @ 14:24
On souhaite que les déclarations soient prononcées sous l’inspiration de l’Esprit Saint mais elles ne sont pas prononcées par Dieu.
Aramis
23 août 2016 @ 13:55
Dommage, quand on n’est plus rien, de faire étalage public de bêtises.
Ils méritent les oubliettes de l’histoire, père et fils confondus. Par bonheur, ils y sont déjà !
HRC
24 août 2016 @ 08:55
père et fils confondus ? pas pour moi, il y a un agresseur et un agressé. plusieurs agressés d’ailleurs : la mère, les frères et la soeur du Prince François.
Catoneo
23 août 2016 @ 15:36
272 commentaires ! Quand on saura quel est le vrai destinataire du communiqué du « secrétariat », on pourra peut-être avancer.
Le prince Jean ? certainement pas, il connaît tout ça sur le bout des doigts et n’a pas besoin d’aller jusqu’au bout du pensum pour savoir de quoi il retourne.
La fratrie du prince Henri ? Tout laisse penser que frères et sœurs ont de quoi s’occuper déjà avec leur propre descendance pour ne pas se fourvoyer dans une histoire assez moche qui leur rappelle en creux celle de leur propre père. Je n’en connais aucun qui ait applaudi au largage de l’épouse encombrée de cinq enfants, tout le contraire. Alors ?
Le microcosme royaliste ? C’est un leurre ! Les réactions de ce fil de commentaires le prouvent. Personne ne vient au soutien de la proclamation dynastique, sauf à recommander paix et silence .
La coterie autour du prince Henri ? Ce doit être ça. A défaut de commander à quiconque sauf au « secrétariat », Henri d’Orléans fait acte de gouvernement et promulgue sa loi au journal officiel du royaume individuel et portatif, sur son blog, car il n’y a plus aucun support officiel de la Maison de France.
Finalement, cela fait assez mal aux gueux et manants de subir l’immaturité et l’amateurisme de leurs chefs.
Actarus
24 août 2016 @ 13:31
Le destinataire c’est vous, cher Catoneo, pour le numéro 71 du Lien Légitimiste. ;-)
Catoneo
25 août 2016 @ 08:57
Je ne crois pas qu’on va dauber sur ce non-événement dans le prochain Lien légitimiste mais ce n’est pas moi le patron, juste un « pigiste » :)
Le n°70 est tombé hier dans les boîtes aux lettres. 24 pages passionnantes avec un édito de Gérard de Villèle sur le déclenchement du 14 juillet 1789 par le duc d’Orléans-Egalité, mais surtout un gros dossier sur les lettres de cachet par Jeanne-Marie Jeandeaux.
Entre-temps le prince Louis de Bourbon a communiqué le jour de la Saint-Louis. Le site électronique de réinformation Bld Voltaire s’en fait l’écho. Il relève un peu le niveau :)
Catoneo
25 août 2016 @ 08:58
Pardon : Jandeaux
Val Richer
25 août 2016 @ 17:33
« Gueux et manants » ? Lien Légitimiste doit très « instructif » … Connaissez-vous Cato ? Non, je doute finalement ou alors nous n’avons pas lu les mêmes évangiles car figurez-vous que Jésus avait tendance à fréquenter les « gueux et les manants… » Catoarchéo vous irait mieux comme pseudo, voire même Pastropcato. ou alors Entraristo ?
En tout cas, félicitations ! Admirable publicité pour vos œuvres « légitismistes » ! « Pigiste », c’est très immérité…Mais nul n’est prophète en son pays !
Duchesse
23 août 2016 @ 17:51
Ce qui suscite l’indignation,c’est surtout de voir Henri se poser ainsi en »pater familias »alors que tous les manquements dont ses enfants ont souffert depuis si longtemps devraient le voir adopter une attitude tellement plus effacée…
C’est assez effarant et on se demande si c’est,de sa part inconscienc,outrecuidance ou, malheureusement l’amorce d’une sénilité… A moins que ce soit tout cela à la fois.
Ghislaine
23 août 2016 @ 18:03
L’un des pseudos qui précède avait annoncé on va vers les 200 interventions , nous en sommes à 271 –
Parlez de moi en bien en mal mais parlez de moi .
Prince de la com le Prétendant au trône .
J’ai bien ri à la lecture de certaines interventions .
J’ai de l’estime pour le Prince Jean , les responsabilités ont fondu sur ses jeunes épaules très tôt . Ceci devrait inciter certains de ses proches et les autres à éviter de le cibler parfois méchamment .
Cet Homme quel qu’il soit à une épine dorsale .
Véronick
23 août 2016 @ 23:24
Mgr le Comte de Paris à eu des » problèmes » avec son père, feu le Comte de Paris et maintenant, il s’en prend à son fils, le Prince Jean, Duc de Vendôme …….. c’est lamentable…….!
Feu, le Comte de Paris souhaitait que ce soit son petit fils, le Prince Jean qui lui succède à la tête de la Famille de France ……..!
Et , il avait certainement ses raisons !!!
J’apporte mon soutien, au Prince Jean, à la Princesse Philomena et à leurs quatre enfants et également à la Duchesse de Montpensier qui voit une fois de plus une altercation entre son ex mari et leur fils….!
Véronick
Eric P. Dumoulin
24 août 2016 @ 05:02
« C’est le plus proche parent mâle qui hérite de la Couronne à la mort du roi précédent. » Bien! Cela dit, je ne savais pas qu’il y avait un roi en France… ;-)
Pourquoi ne pas essayer simplement d’honorer la mémoire et les traditions de vos ancêtres comme nous le faisons si bien dans notre famille?!
Si vous souhaitez que vos descendants puissent porter la couronne, assurez-vous donc d’en être digne, de donner l’exemple en adoptant un comportement irréprochable.
Stella
24 août 2016 @ 09:25
Pour le comportement irréprochable, il est malheureusement bien trop tard…Seul, le silence et la discrétion pourraient sauver le comte de Paris du ridicule au regard de la postérité.
Il n’en semble hélas pas conscient et c’est vraiment navrant. Le souvenir que laisse son propre père ne lui sert pas de leçon(pas plus à lui, d’ailleurs, qu’à son entourage ce qui est pour le moins curieux…)
La « sage et si parfaite Micaela » serait-elle aux abonnés absents?…Elle qui a, paraît-il toujours su « conseiller » Henri ne pourrait-elle pas l’empêcher de faire cette ultime et tonitruante bourde familiale alors qu’il est déjà si tard pour lui?…
Mary
24 août 2016 @ 12:27
Vous avez raison Stella !
agnes
24 août 2016 @ 09:19
force est de constater que certaines personnes tentent de semer le bien autour d’elles et d’autres sont toxiques.
agnes
24 août 2016 @ 09:21
avec peu d’amour propre… car prétendre qu’on était pas consentant qu mariage après 5 enfants !!!!! mort de rire de mort de rire.
agnes
24 août 2016 @ 10:01
il faudrait expliquer au prête qui a validé l’annulation du mariage comment on fait des enfant.
agnes
24 août 2016 @ 10:03
à moins qu’il était sous l »emprise de l’alcool, donc non consentant avec lui même.
agnes
24 août 2016 @ 10:04
j’aimerais bien lire le procès d’annulation du mariage: savoureux surement.
Il y en a qui ont du bien rigoler à le lire.
agnes
24 août 2016 @ 10:07
et la conclusion du procés : ce mariage n’a jamais existé !!!!
warffff mort de rire.
agnes
24 août 2016 @ 10:11
il faut avoir la Foi pour y croire !
je n’en ai pas assez.
Alors, pour moi, ce mariage a existé, qu’il le veuille ou non.
oK, 2 enfants handicapés, cela a gèné Monseigneur qui a pris les jambes à son cou et est allé pleurnicher devant l’église qu’il n’était pas consentant, que c’est juste l’histoire d’un soir, enfin 5 soirs au moins…
agnes
24 août 2016 @ 10:12
ou 5 après midi, qui sait ?
ou 3 soirs,1 matin et un AM.
agnes
24 août 2016 @ 10:33
L’église a validé une répudiation.
Anne-Cécile
25 août 2016 @ 05:21
Je ne pense pas que ce couple se soit séparé, ou que le père ait quitté la mère, en raison de la présence de deux enfants handicapés.
En effet les petits ont été institutionnalisés, et ne vivaient pas au quotidien avec le couple et la séparation est intervenue bien des années après leurs naissances.
Lady Chatturlante
25 août 2016 @ 13:35
Agnès se fait la conversation toute seule ?
Vous devriez vous marier : rien de tel qu’un mari pour discuter.
Mary
24 août 2016 @ 12:36
Agnès ,
L’annulation d’un mariage ne résulte pas forcément de la non-consommation.
Le comte de Paris a dit qu’il était sous l’influence paternelle ( ou quelque chose d’approchant ),en gros,il aurait voulu plaire à son père ,ce qui est possible.
Après,on espère que ça va marcher ,on fait des enfants ,j’imagine que chez certains,une bonne entente s’installe et apparemment,chez d’autres non.
Je ne dis pas cela pour le défendre,mais l’échec de son mariage et son divorce remontent au déluge,ce n’est pas le sujet du jour !
agnes
25 août 2016 @ 05:49
j’avais bien compris, mais on ne peut pas dire qu’on était pas consentant après 5 enfants. Pour consommer, il faut un minimum de consentement, ce n’est pas son père qui lui tenait la chandelle.
Le sujet du jour est qu’il se rend enfin compte de l’existence de son aîné alors qu’il a abandonné sa famille il y a des lustres.
Louis de Lauban
25 août 2016 @ 12:01
Et ce ne sont que des affaires personnelles. Autant j’ai peu d’estime pour cet homme du fait de ses ambitions et prétentions usurpatrices, autant j’estime que sa vie privé ne regarde que lui et que les jugements que certains portent ici sont ineptes et pitoyables.
Bien sûr, parfois cela sert d’argument quand un orléaniste joue cette partition contre les rois légitimes, mais en réalité cela n’a jamais de valeur dans le débat.
Mary
25 août 2016 @ 14:29
Chère Agnès,
En ce domaine,les hommes sont moins sentimentaux que nous.
Il était jeune,marié avec une grande belle fille, »consentir » n’a dû lui poser aucun problème et puis il lui était certainement attaché ( quoiqu’il ait prétendu ensuite ).
Il est vrai aussi que quand on n’aime plus quelqu’un,on se demande comment et pourquoi on a bien pu l’aimer…et on ne s’en souvient plus !!!
Ghislaine
24 août 2016 @ 16:50
Pour peu que la France se délite et ne soit plus qu’une fédération de régions ou de provinces , je vous signale que nous les bretons , nous nous retrouverions éventuellement sous le règne de Franz de Bavière , descendant d’Anne de Bretagne , sans postérité – Karl Christian d’Autriche et sa femme Marie Astrid de Luxembourg continueraient la lignée .
En 2014 , ils sont venus en Bretagne . Vraiment très sympathiques .
Louis de Lauban
25 août 2016 @ 09:27
Seul Jean IX est roi de Bretagne ;-)
brigitte et christian
31 août 2016 @ 17:31
bonjour à tous
bonjour Louis de Lauban
duc suffit !!!!
amitiés du sud ouest sous le soleil
Leonor
24 août 2016 @ 16:54
Ca serait bien de ne pas se servir des conneries sordides des père et fils comme d’un marche-pieds pour s’en prendre à l’Eglise.
agnes
25 août 2016 @ 05:51
je ne m’en prend pas à l’église en général, mais sur ce point précis. Ce n’est pas lui rendre service qu’accepter tout aveuglément. Elle évolue,tant mieux.
HRC
25 août 2016 @ 10:40
???
quelques réactions sans plus, je n’ai pas vu d’attaque réelle de l’Eglise.
Par contre je n’arrive pas à comprendre qu’on mette le père et le fils dans le même panier ! « conneries sordides », c’est lourdement injuste contre le Duc de Vendôme.
chacun sa sensibilité, vous c’est l’Eglise, moi c’est le respect des handicapés tels qu’ils sont et dans leurs besoins quotidiens.
Gérard
26 août 2016 @ 17:59
D’accord avec vous sur tous les points HRC.
Quand une décision est rendue mais qu’on ne connaît pas les motivations de cette décision il est difficile de donner son avis et ce même si on connaît la définition d’un mariage selon la religion catholique.
Gérard
26 août 2016 @ 18:06
Il faut peut-être aussi tenir compte dans ce genre d’affaires en ce qui concerne les personnes handicapées du fait que la science a bien évoluée depuis le XIXe siècle et depuis des situations qui furent celles par exemple de deux rois de Bavière et de ducs titulaires de Parme. Aujourd’hui on peut quand même avec certitude se prononcer sur le cas d’une personne qui est née avec un handicap et sur l’importance plus ou moins grande de ce handicap. Dans le cas de Louis de Bavière et de son frère Othon nous avons en revanche une démence surtout dans le deuxième cas qui est progressive.
Pascal
26 août 2016 @ 21:57
Je n’ai pas pris la peine de lire tous les commentaires et pourtant je suis sûr qu’il s’y trouve des arguments intéressants venant de chacune des parties .
Je suis républicain de raison (ou peut être d’intérêt) mais je n’ai pas la religion de la République ; je suis monarchiste de cœur et légitimiste de tempérament .
Monarchiste de cœur depuis que l’on a commencé à me raconter , c’était à l’école primaire , l’histoire de la révolution et du martyr du Roi et de sa famille au Temple.
La république est peut être pratique mais elle devrait comme on dit de nos jours la jouer modeste après être née dans un bain de sang et de turpitudes .
Quand au Peuple ! lequel ? le peuple des faubourgs de Paris ou celui des campagnes ?
Pour autant qu’on le veuille , seule la Sainte Ampoule est d’origine divine , les lois de succession au trône ne sont pas le Coran…
Et si l’on considère les usages, compromis et circonstances qui ont présidé à cette succession je pense qu’on peut reconnaître que Louis Philippe « roi des Français » était illégitime (et Dieu sait qu’il l’était ne fut-ce qu’à cause de son père ) à cause du comte de Chambord mais que ses descendants aujourd’hui le sont (à moins que l’on ne considère le régicide de Philippe « égalité » comme les privant de ce droit ce qui est à envisager).
De même l’actuel comte de Paris , si l’on passe sur le régicide de son aïeul , me parait le seul prétendant possible et son fils aîné après lui ainsi qu’il a été dit par certains. La validité de son mariage religieux intéresse les prétentions de ses descendants pas la sienne et d’ailleurs Louis Philippe fut-il sacré ? oint ? consacré évêque du dehors?
L’actuel comte de Paris semble aussi décrié par les orléanistes que par les légitimistes , moi , je le trouve sympathique , surtout dans sa vieillesse , je ne saurais dire pourquoi , disons que « le sentiment me l’inspire plus que la raison » …
Domine salvum fac regem !
Pascal
26 août 2016 @ 22:59
Et ceci encore :
Je n’ai jamais lu Maurras et ne le ferait pas à cause de son antisémitisme , mon bréviaire monarchiste s’intitule « le Roi au delà des mers » de Jean Raspail .
La monarchie est plus qu’un conspectus de lois et de décrets débattus par des jurisconsultes plus ou moins brillants .
La monarchie est l’incarnation d’un certain nombre de valeurs et de principes en une famille, une dynastie , la monarchie proclame que les personnes valent incommensurablement mieux que les algorithmes et que ses traditions ont plus de valeur et de pérennité que les constitutions et autres organisations politiques.
La monarchie fait partie de ces raisons du cœur que la « raison » ignore .
Quoique…
Il n’y a sans doute plus beaucoup de monarchistes en France mais il y en certainement bien davantage que certains commentateurs ne le supposent .
Certaines rencontres , « dans la vraie vie » ,me le donnent à penser , monarchistes de principe ou de sentiment plus que de combat , tout comme moi même .
Les représentants actuels de la famille d’Orléans ne donnent sans doute guère un brillant exemple au regard des exigences de ces principes et valeurs que j’ai évoqués .
Certes l’actuel comte de Paris a abandonné sa première épouse et ses enfants ce qui n’est guère valeureux , mais j’avoue être un peu ébahi devant certains commentaires enamourés pour le duc de Vendôme qui me semble un personnage bien falot .
J’aime à citer le précédent du régicide de Philippe égalité , peut être est-ce à considérer comme l’expiation de ce crime .
Nonobstant , la défense de la monarchie me semble imposer que le principe monarchique est plus grand et important que celui ou ceux qui l’incarnent à un moment de l’histoire et qu’il dépasse leurs individualités.
Catoneo
27 août 2016 @ 22:05
Oui, le principe prime le prince, mais peut aussi l’écraser !
Gérard
28 août 2016 @ 11:21
Vos réflexions Pascal sont intéressantes. Mais je peux vous rassurer le duc de Vendôme n’est pas du tout un personnage falot.
Le principe peut en effet transcender un homme, parfois l’écraser… mais souvenons-nous de Louis XII qui avait oublié devenu roi les injures faites au duc d’Orléans.
brigitte et christian
31 août 2016 @ 17:28
bonjour à tous
Nous revenons de croisière sur les traces de Sissi, et nous lisons en retard cet article.
Pour Nous cela ne change rien, Au décès le plus tard possible de notre roi Henri , le nouveau roi sera Jean, point barre comme nous l’avons lu plus haut; Dans cette période troublée, il faut un vrai Roi qui puisse se faire entendre et défendre notre cause. Nous respectons le prince François, mais il ne peut en aucun cas faire acte de prétendant et régner.
amitiés du sud ouest sous le soleil