Le 20 mai prochain, Philippe Delorme publiera chez FX de Guibert l’édition du Journal du comte de Chambord. Voici une photo prouvant l’existence de ces carnets. Le comte de Chambord a tenu ce journal sans interruption de 1846 à 1883, année de sa mort. (Merci à Philippe Delorme)
Corentine
4 mai 2009 @ 08:33
voilà une nouvelle passionnante
merci Monsieur Delorme, un livre à ne pas manquer
Caroline
4 mai 2009 @ 10:52
Bien curieuse de savoir ce qu’il a ecrit dans son journal,des secrets d’alcove ou des plaintes ou des critiques sur les autres!!!
Charles
4 mai 2009 @ 10:53
J’ai été très heureux de vous avoir rencontre au mariage du Dauphin et j’attends avec impatience la sortie de votre livre.
Merci pour la photo exclusive des désormais célèbres carnets du comte de Chambord.
Actarus
4 mai 2009 @ 10:53
Cette photo ne prouve rien. On voit de vieux carnets, on distingue des dates sur la tranche… et après ?
roselyne
4 mai 2009 @ 11:43
Vivement la fin du mois pourmeiux connaitre ce fameux comte de chambord.Merci de l’information
Charles
4 mai 2009 @ 12:15
Actarus,
La suite, et bien attendons la sortie du livre.
L’intégrité et le sérieux de Philippe Delorme en tant qu’historien est incontestable.
J’admire sa volonté et son entêtement salutaire dans cette quête a la recherche des carnets au nom de l’histoire et de la VERITE.
Je salut ici le grand talent de Philippe Delorme. Je me souviens avoir lu avec intérêt les chroniques du millénaire Capetien qu’il rédigeait pour Dynastie en l’an de grace 1987 et me souviens l’avoir rencontre le 27 septembre 1987 au château d’Amboise lors de l’acte de titulature des princes Jean et Eudes par le feu comte de Paris.
jean-marie
4 mai 2009 @ 12:54
Et bien voila la réponse d’Actarus,cette photo ne prouve rien.
ce ne sont que de vieux carnets, c’est surement des faux carnets du comte de Chambord ou alors se sera Philippe Delorme qui les aura écrits.
Philippe Delorme
4 mai 2009 @ 13:12
Actarus, vous êtes un sceptique indéracinable. Ce sont bien les carnets du comte de Chambord, je n’ai pas à chercherla vérité à leur égard. On sait exactement d’où ils viennent, et ce qu’ils contiennent. Il n’y a aucun mystère.
Je vous suggère, pour entrevoir l’intérieur, de vous inscrire sur le groupe Regalisgenealogia, qui a publié plusieurs autres images, que je leur ai données, dont 2 pages intérieures :
regalisgenealogia-subscribe@yahoogroupes.fr
Philippe Delorme
gaudron
26 février 2012 @ 20:35
Cher Monsieur ,
en cherchant des informations sur un de mes ancêtres,Jean-Baptiste Gaudron,chef des huissiers de la chambres des députés de Paris,je suis tombé sur votre adresse et surl’annonce de la publication de votre ouvrage sur le comte de Chambord. Mon aieul aurait rendu service en protégeant le comte ,en 1848 ,lors d’une des jounées agitées de cette année.
Auriez-vous lu ou vu quelqhe chose qui pourrait corroborer celà?
Merci par avance,
meilleures salutations,
S.Gaudron
Suzanne Pellet
4 mai 2009 @ 15:57
A vrai dire, je suis très choquée de la méfiance d’Actarus et de Jean-Marie dont les propos ne sont même pas nuancés, ce qui aurait été le minimum de la courtoisie. Quant à moi, je me réjouis de lire cet ouvrage que je vais immédiatement réserver dans mon kiosque helvète de Pully sur Léman!
Suzanne
JAusten
4 mai 2009 @ 17:11
il y a beaucoup de carnets quand même. le comte de Chambord avait semble-t’il beaucoup de choses à raconter. Il doit bien avoir de temps en temps quelque chose comme « aujourd’hui R.A.S ».
Corentine
4 mai 2009 @ 17:16
moi aussi Suzanne je suis très choquée
comme Charles, j’apprécie le sérieux, l’honnêteté et la compétence de Philippe Delorme
Marie Christine
4 mai 2009 @ 17:32
je pense qu’Actarus fait de l’humour..comme d’habitude!
je pense que Jean Marie est juste venimeux.. comme d’habitude!
Lorenz
4 mai 2009 @ 17:40
@Corentine (11)
L’apparition soudaine de ces cahiers entre les mains d’un historien qui ne cache pas sa fidélité à la branche d’Orléans, cahiers qui viendraient tout à coup apporter une réponse définitive à la question dynastique de la plume même du comte de Chambord, si l’on en croit la rumeur diffusée par l’auteur. Avouez que cela a de quoi soulever le scepticisme de beaucoup.
Mon sentiment est que la lecture de ces cahiers sera intéressante, mais que certainement, les éléments apportés en faveur de la thèse soutenue seront comme toujours ambigus et que la conclusion que l’on en tirera dépendra de l’exégèse de chacun.
Un document de plus sur le comte de Chambord, en définitive, et nous pouvons en savoir gré à Philippe Delorme, en espérant la publication in extenso un jour prochain, si c’est possible.
Danielle
4 mai 2009 @ 17:51
Comment peut on douter de Philippe Delorme, un journaliste d’un tel renom ?
Aliboron
4 mai 2009 @ 18:25
à Philippe Delorme : non seulement Actarus est un atrabilaire notoire, mais en plus maintenant mâtiné goujat….. De grâce n’en tenez pas compte, et ne nous privez pas d’interventions sur ce site de votre livre. C’est un réel enrichissement pour tous et toutes.
cisca
4 mai 2009 @ 18:37
Il y a une biographie recente du Duc de Chambord de 2008
qui fait le point sur la question. Les carnets seront fort importants à etudier mais je doute qu’ils soient publies en integralite, presque 40 de journal en un seul volume.. A suivre donc
Jean
4 mai 2009 @ 18:40
@ Philippe Delorme : j’attends, moi aussi, la publication de votre ouvrage et je ne doute pas qu’il sera entouré de tout l’appareil scientifique nécessaire digne de tout travail universitaire.
Juste une remarque (pour éviter un « contentieux » que je sens poindre) : la position du comte de Chambord sur les Orléans est bien sûr intéressante, mais – et je me place résolument sur le terrain du droit – elle n’apportera pas un point final (heureusement ou malheureusement !) au débat qui oppose les deux branches capétiennes. En effet, quoique puisse penser Henri d’Artois (et non de Bourbon comme on le lit trop souvent), ce n’est qu’une opinion qui ne lie personne (Louis XIV lui-même n’avait-il pas modifié les règles successorales en faveur de ses fils légitimés au mépris des lois fondamentales ?).
En tant qu’historien (je parle en connaissance de cause), il convient d’être impartial : il faut présenter les arguments des deux parties. N’oubliez pas que des universitaires ont commis des études en faveur de la thèse « légitimiste » (ou des « Blancs d’Espagne ») ; d’autres ont pu évoquer la possible évolution des lois fondamentales, soutenant ainsi les prétentions « orléanistes » (le choix des termes ne signifie nullement un prise de position de ma part car je me place résolument, comme je l’ai déjà écrit, sur le terrain de la neutralité). Il est donc difficile, dans une démarche qui se veut scientifique, d’écarter les arguments de la partie adverse en ressassant que les renonciations de 1713 sont valables (alors que les jurisconsultes soutenaient le contraire et que cette position est toujours enseigné dans les Facultés de droit) ou d’arguer d’un « vice de pérégrinité » sans s’interroger sur le point de savoir, entre autre, si les règles applicables aux sujets s’appliquent également aux princes. Je prends ces deux exemples car ce sont les plus connus ; vous (ou un de vos collaborateurs) les avez d’ailleurs mentionnés dans votre hors-série [p. 46 ; à propos de ce numéro, je vous avoue que c’est une bonne vulgarisation, même si, sur certains points, l’approche a été quelque peu renouvelée (mais je vous concède que ce n’est pas forcément l’endroit pour en faire part !).]
Très honnêtement, ce débat « successoral » m’intéresse et, à l’instar de Vincent Meylan, je souhaiterais, le cas échéant, une rubrique spéciale sur ce thème (si Régine consent à nous héberger !).
Bien à vous,
J.
Jean
4 mai 2009 @ 18:43
Erratum : quoi que puisse penser
Philippe Delorme
4 mai 2009 @ 19:33
Merci de votre soutien Corentine et Suzanne. Pour le nombre des carnets, cela est bien normal : il y a un carnet par an, de 1846 à 1883 (seuls deux carnets manquent 1852 et 53). Ce sont des agendas ordinaires, avec les jours pré-imprimés, comme l’on trouve aujourd’hui dans le commerce. Et non, le comte de Chambord n’a jamais manqué un seul jour, ni marqué RAS : il a toujours trouvé quelque chose à signaler, une réflexion à faire sur l’actualité, sur les personnes rencontrées, etc. Mais, bien entendu, mon édition n’est pas intégrale, sinon, il aurait fallu un livre de 3 ou 4000 pages !
PHD
Monique (38)
4 mai 2009 @ 19:48
Actarus et Jean-Marie, pourquoi tant de méfiance ?
Je suis totalement du même avis que Corentine et Suzanne.
Philippe Delorme est un historien reconnu. Quel intérêt aurait-il a mentir ?
jean-marie
4 mai 2009 @ 20:07
Suzane Pellet.9
Je tiens à vous dire que je ne critique en aucune manière Philippe Delorme dont j’apprécie les travaux,vous ne m’avez pas compris.
Moi aussi j’attends beaucoup de ces carnets du comte de Chambord,surtout la période 1870/1883 et les relations du comte de Chambord et de son cousin le comte de Paris de l’époque.
Ce n’ai pas moi qui conteste ces carnets mais Actarus qui semble déjà contester le résultat des travaux de Philippe Delorme.
Je vais acheter ce livre car je pense que nous apprendrons des choses intéréssantes alors que ceux qui soutiennent Luis-Alphonso de Borbon ont déjà fait le choix de tout contester même l’incontestable.
Charlanges
4 mai 2009 @ 20:56
Moi aussi, je vais attendre avec impatience la parution de l’ouvrage quoique l’extrait publié sur un autre site et portant pourtant sur la fameuse rencontre avec le comte de Paris m’ait paru décevant. Il ne faut toutefois jurer de rien et je suis certain que l’introduction et les notes de Philippe Delorme seront tout à fait passionnantes. Par ailleurs,la perspective de connaître l’odyssée de ce journal que l’on croyait perdu excite fort ma curiosité.
Par ailleurs, quoiqu’en dise Jean, l’opinion du comte de Chambord sur l’héritier légitime du trône, pour autant évidemment qu’il la donne, me paraîtra non seulement intéressante mais capitale.
minou
4 mai 2009 @ 21:30
Quand même , Philippe Delorme est un historien très connu, voire sérieux , il n’aurait pas inventé n’importe quoi …
Je ne comprends pas les commentaires de certains qui refusent d’admettre que le Comte de Chambord a bien tenu son journal , ses vérités et son histoire …
Cela était bien vérifié par les experts je présume ?
Moi, je serais bien curieuse de savoir le contenu de ce journal et j’attends la publication de ce livre avec impatience …
Lord Mickael
4 mai 2009 @ 21:52
Si Philippe Delorme décide de travailler sur ces agendas, c’est qu’ils sont véridiques car cet historien est un maniaque de la vérité ; ce que je déplore un peu … les ombres de mystère dans l’histoire de France sont toujours fascinantes. Depuis que Philippe Delorme a traiter l’affaire Louis XVII, cette énigme qui a bercé et émerveillé mon enfance ne m’intéresse plus du tout ! mais j’achèterai ce journal quand même … passion de l’histoire, quand tu nous tiens !
Damien
4 mai 2009 @ 22:00
@ Philippe Delorme,
je suis bien curieux de connaître la provenance de cette trouvaille d’importance. J’ai lu il y a plusieurs années de cela qu’il subsistait des souvenirs de Charles X, Louis XIX et Henri V à Frohsdorf, notamment chez la princesse Bianca Massimo, comtesse de Wurmbrand-Stuppach (née en 1906, aujourd’hui décédée), mais aussi chez des parents à elle en Italie. Pouvez-vous nous dire qui, actuellement, est le propriétaire de ce trésor ?
Un journal qui s’étend de 1846 à 1883, donc du mariage du comte de Chambord avec la princesse Marie-Thérèse d’Autriche-Este à la mort du prince sous la IIIe République, cela fait 37 ans de carnets ! C’est un précieux témoignage d’une époque troublée qui englobe la fin du règne de Louis-Philippe, les révolutions qui secouèrent l’Europe en 1848, la IIe République, le Second Empire, la restauration manquée, mais aussi à l’étranger les guerres carlistes en Espagne, et les guerres d’Italie (fils aîné de l’Eglise, le Prince devait désapprouver, je pense, la spoliation par le roi de Sardaigne des Etats du Pape et des royaumes de ses cousins Bourbons). Je ne sais pas combien de pages contient votre livre, que je lirai avec attention, mais il me semble qu’il serait du plus grand intérêt, même si cela peut a priori rebuter le grand public, que ces mémoires soit publiés en intégralité. Certes, il en résulterait un pavé plus gros que les Mémoires de Mme de Motteville (Chronique de la Fronde), mais je crois que ma curiosité ne pourra se satisfaire des seuls extraits que vous aurez choisis et qui m’auront mis en appétit. Cela ferait trois ou quatre mille pages ? L’intérêt historique vaut bien cette fresque d’une valeur inestimable.
Audouin
4 mai 2009 @ 22:32
A Jean n°17
Le comte de Chambord est né S.A.R Henri Ferdinand Marie Dieudonné d’Artois, petit-fils de France, duc de Bordeaux, son grand-père n’étant encore que frère cadet du Roi régnant.A la mort de son oncle, le comte de Marnes (Louis XIX),le 3 juin 1844, Henri cessa de porter le nom d’Artois, pour devenir roi de droit. Il devint Henri,comte de Chambord, chef de la Maison de Bourbon ou Maison de France. Il de maria le 7 novembre 1846 à Brück an der Mur (Autriche) sous l’identité de Henri de Bourbon.Il signait Henri. Jamais d’ Artois qui est un nom de cadet. Une branche d’Artois aurait pu prospérer si Louis XVIII avait eu une postérité mâle.
Actarus
5 mai 2009 @ 00:56
Aliboron, votre maîtrise de la langue française et de son merveilleux vocabulaire me ravit et me change de jean-marie. Faites moi donc la grâce de continuer à critiquer mes commentaires de si belle façon, j’éprouve une joie réelle à vous lire. :-)
Jose
5 mai 2009 @ 01:21
C´est Juan Balansó qui a découvert ces cahiers? Pourquoi il n´a pas édité ces cahiers? Sans doute il sera un oeuvre très intéressante.Mais en forme d´agenda, écrivant tous les jours, peut-être beaucoup de considerations sont très sinthéthyques. Il faut acheter pour voire la réel importance.
JAusten
5 mai 2009 @ 06:41
Merci Mr Delorme. J’ai très hâte de lire votre ouvrage.
Philippe Delorme
5 mai 2009 @ 08:40
Que de réactions ! J’en suis ravi !
Quelques réponses à vos questions :
Jose (28) et Damien (25) : Juan Balanso, que je connaissais bien, avait trouvé une partie des archives de Frohsdorf, déposées à Lucques en Italie par les princesses Massimo. Ces archives contenaient en effet un résumé succint du journal, mais pas le journal lui-même, que j’ai retrouvé ailleurs. Je ne peux vous en dire plus maintenant, vous saurez tout dans 3 semaines.
Jean (17) et Audouin (26). L’appelation « Henri d’Artois » ne me semble pas adéquate, ni « Henri de Bourbon ». « Henri de France » (« France » était le « nom », pour autant que les rois aient eu un patronyme, des souverains sous l’Ancien Régime) conviendrait mieux. Même si, détrôné, Henri V a pu reprendre le nom de « Bourbon », comme une sorte de patronyme de substitution, faute de mieux.
Damien (25) : il s’agit d’une édition résumée en effet, mais avec plus de 800 pages, je pense n’avoir rien supprimé d’essentiel (j’ai écourté les listes d’invités, le nombre des pièces de gibier chassés, les considérations météorologiques et le décompte des messes, par exemple…) DOnc une publication in extenso n’apporterait pas grand chose de plus. D’ores et déjà, c’est en effet un témoignage formidable sur un demi-siècle d’histoire européenne et mondiale. J’espère que cela satisfera votre curiosité !
Jean (17) : Votre conception des « lois fondamentales » me semblent bizarre. Elles ne sont pas tombées du ciel, comme les tables du Décalogue (pour autant que l’on croit à la lettre du récit biblique). Elles se sont créés et précisées peu à peu, de manière empirique, en fonction des circonstances. Ainsi, personne ne doute que si le duc de Berry était mort avant la conception de « l’enfant du miracle », la couronne serait échu à Louis-Philippe, de manière légitime.
Cela étant, je ne veux pas rentrer dans cette éternelle querelle. Pour ce qui concerne le Journal de Chambord, ne vous attendez pas en effet à des phrases définitives du genre « le comte de Paris est mon héritier dynastique ». Mais chacun pourra en effet tirer ses conclusions personnelles des déclarations du prince sur ce sujet.
Cisca (16) : la bio écrite par Daniel de Montplaisir (Perrin) est en effet intéressante.
Philippe Delorme
Corentine
5 mai 2009 @ 09:13
Lord Mickael
c’est justement cette obstination dont fait preuve Philippe Delorme, à rechercher la vérité, qui me plait.
l’affaire Louis XVII est passionnante, et la démonstration de Philippe Delorme splendide
Danièle
5 mai 2009 @ 09:55
bon, eh bien on effeuille l’éphéméride: vivement qu’on soit plus vieux de 3 semaines; avec le cher Philippe, il n’est pas difficile d’imaginer que ce sera un document de qualité
jean-marie
5 mai 2009 @ 11:04
Charlanges.22
Je suis d’accord avec vous, l’opinion du comte de Chambord est quand même primordial pour ce qui est de l’héritage dynastique.
Si le comte de Chambord dit avec force à propos du comte de Paris:
Sachez que,moi mort,Mgr le comte de Paris eut-il méconnu l’héritage,est quand même l’héritier.
La légitimité l’enserrera et il sera aussi légitime que moi.
Ou, La parole est aux Français,l’heure est à Dieu.
Les princes d’Orléans sont mes fils.
Ces propos ne valent-ils rien pour l’héritage dynastique.
D’autres parts si le duc de Bordeaux n’avait pas vêcu et je rejoins Philippe Delorme c’est bien la branche de Louis-Philippe qui serait devenu l’héritière du trône à la mort de Louis XVII.
Caroline
5 mai 2009 @ 11:27
Merveilleux et extremement interessant avec la lecture de cet echange de commentaires!A nous,la table ouverte!!
JAusten
5 mai 2009 @ 12:15
M. Delorme, viendrez vous un jour dans la capitale du Languedoc faire dédicacer votre (vos) livres ?
Philippe Delorme
5 mai 2009 @ 13:46
JAusten (35 ) : question piège : quelle capitale ? Montpellier ? Toulouse ?…
PHD
jean-marie
5 mai 2009 @ 16:06
Charlanges.22 rectificatif
D’autres parts si le duc de Bordeaux n’avait pas vécu et je rejoins Philippe Delorme c’est bien la branche de Louis-Philippe qui serait devenu l’héritière du trône de France à la mort de Louis XIX et non pas Louis XVII.
JAusten
5 mai 2009 @ 17:53
M. Delorme, je parlais de Montpellier (sans chauvinisme aucun, je n’y suis pas native :) ) Il y a un évènement qui s’y tient fin mai qui s’appelle La Comédie du Livre. Je ne vous ai pas vu dans la liste des auteurs participants mais j’ose espérer que vous pourriez nous en faire la surprise !
Audouin
5 mai 2009 @ 18:44
A Jean-Marie (37)
Je vous signale qu’en 1844, à la mort de « Louis XIX », les Orléans triomphants étaient déjà bien installés sur le trône où les avait conduits la Révolution de 1830!La succession dont vous parlez, dans l’hypothèse où le duc de Bordeaux n’aurait pas vécu, aurait été alors sans objet puisque Louis Philippe proclamait l’avènement d’une nouvelle dynastie ayant fait table rase du passé en chassant les Bourbons.Après 1848, ses descendants changeront évidemment de discours, mais leur heure était passée…Trois ans après la mort de « Monsieur de Trop » comme ils appelaient élégamment le Comte de Chambord, ils étaient de nouveau expulsés du territoire de la République.
Royaute-News
5 mai 2009 @ 21:17
En réaction à Jean (17) et aux autres comm. sur le même sujet :
Je suis opposé à ce que des débats là-dessus se tiennent sur ce site, même dans une rubrique séparée.
Ces débats ne peuvent comme je l’ai dit mener à rien sinon à ridiculer l’idée royale – outre ridiculiser ceux des royalistes qui s’y prêtent. Il faut comprendre que ces débats ne font que démontrer qu’une hypothèse monarchique ne tient pas debout : puisque ses partisans ne s’accordent pas. Dès lors faut-il croire que ceux qui assènent leurs mêmes arguments seraient des militants anti-royalistes déguisés ? On va finir par le croire. Sinon, on pensera qu’il faut le mettre au compte de leur irréductible bêtise, celle qui leur fait rater toutes les occasions de l’Histoire et les précipite dans des impasses idéologiques absurdes.
Encore, s’il ne s’agissait que des royalistes, ce ne serait pas bien grave. Mais tout cela rejaillit sur les princes et ne leur est pas profitable.
Je redis donc fermement la même chose : il n’est profitable à personne de mettre devant le public des débats qui d’ordinaire se passent dans des forums privés et de ce fait limitent beaucoup leur impact désastreux.
Je redis que les arguments sont insuffisants d’un côté comme de l’autre, et que les relances mal informées ne font qu’encombrer le Net d’informations inexactes, désordonnées, trompeuses. Les clés viendront, qu’on patiente, pour ma part je ne participerai pas à ces discussions.
Actarus
6 mai 2009 @ 11:39
Royauté-News : vous prenez les choses bien à coeur pour quelqu’un qui prétend ne pas être royaliste… Dès lors, en quoi nos discussions vous ennuient-elles ? Vous devriez au contraire rentrer dans le jeu, et solliciter une rubrique Carolingienne pour votre solution mystère ;-)
R-N
6 mai 2009 @ 12:21
Bonjour Actarus : si je ne suis pas royaliste au sens de ce terme en France, le monde royaliste m’intéresse ! Son activité est liée à la perception par le public d’enjeux tout de même importants : hypothèse monarchique éventuelle, ou tout simplement comprendre qui hériterait du trône.
Ce ne sont pas les discussions sur le sujet qui m’ennuient ! Puisque j’y participe ! C’est la manière dont elles se déroulent, mais non d’abord pour le confort des participants mais pour l’impact… Cependant je suis prêt à participer à une formule, n’importe où, mais sur des bases bien définies à l’avance. L’enjeu n’est pas ma participation ou ma non-participation : ce serait agréable de voir des débats sereins et fructueux. Quelque chose me rend difficile la participation en général : je souhaite garder des idées ou arguments importants pour alimenter ce que j’écris, ou pouvoir faire éclater des surprises !
Je vois avec plaisir que vous vous souvenez de ces vagues allusions à la solution mystère. Smiley virtuel car je n’en ai pas ici !
jean-marie
7 mai 2009 @ 18:47
Audouin.37
La famille d’Orléans a été expulsée de France en 1886 pour la bonne raison quelle était devenu dépositaire de la couronne de France aux yeux des autorités républicaine de l’époque.
Exil qui a perduré jusqu’en 1950 alors que les Borbons d’Espagne ont résidé en France sans être inquiété par les autorités.
Jean
7 mai 2009 @ 22:55
@ Audouin : le nom « Bourbon » était également le nom d’une branche cadette…
@ Philippe Delorme : effectivement, le comte de Chambord a pris le patronyme « Bourbon » par commodité.
Jean
7 mai 2009 @ 23:06
Cher Philippe Delorme,
Je ne vois pas en quoi ma conception des lois fondamentales est « bizarre » ! J’ai déjà rappelé comment elles s’étaient progressivement dégagées et l’impossibilité, pour le monarque, de les modifier (cf. l’« heureuse impuissance »). A la lecture de ce que vous écrivez, nous sommes tous les deux bien d’accord sur cette question.
Cependant, si je puis me permettre, vous allez, dans votre message, trop vite en besogne (la précipitation est mauvaise pour l’historien !). Votre position est, en effet, quelque peu uchronique lorsque vous écrivez : « personne ne doute que si le duc de Berry était mort avant la conception de “l’enfant du miracle”, la couronne serait échu[e] à Louis-Philippe, de manière légitime ». C’est une hypothèse qui est entièrement recevable. Néanmoins cela fait quand même deux faits qui n’ont pas eu lieu ! Votre évidence reste donc au rang des hypothèses. Mais il y a bien matière à discussion sur une possible évolution (comme je l’ai déjà indiqué…). A ce propos, je vous renvoie aux universitaires (historiens et historiens du droit) qui ont écrit sur la question.
Bien à vous,
J.
Audouin
9 mai 2009 @ 09:24
A Jean Marie (43)
Article 1er de la loi du 23 juin 1886: « Le territoire de la République est et demeure interdit aux chefs des familles ayant régné sur la France et à leurs héritiers dans l’ordre de primogéniture. »
La loi ne parle pas de « dépositaire de la couronne » et ne cite aucun nom.Elle vise, entre autres,mais pas lui seulement l’héritier du roi des Français Louis Philippe,lequel a effectivement régné sur la France…
Cinq ans avant cette loi,don Carlos Maria de Bourbon,neveu du Comte de Chambord, fils aîné du futur chef de la Maison de BOURBON, avait été expulsé car des Saints-Cyriens l’avaient acclamé à la sortie de la messe de la Saint Henri…
En 1926, le duc de Guise, nouveau chef de la Maison d’Orléans, s’est exilé volontairement alors que le gouvernement de la République l’avait autorisé à rester sur le territoire de la République en considération de sa conduite comme ambulancier de la Croix-Rouge durant la 1ère guerre mondiale.
Audouin
9 mai 2009 @ 10:12
A Jean (44)
En 1664, le roi Louis XIV décida que, dans les actes privés, la famille du roi qui, jusque là, était « de France », prendrait le nom de Bourbon. C’est à partir de cette date que l’on parle d' »Auguste Maison de Bourbon ».Son petit-fils, le duc d’Anjou, petit-fils de France, adopta ce patronyme lorsqu’il devint roi d’Espagne pour bien montrer sa filiation. C’est le nom qui figure dans les deux premiers pactes de famille. En exil, le furur Louis XVIII se disait chef de la Maison de Bourbon. Idem pour le comte de Chambord. Ses avocats et ses notaires agissaient au nom d’Henri de Bourbon et sûrement d’Henri d’Artois.
Si, en 1820,Louis XVIII étant sur le trône, le duc de Berry n’avait pas laissé d’enfant, la succession,allait, comme prévu, au Comte d’Artois, futur Charles X, puis au fils de ce dernier le duc d’Angoulême.En 1830, Louis Philippe d’Orléans accepte d’être le roi de la Révolution.Et crée une nouvelle dynastie, « séparée de l’ancienne » fait-il proclamer, une nouvelle monarchie,un nouveau régime, toutes choses qu’on désignera sous le vocable d’orléanisme.En 1844 disparaît Louis XIX.A supposer que le comte de Chambord ne soit pas né ou n’ait pas vécu, imaginez-vous Louis-Philippe,solidement installé sur son trône, revendiquer la succession de la monarchie légitime qu’il venait de mettre à bas?
S’il n’y avait pas eu de Comte de Chambord en 1844, à qui croyez-vous que la succession fût échue? Mais à don Carlos Maria Isidro de Bourbon,comte de Molina alors en résidence surveillée à l’Hôtel Panette à Bourges, gardé jour et nuit par les sbires de son cousin Louis-Philippe!
Mais vous avez raison, on ne refait pas l’Histoire…
EC
9 mai 2009 @ 16:44
Il faut savoir que durant la monarchie de Juillet les légitimistes (partisan de Charles X, Louis XIX et du compte de Chambord )pensaient que la succession au trône de France devait revenir aux Boubon d’Espagne et non pas aux Orléans.
sources:
« Les Légitimistes » Stéphane Rials,
« Le Mouvement légitimiste sous la Monarchie de Juillet », Hugues de Changy
Journal de Genève 1883
Charles
10 mai 2009 @ 12:44
Philippe Delirme,
Merci de nous avoir fait part en exclusivite de la sortie de votre decouverte des carnets du Comte de Chambord et de votre prochain ouvrage.
J’attends avec impatience la sortie de ce livre car je suis tres interesse par la vie du dernier Bourbon de France et la question dynastique qui en decoule.
J’apprecie votre travail plus que serieux depuis la chronique du millenaire Capetien pour Dynastie.
A quelle date pourra-t-on trouver votre ouvrage en librairie a Paris?
Une fois avoir lu votre ouvrage j’aimerais pouvoir en discuter avec vous et les autres internautes sur ce site. J’espere que cela sera simplement possible.
Bien a vous
Charles
Charles
10 mai 2009 @ 12:47
Philippe Delorme,
Pardonnez-moi d’avoir ecorche votre nom!
Jean
10 mai 2009 @ 15:15
@ Audouin : merci pour vos précisions. Nous sommes en tout cas bien d’accord : le comte de Chambord est bien né Henri d’Artois.
Par ailleurs, si Louis XIV décide de parler de la Maison de Bourbon, c’est pour mettre de côté la branche de Courtenay, descendante de Louis VI. J’ajoute ce que j’ai déjà écrit sur ce site : si Louis-Alphonse de Bourbon porte le nom de Bourbon, c’est en raison du choix de cette branche qui, lorsqu’elle est parvenue au trône d’Espagne (1700), a décidé souverainement de garder ce patronyme. La situation est particulière car elle aurait pu (dû) s’appeler « d’Anjou » (car descendant du duc d’Anjou, petit-fils cadet de Louis XIV ; d’ailleurs, aujourd’hui, sur les pleines armes d’Espagne, il y a toujours les armes de France avec la bordure de gueules, qui sont les armes d’Anjou). Nous sommes donc, là aussi, bien d’accord !
Enfin, je n’ai jamais écrit que Louis-Philippe pût revendiquer la monarchie légitime si le duc de Berry était mort sans héritier ! Je n’ai fait que répondre à P. Delorme qui soutient que « personne ne doute que si le duc de Berry était mort avant la conception de “l’enfant du miracle”, la couronne serait échu[e] à Louis-Philippe, de manière légitime » (ce sont ses termes mêmes que vous pouvez retrouver ci-dessus !). Votre réponse s’adresse donc plus à lui qu’à moi !…
jean-marie
10 mai 2009 @ 16:54
Audouin.46
Vous avez raison ,seules les familles ayant régnées en France furent contrainte de partir en exil en 1886.
Les Borbons d’Espagne ne furent jamais interdits de territoire Français pour la bonne raison qu’ils étaient considérés comme prince étranger.
Même Alphonse XIII y vécu et son fils don Jaime de Borbon aussi avant de partir en Suisse bien à l’abri pendant la guerre.
Enfin Jaime de Borbon écarté du trône d’Espagne pour incapacité candidat au trône de France.
Cela est vraiment drôle,non.
Et son fils Alphonso de Borbon-Dampierre qui reprend la suite se disant Français mais restant en Espagne pour échapper à la guerre d’Algérie et pour finir Luis-Alphonso de Borbon y Martinez-Bordiu comme son père se disant Français mais ne mettant les pieds sur le territoire que deux ou trois jours par an pour ranimer la flamme de quelques personnes nostalgiques d’une monarchie d’ancien régime que les Français n’ont pas voulu.
jean-marie
10 mai 2009 @ 17:10
Audoin.47
Enfin je vous rapporte les propos du comte de Chambord à propos de son cousin Philippe d’Orléans,comte de Paris:Sachez que, moi mort,Mgr le comte de Paris eût-il méconnu l’héritage est quand même l’héritier.
La légitimité l’enserrera et il sera aussi légitime que moi.
Ou alors:
La parole est aux Français,l’heure est à Dieu.
Les princes d’Orléans sont mes fils.
Ces paroles désignent-elles les princes espagnols comme successeurs,je ne le pense pas loin de là.
jean-marie
10 mai 2009 @ 17:25
Audouin.47
En supposant que le comte de Chambord n’est pas vêcu,à la mort de Louis XIX et bien tout naturellement il n’aurait demeuré que la branche d’Orléans puisque seule branche existante en France et non pas des princes Espagnols.
Les Orléans sont devenu légitimes en 1883 le jour du décés d’Henri de Bourbon,comte de Chambord.
La majorité des royalistes français se sont rangés derrière eux.Voila la réalité historique!
jean-luc
10 mai 2009 @ 22:48
Audoin, pour prendre l’hypothèse évoquée par Philippe Delorme, à savoir la disparition du duc de Berry avant la conception du comte de Chambord,la couronne de Charles X eut échue au duc d’Angoumême, si ce dernier eût été capable de la porter, ce dont fait douter son abdication comme Louis XIX en 1830.
Après lui, serait naturellement venu Louis-Philippe, qui aurait été roi légitime en 1836, date de la mort de Charles X, ou en 1844, date de la mort de Louis XIX, si ce dernier avait régné.
Voilà ce qui ce serait passé sans la révolution de 1830.
Ceux qui évoquaient l’hypothèse d’un roi venu des Bourbons d’Espagne étaient marginaux à l’époque.
Audouin
11 mai 2009 @ 10:18
1)Loi d’exil: ce serait un comble si c’était à la République de désigner le roi légitime.
2)Les propos du Comte de Chambord, inlassablement rapportés par les orléanistes sont de seconde main.On lui a fait dire tout et le contraire de tout
3) « Les princes d’Orléans sont mes fils…Ce n’est pas une « investiture » que le Roi délivre.C’est le prince très chrétien qui accorde le pardon des offenses à des cousins qui avaient fait leur soumission dix ans plus tôt. Le roi dit: « mes fils ».Il se garde bien de dire « mes successeurs » ou « le comte de Paris est mon héritier ».
Le comte de Chambord n’a laissé aucun testament politique sur la succession dynastique.Pourquoi? Il l’explique dans le seul entretien qu’il ait jamais accordé à un journal (La Liberté, 1er mars 1872): « Mon héritier, vous le connaissez,je n’ai pas le choix, c’est celui que la Providence m’impose puisqu’elle a décidé que la branche aînée des Bourbons devait s’éteindre avec
moi. »
Il précise bien la BRANCHE AÎNEE des Bourbons, ce qui suppose que subsiste une seconde branche de Bourbons,laquelle fut identifiée en la personne de Charles IV, roi d’Espagne par Louis XVI en 1789.C’est à lui « en tant que chef de la seconde branche », et non au duc d’Orléans,premier prince du Sang,chef de la branche d’ORLEANS que le roi de France, prisonnier de la Révolution, remit une protestation solennelle « contre tout ce qui avait été fait en France depuis juillet ».
4)Les derniers collaborateurs du Comte de Chambord ont tous témoigné que jamais il n’accepta de se prononcer sur le sujet de la succession autrement qu’en rappelant que c’était la loi du Royaume qui désignait le Roi et non son prédécesseur: « Le droit de succession monarchique en France, d’après la loi salique se règle selon l’ordre de primogéniture. Je n’ai personnellement rien à dire dans cette question qui se résout d’elle même ».
Or l’ordre de primogéniture n’appelait sûrement pas Louis Philippe Albert d’Orléans , mais le cousin le plus proche du roi défunt, Don Juan de Bourbon.
Et c’est naturellement ce prince,nouveau chef de la Maison de Bourbon qui, selon les instructions orales données par le comte de Chambord à son épouse, conduisit les obsèques de Henri V à Frohsdorf, puis à Goritz.
Car, comme l’écrit Dominique de Montplaisir, » ce ne sont ni les testaments, ni les réconciliations ou les proclamations qui désignent le roi de France, c’est le droit salique pur et simple tel qu’il régit la dévolution de la Couronne depuis Hugues Capet. »
Audouin
11 mai 2009 @ 12:50
A Jean-Luc (55)
Si le comte de Chambord n’était pas né, si la Révolution de 1830 n’avait pas amené sur le trône le duc d’Orléans, si…
Avec des « si » on mettrait Paris en bouteille comme dit la chanson.
En 1830, les Orléans s’emparent du pouvoir, écartent le jeune duc de Bordeaux, héritier légitime, avant d’être chassés à leur tour. Louis Philippe avait une occasion unique de témoigner son attachement à la monarchie légitime, c’était de proclamer Henri V. Il a préféré ceindre une « couronne » qu’il tenait de la rue et de la populace…
Entre 1830 et 1848, on n’a jamais entendu un seul des Orléans prétendre qu’ils étaient les successeurs légitimes du comte de Chambord. S’ils l’avaient fait, c’eût été un énorme éclat de rire dans le malheureux royaume de France.Quand on se souvient de l’ignominieuse façon dont a été traitée la duchesse de Berry, mère du duc de Bordeaux,envisager que Louis Philippe, roi des Français, pût devenir le successeur du jeune Henri au cas où ce dernier serait mort durant la Monarchie de Juillet relève du plus haut comique…
Michael
11 mai 2009 @ 12:58
les orléans sont dans la même situation que les bragance actuels. ils sont devenus légitimes plus tard
Jean
11 mai 2009 @ 13:12
Merci, Audouin, pour ces précisions. Vous avez raison de rappeler ce qu’a dit le comte de Chambord : « Le droit de succession monarchique en France, d’après la loi salique se règle selon l’ordre de primogéniture. Je n’ai personnellement rien à dire dans cette question qui se résout d’elle-même. » Dans le même sens, je ne savais pas que Dominique de Montplaisir avait écrit que « ce ne sont ni les testaments, ni les réconciliations ou les proclamations qui désignent le roi de France, c’est le droit salique pur et simple tel qu’il régit la dévolution de la Couronne depuis Hugues Capet. » Il a, du point de vue juridique, entièrement raison !
Par ailleurs, en ce qui concerne les autres citations, renvoyons à Louis XVIII qui appelait son ministre Decazes, « mon fils » (si je me souviens bien) : cela est-il suffisant pour en faire son successeur ?!
Enfin, que penser de l’extrait du journal du comte de Chambord (rapporté par P. Delorme et cité à l’envi par Jean-Marie) ? Je crois que l’auteur, fin politique (beaucoup plus qu’on ne le croit), lorsque qu’il écrit « Sachez que, moi mort, M. le comte de Paris eût-il méconnu l’héritage est quand même l’héritier. La légitimité l’enserrera et il sera aussi légitime que moi » sous-entend qu’une nouvelle dynastie a été fondée. Tout dépend de l’interprétation à ce « eût-il méconnu l’héritage »… Mais de toute façon, cela ne résout nullement la question : l’opinion du comte de Chambord, si précieuse soit-elle, ne fait pas pour autant loi !…
Charles
11 mai 2009 @ 14:12
Jean et Audouin,
Etes-vous inquiet a ce point sur le contenu du journal retrouve du comte de Chambord pour vous evertuer a chercher des arguments en faveur des Bourbons d’Espagne?
Don Luis-Alfonso de Borbon y Martinez-Bordiu – qui n’est au demeurant ni prince, ni duc en Espagne ou en France – mene sa vie au Venezuella sans se soucier des fameux carnets retrouves grace a Philippe Delorme. Il est heureux ainsi et son « Dauphin » Juan-Carlos Ier d’Espagne regne dans son pays pour le plus grand bonheur des Espagnols.
Les princes d’Orleans sont devenus chefs de la Maison de France au deces du comte de Chambord. Ceci est un fait historique, donc ne perdez pas votre energie a soutenir don Luis-Alfonso pour un trone dont il n’a aucun droit.
jean-marie
11 mai 2009 @ 14:50
Audouin.56
Mon héritier,vous le connaissez,je n’ai pas le choix,c’est celui que la Providence m’impose puisqu’elle a décidé que la branche Ainée des Bourbons de France devait s’éteindre avec moi.
Il précise bien la branche Ainée des Bourbons de France.
Et oui en effet il n’avait pas le choix puisqu’il était le dernier de la branche Ainée des Bourbons de France et que dans ce cas la couronne devait revenir à la branche cadette des Bourbons-Orléans,donc à Philippe comte de Paris et non pas aux princes Espagnols.
Le droit de succession monarchique en France,d’après la loi salique se régle par ordre de primogéniture,tout à fait d’accord, alors après le décés du comte de Chambord
sans descendance les droits dynastiques allaient tout naturellement aux princes de Bourbon-Orléans car la monarchie Française n’a jamais été une multinationale
Audouin
11 mai 2009 @ 17:37
A Jean (58)
La fameuse phrase que vous citez et que je reprends ici: »Que le comte de Paris ait ou n’ait pas auparavant reconnu le Droit en ma personne, il est l’héritier du Droit et sachez-le, la Légitimité
l’enserrera et il sera aussi légitime et légitimiste que moi »
Cette citation appelle trois observations.
Primo, elle n’est pas extraite du « Journal du Comte de Chambord, mais du « Comte de Chambord par lui-même »,livre de souvenirs publié en 1887, soit quatre ans après la mort du Prince, par Dubosc de Pesquidoux, ancien rédacteur de « l’union », journal légitimiste.
Secondo: selon cet auteur, a priori peu suspect d’orléanisme, le comte de Chambord aurait prononcé cette phrase en 1852 alors que commençaient à peine les négociations entre le Prince et ses cousins Orléans, négociations qui, d’ailleurs, n’aboutirent à rien en raison des exigences exorbitantes des fils de Louis-Philippe.Comment le comte de Chambord qui n’avait que 32 ans aurait-il pu s’engager à ce point alors que la réconciliation était encore loin?
Tertio: Dubosc de Pesquidoux, comme beaucoup de légitimistes pressés de se placer, s’est rallié au comte de Paris par opportunisme. Ce qu’il écrit après coup pour complaire au nouveau prétendant est donc sujet à caution…
Audouin
11 mai 2009 @ 18:03
A Charles (59)
Il ne s’agit pas de prendre parti pour ou contre qui que ce soit vivant aujourd’hui, mais d’essayer de comprendre quelle a pu être la pensée du Comte de Chambord et de tenter de décrypter la complexité de ses rapports avec ses cousins. Libre à vous d’affirmer sans nuance que les Orléans sont « légitimes ». Ce n’est qu’une pétition de principe. Même mille fois répétée, elle ne constitue pas une vérité. La politique ne m’intéresse pas. Seule me passionne l’Histoire.
Quant au fameux journal miraculeusement retrouvé, je crains qu’il n’accouche d’une souris…On verra. En tout cas, l’auteur nous a déjà prévenu qu’il a été obligé de trier parmi les 4000 pages de journal…
Un choix est arbitraire.Par définition..
Jean
11 mai 2009 @ 18:30
@ Charles : rassurez-vous, je ne fais qu’entretenir la discussion ! Et je me demande où vous avez pu trouver, dans mes messages, des arguments en faveur des Bourbons d’Espagne… Je ne soutiens ni les uns ni les autres : je m’interroge, voilà tout ! La preuve ? Audouin me suspectait, avant-hier, de défendre les Orléans (mess. 47), maintenant vous pensez que je cherche des arguments en faveur des Bourbons d’Espagne !
Jean
11 mai 2009 @ 18:32
Et puis, je reprends ce que j’ai écrit : l’opinion du comte de Chambord, si précieuse soit-elle, ne fait pas pour autant loi !…
jean-marie
12 mai 2009 @ 07:28
EC.48
Vous dites:Il faut savoir que durant la monarchie de Juillet les légitimistes (partisants de Charles X,Louis XIX et du comte de Chambord)pensaient que la succession au trône de France devait revenir aux Borbons d’Espagne et non aux Orléans.
Ce sont des balivernes car les princes Espagnols ont étés exclus de l’Ordre de succession et n’étaient même plus Français.
C’est pour cette raison qu’à la mort d’Henri de Bourbon, comte de Chambord,presque tous les légitimites se sont ralliés à son cousin Philippe comte de Paris.
Arielle
12 mai 2009 @ 09:19
Passionnant échange. Continuez !
Danielle
12 mai 2009 @ 09:42
Charles, j’ai pensé à vous ce matin : un de mes directeurs porte une cravate avec le lys et je lui ai bien entendu demander s’il était allé à Senlis ; il a simplement vu le reportage m’a t il dit.
Charles
12 mai 2009 @ 11:50
Danielle,
Merci pour votre message. Lors du mariage a Senlis je portais une Fleur de Lys sur le revers de ma veste, comme plusieurs centaines de personnes ce jour la. Et j’avoue que je me sentais moins seul.
Le matin tot, le restaurateur qui avait accueili la veille au soir la famille Tornos et le prince Jean a diner m’a meme offert un second cafe en l’honneur du prince Jean!
Senlis etait vraiment ville Royale en ce jour beni.
Danielle
12 mai 2009 @ 12:51
Charles, lors de la Vente des Vins des Hospices de Beaune 2008, un artisan avait de beaux articles en plâtre, et je lui ai acheté une fleur de lys, que j’ai accrochée dans mon couloir…
Si un tel évènement se reproduit un jour, je me dope de vitamines pour ne pas le manquer, j’ai tout perdu !
Audouin
12 mai 2009 @ 14:13
A Jean Marie (66)
Quand on assène, comme vous le faites, des affirmations définitives,il faut au moins s’appuyer sur des textes. Où avez-vous trouvé que « …les princes espagnols ont été exclus de l’ordre de succession »?
Permettez-moi de vous recommander une lecture très instructive, celle d’un livre paru en 1956 sous la plume de Valmigère: « Enquête sur la Révolution », en particulier le chapitre intitulé: « Comment les Révolutionnaires confirment les lois fondamentales du Royaume ».
Il y relate comment l’Assemblée constituante de 1791, malgré les intrigues des orléanistes,n’a pas voulu entériner les renonciations d’Utrecht si contraires au Droit interne. Ainsi, dans la première Constitution écrite de l’histoire de France, on peut lire: « Rien n’est préjugé sur l’effet des renonciations dans la race actuellement régnante. »
C’est sans doute ce que vous appelez des balivernes ?
Luise
12 mai 2009 @ 15:43
Merçi pour les commentaires, hautement qualifiés. J’ai toujours aimé l’histoire de la France, (italienne, mais avec le 32% de sang français) et maintenant je la étudierai avec la plus grande attention.
Jean
12 mai 2009 @ 18:20
Charles, vous êtes irremplaçable : ne changez surtout pas ! Au fait, étiez-vous au dîner le soir du 2 mai ?
Charles
12 mai 2009 @ 19:08
Jean,
Je n’ai pas l’intention de changer!
De quel dinner du 2 mai parlez-vous?
R-N
12 mai 2009 @ 19:59
Il est possible qu’il soit difficile de se procurer le livre de Philippe Delorme pour des raisons techniques de distribution. Pour être sûr de l’avoir sans attendre, je conseille à ceux désireux de se la procurer d’en passer commande auprès d’un petit libraire, dès à présent.
Damien
12 mai 2009 @ 23:05
@ jean-marie (43) : permettez-moi de rectifier votre propos lorsque vous écrivez que « La famille d’Orléans a été expulsée de France en 1886 pour la bonne raison quelle était devenu dépositaire de la couronne de France aux yeux des autorités républicaine de l’époque. »
D’abord, il ne s’agit pas de la famille d’Orléans dans son intégralité. La mesure ne touchait que l’aîné de la famille et son fils (à l’époque, le comte de Paris et le duc d’Orléans). Leurs épouses n’étaient pas interdites du territoire national, de même que leurs collatéraux. Ainsi le prince de Joinville, le duc de Nemours et le duc d’Aumale, ses oncles, mais aussi le duc de Chartres (frère cadet du comte de Paris) et ses fils dont le futur duc de Guise, ne furent pas exilés de France. Il en fut de même pour le comte d’Eu qui vivait en France, étant quant à lui exilé du Brésil.
De plus, la raison de cet exil est relatée par le feu comte de Paris lui-même dans son livre « Mon album de famille » (texte de Michel de Grèce). Alors que les princes d’Orléans vivaient en relative bonne intelligence avec la IIIe République, le comte de Paris a commis une « faute diplomatique ». Donnant une énorme fête en l’honneur des fiançailles de sa fille Amélie avec le prince héritier de Portugal, il omit d’inviter les ministres en place. Il les a vexés et tout est parti de là. Relisez ce livre, si vous ne l’avez pas dans votre bibliothèque vous êtes un mauvais orléaniste. Même moi qui suis légitimiste, j’en possède un exemplaire… ;-)
Jean
13 mai 2009 @ 09:51
@ Charles : mais de quel dîner puis-je parler ? :-)
jean-marie
13 mai 2009 @ 13:59
Damien.76
j’étais au courant que la loi d’exil ne concernait que le prétendant et l’héritier,les autres princes n’étaient pas concernaient bien sur.
Enfin pour finir, ce fut l’exil pour le chef de la Maison de France et son héritier ainsi que pour la famille Napoléon.
Tout ceci était un prétexte pour éloigner les familles ayant régné en France.
Je vous félicite de suivre l’actualité de la famille d’Orléans et je vous rassure quand même je suis et demeurerais fidèle à cette famille.
Danielle
13 mai 2009 @ 15:05
Charles et Jean, du dîner de Zohra Dati aux urgences.
Jean
13 mai 2009 @ 15:31
A vous lire… je crois que tout pourrait se résumer par cette question : en cas de restauration monarchique, les Français (par l’intermédiaire de leurs représentants) préfèreraient-ils un Roi de France ou un Roi des Français ?
Damien
13 mai 2009 @ 16:26
Jean-Marie, voici l’extrait dont je vous parlais dans le livre « Mon album de famille » par Henri Comte de Paris (texte de Michel de Grèce) :
Page 51 : « Presque dix ans s’étaient passés depuis que la monarchie avait manqué être rétablie. Entre-temps, la France s’était relevée, la République s’était consolidée, et l’idée monarchique avait fondu.
Cela ne découragea pas le comte de Paris. Il s’installa en France, et mena grand train entre ses somptueux châteaux d’Eu et d’Amboise, minutieusement restaurés par Louis-Philippe. Sans contredire jamais la République, il multiplia les contacts, les initiatives, il se fit connaître, il prit de l’importance. Son frère Chartres, ses oncles, ses cousins servaient dans l’armée française. On avait beau être en république, tout le monde voyait les Orléans, parlait des Orléans, pensait aux Orléans. Cinq ans se passèrent. Preuve du rehaussement de position des Orléans, le comte de Paris put fiancer sa fille aînée Amélie au prince héritier du Portugal, Carlos, sans protestation des puissances. A cette occasion, il décida de mettre les petits plats dans les grands. Il habitait alors l’hôtel Matignon, où il organisa pour les fiançailles de sa fille une réception destinée à faire grand bruit.
Toute la société française et les plus grandes figures littéraires et artistiques furent invitées. Le corps diplomatique au complet s’y rua, et l’on put croire que les ambassadeurs étaient accrédités auprès du Prétendant. Par contre, pas un seul ministre ne fut invité. Le comte de Paris se montra là bien imprudent. Il ignorait en effet que personne au monde ne raffole plus d’invitations royales que les représentants de la République. Les ministres grincèrent des dents et proclamèrent la République en danger. Le général Boulanger, alors ministre de la Guerre, trouva là une façon de faire parler de lui. Pour plaire à la gauche, il exigea l’exil immédiat des chefs de famille ayant régné sur la France et de leurs héritiers directs. Le Parlement vota la loi. »
Michel de Grèce a écrit quelque chose qui me parait insensé. Page 13, il y a une photo de « Clémentine d’Orléans, princesse Auguste de Saxe-Cobourg (1817-1907) » assortie de la légende suivante : A l’époque où naît la photographie, les deux soeurs de Clémentine, Louise, reine des Belges et Marie, duchesse de Wurtemberg, étaient mortes. Malgré un nez un peu accentué, elle n’était pas sans grâce puisque, lors de ses dix-huit ans, le vieux roi Charles X lui avait déclaré : « Si j’avais trente ans de moins, et vous quelques années de plus, vous seriez reine de France.
J’en appelle à nos éminents spécialistes Vincent Meylan et Philippe Delorme, car ceci me semble être une élucubration de Michel de Grèce qui ne doit pas savoir compter ni se repérer dans l’Histoire. Charles X est né le 9 octobre 1757. Clémentine d’Orléans (née Marie, Clémentine, Caroline, Léopoldine, Clotilde) est née le 3 juin 1817, soit pratiquement 59 ans et 8 mois après Charles X. Elle a eu 18 ans le 3 juin 1835, et je doute que ce jour-là ou cette année-là le roi de France, alors exilé et dans 78e année, ait tenu ces propos à la fille du roi de Français que par ailleurs il ne devait pas fréquenter. Et l’auteur de répéter en page 59 du livre la même anecdote farfelue : « Le duc d’Aumale et ses frères raffolaient de leur unique soeur survivante, Clémentine. Elle n’avait jamais eu la beauté de sa soeur Marie, duchesse de Wurtemberg, ni le romantisme émouvant de son autre soeur, Louise, reine des Belges, mais elle avait beaucoup de piquant, au point que le vieux Charles X, grand amateur de femmes dans sa jeunesse, lui avait déclaré : ‘Si j’avais eu trente ans de moins, vous seriez reine de France, ma nièce’ « . Je ne pense pas que Charles X ait revu ses cousins d’Orléans après le mois d’août 1830. Si l’on veut accorder crédit à cette déclaration fantaisiste, elle n’aurait pu être prononcée qu’avant la Révolution de 1830 donc, au maximum, lorsque la princesse avait 13 ans… Pouvez-vous sérieusement imaginer le vieux Roi âgé de 73 ans tenir de tels propos à une gamine pas encore nubile ? [Pour info, la princesse Clémentine d’Orléans a épousé le prince Auguste de Saxe-Cobourg et Gotha le 20 avril 1843. Ce sont les ancêtres du roi Siméon II de Bulgarie.]
Ce beau livre d’images recèle d’autres erreurs d’autant plus grossières qu’elles jaillissent de la plume d’une altesse royale. Par exemple, en page 64, la future reine Mary d’Angleterre, qui comme chacun le sait ici est née Victoria-Mary de Teck, est appelée… Mary de Cambridge ! Autrement dit, elle est confondue avec sa mère, la duchesse de Teck, fille du duc de Cambridge. Dans le même genre, allez donc regarder la photo en bas à gauche de la page 164, intitulée « Le baptême de la princesse Hélène de France (1934) », et observez la légende : elle indique à l’extrême-gauche de la photo la princesse Pierre d’Orléans-Bragance, mère de la comtesse de Paris, alors qu’il s’agit de la comtesse de Paris elle-même et non de sa mère.
A croire que le comte de Paris, qui a sans doute choisi les photos de son album de famille, n’a pas relu le texte de son neveu…
Charles
13 mai 2009 @ 20:15
Jean,
En cas de restauration de la monarchie, les Francais pourront compter sur leur dynastie nationale au service exclusif de la France et des Francais.
Notre Dauphin, Officier de l’Armee Francaise termine son ouvrage intitule « Un prince Francais ». Le titre du livre a ete tres bien choisi et est porteur d’espoir.
Audouin
13 mai 2009 @ 20:20
Cher Damien.(81)
Vous savez, il n’y a pas que dans l’album du comte de Paris que son neveu, Michel de Grèce, écrit n’importe quoi…Dans ses « Mémoires insolites » (ô combien!), il raconte (page 173 de l’édition Pocket) que le carrosse préparé pour l’entrée solennelle d’Henri V à Paris a été vendu à son grand-père Georges 1er roi de Grèce et que l’on peignit ses armoiries par dessus les Armes de France!!!
Michel de Grèce n’est sans doute jamais allé visiter le château de Chambord: c’est là, dans ce musée, que se trouve le carrosse de la Restauration manquée en 1871… La République s’est bien gardée de vendre cette précieuse relique royale.
Charles
13 mai 2009 @ 20:36
Damien,
Vous avez bien un peu de tendresse pour nos princes pour avoir achete et lu si minutieusement cet album de Famille du comte de Paris!
Notre famille royale nombreuse est bien sympathique. Je suis aussi certain que vous avez etudie avec interet les 132 descendants des comtes de Paris defunt paru dans Point de Vue.
A la mairie de Paris VIIe, lors du mariage civil du Dauphin, j’ai rencontre une Dame royaliste venu acclamer les princes.
Cette dame m’a avoue qu’elle ne soutenait plus Luis-Alfonso, car ce dernier « se fichait bien des Francais » et m’a dit soutenir desormais les princes d’Orleans que soutenaient avant elle ses parents et grands-parents.
J’ai ete ravi d’un tel temoignage. Donc, Damien reflechissez un petit peu et revenez vers nous!
Les princes ne vous decevront pas.
Audouin
13 mai 2009 @ 20:50
A propos de la loi d’exil du 23 juin 1886, je ne sais plus où j’ai lu que le plus furieux du raout organisé sans retenue par le comte de Paris avait été Clémenceau. Sa voiture, bloquée rue de Varenne, avait du faire marche arrière. Le futur Tigre se rua chez le président du Conseil Freycinet et exigea que l’on représentât dès le lendemain devant l’Assemblée nationale un projet de loi d’exil déjà déposé en février par les républicains à la suite des fêtes somptueuses données à Chantilly en octobre 1885 par le comte de Paris à l’occasion du mariage de sa nièce Marie d’Orléans avec le prince Valdemar de Danemark.Le prétendant orléaniste s’était comporté comme un monarque régnant…Ce manque de discrétion,c’était plus que n’en pouvait supporter la toute jeune République.
jean-marie
14 mai 2009 @ 10:43
Audouin.85
C’est peut-être bien la vérité concernant le carrosse vendu à la famille royale de Grèce car j’ai vu quelque part qu’il y avait eu plusieurs carrosses de commandés pour l’entrée d’Henri V à Paris.
jean-marie
14 mai 2009 @ 10:57
Charles .84
Pourriez-vous me dire le titre du livre de Philippe Delorme sur les carnets du comte de Chambord.
Il faut que je le commande,de même que j’achèterai celui de notre dauphin Jean en Septembre.
Charles
14 mai 2009 @ 14:05
Audouin,
Plusieurs carosses ont ete executes pour Henri V. Il est tout a fait possible que l’un d’entre eux se soit retrouve en Grece.
Charles
14 mai 2009 @ 14:11
Jean-Marie,
Le livre du prince Jean sera sans nul doute un ecrit d’importance.
En ce qui concerne celui de Philippe Delorme, je ne connais pas le titre. Voyez aupres de l’editeur FX de Guibert.
Damien
14 mai 2009 @ 16:51
Charles, je vous rassure tout de suite : je n’achète pas Point de Vue. Et ma grand-mère n’étant plus de ce monde pour consentir cette dépense à ma place, c’est toujours ça d’économisé.
Audouin, l’anecdote sur le carrosse d’Henri V figure aussi dans ce livre de photographies.
Et pour finir sur une touche d’humour, puisqu’il semble coutumier d’attribuer à des royaux des propos qu’ils n’ont jamais tenus ;-) je me permets de me mettre à la place du roi Charles X disant à la princesse Clémentine d’Orléans :
– Si j’avais trente ans de moins, nous aurions quand même trente ans d’écart, ma nièce ! :)
Philippe Delorme
15 mai 2009 @ 13:49
Je suis en mesure de vous donner le titre définitif de mon livre :
« Henri comte de Chambord
Journal (1846-1883)
Carnets inédits
Texte établi et annoté par Philippe Delorme »
L’éditeur est L’OEIL – FX de Guibert.
Il est déjà disponible sur les sites Amazon et FNAC, à un prix indicatif de 25 euros. Mais hélas, le livre sera plus cher (plus de 800 pages…)
Finalement, il sera dans toutes les librairies à partir du 10 juin.
Pour les Parisiens, je serai heureux de le dédicacer au cours de la fête de la Courtoisie, le dimanche 14 juin :
http://radiocourtoisie.net/tempo/index.php/post/2007/05/07/fete-de-la-courtoisie-2009
Cordialement
PHD
Audouin
15 mai 2009 @ 14:18
A Jean-Marie(86) et à Charles (88)
Non, Jean-Marie, ce n’est pas « peut-être la vérité »…
Les cinq véhicules hippomobiles – un carrosse et quatre calèches – commandés chez Binder, rue de Courcelles à Paris par le comte Maxence de Damas pour l’entrée d’Henri V dans sa capitale n’ont JAMAIS quitté la France. Ils se trouvent TOUS à Chambord.Ils ont d’ailleurs été récemment restaurés. Les carrossiers Binder, le père originaire du Württemberg et ses quatre fils étaient les fournisseurs attitrés de toutes les cours d’Europe. Ils ont même, par la suite, exécuté une copie du carrosse d’Henri V pour le Khédive d’Egypte Ismaïl!
Je le répète, M.Michel de Grèce fabule quand il raconte que le carrosse d’Henri V est à Athènes.
Il se peut que son grand-père disposait lui aussi d’un exemplaire,le modèle ayant bien sûr resservi.
Ce n’est pas parce que vous avez acquis une 15-6 Citroën que vous pouvez la faire passer pour celle dans laquelle se trouvait le Général De Gaulle lors de l’attentat du Petit Clamart. Je connais des collectionneurs sans scrupule qui le font accroire…
Philippe Delorme
17 mai 2009 @ 15:33
Un article et deux autres photos du Journal du comte de Chambord sur l’excellent
site dédié à Henri V :
http://www.comtedechambord.fr/inedit_journal.php
Précisons que la date de sortie en librairies de l’ouvrage sera finalement le 10 juin prochain.
Philippe Delorme
http://phidelorme.free.fr/phid
Lorenz
17 mai 2009 @ 16:10
@Charles (84)
Charles, n’avez-vous pas honte de draguer Damien de la sorte ? Menfin !… ;-)
Charles
17 mai 2009 @ 19:28
Lorenz,
J’essaie simplement de convaincre Damien de soutenir nos princes!
Loin de moi l’idee de draguer Damien.
Philippe Delorme
8 juin 2009 @ 19:03
En librairies à partir du 18 juin :
http://phidelorme.blog.lu/
Philippe Delorme
Brigitte et Christian
9 juin 2009 @ 09:33
bonjour Philippe
content de vous voir sur le site
la date est notée et sera facile à retenir !
Nous aurons donc de la bonne lecture pour les vacances
amitiés du sud ouest sous le soleil
Charles Bories
23 juin 2009 @ 08:52
Est-ce qu’un internaute aurait vu dans l’agenda du Comte de Chambord, publié et annoté par M Delorme, s’il existe ou non une trace documentaire de la réception d’un « reliquaire de M Martin », entre 1871 et 1883 ?
Selon la lettre du Père Bole, découverte par Laure de la Chapelle il s’agirait de la réception d’un coeur dit de « Louis XVII » , venu de l’archevêché de Paris …
http://groups.google.fr/group/louisxvii-info-2/web/chronologie-des–coeurs-pelletan
Philippe DELORME
25 juin 2009 @ 20:06
Il ne s’agit pas d’un « reliquaire de M. Martin » (on ne voit pas d’ailleurs pourquoi le prince aurait nommé aussi bizarrement le coeur de Louis XVII ) mais le « reliquat de M. Martin ».
C’est cette formule qui figure dans une lettre du comte de Chambord, conservée par Roch de Coligny, l’expert chargé de ces archives (http://expert.over-blog.com/pages/Archives_du_Comte_de_Chambord-1468568.html)
M. de COligny m’a d’ailleurs dit avoir eu un contact avec MMe de la Chapelle à ce sujet.
D’autre part, je confirme que rien, dans le Journal que je viens d’éditer, ne laisse supposer que le comte de Chambord aurait pu recevoir un hypothétique « coeur de Louis XVII » à Frohsdorf.
Enfin, les rares fois où il évoque Louis XVII sont pour stigmatiser l’imposture de Naundorff et de Richemont (autre faux dauphin fort connu dans son temps).
Désolé de détuire encore quelques-uns de vos beaux rêves…
Mais au fait, mon cher Bories, pourquoi ne pas acheter le livre ;-) ?
Philippe DELORME
http://phidelorme.blog.lu
Capreolus
27 juin 2009 @ 15:06
Cher Monsieur Delorme,
Grand merci pour la publication du journal du comte de Chambord.
Avez-vous lu la recension qu’en a faite Vincent Meylan dans le dernier numéro de « Point de vue » (n°3179, p. 68) ? Je présume que oui.
Recension lamentable : un tombereau d’insultes grossières et éculées à l’endroit du comte de Chambord, de la duchesse d’Angoulême et de Charles X. Monsieur Meylan daube sur leur « bigoterie » et leur « sectarisme » : on voit le niveau… Que n’aurait-il dit de saint Louis ou de Blanche de Castille en matière de prétendu « sectarisme » et de prétendue « bigoterie » ?
J’observe les sempiternels débats autour de la légitimité dynastique après 1883.
Sans trancher la question pour elle-même (est-ce d’ailleurs possible ?), je constate avec amertume que nombre de partisans des princes d’Orléans (quand ce ne sont pas tel ou tel de ces derniers) piétinent systématiquement la mémoire du comte de Chambord et les principes qu’il incarnait. On est donc très loin de la « fusion » prétendue… au moins dans les esprits de certains.
Etonnez-vous après cela qu’il y ait des royalistes ataviquement adversaires des princes d’Orléans et de leurs amis !
Capreolus
Charles Bories
27 juin 2009 @ 20:56
Cher Monsieur Philippe Delorme !
Mille mercis pour cette divine surprise !
Un dialogue serait-il enfin possible entre mes rêves que je cherche en vain à détruire depuis plusieurs années et vos certitudes ?
Si tel était le cas je serai infiniment heureux de vous passer commande de votre livre en vous priant de bien vouloir y ajouter une dédicace !
Philippe DELORME
29 juin 2009 @ 08:22
Cher Capreolus (100)
La recension de V. Meylan ne concerne pas mon livre, mais une biographie du comte de Chambord, écrite par Georges Poisson, biographie qui, à mon sens, n’apporte pas grand chose de neuf, surtout après l’excellent travail de Daniel de Montplaisir publié l’an dernier… et après la publication que je viens de faire de son Journal inédit !
Quant à la « bigoterie » et au « sectarisme » de Chambord et de son entourage, je n’emploierai pas ces termes, car ils sont polémiques. On peut cependant regretter que Henri V soit resté figé dans des principes mal adaptés aux réalités de son temps. Ce faisant, il divergeait de la tradition d’empirisme qui fut toujours celle des Capétiens, du moins jusqu’à Henri IV. C’est-à-dire la capacité de « faire avec » les réalités concrètes du temps, quitte à les transformer ensuite par son action et sa volonté. En ce sens, Henri V est un idéologue, un homme bien de son temps, dans la tradition des Lumières. Et la Contre-Révolution qu’il prône n’est qu’une révolution à l’envers , et non le contraire de la Révolution.
Quant aux d’Orléans, loin de rejeter les principes chambordiens, ils les adopteront (renonçant à leur idéal de monarchie parlementaire) après 1883. Vous voyez, l’Histoire est plus complexe qu’il n’y paraît.
Cordialement
PHD
http://phidelorme.blog.lu
Charles
30 juin 2009 @ 13:45
Philippe Delorme,
Permettez-moi de vous feliciter pour votre dernier ouvrage consacre aux carnets du Comte de Chambord. J’ai lu votre livre en integralite et vous remercie des annotations precieuses pour une meilleure comprehension d’un evenement. De meme un grand merci pour nous avoir donne quelques elements biographiques sur les personnes citees. J’ai meme note un de mes arriere-grands-oncles fidele monarchiste.
J’ai ainsi decouvert que le dernier Bourbon de la branche ainee n’avait aucune animosite envers les princes d’Orleans, ses heritiers dynastiques.
Les visites des princes d’Orleans pour leur oncle Chambord etaient nombreuses. J’ai decouvert avec joie que le comte de Chambord entretenait des relations cordiales de cousinage avec les enfants du roi Bourgeois et ses petits-enfants tels que le comte de Paris, le duc de Chartres, le comte d’Eu ou le duc d’Alencon.
J’ai lu a de nombreuses reprises que le cte de Chambord detestait les princes d’Orleans alors que ses ecrits montrent le contraire.
Je vous remercie d’avoir retabli des verites.
Votre entetement a chercher ses carnets disparus est louable et suis fier que se soit vous qui les ayez decouverts.
Je remercie la tres noble princesse Francoise de Bourbon-Parme et sa famille.
Je souhaite un grand succes a votre ouvrage et suis decu qu’un autre livre sur le prince soit sorti au meme moment. Car lorsque
J’ai demande votre ouvrage a la Fnac ils m’ont apporte le livre concurent en me precisant bien que c’etait le seul sorti sur le cte de Chambord.
J’invite tous les internautes a lire cet ouvrage realise avec integrite par M. Delorme. Après lecture attentive de l’ouvrage, il en ressort que la legitimite dynastique des Orleans est indeniable et que le comte de Chambord n’a jamais voulu qu’un autre prince que le comte de Paris lui succede a la tete de l’auguste maison de France.
Philippe Delorme
30 juin 2009 @ 20:22
Merci Charles (103) pour ce long message, trop élogieux à mon égard !
Je m’étonne de la réponse que l’on vous a fait à la FNAC. Merci de les « détromper », en leur signalant qu’ils ont tort ! En tout cas, le livre est disponible sur le site FNAC.com. ainsi que sur Amazon.fr
Très cordialement
Philippe DELORME
http://phidelorme.free.fr/phid
Charles
1 juillet 2009 @ 11:42
Philippe Delorme,
J’ai achete votre ouvrage le 18 juin dernier a la Fnac Ternes, ils ont cherche et l’ont apporte de la reserve car il n’etait pas encore mis en rayon. J’ai dit a la responsable du service de le mettre en bonne place car les carnets sont des inedits sortis de l’oubli grace a son auteur.
Dans le prochain Point de Vue Histoire, parlerez-vous d’un secret des princes d’Orleans?
Pourriez-vous, avec Vincent Meylan evoquer la vie du Dauphin et de la duchesse de Vendome depuis leur mariage de Senlis?
Merci
Bien a vous
Charles Bories
1 juillet 2009 @ 12:29
Cher Monsieur Philippe Delorme,
Il semblerait que vous ayez effectivement réussi à détruire un de mes beaux rêves !
En ce qui concerne la lettre du Comte de Chambord, êtes-vous sûr et certain que ce soit moi qui rêve ?
Ou n’aurions-nous pas la même édition du fac-similé de ce document où je n’arrive pas à lire « reliquat » là où vous lisez » reliquaire » !
Serait-ce une « pieuse vision » devant une vraie relique ou un » reliquat » d’un rêve brisé par une fausse relique royale ?
Anne D
1 juillet 2009 @ 13:42
Messieurs, la FNAC « vend » des livres, mais ils ne sont pas libraires au sens noble du terme. Un vrai libraire connait les auteurs, leurs biographies, leurs oeuvres,un métier hélas qui disparaît…
Charles Bories
1 juillet 2009 @ 13:57
» Ou n’aurions-nous pas la même édition du fac-similé de ce document où je n’arrive pas à lire “reliquat ” là où vous lisez ” reliquaire ” ! »
merci de bien vouloir excuser mon » accident de saisie informatique » !
Il fallait lire bien evidemment :
» Ou n’aurions-nous pas la même édition du fac-similé de ce document où je n’arrive pas à lire “reliquat ” comme vous, mais le mot ” reliquaire ” ! «
Philippe Delorme
4 juillet 2009 @ 08:22
Cher Charles (105)
Merci tout d’abord d’avoir « réveillé » les vendeurs de la Fnac Ternes ! Pour les énigmes, nous évoquerons dans le PDV Histoire n°2 celle de « Marie Stella ». Enfin, VM et moi évoquerons le prince Jean et la princesse Philoména dès qu’il y aura qq chose d’intéressant à dire !
Charles Bories (106-108). Vous avez le grand tort (pour qqu’un qui prétend faire de l’Histoire) de ne pas lire ce que l’on vous écrit. Je n’ai jamais évoqué la note griffonnée conservée aux archives de Lucques, mais la lettre originale, conservée par M. Roch de Coligny dans les registres de correspondance du prince. cette lettre, écrite de la main du comte de Chambord, est beaucoup plus complète et lisible que la note que vous évoquez. Et le mot « reliquat » y figure sans discussion possible. Cela étant, pourquoi, vous et Mme de la Chapelle ne demandez-vous pas à M. de Coligny de vous adresser une photocopie de cette lettre ? C’est difficile d’être confronté à la réalité. Mais c’est la dure loi de l’Histoire.
Encore un conseil, mon cherBories. Essayez d’écrire dans un français clair, simple et compréhensible. C’est aussi l’une des qualités d’un historien.
Par exemple, pourriez-vous me traduire votre phrase :
« Serait-ce une “pieuse vision” devant une vraie relique ou un ” reliquat” d’un rêve brisé par une fausse relique royale ? »
Fin de citation.
Je pense ne pas avoir été le seul à n’y rien comprendre.
Cordialement à tous,
Philippe DELORME
http://phidelorme.free.fr/phid
jean-marie
4 juillet 2009 @ 10:53
Philippe Delorme :109
Merci pour votre livre que j’ai acheté et lu.
Nous apprenons en effet que le comte de Chambord était très heureux de recevoir ses parents de France les princes d’Orléans et que la question dynastique était réglé puisque le prince Juan de Bourbon,comte de Montizon prétendant légitimiste était considéré par le comte de Chambord comme un prince espagnol.
Les princes d’Orléans étaient considérés quand à eux comme princes de la Maison de France par le comte de Chambord.
Quelques temps avant sa mort,le comte de Chambord déclarait à un journaliste à propos de ses parents Orléans (je sais que les princes d’Orléans ne referont jamais 1830,ils ont mieux à attendre…après moi).
Charles Bories
4 juillet 2009 @ 12:49
Cher Monsieur Philippe Delorme,
Mon rêve n’a donc pas encore été brisé ! Mille mercis de me laisser encore un peu dans l’illusion et de m’honorer de vos conseils, bien que je n’ai aucune prétention à être historien !
Quel bonheur de pouvoir échanger ces messages avec vous pour les raisons que vous connaissez parfaitement et sur lesquelles je m’interdirai désormais de revenir !
Commençons donc par l’anecdotique et éphémère citation que vous me demandez de traduire et qui nous introduira immédiatement à l’essentiel.
» Encore un conseil, mon cher Bories. Essayez d’écrire dans un français clair, simple et compréhensible. C’est aussi l’une des qualités d’un historien.
Par exemple, pourriez-vous me traduire votre phrase :
”Serait-ce une “pieuse vision” devant une vraie relique ou un ” reliquat” d’un rêve brisé par une fausse relique royale ?” »
il s’agissait par un raccourci – vieux tic royaliste bien connu – d’évoquer en même temps et de manière tout à fait contradictoire et donc incompréhensible – comme le devient cette affaire Louis XVII … – le « pieux larcin » d’une fausse relique royale tout en jouant avec les mots qui sont l’objet même de notre débat ! …
Felix culpa qui me vaut donc vos conseils que j’apprécie à leur juste valeur ! … Dont acte !
Vous avez donc écrit :
» Je n’ai jamais évoqué la note griffonnée conservée aux archives de Lucques, mais la lettre originale, conservée par M. Roch de Coligny dans les registres de correspondance du prince. cette lettre, écrite de la main du comte de Chambord, est beaucoup plus complète et lisible que la note que vous évoquez. Et le mot “reliquat” y figure sans discussion possible. Cela étant, pourquoi, vous et Mme de la Chapelle ne demandez-vous pas à M. de Coligny de vous adresser une photocopie de cette lettre ? C’est difficile d’être confronté à la réalité. Mais c’est la dure loi de l’Histoire. »
Je prends donc bonne note de ce que vous avez eu la bienveillance de m’écrire et avant de demander à la Présidente du CEHQL17 les explications qui sont indispensables, pouvez-vous me confirmer SVP que nous parlons du même document, à savoir la lettre du Comte de Chambord envoyée de Suisse à Frohsdorff le 21/01/1871 ?
Ou bien y aurait-il deux documents écrits le même jour
par le Comte de Chambord ?
* celui sur lequel Laure de la Chapelle et moi-même – mais nous ne sommes pas les seuls … – lisent » reliquaire » …
* celui sur lequel vous lisez » reliquat » sans qu’il y ait la moindre contestation possible, que vous semblez toutefois admettre pour le premier document cité ci-dessus ?
Avec l’expression très sincère de ma reconnaissance, à la hauteur même de mon rêve que je vous offre le loisir de briser, grâce à la réponse très précise que je vous prie de bien vouloir me donner, dans la seule soumission à la dure Loi de l’Histoire.
Philippe Delorme
6 juillet 2009 @ 10:49
Charles Bories (111). Pourquoi ce flot de paroles pour ne rien dire et ces questions sans objet ?
Pour avoir la réponse à vos « interrogations » (mais désirez-vous vraiment une réponse ?) relisez simplement mon précédent message, que d’ailleurs vous citez vous-même :
” Je n’ai jamais évoqué la note griffonnée conservée aux archives de Lucques, mais la lettre originale, conservée par M. Roch de Coligny dans les registres de correspondance du prince. cette lettre, écrite de la main du comte de Chambord, est beaucoup plus complète et lisible que la note que vous évoquez. »
Voilà ce que j’ai écrit, et qui devrait suffire à vous renseigner.
Maintenant, demandez à M. de Coligny une copie de la lettre en question.
PHD
Charles Bories
6 juillet 2009 @ 17:16
Mon rêve d’un dialogue courtois est, semble-t-il, définitivement brisé !
Je n’ai nul besoin d’écrire à M Roch de Coligny, que j’ai d’ailleurs invité à participer à notre site de recherches historiques sur la question Louis XVII.
Les lecteurs qui le souhaitent trouveront d’un clic de souris la copie numérisée du Comte de Chambord du 21/01/1871, publiée avec l’autorisation de Mme Laure de la Chapelle en haut de cette page :
http://groups.google.fr/group/louisxvii-info-2/web/chronologie-des–coeurs-pelletan
Simple suggestion à l’attention de l’administration de ce site :
peut-être serait-il opportun de proposer à chaque lecteur de répondre à la question
» Que lisez-vous sur cette lettre ? »
Pour reliquat tapez 0 ; pour reliquaire tapez : 1 ;
et si vous ne savez pas : tapez 9 …
Bonne lecture à tous !
Philippe Delorme
6 juillet 2009 @ 18:12
Votre lien est inactif.
D’autre part, vous continuez votre dialogue de sourds et tous les lecteurs de ce forum pourront constater votre capacité d' »écoute » :
La note peu lisible dont vous donnez une photocopie (et conservée à Lucques) n’est qu’un brouillon rapide d’une lettre dont l’original est conservé par M. Roch de Coligny.
Peu importe ce que l’on croit lire sur la note griffonnée à la hâte par le prince. La lecture de la lettre permet de conclure : il n’est pas question d’un « reliquaire de M. Martin », mais d’un « reliquat » (sans doute d’une somme due par ou à un certain M. Martin).
Donc téléphonez à M. de Coligny (il n’a rien à faire sur votre forum, si vous avez qq chose à lui demander, ce n’est pas à lui de faire la démarche !) Et ensuite, revenez ici avec vos conclusions.
Que de fatigues pour expliquer une chose si simple. Avez-vous compris maintenant ?
Je l’espère, car je n’écrirai plus rien à ce sujet, ne désirant pas offrir plus d’air à brasser à votre moulin à vent.
Philippe Delorme
JAusten
6 juillet 2009 @ 19:32
J’aimerais lire ce livre, par pur amour de l’Histoire déjà.
Mais j’ai une question certainement idiote : la lecture de ce livre est-elle accessible à tous ?
Quand je lis vos commentaires à tous, je me demande si moi, Melle Lambda, je comprendrais ne serait-ce que le sens des phrases.
Charles
6 juillet 2009 @ 20:10
JAusten,
Je vous conseille la lecture de ce livre bien volontiers.
Il est accessible a tous puisque Philippe Delorme a annote les écrits afin de les rendre comprehensibles et de donner les informations relatifs a un fait décrit. De plus l’auteur donne une petite biographie succinte des personnages évoques afin de mieux comprendre le rôle de chacun.
Philippe Delorme
6 juillet 2009 @ 20:51
JAusten (115)
Ne vous inquiétez pas, ce livre est d’une lecture très facile, et certains passages se lisent même comme un roman. De plus, mes notes de bas de page (très nombreuses) sont là pour éclairer ce qui resterait obscur.
Bien entendu, si vous essayez de décrypter les messages de l’ami Bories, vous devez avoir mal à la tête. Moi-même qui ai l’habitude de la « langue survivantiste », j’y perds souvent mon latin ;-)) Ils pensent que la logorrhée et les phrases ampoulées peuvent masquer le vide du raisonnement. Aussi, entre nous, vous ne perdez pas grand chose ! « Beaucoup de bruit pour rien » a écrit jadis le Grand Shakespeare…
Cordialement
Philippe DELORME
http://phidelorme.free.fr/phid
JAusten
9 juillet 2009 @ 12:22
Merci. Si j’y pense, je vous donnerais mon avis de Melle Lambda ni-orléaniste-ni même carliste (car ignorante en la matière), juste passionnée.
Outretombes
23 juillet 2009 @ 02:52
Bonjour. Le comte de Chambord a renonçé à son titre car il connaissait des secrets de famille. J’en ai, comme on dit au tribunal, l’intime conviction.
d'Artagnan
12 novembre 2009 @ 00:01
Monsieur Borris,
j’ai adoré votre estocade: ”Serait-ce une “pieuse vision” devant une vraie relique ou un ” reliquat” d’un rêve brisé par une fausse relique royale ?”
Pour soulever le voile des mystères de l’histoire combien il est agréable de lire votre prose si raffinée.
En plus du plaisir esthétique que vous offrez à vos lecteurs, vous montrez, avec une très grande noblesse, qu’au-delà du fait que vous êtes un historien, puisque vous oeuvrez à la recherche de la vérité du passé, mais surtout vous montrez, qu’avant tout, nous sommes des humains qui ont la chance de se rencontrer, de s’échanger des idées et de se respecter.
L’Objectif n’est pas important, mais c’est la manière, et en plus, vous avez le talent de l’humour.
Et bien pour cette histoire de Coeur, qui plus est pour le Coeur de Notre Très Saint Roi Martyr Louis 17, je trouve que vous avez cette qualité de Coeur qui vous honore, et qui mérite de partager la devise « AD ALTA COR ALTUM » qui était celle d’un grand homme passionné par la Royauté !
d'Artagnan
12 novembre 2009 @ 00:53
Pour « SAUVEZ LA FRANCE » et l’Histoire, si vous voulez lire un livre sur le comte de Chambord, d’un historien sérieux qui écrit avec autant de finesse que le nom qu’il porte, lisez le livre de Daniel de Montplaisir.
Ce livre, avec sa couverture qui nous offre un très beau portrait romantique du Comte de Chambord à cheval, est une oeuvre d’Art, qui au-delà de pouvoir orner merveilleusement tout bureau de monarchiste qui se respecte, révèle toute la noblesse, la douceur et la réserve du Roi Henri V, très loin, très haut, au-dessus de la mêlée de tout ceux qui, avec trop d’empressement, voudraient trahir avant l’heure, le Grand Mystère qui depuis plus de mille ans, coule en silence de Roi en Roi, la Loi du Sang royal !
Sophie2
29 décembre 2009 @ 13:19
apres son accession au trone,louis-philippe avait proposé à la duchesse de berry d’adopter le comte de chambord et comme elle a refusé…
GUSTAVE
2 juin 2010 @ 03:38
quel différend au sujet d’une dynastie qui ne règne plus sur la France depuis 162 ans……
robertlefort
7 août 2012 @ 20:13
pour avoir des nouvelles du descendant de louis XVII TAPEZ JOHN TENIER SUR INTERNET
Pilayrou
8 juillet 2013 @ 11:00
33 ans de recherches sur Louis XVII. Et des découvertes !
blog : http://louisxvii.canalblog.com/
Mon ouvrage télétransmis sur demande et gratuitement à :
jeanclaude.pilayrou@sfr.fr