Voici une pièce Fabergé qui fait partie des collections de la famille princière de Monaco. Cet œuf bleu au serpent en or, diamants et émail a été créé en 1895 à Saint Petersbourg par Mikhail Perkhin, chef d’atelier.
Voici une pièce Fabergé qui fait partie des collections de la famille princière de Monaco. Cet œuf bleu au serpent en or, diamants et émail a été créé en 1895 à Saint Petersbourg par Mikhail Perkhin, chef d’atelier.
bételgeuse70
2 décembre 2019 @ 09:20
La surprise à l’intérieur, c’est aussi un serpent ?
Cosmo
3 décembre 2019 @ 11:47
Non, c’est une pomme !
Laurent F
2 décembre 2019 @ 10:01
Les oeufs pendulettes ne contiennent pas de surprise. Pendulette de style Louis XVI cet œuf en émail bleu royal est surmonté d’une pomme de pin en or. Les heures sont indiquées par des chiffres romains en diamants sur un bandeau d’émail blanc opalescent . Afin de marquer l’heure un serpent en or pavé de diamants s’enroule autour de l’œuf, de la base jusqu’au bandeau d’émail. Une guirlande de feuilles d’or fait le tour de l’œuf sur le sommet. Facturé 2160 roubles – Offert par le Tsar Nicolas II à sa mère Maria Féodorovna pour la Pâques 1895
Baboula
2 décembre 2019 @ 10:14
Je plains la poule qui a pondu ce vase – horloge.
Francois
2 décembre 2019 @ 13:16
Tellement parfait et chic!!!
Mary
2 décembre 2019 @ 15:32
Il n’est pas à surprise ?
Le serpent n’est-il pas symbole de longue vie ?
Danielle
2 décembre 2019 @ 19:14
Magnifique création.
Sheiley
2 décembre 2019 @ 19:19
Monaco ne fait plus rêver. Plus que jamais une principauté d’operette avec une communication hypocrite cf la nouvelle photo de « famille « en vente dans les boutiques de souvenirs.
septentrion
2 décembre 2019 @ 20:56
Très très bel objet.
ciboulette
2 décembre 2019 @ 22:11
J’allais aussi poser la question : quelle était la surprise à l’intérieur de l’œuf ?
Muscate-Valeska de Lisabé
2 décembre 2019 @ 23:22
Je n’aime pas du tout.
Mer déchaînée
4 décembre 2019 @ 19:13
Il faut à voir un bon coffre-fort !
Ou une vitre blindée, avec alarme .
Pour posséder une tel trésor !
J’aime beaucoup
( il ne me manque juste un endroit bien sécuritaire. ) Lol 😉 🌝
Mer déchaînée
5 décembre 2019 @ 13:13
Oh , pas bien..
Veuillez excuser mes deux fautes .
Mille excuses .
-1).Avoir et non à voir !
-2) Un et non une tel trésor !
Merci….
Gérard
5 décembre 2019 @ 16:03
Cet œuf de Fabergé à la pendulette à serpent de la Pâque 1895 avait été offert par le tsar Nicolas II à sa mère l’impératrice douairière Maria Feodorovna.
Avant mars 2014 on l’a pris pour le troisième œuf impérial de 1887 qui avait disparu. Ce troisième œuf, de 1887, dû au finlandais August Holmström (1829-1903) bijoutier en chef chez Fabergé, qui avait coûté au tsar 2160 roubles, avait été transporté en 1917 du palais Anichkov à Saint-Pétersbourg, la résidence de l’impératrice douairière, au manège militaire du Kremlin de Moscou où se l’appropria un haut dignitaire soviétique Ivan Gavrilovich Chinariov qui le vendit peu après.
On le vit réapparaître, mais sans avoir été reconnu, aux États-Unis, en 1964 dans une vente aux enchères dans l’État de New York où il partit pour 2 450 dollars US, puis dans le Midwest américain où il fit finalement les affaires au demeurant modestes
(13 302 USD vers 2004) de quelques ferrailleurs. Le propriétaire de ce temps-là conservait l’œuf dans sa cuisine et pensait le vendre en désespoir de cause car l’œuf était très beau, à quelque fondeur d’or, jusqu’à ce qu’il soit identifié en 2011 par les experts Kieran McCarthy puis Vincent et Anna Palmade comme le troisième œuf au vu d’une photographie retrouvée de 1902 et il fut vendu en 2014 à un collectionneur privé dont le nom est demeuré incognito. Il était alors estimé 20 millions de livres sterling. Ce troisième œuf contient comme surprise une montre de dame de Vacheron & Constantin.
Il reste que l’œuf de Monaco n’est pas à négliger non plus, et son histoire avait été comptée ici-même en 2015 et 2016 à l’occasion de l’exposition à Monaco puis Moscou Romanov et Grimaldi, trois siècles d’histoire. C’est l’œuvre de Michael Evlampievich Perkhin (1860-1903) qui avait pris la direction des ateliers de Fabergé en 1886. Cet œuf avait été commandé par Alexandre III qui mourut sans doute des suites d’un accident de train et ne put l’offrir à son épouse. Nicolas II l’offrit à sa mère pour la Pâque 1895. Celle-ci le conserva aussi dans son palais de Saint-Pétersbourg jusqu’à son transfert après la révolution au Kremlin et à sa vente en 1922. Il passa alors en diverses mains jusqu’à ce qu’il soit racheté par l’armateur grec Stavros Niarchos qui en fit cadeau au prince Rainier III en 1975 pour les 25 ans de règne du prince. La princesse Grace aimait beaucoup cet œuf qu’elle gardait sur son bureau. Après la mort de son épouse le prince interdit à tout un chacun le bureau de sa femme qui resta fermé et l’œuf y demeura pendant près de 25 ans jusqu’en 2008 date à laquelle le prince Albert accepta de le prêter pour une exposition aux États-Unis, rappelait alors la baronne Manno.
Merci à Laurent F pour ses précisions.