Parmi les œuvres de la collection d’Alicia Koplowitz, marquise del Real Socorro, qui ont été présentées au musée Jacquemart-André à Paris, ce portrait de dona Ana de Velasco y Giron, duchesse de Bragance par mariage et fille du duc de Frias, par le peintre de la Cour Pantoja de la Cruz en 1603.
Cette œuvre de Manuel Camaron « Majos bailando el bolero ».
Œuvre de Gauguin « Femmes au bord de la rivière » dans un cadre sculpté, était l’une des pièces les plus remarquées
Vase avec œillets de Vincent Van Gogh (1890)
marialuisa
11 juillet 2017 @ 06:38
Merci car je n’ai pu venir voir cette expo!
Magnifique !
ml
JAusten
11 juillet 2017 @ 09:33
La première oeuvre est surprenante, cela ressemble à un collage
Olivier Kell
11 juillet 2017 @ 09:36
Belle exposition Quelques oeuvres exceptionnelles
Corsica
11 juillet 2017 @ 10:02
En regardant la petite tête de la duchesse de Bragance émergeant des dentelles de sa gigantesque fraise, je ne peux m’empêcher de penser à Salomé présentant sur un plateau la tête de saint Jean-Baptiste à sa mère Hérodiade. Mais dans notre monde où certains chiens portent des habits de marque et des colliers avec pierres précieuses, je suis sûre qu’il y aurait un nouveau débouché pour les dentelières : des fraises de ce type bien amidonnées remplaceraient avec chic les affreux cônes de plastique dont les vétérinaires affublent parfois nos amis à quatre pattes. :):)
gone
11 juillet 2017 @ 10:11
ils vont se prendre les pattes dans la dentelle..
Baboula
11 juillet 2017 @ 23:18
D’accord Corsica pour modifier ces cônes disgracieux mais l’amidon n’y suffira pas .Fraises en kevlar ou titane .Peut-être un peu onéreux.Mais si vous le voulez dessinons de la dentelle sur les cônes bien que je ne crois pas que nos amis quadrupèdes y voient une différence.Dommage !.amicalement .
Haut-Landaise
12 juillet 2017 @ 09:13
J’aime les chiens, mais ce serait « donner des perles aux cochons » quand même !
Je suis toujours épatée, éblouie, par le rendu des dentelles, le reflet des soies, des velours, sur ce style de tableau. Bonne journée. HL
KOROBAZE
11 juillet 2017 @ 10:20
Le premier tableau est une pure merveille !
Bambou
11 juillet 2017 @ 11:10
Quel merveille que ce tableau. Comment peut on peindre de façon aussi réaliste de la dentelle aussi fine et transparente. La collerette est sublime…
Carole 007
12 juillet 2017 @ 13:49
En effet Bambou, je vous rejoins, quelle beauté.
Imaginez-le à côté d’un Rothko…
Il en faut pour tous les goûts.
DEB
11 juillet 2017 @ 11:24
Quel soin dans les détails du tissu du premier tableau !
Très beau !
Juliette
11 juillet 2017 @ 16:37
C’était une belle exposition, avec des œuvres hétéroclites réunies par cette collection. Parmi elles, un tableau de Rothko, un tableau de Lucien Freud, une sculpture (araignée) de Louise Bourgeois et des tableaux de différentes époques et courants artistiques.
Ce tableau de Gauguin fait penser à ceux de la collection Chtchoukine présentée l’automne dernier à la Fondation Vuitton.
Alinéas
11 juillet 2017 @ 17:14
Qu’il est est magnifique le premier tableau.!
marianne
11 juillet 2017 @ 17:54
Très beau travail d’ artiste pour la fraise de dentelle, mais … on dirait un support pour une tête coupée !
Pierre21
11 juillet 2017 @ 20:16
La marquise del Real Socorro a perdu quelques titres il y a peu de temps non? Ou bien était-ce sa sœur Esther?
Gérard
17 juillet 2017 @ 16:54
L’histoire des combats judiciaires des sœurs Koplowitz et de leur famille à propos des titres nobiliaires est complexe à tous égards.
Doña María Alicia Koplowitz y Romero de Juseú, ci-devant marquise de Bellavista, ci-devant marquise del Real Socorro, est née à Madrid le 12 septembre 1954 fille d’Ernesto Koplowitz Strenberg, d’origine juive et de Haute-Silésie, qui avait quitté l’Allemagne pour l’Espagne. Il avait épousé selon le rite catholique en 1946 (ou 1950) Esther Romero de Juseú y Armenteros, fille de la marquise de Casa Peñalver. Il est mort en 1962 et son épouse en 1968. Il laissait une fortune considérable à ses deux filles, Esther née en 1953 et Alicia.
Les titres de noblesse des deux sœurs viennent de leur mère, dont pour Alicia celui de marquise de Bellavista et celui de marquise del Real Socorro.
Alicia a épousé en 1969 Alberto Cortina, un homme d’affaires, cousin de son beau-frère Alberto Alcocer. Esther en effet a épousé la même année Alberto Alcocer y Torra. Toutes deux ont divorcé, Alicia en 1990.
Esther María (de) Koplowitz y Romero de Juseú a hérité en 1969 des droits de sa mère au titre de (7e) marquise de Casa (de) Peñalver.
Esther, ci-devant marquise de Campo Florido, avait épousé en deuxièmes noces en 2003 Fernando Falcó y Fernández de Córdoba, 3e marquis de Cubas (de Alba), dont elle divorça en 2009.
Elle a trois filles de son premier mariage :
• Esther Alcocer y Koplowitz, née le 10 novembre 1970,
• Alicia, née le 10 octobre 1971 (à laquelle sa mère a cédé le marquisat de Campo Florido le 13 mai 2003)
• et Carmen née le 1er janvier 1974 (à laquelle sa mère a cédé le comté de Peñalver le 11 juillet 2006).
Alberto Cortina est le fils aîné de Pedro Cortina Mauri, ancien ministre de Franco et brasseur, et de María Luisa de Alcocer, fille d’Alberto Alcocer y Ribacoba, marquis d’Alcocer, maire de Madrid.
Alberto Cortina a deux frères cadets, don Pedro et don Pelayo.
1/ Le titre de marquis del Real Socorro a été conféré le 18 mars 1770 par Charles III à don José de Veitia y Rentería, Olendo y Balanda, illustre citoyen de La Havane, d’une famille originaire de Biscaye. Ce titre a été relevé le 23 juillet 1977. Alicia l’obtint en justice semble-t-il le 20 juillet 1984 en venant aux droits de sa mère. Les armes liées au titre sont d’or à deux loups passants de sable posés en pal. Ce marquisat est passé de la famille Veitia à la famille Sainz de Inchaustegui, de celle-ci aux Koplowitz et aux Cortina avec Alberto.
La cession de ce titre de marquis par Alice à son fils don Alberto Cortina Koplowitz a été accepté (Bulletin officiel du 12 août 2000).
Les armoiries sont de sinople à la tour d’argent posée sur des rochers au naturel avec deux veneurs et deux porchers et une grotte de sable de laquelle sort un ours au naturel, et sur le tout à la bande de gueules lisérée d’argent.
Alberto Cortina né en 1971, marquis del Real Socorro a épousé Inés Balmaseda, fille du comte de Cumbres Atlas.
Pedro né en 1972 a épouse Bárbara Chapártegui.
Pelayo, né en 1985 est le 8e comte de San Fernando de Peñalver
2/ Le titre de comte de San Fernando de Peñalver (titre conféré le 14 octobre 1817 à don Juan de Peñalver y Barreto, Calvo y Valdès, alcade de La Havane, fils des premiers marquis de Casa Peñalver) passa des Peñalver aux Fernández Cavada. Alicia céda ses droits à son fils Pelayo le 11 juillet 2000.
Le titre fut acquis en 2006 devant les tribunaux sur Fernando Fernández-Cavada y París, 7e comte de San Fernando de Peñalver, comte de La Vega del Pozo.
Pelayo est marié à Jane Coppée Vaxelaire, de nationalité belge, expert en art, fille du grand industriel Raymond baron Vaxelaire.
3/ Le 6 mars 2017, Alicia perdit en justice le marquisat de Bellavista. Elle avait été assignée par une lointaine cousine cubaine aujourd’hui âgée de 97 ans et demeurant en exil à Coral Gables près Miami, María Elena de Cárdenas y González, née à La Havane en 1919.
La justice a tenu compte des liens de la vieille dame avec don Gabriel de Cárdenas y de Cárdenas, Peñalver y Zayas, regidor (échevin) de La Havane, chevalier de Calatrava, grand-croix d’Isabelle la Catholique, fils du premier marquis de Campo Florido, qui fut titré marquis de Bellavista le 27 décembre 1871 par le roi Amédée Ier.
Alicia avait été la 8e marquise de Bellavista le 12 septembre 1984 après son oncle Enrique Romero de Juseú, marquis de Cárdenas de Montehermoso, 7e marquis.
Le titre était passé des Cárdenas aux Lombillo puis aux Barberia puis aux Koplowitz.
4/ Le mois précédent, le 1er février de cette année 2017, la gourmande douairière cubaine se vit triompher également en justice devant l’Audience provinciale de Madrid en obtenant le marquisat de Campo Florido sur la nièce d’Alicia, doña Alicia Alcocer y Koplowitz.
Ce titre avait été conféré le 28 novembre 1826 à don Miguel María de Cárdenas y Santa Cruz, Peñalver y Barreto, grand-croix d’Isabelle la Catholique, petit-fils des marquis de Casa Peñalver et de Cárdenas de Montehermoso.
Campo Florido était passé des Cárdenas aux Lombillo, aux Barbiera, aux Koplowitz, aux Alcocer par cession en 2003 d’Esther à sa fille Alicia.
[En mars 2017 encore la riche cubaine obtint aussi de la justice le marquisat d’Almendares datant du 14 décembre 1842 sur un de ses compatriotes cubains.
Elle établit en effet sa parenté avec Miguel de Herrera y O’Farrill, premier marquis d’Almendares, lieutenant-colonel, chevalier de Santiago, ravissant le titre au petit-fils de l’ancien président cubain Miguel Mariano Gómez, à savoir don Miguel Mariano Freyre y Gómez, de La Havane, 5e marquis au Bulletin officiel du 4 juillet 1989, le titre ayant été réhabilité en 1984.]
5/ Le titre de marquis de Casa (de) Peñalver a été conféré le 4 avril 1790 à don Gabriel de Peñalver y Calvo de la Puerta, Angulo y Arango, regidor perpétuel et alcade de La Havane, fils des marquis de Arcos.
Les armes liées au titre sont d’or au rocher au naturel surmonté d’une aigle de sable. Ce titre est passé des Peñalver aux Armenteros et aux Koplowitz. Doña Esther María Koplowitz Romero de Juseú, comtesse de Peñalver, grand-croix du Mérite civil, fut investie le 10 mai 1977 de ce titre de marquise de Casa de Peñalver.
6/ Il existe aussi le titre de comte de Peñalver qui a été conféré le 27 septembre 1836 à don Nicolás de Peñalver y Cárdenas, Calvo de la Puerta y Sotollongo (1791-1852), chevalier de Charles III, gentilhomme de la chambre de Sa Majesté (décret royal de concession du 14 octobre 1825).
Ce titre est passé des Peñalver aux Bassabé puis aux Koplowitz. Les armes sont les mêmes que pour le marquisat de Casa de Peñalver. La titulaire fut le 15 septembre 1988 la marquise de Casa de Peñalver (qui fut la septième comtesse de Peñalver) et est de nos jours donc depuis le 11 juillet 2006 sa fille Carmen, la 8e comtesse.
7/ Par ailleurs à la fin de l’été 2013 on apprenait par le Bulletin officiel que le titre de marquis de Arcos serait légitimement porté par Francisco de Monteverde y Cuervo, un architecte de 27 ans, qui l’emportait ainsi sur Esther Alcocer Koplowitz qui avait sollicité ce titre en 2011. Après une enquête généalogique les experts de la Députation de la Grandesse, du Conseil d’État et Alberto Ruiz-Gallardón, alors ministre de la Justice et grand notaire du royaume ont estimé mieux fondés les droits du jeune homme. Le marquisat a été créé par Charles IV en 1792 en faveur d’Ignacio Peñalver y Cárdenas.
Les droits de Francisco à la succession du dernier processeur du titre, María de las Mercedes de la Torre y Alcoz, huitième marquise, également comtesse de Santa María de Loreto, décédée à Miami sans descendance, ont été reconnus.
La mère du nouveau marquis de Arcos, María de la Concepción Cuervo y de Figuerola-Ferretti, est marquise de Rialp, et la sœur aînée du même est María de la Concepción de Monteverde y Cuervo, licencié en ingénierie, épouse la même année 2013 à Lisbonne de Paulo José de Oliveira de Almeida.
8/ On ignorait en 2013 le sort qui serait réservé au comté de Santa María de Loreto, toujours vacant et dont la succession avait été revendiquée en même temps par Esther Alcocer.
Mais au début de 2014 on apprenait que le titre était concédé à María de la Concepción de Monteverde y Cuervo, la sœur du nouveau marquis de Arcos.
Ce titre avait été créé par Charles III en 1787 pour Gabriel, le frère du premier marquis de Arcos, qui était avocat à La Havane.
Le nouveau marquis et sa sœur descendaient du premier marquis de Arcos en ligne directe et non pas en ligne collatérale comme Esther. En ce qui concernait le titre comtal l’affaire était plus complexe car aucun des requérants n’était descendant du premier titulaire.
Le nouveau marquis de Arcos a épousé une française, historienne de l’art, diplômé de la faculté d’Aix-Marseille, Astrid de Rendiger, fille de François, feu baron de Rendiger, le 16 mai 2016 à Saint-Thomas d’Aquin à Paris.
Gérard
18 juillet 2017 @ 08:06
Mercedes de la Torre y Alcoz était marquise de Arcos depuis le 25 octobre 1976 et elle avait épousé Mark A. Pollack–Rostchild y Casuso. Les armes liées au titre et à la famille de Peñalver sont d’or à la plume au naturel surmontée d’une aigle de sable les ailes déployées. Le titre de marquis avait été conféré le 15 décembre 1792 à don Ignacio de Peñalver y Cárdenas, Calvo de la Puerta y Sotolongo, trésorier et commissaire ordonnateur de l’Armée et de la Marine de La Havane, et il avait été réhabilité le 2 mai 1959 pour doña María de los Dolores de Peñalver y Zamora, Zamora y Pérez de Urria, comtesse de Peñalver.
La marquise de Arcos avait été reconnue comtesse de Santa María de Loreto (Bulletin officiel du 23 octobre 1982). Le titre était passé des Peñalver aux Hernández puis aux Peñalver (don Rodolfo Alfredo de Peñalver y Hernández de la Rosa, 6e comte de San Fernando de Peñalver, au Bulletin officiel du 8 mars 1961) puis aux Torre. Il avait été conféré le 2 avril 1787.
Juliette
22 juillet 2017 @ 20:32
Merci pour toutes ces précisions concernant notre collectionneuse et sa famille, Gérard.