La reine mère raffolait des oeufs dits Drumkilbo (village écossais)à savoir un cocktail de crevettes avec mayonnaise, petites tomates et oeufs durs pouvant se présenter sous diverses formes comme en salade. Le plat fut servi lors du repas de noces du duc d’York et de Sarah Ferguson.
limaya
7 janvier 2016 @ 06:44
Depuis des années je prépare cette salade (surtout en été ) sans penser l’affubler d’un tel nom………….comme quoi ! !! !
Pauline
7 janvier 2016 @ 07:10
Bonne idée de recette estivale.
Dominique
7 janvier 2016 @ 07:46
Ca a l’air bien bon !
MIKA
7 janvier 2016 @ 07:46
Œufs durs, tomates et mayonnaise…meme bien présentés, au menu du mariage princier….
Étonnant !! On n’oserait pas nous-mêmes !!
Nania
7 janvier 2016 @ 17:42
Moi, je trouve étonnant aussi d’offrir un plat si simple au menu d’un mariage princier!!! LOL!!!
Dame Tartine
7 janvier 2016 @ 08:12
je fais souvent ce hors d’oeuvre, facile comme tout et qui plait à tout le monde. Je conseille la sauce cocktail, plutôt que la mayonnaise pure.
Elisabeth-Louise
7 janvier 2016 @ 09:26
Huum ! ça a l’air délicieux ! quoique la recette ne soit qu’ébauchée, je « pique » l’idée tout de suite, et vais la tester ces jours-ci en entrée pour les futurs repas de crêpes de la Chandeleur…….
clementine1
7 janvier 2016 @ 10:15
Vous avez oublié un ingrédient : un peu de whisky, écossais bien sûr.
Dame Tartine
7 janvier 2016 @ 17:52
On en met dans la sauce cocktail, c’est pour ça que je ne l’ai pas mentionné, mais c’est indispensable.
Corsica
8 janvier 2016 @ 08:09
N’étant pas fanatique des plats en mayonnaise et n’aimant pas le whisky, je réalise que ce plat n’est décidément pas pour moi.
clementine1
8 janvier 2016 @ 08:42
Corsica, on n’a pas besoin de suivre les recettes à la lettre, on peut improviser et remplacer un produit par un autre. Dans ce cas ce seront des oeufs Drumkilbo … à la Corsica.
Corsica
8 janvier 2016 @ 15:34
Clémentine, tout à fait ! C’est ce que je fais régulièrement, je pars d’une recette puis je n’en fais qu’à ma tête. C’est pour cela que j’ai la réputation d’étre une bonne cuisinière mais une piètre pâtissière. D’ailleurs, en dehors des tartes, j’ai renoncé car je suis incapable de m’en tenir aux mesures et cela ne pardonne pas ! :):
Leonor
8 janvier 2016 @ 18:32
Exact. Expérience similaire. La pâtisserie exige une rigueur de proportions absolue ; je ne trouve pas ça drôle non plus. Et puis, c’est souvent complexe, compliqué, nécessitant plusieurs opérations avant d’en arriver au montage final ( pâte, crème (s), glaçage, ornementation, etc).
Mais qu’est-ce que j’ai pu faire de tartes, et de fars bretons, quand j’avais ma maisonnée au complet , + les copains des enfants et les copains des copains !
Impeccable, le far breton : ultra-rapide, ingrédients simplissimes, et quasiment inratable. Je vous accorde volontiers que ce n’est pas un croquembouche, mais bon…..
Corsica
9 janvier 2016 @ 10:24
Leonor, peut-être pourriez vous me donner la recette de votre far breton, cela élargirait mon répertoire, pour le plus grand plaisir de mon cher et tendre très gourmand. Merci d’avance.
Leonor
9 janvier 2016 @ 23:31
Avec plaisir , Corsica. Voici :
125 g farine , 100 g sucre, 2 gros oeufs ou 3 moyens , 1/2 l lait, 1 cs rhum, pruneaux secs.
Faire tremper les pruneaux au moins 1/4 d’heure dans de l’eau tiède .
Mélanger au fouet farine, sucre et oeufs, délayer avec le lait, ajouter le rhum. Bien travailler la pâte, pour la rendre bien homogène et légère.
Beurrer un plat à four. Y verser la pâte.
Bien égoutter les pruneaux. Les répartir dans la pâte.
Cuire à four chaud 35 à 40 mn.
Laisser refroidir DANS le four pour éviter un affaissement trop brutal.
Se mange tiède ou froid.
Simplissime, vous voyez.
Amitiés à votre gourmand, Corsica.
Corsica
10 janvier 2016 @ 17:52
Leonor, vous êtes un amour. J’apprécie que vous ayez pris le temps de transcrire votre recette et mon mari est ravi. Le gourmand vous dit donc merci et vous envoie ses amitiés virtuelles les plus chaleureuses.
Leonor
8 janvier 2016 @ 18:33
Aaaaaaaaaaaaah, du whisky ! Je me disais, aussi….
C’est pour ça que Queen Mum adorait cette salade!
Juliette
7 janvier 2016 @ 12:04
Très appétissant, surtout lorsque l’on aime les produits de la mer.
Gibbs
7 janvier 2016 @ 12:54
Souhaitant que les crevettes étaient grises.
Haut-Landaise
8 janvier 2016 @ 16:23
Avec du whisky sur qu’elles étaient grises !!!
Corsica
9 janvier 2016 @ 10:24
Excellent !
Dame Tartine
9 janvier 2016 @ 12:26
vous avez cent fois raison.Gibbs. Foi de Dame Tartine, quand on a goûté les crevettes grises, on ne veut plus rien d’autre. C’est fin et délicat. Malheureusement, actuellement en France, je ne retrouve pas le goût des crevettes grises d’autrefois, épluchées sur place à la main. J’ai dans la bouche un gout chimique. Je me suis renseignée et il parait que ces crevettes viennent de Hollande, sont envoyées au Maroc pour être epluchées (et il se peut que des produits chimiques soient ajoutés pour que le produit reste bon) et puis renvoyées sous nos cieux plus nordiques.
Des amis belge dans mon enfance m’avaient fait manger des tomates farcies de crevettes et on m’avait dit que pour ne pas que ce soit écoeurant il fallait ajouter un peu d’extrait de tomate (et si possible du whisky).
Je trouve parfois des crevettes grises chez Monoprix mais ce n’est plus comme autrefois. Casino n’en vend plus.
bianca
9 janvier 2016 @ 20:56
Un poissonnier sur mon marché en apporte de bien vivantes du bassin normand, il ne me reste qu’à les faire cuire, rien de comparable avec les autres !
Dame Tartine
10 janvier 2016 @ 08:02
ça, je veux bien le croire. Le seul hic, c’est l’épluchage, très fastidieux, mais vu la situation actuelle, cela vaut la peine.
Caroline
7 janvier 2016 @ 13:00
J’ai cru au début que c’est une recette russe à cause du nom! Est-ce une variante de la salade niçoise avec des crevettes à la place du thon?
aubert
7 janvier 2016 @ 13:45
la réputation des écossais est donc bien réelle pour servir ça à un repas de noces.
Pauline
8 janvier 2016 @ 07:19
Drôle hihihi !
Leonor
7 janvier 2016 @ 14:06
C’est peut-être pour ça que le mariage York n’a pas marché ?
Claude-Patricia
7 janvier 2016 @ 14:15
Bonjour à tous,
J’aime beaucoup cette présentation du plat dans des bocaux, très campagne. Comme avec des verrines. Voilà avec des recettes et différents contenants, il y a de quoi faire!!
Cette composition est davantage pour l’été, je la vois bien effectivement pour un pique-nique.
Sylvie-Laure
7 janvier 2016 @ 19:44
oui, moi aussi je trouve cette présentation jolie et originale. Un peu plus de vaisselle aussi. Pour les desserts aussi, c’est bien. J’ai a peu près fait le même plat, avec des tranches de pomelos « deshabillées » de leur peau, et c’est très frais, mais sans les tomates.
Mais pour un mariage princier, même s’il eut lieu le 2307/1986, je n’aurais pas osé…
Mister M
7 janvier 2016 @ 15:55
J’adore ! Bon quand même, il faut dire que c’est plus adapté à un pique-nique qu’à un repas de mariage ! Enfin, ça, c’est un point de vue de Français car les Anglais vénère les œufs sous toutes ses formes. Victoria raffolait de l’œuf coque qu’elle dégustait dans un coquetier en or ! Je me demande quand même si proposer ces œufs dits Drumkilbo au repas de mariage du duc d’York et de Sarah Ferguson relevait d’une infinie simplicité toute royale ou d’un snobisme incroyable ! En fait, c’est sans doute la première solution, les Royals Britanniques pensent que ce qu’ils aiment est forcément aimable puisque c’est leur goût ! Un orgueil démesuré plutôt que de la simplicité, en fait ! Une question toutefois cependant reste pendante: est-ce que ce plat a été servi à ce fameux repas de mariage avec ce sublime pot Le Parfait ?
Nania
7 janvier 2016 @ 17:44
Merci Mister M, j’ai bien rigolé avec votre dernière question!!!!
Michèle
8 janvier 2016 @ 05:05
Il s agit d un bocal anglais de la marque « Kilner »,
le Parfait c est français.
Michèle
Gustave de Montréal
7 janvier 2016 @ 16:42
On n’a pas idée de servir une chose pareille dans un dîner d’apparat. Only in England.
ambre
7 janvier 2016 @ 16:58
Berk. La sauce cocktail est une abomination.
Cosmo
7 janvier 2016 @ 17:03
Le tout accompagné d’un bon et double G&T, Queen Mumm devait être aux anges. Comme quoi, pas besoin de caviar pour être heureux…et pour le prochain mariage royal, « oeufs mayo » doublé de « harengs pomme à l’huile »…De vraies entrées d’un vrai bistrot parisien.
Pauline
8 janvier 2016 @ 07:22
Drôle aussi hihihi
Nania
8 janvier 2016 @ 16:38
LOL!!!!
Juliette d
7 janvier 2016 @ 17:29
Cette recette est très populaire ici et je la fais régulièrement. C’est délicieux et il n’est pas nécessaire de l’affubler d’un tel nom.
La nouvelle mode, même dans des restaurants de choix, est de servir l’entrée et le dessert dans ces pots. Sympathique, mais la reine ne devait pas manger dans de tels pots, j’en suis certaine.
Leonor
8 janvier 2016 @ 18:41
Je trouve la mode des verrines ridicule.
C’est joli en photo, mais pour être pratique, ça , non.
Il faut plonger sa fourchette ou sa cuiller à la verticale dans le récipient,
puis tenter prudemment de ramener ustensile ET contenu à l’horizontale, avant de porter le tout à sa bouche dont c’est, normalement, la destination prévue.
C’est pas gagné d’avance.
On n’a encore rien inventé de mieux que les bonnes vieilles assiettes ( rondes ! ) , et les écuelles larges à l’anglaise. Ou les assiettes de bivouac creuses en métal, le modèle militaire. Génial, ça sert à tout, du début à la fin du repas. Après, on nettoie dans le sable.
Danielle
7 janvier 2016 @ 17:56
J’en faisais régulièrement et mettais l’ensemble dans des coupes avec une sauce cocktail puis mettais de grosses crevettes sur le bord des coupes ; joli et facile à composer, cela me donne envie de m’y remettre.
bianca
7 janvier 2016 @ 19:27
Un hors d’ouvre simple mais pour un repas de mariage qui plus est « famille royale »
me laisse bien interrogative !
claudie
7 janvier 2016 @ 20:31
On peut aussi mettre un peu de ketchup pour colorer la mayonnaise et ça relève le goût mes invités apprécient beaucoup
Michèle
8 janvier 2016 @ 03:39
« Oeufs Drumkilbo »
La recette a pris naissance dans le nord de l Ecosse à Drumkilbo, demeure historique située dans le Perthshire.
Ils ont souvent été servis à des déjeuners, et également en vedette dans les petits déjeuners de mariage de la princesse Anne et du capitaine Mark Phillips en 1973 et du prince Andrew et de Sarah Ferguson en 1986. Plus récemment, ils ont été présentés dans le cadre des célébrations du jubilé de la reine en 2012.
L Histoire raconte qu une nuit, au cours des années 1950, certains invités sont arrivés tard à la Maison Drumkilbo, longtemps après que le dîner avait été desservi et le propriétaire de la maison, lord Elphinstone , a demandé à son cuisinier de préparer un plat avec tout ce qu il pourrait assembler.
Dans le réfrigérateur il a trouvé les restes d un homard, des oeufs qu il a fait cuire durs, des crevettes roses et des tomates. Avec l ajout de sauce aux anchois, le Tabasco, le fumet de poisson, la gélatine et la mayonnaise il créa un plat que Lord Elphinstone fut fier de servir à sa voisine et tante, la reine mère, qui a immédiatement demandé à son chef de copier la recette et l inclure dans leur répertoire de plats.
Recette Oeufs Drumkilbo
450 ml mayonnaise
4 oeufs durs coupés en dés
225g de crevettes (cuites, mais fraiches, réfrigérées ou congelées
225g de dés de homard, (cuit, mais frais, réfrigéré ou congelé
3 tomates mures coupées en dès (blanchies, pelées et épépinées)
1 cuillère à dessert d essence d anchois.
6 gouttes de sauce Tabasco
1 cuillère à dessert de purée de tomate
4 feuilles de gélatine ou 2 onces Knorr Suisse cristaux de gelée aspic
150 ml de fumet de poisson chaud
Faire tremper la feuille de gélatine dans l’eau froide
Faire chauffer le fumet de poisson
dissoudre doucement les feuilles de gélatine ou dissoudre les cristaux de gelée d aspic dans le fumet de poisson chaud mais pas bouillant et laisser refroidir.
Mettre la mayonnaise dans un bol et ajouter la moitié de la gélatine ou du mélange refroidi d aspic. Ajouter tous les autres ingrédients au mélange de la mayonnaise, et remuer doucement, afin de combiner.
Placer le mélange dans un verre ou porcelaine bol et garder et réfrigérer.
Glaze with the remaining gelatine or aspic and decorate at will and allow to set. Serve with fingers of brown bread, mustard and cress.
Recette tirée du livre du Prince de Galles
Le prince Charles a préparé cette recette avec le célèbre chef James Martin dans la cuisine de Clarence House en 2011
Ci-dessus il s agit des « Oeufs Drumkilbo » de Richard James, chef à l’Hôtel Nare à Cornwall, rend ce plat d’œufs dans des bocaux Kilner (parfait pour les pique-niques) avec des cubes de gelée de sherry.
Michèle
JAusten
8 janvier 2016 @ 21:33
il y a toujours beaucoup de mayonnaise dans leur plat ! je pense au Corronation Chicken par exemple.
la recette m’allait bien jusqu’à la gélatine
Ogier le Danois
9 janvier 2016 @ 02:08
Je le savais ! Une recette de l’après-guerre…….
bianca
9 janvier 2016 @ 21:00
On ne me fera pas manger de plat à base de gélatine car je pense trop aux éléments de sa composition, beurk !!!
Anne-Cécile
8 janvier 2016 @ 05:48
Non au mariage princier ils ont présenté cette entrée dans des tupperware gravés des initiales des époux! so chic royal :)
En verrine, ou pot en verre cela faisait trop bobos français.
Marie de Cessy
8 janvier 2016 @ 11:17
Ah excellent Anne Cécile !
Gérard st-louis
8 janvier 2016 @ 12:18
Quelqu’un pourrait-il me dire quel est l’ingrédient vert présent dans le pot Mason ? Connaissant les anglais, il pourrait s’agit de feuilles de menthe… Est-ce des la salade ?
Merci
Corsica
8 janvier 2016 @ 15:35
La verdure ressemble plus à de la salade qu’à de la menthe.
Michèle
8 janvier 2016 @ 13:14
Il s agit de cresson.
Serve with fingers of brown bread, mustard and cress.
Michèle