Il y a quelques jours à Madrid, Olivia de Bourbon, fille du duc de Séville et de la comtesse Béatrice von Hardenberg, a présenté les bijoux de la marque « Aristocrazy » (une création du joaillier Suarez) dont elle est l’image. La jeune femme était accompagnée par son compagnon Sebastian Palomo Danko. (Copyright photo : Diez minutos)
jacques
9 novembre 2010 @ 07:10
quelle horreur ! dans le genre vulgaire on fait difficilement mieux !
Vassili
9 novembre 2010 @ 07:20
Pas mal le mec de la princesse, le tout fait très aristocratie à l’Almodovar. Mais on ne voit pas les bijoux.
jul
9 novembre 2010 @ 08:06
Je vais en amuser certains et faire bondir d’autres :D
Olivia de Bourbon est la première princesse (généalogiquement) qui n’est pas Fille de France (Eugénie de Bourbon) ou Infante d’Espagne…elle a donc le droit à l’appellation de « Mademoiselle » (sans titre et sans prénom) en France.
Comme Louise Anne de Bourbon-Condé sous le règne de Louis XV.
Son père, le Duc de Séville pouvant être appelé « Monsieur le Duc » sans préciser.
Jean I
9 novembre 2010 @ 08:44
Corentine, pourriez-vous nous situer le duc de Séville par rapport au roi d’Espagne ? Merci
Damien B.
9 novembre 2010 @ 08:56
Bonjour Jul (3), d’accord, mais a-t-elle le droit de faire la vaisselle ;-)
Bonne journée !
Marguerite
9 novembre 2010 @ 09:19
Voilà un jeune couple qui me fait penser aux princes de Venise : bling, bling et peu de classe.
Qui est le duc de Seville? A t’on des photos de cette famille ? Merci Corentine et bonne journée.
Adriana
9 novembre 2010 @ 09:22
un couple me semblant très jet set !!!
Lucy
9 novembre 2010 @ 09:26
Le roi d’Espagne et le duc de Séville descendent tous deux du roi Charles IV d’Espagne :
– pour le roi d’Espagne :
1) Charles IV, roi d’Espagne (1748-1819)
2) Ferdinand VII, roi d’Espagne (1784-1833)
3) Isabelle II, reine d’Espagne (1830-1904)
4) Alphonse XII, roi d’Espagne (1857-1885)
5) ALphonse XIII, roi d’Espagne (1886-1941)
6) Juan, comte de Barcelone (1913-1993)
7) Juan Carlos, roi d’Espagne (né en 1938)
– pour le duc de Séville :
1) Charles IV, roi d’Espagne (1748-1819)
2) François de Paule, duc de Cadix (1794-1865)
3) Enrique, duc de Séville (1823-1870)
4) Enrique, duc de Séville (1848-1894)
5) Enriqueta, duchesse de Séville (1888-1968)
6) Francisco, duc de Séville (1912-1995)
7) Francisco, duc de Séville (né en 1943)
… Mais le roi d’Espagne descend aussi de François de Paule, duc de Cadix car le fils de celui-ci (François d’Assise, duc de Cadix) a épousé la reine Isabelle II d’Espagne.
Jay
9 novembre 2010 @ 09:32
Pas tres aristo a la Jean de France mais terriblement plus glamour et dans son époque ce beau couple.
meme si ok ok un peu « trop » à la sauce espagnole People!!
roselyne
9 novembre 2010 @ 09:37
Pas trés distinguée Mademoiselle,mais où sont les bijoux?
cosmo
9 novembre 2010 @ 09:41
La parenté du duc de Séville avec le roi Juan Carlos est très lointaine.
Leurs premiers ancêtres communs sont l’Infant François de Paule, duc de Cadix (1794-1865) et son épouse Louise de Bourbon-Sicile (1804-1844) Juan-Carlos et le duc de Séville sont leurs arrière-arrière-arrière petit-fils. Et leur ancêtre commun souverain est le Roi Charles IV époux de Marie-Louise de Parme, immortalisés par le célébre tableau de Goya.
Dans une famille ordinaire, ils ne seraient donc plus considérés comme parents.
La jeune Olivia de Bourbon fait plus jet-set que princière.
minou
9 novembre 2010 @ 10:28
Je retiens le beau Sébastian Palomo ….et le reste Bofff!!!
luciano
9 novembre 2010 @ 11:00
POUR JUL
Monsieur le Prince et non Monsieur le Duc.Mais de
grâce revenons sur terre.
Caroline
9 novembre 2010 @ 12:09
On dirait Jane,la femme de Tarzan!On ne voit meme pas ses bijoux de ‘tigresse’,loool!
corentine
9 novembre 2010 @ 12:49
Jean I
il faut remonter au roi Charles IV d’Espagne pour avoir le lien entre le roi Juan Carlos et le duc de Seville
1-Charles IV roi d’Espagne
2-Ferdinand VII, roi d’Espagne
3-Isabelle II , reine d’Espagne
4-Alfonso XII, roi d’Espagne
5-Alfonso XIII, roi d’Espagne
6-Juan de Bourbon, comte de Barcelone
7-Juan-Carlos Ier, roi d’Espagne
8-Elena, Cristina et Felipe de Bourbon, infants d’Espagne
branche des ducs de Seville
1-Charles IV, roi d’Espagne
2-Francisco de Bourbon, duc de Cadix
3-Enrique de Bourbon, duc de Seville
4-Francisco de Bourbon
5-Francisco de Bourbon
6-Francisco de Bourbon
7-Francisco de Bourbon
8-Olivia, Cristina et Francisco de Bourbon Seville
corentine
9 novembre 2010 @ 12:51
Jul 3
quelle titre donnez vous à Michelle de Bourbon, arrière petite-fille du prince Philippe de Bourbon Deux Siciles et de la princesse Marie-Louise d’Orleans ?
martine
9 novembre 2010 @ 13:12
Jean I
Le duc de Séville est »lointainement » apparenté à la famille royale d’Espagne,il n’est absolument pas sur la liste du trône d’Espagne,mais en 5è position sur le trône de France(pour les monarchismes de Franche,côté Bourbon)après Filipe,prince héritier d’Espagne.
Le roi d’Espagne l’appelle »cousin(Primo) »,il peut se permettre de…rester coiffé devant lui(le duc de Séville)étant Grand d’Espagne(titre de noblesse par Charles Quint en 1520,mais inférieur au titre…prince)
Louise-Marie
9 novembre 2010 @ 13:35
Tout cela est très peu royal!
Je préfere de beaucoup la sobriété de la duchesse de Vendôme.
jul
9 novembre 2010 @ 14:26
Bonjour Damien :)
SAS Mademoiselle ! faire la vaisselle ! Oh ! lol
Corentine, oulala voyons voir…je ne la connaissais pas lol
SAS Mlle Michelle de Bourbon me semble correct ;)
Colette C.
9 novembre 2010 @ 14:33
Je serais curieuse de voir les bijoux!
Damien B.
9 novembre 2010 @ 14:47
Le Duc de Vendôme paraît très à son avantage sur cette photo.
martine
9 novembre 2010 @ 14:49
Luciano
On dit aussi »Monsieur le duc… »désolée,en Espagne,cela sera »le duc… »ou »prince… »(il y a en principe pas de Monsieur devant,et on désigne entre père et fils,la distinction par un autre nom…si ils ont le même prénom),donc en France »Monsieur le duc de Séville »ou « Monsieur le prince… ».
pierre-yves
9 novembre 2010 @ 15:12
à Louise Marie (18)
Peu royal, sans doute; mais en même temps, ce couple est très éloigné du trône, ce qui le rend plus libre d’être ce qu’il a envie d’être.
martine
9 novembre 2010 @ 16:19
Corentine
Le duc de Séville doit son titre »côté…maternel ».
Enriquetta de Bourbon 4è duchesse de Séville(née le 28 juin 1888-décédée le 5 nov 1968 a épousé le 21 août 1907 son cousin germain Francisco de Bourbon,(fils du frère à son père)né le 16 janv 1882,décédé le 6 déc 1952,3 enfants,dont 1 mort en bas âge.
1]Isabel,(1908-1974)mariée,4 enfants,7 petits-enfants
2}Francisco(1912-1995),marié 2 fois(veuf du 1er mariage en 1962),3 garçons,renonce à son titre en faveur de son fils aîné en 1967.
1-Francisco(1943)duc de Séville,marié 3 fois,dont 3 enfants,issus du 1er mariage.
2-Alfonso(1945),marié;2 enfants.
Mariage(2)en 1967,1 garçon
3-Enrique(1970),célibataire
Olivia peut devenir »duchesse de Séville »mais ayant un frère,est-ce que le titre n’est pas à lui???
R-N
9 novembre 2010 @ 17:31
Il faut savoir que pour certains partisans du Prince Louis, et c’est également ma position, l’héritier immédiat du trône de France est Mgr le Duc de Séville.
Après le Prince Louis de Bourbon, il venait immédiatement, et maintenant, il vient après les jumeaux nés cette année.
C’est-à-dire que nous sautons la place du roi Juan Carlos et du Prince Felipe, tout en reconnaissant valable également la position la plus couramment admise.
C’est une occasion de dire que chez les Légimistes, tout n’est pas taillé sur un format unique comme on le croit parfois.
hervé
9 novembre 2010 @ 18:21
herve : pour les légitimistes français ou pour les partisans de Monseigneur le duc d’anjou
l’ordre de succession est le suivant
1 – louis duc de bourgogne
2 – alphonse duc de berry
3 – sa majesté le roi juan carlos d’espagne
4 – sar le prince philippe d’espagne prince des asturies
5 – son excellence don fransisco de bourbon duc de seville
Mayg
9 novembre 2010 @ 19:44
Elle n’a d’aristocrate que le nom, mais pour le reste ça fait un peu m’as tu vu.
Philippe
9 novembre 2010 @ 20:58
Rappelons aussi, tout de même, et pour l’intérêt généalogique de la chose, que François d’Assises (époux de la reine Isabelle II et ancêtre direct de la famille royale espagnole) et Henri, son frère, 1er duc de Séville (ancêtre de la branche actuelle des Séville, qui compte une quinzaine de membres masculins), étaient les enfants de l’infant
François de Paule, et que ce dernier, s’il était bien un fils de la reine
Marie Louise, n’était très probablement pas celui du roi Charles IV !
Marie Louise, née Pcesse de Parme, après avoir donné plusieurs héritiers à son royal époux, a vécu une liaison, qui était de notoriété publique, avec Manuel Godoy. Et tout le monde savait très bien qui était le père du dernier infant !
François de Paule avait en plus le malheur de ressembler un peu
trop à son géniteur. Cela lui même sera reproché par sa propre soeur (et belle mère !) Marie Isabelle d’Espagne, devenue reine des Deux Siciles…
Et donc, oui, comme l’expliquent de nombreux posts précédents, tous les Bourbons espagnols contemporains, royaux, sévillans, ou américano-vénézuéliens descendent de l’infant François de Paule…
CQFD
Phil.
R-N
9 novembre 2010 @ 23:16
Il y a comme une récurrence, surtout chez ceux qui se font passer pour des soutiens fervents des Orléans, mais qui en réalité cherchent à nuire indistinctement à la royauté, et pour cela s’arrangent pour brouiller les deux camps l’un avec l’autre, de ressortir toujours les mêmes chansonnettes.
Sachant bien sûr que la réaction sera du type : “c’est aussi bien que d’être régicide”, ou encore : “le duc d’Orléans n’était pas le fils de son père”.
Ces bons apôtres savent en réalité où ils tapent. Il est temps de s’en débarrasser.
Charles
9 novembre 2010 @ 23:55
Philippe,
Ce que vous dites est tellement vrai!
Le comte de Barcelone a souvent evoque son ancetre Godoy avec le defunt comte de Paris. Ils s’en amusaient tous les deux.
Cela ne posait aucun probleme au comte de Barcelone, du fait de la succession espagnole par les femmes.
Par contre cela aneantit toute les pretentions des Bourbons Hispano-Venezueliens au trone de France.
Notre famille royale a enfin retrouve son unite et sa raison d’être.
L’Esperance monarchique demeure grace a la volonte et au travail de notre Dauphin.
Bien a vous,
Charles
Guillaume
10 novembre 2010 @ 00:49
Et pour compléter le message de Philippe, il se dit aussi que Marie Isabelle (que vous citez) dernière fille de Charles IV et de la reine nymphomane Marie-Louise serait elle aussi la fille de Godoy. Ajoutons à cela que le mari de la voluptueuse reine isabelle II, François d’Assise, était plus intéressé par les palefreniers que par sa royale épouse, il était d’ailleurs « affectueusement » appelé Paquita… Cela a le mérite de diluer quelque peu la consanguinité excrément présente chez les bourbons d’Espagne.
Guillaume
10 novembre 2010 @ 00:55
Mauvaise manip, il faut lire » extrêmement « , maudite Saisie semi automatique !!!
vincent meylan
10 novembre 2010 @ 08:23
RN (25)
Vous jouez à « Saute-Bourbon » ?
VM
P S : Philippe : En une phrase…
Sigismond
10 novembre 2010 @ 09:27
Toutes ces spéculations sur Godoy sont stériles. D’abord parce que la justice demanderait des preuves scientifiques (ADN) avant de débaptiser tous les Bourbons issus de Charles IV. Mais surtout parce que tout cela n’apporte aucune eau au moulin des Orléans : ce serait alors S.A.R. Mgr le duc de Calabre qui recueillerait la succession royale franco-navarraise, qui s’ajouterait à la succession royale sicilienne qu’il incarne déjà. Le piquant de la chose est que l’infant Charles est déjà l’héritier présomptif de sa mère pour la succession navarraise non salique. Henri d’Orléans se consolerait en devenant le beau-frère du chef de la Maison de France :-)
Mais tout cela n’est que de la fiction. La vérité historique est tout autre : les véritables aînés des Bourbons sont Monseigneur le duc d’Anjou et ses deux fils, qui sont bien français (demandez donc au consulat de France à New York).
Quant à l’hypothèse Puigmoltó, elle remettrait en cause la légitimité du roi d’Espagne, puisque Isabelle II n’aurait pu transmettre ses droits à un enfant adultérin. Ceux qui répandent cette rumeur marchent donc là sur des œufs !
hervé
10 novembre 2010 @ 09:49
je trouve lamentable les insinuations sur l’infant francisco, il n’y a aucunes preuves réelles sauf quelques ragots. je vous signale qu’il y a le même genre
d’histoires sur les origines de louis philippe I et même
sur feu le comte de paris. je n’y crois absolument pas
sauf preuves adn, alors arrêter
les princes des deux branches sont plus courtois et se respectent quand ils se rencontrent, faisons de même
pour moi le comte de paris est le chef de la maison d’orléans (de france) comme descendant du roi louis philippe;
le duc d’anjou est le chef de la maison de bourbon comme descendant direct de louis XIV ilpeut lui aussi
être chef de la maison de france
jul
10 novembre 2010 @ 11:37
R-N, je meurs d’envie de répondre aux teneurs de chandelles royales et autres colporteurs de ragots, Charles, Philippe et Guillaume.
Que dois-je faire ?
Padraig
10 novembre 2010 @ 11:51
Nos amis espagnols avaient (et ont toujours y compris les monarchistes…) une méthode pour connaître les véritables pères des enfants d’Isabelle II, ce sont les noms que le « roi consort » d’Espagne donnait à ses chiens, puisqu’il leur attribuait les noms des amants de la Reine, son épouse et cousine… Et à qui il attribuait la paternité de « ses » enfants. Voila un « pense-bête » (sic) de généalogie canine !
Mais encore une fois, pour nos voisins espagnols, comme le rapporte Charles en citant le comte de Barcelone, même pour la génération précédente avec Godoy, ce n’est pas très grave et éliminatoire, puisque contrairement aux français la succession se fait aussi par les femmes. Deux générations plus que douteuses dans la branche espagnole des Bourbons. Cela devrait poser quelques problèmes aux gardiens auto-proclamés de la tradition monarchique française qui nous embarquent dans des ordres de succession on ne peut plus farfelus, sur lesquels ils ne sont même pas d’accord, voir ci-dessus.
Emporio
10 novembre 2010 @ 11:54
Philippe(28)
Le fameux Manuel Godoy.
Charles(30)
AH si le Comte de Barcelone s’en amusait, il connaissait parfaitement sa généalogie.
Padraig
10 novembre 2010 @ 11:55
Guillaume 31 et 32
Gare aux lapsus ! ;-))
Cf Rachida Dati.
hervé
10 novembre 2010 @ 12:41
autre précision : pour l’instant et jusqu’au décès du prince françois comte de clermont héritier dynastique
du comte de paris, le duc de vendôme n’est que l’héritier présomptif, il n’est pas « le dauphin »
en monarchie on ne choisit pas son roi, ni son successeur
Charles
10 novembre 2010 @ 13:54
Herve,
Le duc de Vendome s’occupe de son frere aine Francois avec beaucoup de bienveillance. La maladie incurable du prince Francois l’empeche de remplir ses devoirs dynastiques, c’est pourquoi le prince Jean assume avec dignite le role de Dauphin.
Sophie2
10 novembre 2010 @ 16:12
Aucune classe!
Actarus
10 novembre 2010 @ 18:57
Salut Jul ! :D Merci pour les précisions mais… quand Mademoiselle va-t-elle épouser son compagnon ? Elle a déjà 37 ans, diantre ! Attendrait-elle d’être vieille et infertile comme la princesse Marguerite de Roumanie avant de convoler ? ;-)
R-N
10 novembre 2010 @ 19:34
Jul (36) J’arrive à peine et je n’ai pas tout lu ! Mais faites, sans hésiter !
Juste une précision pour Philippe (28) : mon comm 29 n’était pas une attaque pour vous, car ce type d’info est répandu un peu partout sur des sites. Mais j’y ai y vu l’occasion d’en finir contre ceux en particulier qui les répandent à dessein.
naucratis
10 novembre 2010 @ 20:52
Il est triste de constater que certains, dès lors qu’ils sont à cours d’arguments, versent dans la calomnie.
C’est très inélégant et, pour tout dire, assez répugnant.
naucratis
10 novembre 2010 @ 20:56
Ce sont, il est vrai, les mêmes qui prennent des crises d’urticaire dès lors que le nom de la famille royale de France (« Bourbon ») apparaît.
Cela s’explique sans doute par le fait que leur prétendant, Henri d’Orléans, s’est vu refuser par la justice française le nom de « Bourbon-Orléans » qu’il a tenté d’usurper (l’usurpation étant une tradition familiale)…
jul
10 novembre 2010 @ 21:11
Bonsoir Actarus :)
De rien, c’est anecdotique mais plaisant.
Ah pour le mariage, je pense que c’est au petit copain de faire sa demande et pas à la jeune femme, même dans le cas de Mademoiselle. Peut-être en meurt-elle d’envie :) Il y a certaines choses qui ne doivent pas changer !
R-N, j’allais rappeler aux teneurs de chandelle des Rois d’Espagne Charles IV et de François Ier ce que vous rappeliez dans votre deuxième paragraphe (commentaire 29)(les aînés des Bourbon descendraient du Prince de la Paix tandis que les Orléans descendraient d’un cocher, comme l’affirmait fièrement Philippe-Egalité, reniant son père et outrageant la mémoire de sa mère)
Je déplore ces redites…mais surtout toutes ces calomnies. Il faut constater qu’elles démarrent toujours du même côté…orléaniste. Ils n’ont visiblement pas d’argument plus convaiquant.
Je déplore qu’un prince comme le Comte de Barcelone ait pu croire et reprendre (ce qui n’est pas avéré) ce genre de ragots de vieilles femmes. Cela m’étonnerait d’un prince aussi responsable. Là encore, nous n’y étions pas.
Voilà les calomonies répétées. And now, what? nous sommes devant le vide total si tout est remis à plat à cause de ce genre de calomnies.
Je m’en tiens au respect des lois, qui fondent notre Etat de droit.
La filiation est déterminée par la reconnaissance d’un enfant par un homme qui va ELEVER cet enfant qui peut on pas être le géniteur. La filiation n’est déterminée pas par les ragots de courtisans en mal de scandale.
L’Infant François n’a jamais voulu d’autre père que le roi Charles IV.
Le Roi Alphonse XII n’a jamais voulu d’autre père que le Roi François Ier.
Imaginer les problèmes dans les chaumières si les rois commençaient à donner le mauvais exemple et à tout remettre en cause.
hervé
10 novembre 2010 @ 21:39
charles : je sais très bien que le prince jean s’occupe et entoure admirablemennt bien le prince françois
mais pour le principe monarchique francais l’héritier est le fils ainé même handicapé, le prince jean le temps venu sera le prochain chef de la maison d’orléans
et je trouve très bien qu’actuellement il seconde le comte de paris
milena
11 novembre 2010 @ 00:23
Elle est court-vétue mais pas vulgaire et son fiancé est séduisant.
Loulou
11 novembre 2010 @ 02:35
Les « Bourbon » sont-ils bien des Bourbon ?
Car il reste toujours un mystère qui est : Louis XIII est-il bien le père de Louis XIV et de Monsieur Philippe.
Il a fallut 23 ans pour que vienne un « miracle » la naissance d’un héritier, Louis le quatorzieme.
De nombreux témoignages historiques ont conduit les historiens à s’interroger sur la sexualité de Louis XIII.
Alix
11 novembre 2010 @ 03:49
Les rumeurs s’accrochent à tous et toutes. Elles peuvent s’avérer vraies. Pour beaucoup relayer des rumeurs sur des personnes que l’on n’aime pas tient du droit d’information et recevoir des rumeurs sur les personnes que l’on adore relève de la malveillance.
Bornons nous à retenir les rumeurs émises par des personnes qui ont effectivement côtoyé les persones visées et ensuite à témoigner de preuves physiques et à admettre le doute en l’absence de preuves scientifiques?
François d’Assise a toujours été considéré en Espagne comme un homosexuel , le célèbre Paquita. S’il faut dépasser la croyance populaire (politiquement certes c’est cela le plus important) on a aujourd’hui des preuves (correspondances archivées) de membres de la Cour, de l’Eglise et de la Famille royale (épouse en tête).
Mais l’homosexualité n’est pas une preuve. Le Grand-Duc Constantin par exemple, dont les journeaux intimes ont été ouverts, n’a jamais été soupçonné de ne pas être le père de ses ….9 enfants.
Pour François d’Assise, la rumeur et qui demeure rumeur (à son époque la médecine ne permettait aucune vérification) n’est pas sur son homosexualité mais sur sa capcité reproductive?
La Cour bavait non seulement sur son homosexualité mais aussi sur sa fertilité et sa puissance.
Les très catholiques « Carlistes » ne se sont pas gênés pour dés le XIXème s souligné l’illégimitité » de la descendance de la Reine.
Malheureusement pour eux on avait retenu comme seule légitimité le fait de sortir de la Reine et d’être automatiquement déclaré comme enfant du mari.
Il y a beaucoup de reines qui ont fauté, de rois qui ont fauté, ou qui n’ »avait pas une sexualité normale », de croyances établies et partagées par le peuple (sans analyse ADN) d’histoires d’avortements etc… mais aucun n’a eu l’unanimité de « bâtardise » sur la descendance d’Isabelle II. Cela ne dérange pas la monarchie espagnole qui tient sa légimité d’Isabelle mais les monarchies qui dépandent de la petite graine masculine;
Emporio
11 novembre 2010 @ 04:18
R-N(44)
vous avez dit Info et non rumeur, un lapsus révélateur, mais c’est vrai que l’on devrait passé a autre chose car ce n’est pas une nouvelle.
Audouin
11 novembre 2010 @ 11:39
A propos du message de Charles (30)
Charles veut-il nous faire croire qu’il était sous le canapé ou qu’il écoutait aux portes quand il prétend avoir entendu-fréquemment tient-il à préciser- l’invraisemblable conversation qu’il nous rapporte entre le comte de Barcelone et le comte de Paris au sujet de la bâtardise présumée du premier?
Ce message prête à rire tant il est évident qu’il relève de l’affabulation pure.
Audouin
Azilis
11 novembre 2010 @ 11:45
Charles,
juste entre nous: je vous admire de répéter en permanence l’évidence. Apparemment, certaines personnes refusent de comprendre! Quand on a l’habitude de vivre avec une personne handicapée, on a d’autres priorités et j’imagine que l’entourage du Prince François s’est organisée pour lui éviter des situations où sa santé aurait été remise en cause. Confiance…
Azilis
Sigismond
11 novembre 2010 @ 13:14
Padraig (37)
Alix (51)
Succession par les femmes, oui, mais pas par bâtardise. Il me semble qu’il y a eu un seul précédent dans l’histoire de l’Espagne : le roi Henri II de Castille a pu monter sur le trône alors qu’il était un fils adultérin d’Alphonse XI et de sa maîtresse Leonor de Guzmán. Mais on était en 1369… autres temps, autres mœurs. Je doute fort qu’en 1857, un bâtard de la reine eût pu être reconnu prince des Asturies.
Charles
11 novembre 2010 @ 13:31
Azillis,
Merci pour votre message. Je sais aussi que vous connaissez de pres le probleme de l’handicap.
Votre temoignage m’avait touché.
Amicalement
Charles
R-N
11 novembre 2010 @ 15:52
Emporio (52) Il n’y a pas de lapsus dans mon propos…
Je pense que, si c’est exact, le Comte de Paris et le Comte de Barcelone s’en amusaient plutôt pour rire de toutes ces fariboles que répandent ceux qui n’ont rien à faire. Car les deux cousins en avaient vu et entendu d’autres, et il n’y a pas de génération qui ne connaisse pas d’histoires semblables, et dans tous les pays.
Pour Alix (51) je vous rejoins assez, mais je m’étonne que personne n’ait ajouté que même si des preuves étaient trouvées au sujet de ces allégations, ça ne changerait rien ! Elles sont d’ailleurs facilement démontables.
Il demeure que les allégations doivent être bannies d’un côté ou de l’autre, car elles sont fatales à l’idée monarchique et la déconsidèrent aux yeux du public.
Charles
11 novembre 2010 @ 17:17
Jul,
Pour votre gouverne, ce n’est pas une rumeur puisque ce sont les descendants de Godoy eux meme, pourtant Borbon a l’etat civil espagnol, qui font etat de leur veritable ancetre Manuel Godoy!
jul
11 novembre 2010 @ 18:31
Charles,
Pour votre gouverne, c’est le descendant du cocher lui-même, pourtant Orléans à l’état-civil français, qui a fait état de son véritable ancêtre cocher.
On s’arrête quand ? :D
R-N
11 novembre 2010 @ 19:02
Vincent Meylan (33) Oui ! Je joue à saute-Bourbon…
J’ai été surpris quand j’ai appris que des légitimistes suivaient le même cheminement. Sur d’autres sujets aussi, il existe des variantes parfois entre légitimistes.
arwen
11 novembre 2010 @ 19:22
Charles vous le dites vous même dans votre commentaire 41, le Duc de Vendôme « assume le rôle de Dauphin » ce qui veut bien dire qu’il ne l’est pas réellement.
Oui le Prince François est handicapé c’est un fait mais c’est aussi un fait qu’il est l’ainé et donc le Dauphin si l’on considére son pére le Comte de Paris comme le prétendant légitime au trône de France qui n’existe plus.
Audouin
11 novembre 2010 @ 19:41
Charles (58)
Quand allez-vous arrêter de raconter n’importe quoi? Vous êtes incapable de prouver un iota de ce que vous avancez…Citez-moi un seul écrit dans lequel un prince de la Maison de Bourbon se soit vanté de descendre de Godoy ou en ait seulement « fait état » comme vous le dites imprudemment? Vous êtes en train de vous déconsidérer auprès de vos dernières « groupies »!
Audouin
Honorade
11 novembre 2010 @ 19:50
Des spécialistes et/ou généalogistes neutres se sont-ils déjà penchés sur le sujet de la « légitimité » de l’un ou l’autre « camp » ? Et si tel était le cas, quelles furent leurs conclusions ?
Philippe
11 novembre 2010 @ 20:26
Bonjour à tous,
R-N, je vous remercie de votre précision , mais je ne m’étais pas
senti agressé par votre précédente intervention.
Du reste, je ne pouvais pas me sentir concerné puisque je ne suis le « fervent » partisan de personne !
Il me parait impossible de ne pas s’opposer aux élucubrations des
borbonistes (dont l’affaire Godoy, jamais évoquée par eux, ne fait que souligner la mauvaise foi), mais mes adversaires m’accorderont que je ne suis pas non plus avare de mes critiques contre les princes de France, lorsque ces derniers sortent de leur rôle, et notamment lorsque le duc de Vendôme se pique de prosélytisme religieux, et
de croisade morale.
bien à vous,
Phil.
Charles
11 novembre 2010 @ 20:32
Et lorsque le roi Alphonse XIII regnait en Espagne, les pseudo-legitimistes jouaient-ils aussi a saute Bourbon?
Ces pretentions espagnoles sont decidement sans aucun fondement et fort ridicules.
Mary
11 novembre 2010 @ 21:29
Etrange succession de mails!On croirait qu’il s’agit de commenter la gay pride!
Padraig
11 novembre 2010 @ 21:38
Je n’imagine pas sauf à s’auto-éliminer de la succession que « L’Infant François n’a jamais voulu d’autre père que le roi Charles IV.
Le Roi Alphonse XII n’a jamais voulu d’autre père que le Roi François Ier. »
Mais toutes ces révélations sur les descendances de deux générations de la branche des Borbòn ne viennent pas des « orléanistes » français comme certains veulent le faire croire mais d’Espagne même. Les carlistes n’ont pas été les derniers à s’en faire les échos sur la descendance d’Isabelle II. Quant à la descendance de Godoy, elle est de notoriété publique en Espagne même actuellement. Même si l’examen d’ADN n’existait pas à l’époque la ressemblance frappait d’ailleurs les contemporains y compris dans la parenté des Borbòn.
Emporio
11 novembre 2010 @ 21:53
Audoin(62)
Moi perso je ne suis pas une groupie de Charles, (que j’estime), mais je pense qu’il a accés a des informations que vous ou moi ne puissons accédé, (a la source).
Charles est parfois excessif, mais ses propos se tiennent.
arwen
11 novembre 2010 @ 22:01
Honorade (63) pour les généalogistes je ne sait pas mais en tout cas la justice Française a tranché sur au moins deux point de discorde: les Orléans ne peuvent pas se faire appeller « Bourbon-Orléans » et le titre de Duc d’Anjou n’appartient pas aux Orléans ce qui implique que le Comte de Paris ne pouvait pas l’attribuer à son petit fils. Le seul Duc d’Anjou légitime au yeux de la justice française est le Prince Louis-Alphonse de Bourbon.
Michael
11 novembre 2010 @ 22:53
Arwen (69), ni les Orléans, ni les Bourbon ne peuvent prouver qu’ils aient des droits sur le titre de duc d’Anjou devant la justice française. cette dernière a juste reconnue que les deux branches pouvaient le porter à titre privé et que la justice était incompétente en la matière.
Pour Godoy, je pense que la succession carliste est passée aux Bourbon Parme, tout simplement, parceque les Bourbons Ségovie and co, ne descendaient pas des Bourbons par les hommes, c’est tout.
R-N
12 novembre 2010 @ 00:28
Sur cette question Godoy en général un réponse sera donnée bientôt provenant du camp légitimiste.
Pour Honorade (63) C’est dans la neutralité que j’ai toujours considéré la question, malgré des évolutions, pour au moins la raison suivante :
– je me suis penché depuis un certain temps sur ces débats, mais du point de vue dynastique seulement, qui m’intéresse, car en dépit d’un sentiment monarchiste très général et de nature surtout sentimentale, je ne suis pas royaliste, pas au sens ordinaire de ce terme en France.
Au cours des discussions entre partisans interviennent d’autres facteurs. Le facteur humain par exemple, ou parfois autre chose. Les interprétations pas toujours exactes des commentaires, les idées fixes de certains, par exemple, sont des éléments qui perturbent la sérénité des échanges techniques. Pour le public, même celui des participants et habitués du site qui ne connaissent pas ou pas bien ce sujet, il n’est sans doute pas aisé de distinguer les arguments proprement dits, de tout le reste.
J’ai été étonné des impressions souvent négatives de certains lecteurs qui n’apprécient pas les échanges quelquefois trop tendus sur ce sujet. Car sur des sujets différents et parfois anodins, on s’affronte aussi !
En simplifiant au maximum : après avoir crû longtemps aux droits Orléans, j’ai trouvé que ceux de l’autre branche étaient non seulement possibles mais très solidement défendables. Cependant je n’adhère pas à la position Légitimiste telle quelle, en tous les cas pas sur tous les points, et tout en reconnaissant qu’elle est logique et bien défendue (c’est-à-dire avec cohérence). Sans entrer dans les détails, j’ai d’abord pensé que la position Légitimiste avait le droit à la parole, même si je redoutais les positions trop marquées de certains /ou des positions parfois peu logiques sur certains points précis.
On ne peut nier qu’il existe deux traditions royales et royalistes françaises, principales. C’est un minimum de considérer les choses ainsi. Si certains conseillers dans l’un ou l’autre camp n’avaient pas depuis un certain nombre d’années favorisé l’incompréhension, les disputes qui en résultent entre partisans auraient été plus rares. L’exemple de la journée Henri IV au mois de Mai montre bien le décalage entre le naturel et les positions forcées. Il en existe d’autres exemples.
Ma position a ensuite évolué d’une manière que je n’expliquerai pas pour l’instant, jusqu’à ce que je décide peu à peu de soutenir intégralement Louis de Bourbon. Pour des raisons d’équité, d’abord, car il y avait comme un déficit le concernant. Ensuite parce que techniquement, je me suis aperçu qu’il était possible de défendre ces droits-là solidement.
Dans le même temps, ma désapprobation de plus en plus grande, associée à la crainte de voir les Orléans prendre une influence et peut-être même bénéficier d’une ironie de l’Histoire dans une époque plus que perturbée, m’a certainement aidé à le faire sans regret. D’autant plus que la position actuelle des Orléans ne correspond pas à ce que représentait feu le Comte de Paris.
Auparavant j’estimais que la solution Parme(en fait, une solution, car il peut y en avoir plusieurs) était la meilleure. Elle demeure, mais les événements positifs du côté du Prince Louis ont rendu moins nécessaire voire inutile l’hypothèse envisagée de susciter l’émergence formelle d’une candidature Parme. La naissance des jumeaux ainsi que la rupture du silence de la part de Louis ont revigoré la famille Légitimiste, et l’arrivée depuis quelque temps de soutiens venant d’un horizon renouvelé, change complètement la donne en ce sens que l’on n’a plus affaire à un parti monolithique.
Audouin
12 novembre 2010 @ 01:45
Padraig (67)
Vous avez raison. Ces rumeurs venaient effectivement d’Espagne, plus précisément de Séville…Et devinez par qui elles étaient savamment distillées? Mais, voyons, par un d’Orléans, Antoine, duc de Montpensier, dernier fils du roi des Français, qui voulait renverser sa belle-soeur, la reine Isabel II! Il ne lésina pas sur les moyens de la salir… Raison pour laquelle il avait été exilé dans son palais de San Telmo à Séville. C’est ce même Montpensier qui tua en duel au pistolet l’ancêtre d’Olivia de Bourbon, sujet de ce chapitre.
Audouin
Sigismond
12 novembre 2010 @ 09:25
Merci Audouin (73) d’avoir rappelé cette évidence : ces rumeurs profitaient avant tout aux Orléans ! Nier que le roi François d’Assise fût le père des enfants d’Isabelle II conduit automatiquement à nier la légitimité du roi actuel au profit du prince Alphonse d’Orléans, duc de Galliera. Je le répète, Isabelle II ne pouvait transmettre ses droits à des enfants adultérins. La succession royale espagnole serait donc passée à sa sœur, donc aux Orléans.
Philippe
12 novembre 2010 @ 10:02
L’intervenant du mess 73 nous prend pour des imbéciles (c’est
un grand spécialiste). Quand bien même les rumeurs sur les
enfants de la reine Isabelle auraient vu le jour dans l’esprit du
duc de Montpensier, ce n’est pas l’objet de notre échange d’aujourd’hui…
Nous disions donc, et Padraig disait, que la descendance Godoy, pas celle d’Isabelle donc, mais à la génération précédente celle de Marie Louise, était de notoriété publique en Espagne…
C’est comme ça, les reines d’Espagne, au tournant du XVIII° et XIX°
siècles étaient, disons… olé olé !
La question sans réponse reste toujours la même. Pourquoi les partisans de Don Luis Alfonso , préfèrent-ils un faux « Bourbon »
à un vrai Orléans, alors qu’ils habillent leur combat du respect religieux dû au sang de France ?
Quel intérêt de classe la vieille aristocratie du Faubourg St Germain a-t-elle donc à défendre ?
Audouin
12 novembre 2010 @ 11:13
Michaël (70), je sais que le maniement des notions juridiques est malaisé pour ceux qui ne sont pas des praticiens du Droit, mais de grâce, n’ajoutez pas des considérants de votre cru à l’arrêt de la Cour d’appel de Paris du 22 novembre 1989! Contrairement a ce que vous dites, la Justice n’a pas « reconnu que les deux branches pouvaient porter le titre de duc d’Anjou à titre privé ». Il n’y a rien de tel dans la décision. Et vous ajoutez cette phrase qui contredit la précédente: « La justice a reconnu qu’elle était incompétente ». Si ça avait été le cas, elle aurait rendu un arrêt d’incompétence et renvoyé M.d’Orléans à se mieux pourvoir. Or la justice a bel et bien statué sur la demande que ce dernier avait présentée: elle a jugé que « M.d’Orléans n’établissait pas que lui-même et sa famille aient des droits sur le titre de duc d’Anjou »; que par conséquent il n’était pas fondé à lui interdire de le porter; qu’il convenait donc de déclarer sa demande irrecevable et de le débouter.
Ce qui, a contrario, bien entendu, ne valait pas, comme le pense Arwen (69), autorisation donnée à Louis de Bourbon, lequel, au surplus, ne la demandait pas. Ce n’était pas, du reste, l’enjeu du procès…
Audouin
Audouin
12 novembre 2010 @ 11:47
emporio (68)
Si Charles a des informations de première main auxquelles, selon vous, nous, pauvres manants, ne pourrions pas accéder, alors qu’il donne ses sources! Je repose ma question: dans quel document connu de Charles seul, dans quel écrit inédit, un prince de la Maison de Bourbon aurait « fait état » de sa filiation avec Manuel Godoy, comme il le prétend? (Cf son msg n°58)
Audouin
padraig
12 novembre 2010 @ 13:05
Audouin 73
Je constate que vous trouvez le moyen d’accuser encore un membre de la Famille d’Orléans pour étayer vos thèses ! Je n’ignorais pas votre information sur Montpensier.
Mais vous « oubliez » au passage les membres des diverses Familles de Bourbon espagnols ou pas qui soutenaient ou soutiennent la Cause Carliste, ils étaient ou sont, encore une fois à l’origine de la divulgation des origines douteuses de la descendance d’Isabelle II. Je ne suis d’ailleurs pas sûr qu’ils aient abandonné cet ébruitement… pour avoir entendu en particulier, les militants contemporains espagnols catalans et navarrais.
Quant à la descendance de Godoy, elle est de notoriété publique en Espagne. Il est bien malheureux que certains militants royalistes français sincères de la cause alphonsiste se retrouvent par leurs choix dynastiques, de fait, emmêlés dans les complications sans fin des successions espagnoles des XVIIIème, XIXème voire XXème siècles elles empoisonnent déjà suffisamment leurs homologues espagnols et ont produit chez eux plusieurs guerres civiles.
Charles
12 novembre 2010 @ 13:47
Audouin,
C’est un Borbon espagnol à l’état-civil qui m’a fait part de son ancetre Godoy.
Voyez que ce n’est ni un secret, ni une invention des royalistes fidéles à la seule légitimité dynastique française puisque ce sont les Borbons eux-même qui en font état sans le moindre complexe.
jul
12 novembre 2010 @ 14:07
Bourbon et Orléans peuvent être tranquilles quant à leur filiation, car elle est établie légalement. Jusqu’à preuvre du contraire, c’est encore la norme actuelle. Alors pourquoi tout ce vacarme?
Discréditer les Bourbons amène le discrédit sur les Orléans, car attaquer si bassement les Bourbons amène la réaction. Des doutes pèsent sur les gènes de chaque branche. Je ne vois pas l’intérêt pour les royalistes de les colporter. A moins d’être républicains…
Je plains ceux qui n’ont que des rumeurs odieuses pour semer le trouble. Quel manque de responsabilité. Pauvre France.
jul
12 novembre 2010 @ 14:10
Si elle lisait les commentaires qui lui sont consacrés, Mademoiselle s’écrierait : « Ils sont fous ces Français :D »
Emporio
12 novembre 2010 @ 15:36
Philippe(75)
Si les Reines d’Espagne du XVIII° et XIX° c’étaient comporté comme des Princesses royales et n’avaient données cours a leur penchants inassouvi par des Rois d’Espagne décadents , la branche des Borbons se seraient éteinte avec le dernier Duc de Madrid en 1936.
Tous les contemporains de l’époque signal la ressemblance frappante de Don François de paule avec le Ministre Godoy qui fût le favori plutôt l’amant de la reine Marie-louise d’Espagne et lorsque les Cortes(parlement espagnol) l’exclu de la sucession le rapprochement et vite fait.
Les Borbons d’Espagne sont une nouvelle dynastie, style Bernadotte de Suéde avec du sang maternelle Bourbons, dont ils tirent leur légitimité.
Cela marche en Espagne mais pas en France.
Audouin
12 novembre 2010 @ 16:08
Michaël (70)
Vos propos sur la succession carliste sont ahurissants par l’ignorance qu’ils témoignent d’un tel sujet.
Je vous apprends donc que cette succession a été réglée lors de la réconciliation intervenue entre les deux branches des Bourbons d’Espagne le 23 septembre 1931. Ce jour-là, l’ex-roi d’Espagne Alphonse XIII en résidence à Fontainebleau rendit visite à Don Jaime chef de la Maison de Bourbon dans son appartement de l’avenue Hoche à Paris. Il reconnaissait non seulement les droits espagnols de son aîné Don Jaime duc d’Anjou et de Madrid, mais encore les droits imprescriptibles de l’aîné des Bourbons sur la Couronne de France.
Deux jours plus tard, Don Jaime rendait sa visite à Alphonse à Fontainebleau et lui remettait le collier du Saint-Esprit. Cette réconciliation fut actée dans un long communiqué que je tiens à votre disposition. Entrevue capitale pour l’avenir de la monarchie espagnole: Alphonse XIII n’était plus seulement l’héritier d’Isabel II, mais devenait celui de la monarchie légitime après l’extinction de la branche carliste, celle-ci après Don Jaime n’étant plus représentée que par Alphonse-Jaime, très âgé et sans enfant qui devait mourir cinq ans plus tard.
Alphonse XIII le reconnut de même comme chef de famille.
Il est vrai cependant que des désaccords sérieux survinrent entre l’ex-roi et Alphonse-Jaime. La rupture
intervint très vite pour des raisons politiques et non comme vous l’affirmez sans preuves « parce que les Bourbons Segovie ne descendaient pas des Bourbons par les hommes ».
Dans la « Déclaration royale », publiée par Alphonse Jaime, celui-ci énumère les nombreux griefs qu’il nourrit envers Alphonse XII et son fils mais il n’est nulle part fait allusion à la bâtardise de la branche alphonsiste. Ce que vous dites est une invention pure et simple.
Audouin
Audouin
12 novembre 2010 @ 16:18
Philippe (64)
Cher Monsieur, je ne prends pas mes lecteurs pour des imbéciles. Je ne fais que rapporter des faits historiques que chacun peut vérifier. Cela vous défrise peut-être, mais tant pis pour vous.
Audouin
Actarus
12 novembre 2010 @ 17:11
« En attendant Godoy », n’est-ce pas une pièce de Samuel Beckett ? ;-)
Moi, j’entends la mouche du cocher… ^^
Michael
12 novembre 2010 @ 17:39
Audoin, merci d’avoir démêler mon message, effectivement je ne relis pas mes messages. Il résulte bien qu’aucune des deux branches ne peut démontrer leur droit à user du titre. Mais alors pourquoi les deux en font-ils usage sans s’en faire interdire? sinon à en user à titre privé? ce qui revient à dire que ces titres trouvent leur règle d’usage dans un cadre privé? ce sont des questions, il n’y a pas de piège.
Sigismond
12 novembre 2010 @ 19:39
Philippe (75)
Ceux qui soutiennent le duc d’Anjou respectent la loi millénaire de sucession capétienne : la couronne de France a toujours été portée par l’aîné salique. Si l’infant François de Paule avait été le fils de Godoy, les légitimistes s’inclineraient devant le duc de Calabre, tout simplement. Pourquoi voudriez-vous qu’ils aillent chercher un Orléans, alors que les Bourbons sont si nombreux ? Vous oubliez tous les Bourbons Deux-Siciles, les Bourbons Parme et les Bourbons Luxembourg. Vous n’allez tout de même pas prétendre qu’ils descendraient eux aussi de Godoy ?
Pour ce qui est de la succession espagnole, Isabelle II pouvait épouser indifféremment un Bourbon ou un Godoy, puisque la légitimité passait par elle, en tant que fille de Ferdinand VII. En revanche, à la génération suivante, Alphonse XII se devait d’être le fils d’Isabelle II et de son mari, qui que fût ce mari. Car la succession royale ne se transmet pas par bâtardise.
Mais je le répète, la justice demanderait des preuves irréfutables avant de rebaptiser tous les Bourbons issus de Charles IV en Godoy. Je crois que d’ici là, les poules auront des dents ! En attendant, la légitimité bourbonienne du duc d’Anjou, du duc de Bourgogne, du duc de Berry, du roi d’Espagne, du prince des Asturies, du duc de Séville, du duc de Santa Elena et de tous les princes de leur branche, reste indiscutable.
L’histoire est pleine de ce genre de ragots d’alcôve (et du côté Orléans, il n’en manque pas non plus, à diverses générations). Mais cela reste des ragots, rien de plus.
R-N
12 novembre 2010 @ 20:16
Actarus (85) C’est vraiment très bon !
Michael (86) Personne ne peut interdire l’usage du titre de Duc d’Anjou. Les deux branches ont le droit de le porter. La justification que j’en ai donnée a été faite sur ce site, plusieurs fois. Je n’ai pas sous la main la référence de l’article mais je peux redire maintenant l’essentiel. Il est justement relié à ces deux ou trois discussions en cours actuellement.
Ce qu’indique Audoin dans ces différents messages est parfaitement exact, mais je dois dire aussi que cette affaire par nature n’est pas facile à comprendre.
Pour la question du titre de Duc d’Anjou, j’admets les deux et il s’agit de toutes façons de deux titres différents.
D’un côté, il est porté depuis plus de cent ans dans la maison des Bourbons d’Espagne. Ce titre rappelle l’origine de branche de cette maison.
De l’autre, comme chef de la maison de France le Comte de Paris a disposé de ce titre, qu’il a le droit d’utiliser.
Le grief à retenir si l’on veut rester en dehors de querelles stériles, est que le choix de ce titre-là par le Comte de Paris pour son neveu, n’était pas heureux. Ce titre étant porté par ailleurs, cela revenait à une déclaration de guerre. Il existe d’autres titres, et choisir précisément celui-là revenait à vouloir gêner son cousin.
naucratis
12 novembre 2010 @ 20:48
Les orléanistes, peu nombreux mais d’autant plus virulents, on fait leur le vieil adage : « calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose ! »
naucratis
12 novembre 2010 @ 22:44
Il fallait lire « ont fait leur »…
Mille excuses.
cosmo
13 novembre 2010 @ 11:27
R-N,
Commnentaire plein de sagesse et d’équilibre!
Honorade
13 novembre 2010 @ 12:12
R-N (71)
Votre réponse est très intéressante, tant par l’objectivité de vos arguments que par le travail de recherche en profondeur qui en émerge. Je vous en remercie beaucoup.
Française ayant grandi à l’étranger, je suis toujours heureuse d’apprendre l’Histoire de mon pays par ceux qui en sont spécialistes et tentent de la restituer au grand public telle qu’ils la découvrent vraiment lors de leur minutieuse quête de vérité.
Il est vrai que l’Histoire réelle diffère souvent de l’Histoire officielle et qu’il doit être bien difficile de distinguer les fantasmes et autres traditions orales de la réalité, surtout en ce qui concerne les enfants cachés, parfois royaux, à des époques où la filiation n’était pas prouvable génétiquement… Je descend moi-même d’une « très belle dame espagnole qui venait voir son jeune fils en France et qu’il fallait appeler Doña ». C’est tout ce que je sais de cette ancêtre, alors comment la retrouver et savoir qui elle était, à travers une tradition orale sans doute magnifiée ? ;-)
Les querelles légitimistes et autres querelles historiques ne sont pas anodines. Elles montrent notre attachement à notre pays, à son Histoire, aux valeurs que nous avons reçues et souhaitons transmettre aux générations futures ou, au contraire, ne pas transmettre car elles nous paraissent erronées. Finalement, chacun de nous a été modelé par l’Histoire de son pays.
Audouin
13 novembre 2010 @ 13:31
emporio (81)
Je vais certainement vous faire de la peine, cher Monsieur, mais laissez-moi vous dire que je suis stupéfait que vous accumuliez autant d’inepties en si peu de lignes, d’ailleurs truffées de fautes d’orthographe qui en rendent la lecture malaisée.
Après bien d’autres, vous colportez des ragots que certains historiens peu scrupuleux, se copiant les uns les autres, répandent depuis plus de 150 ans.
Vous leur emboîtez le pas sans plus de vergogne, ce qui n’est pas très original, quand vous laissez clairement entendre que l’infant Francisco de Paula aurait été écarté par les Cortes de la succession pour « cause de bâtardise. »
Vous n’en savez rien car les raisons de l’exclusion du jeune infant et de sa soeur Maria Luisa, reine d’Etrurie, ne sont pas clairement exposées dans la décision du parlement. Je ne voudrais pas alourdir ce message en citant intégralement le décret en espagnol rendu par les Cortes le 18 mars 1812.
Je n’en garderai que l’essentiel: ce texte déclare, entre autres, que « le bien et la sécurité de l’Etat sont incompatibles avec la succession de don Francico de Paula et de doña Maria Luisa pour des circonstances particulières « que en ellos concurren ». Ce qui signifie que ces circonstances sont identiques pour le frère et la soeur.
En tout cas, il n’est aucunement question de bâtardise, ni de l’un, ni a fortiori de l’autre, contrairement à ce qui est répété par ceux qui ne lisent pas les textes. Les historiens sérieux ont épluché le journal des débats pour tenter de découvrir d’autres raisons ou clauses secrètes. En vain.
L’historien espagnol Juan Balanso, aujourd’hui disparu hélas, a proposé une explication sur les motifs de cette exclusion. Ils relèveraient uniquement de la politique internationale, d’où l’imprécision voulue des termes employés. Selon lui,l’infant, sa soeur et les deux enfants mineurs de cette dernière, prisonniers de Napoléon, pouvaient facilement en devenir les marionnettes.
Incidemment, on peut noter que l’infante, exclue du trône elle aussi, est née bien avant que Godoy ne devienne le favori des souverains espagnols.
Cette mise à l’écart fut d’ailleurs invalidée huit ans plus tard. Le 19 juillet 1820, un autre décret des mêmes Cortes annulait celui du 18 mars 1812 parce que les « circonstances particulières ayant motivé ce dernier ont disparu » dit le nouveau texte. Napoléon se mourait à Sainte-Hélène…
Vous voyez bien, cher Monsieur Emporio, qu’il ne faut pas se référer à des textes quand on n’en connaît pas la teneur.
Bien cordialement
Audouin
Philippe
13 novembre 2010 @ 14:27
Sigismond,
Je vous rassure, je n’oublie pas l’existence des princes
de Sicile et de Parme, et je connais très exactement leur
place dans l’arbre généalogique capétien. Je n’ai jamais
non plus prétendu que ceux ci étaient concernés par
l’affaire Godoy… et j’apprécierais que vous ne me prêtiez
pas de propos aussi stupide. Parler pour les autres, ou
préjuger de leur inculture, sont des procédés déloyaux.
Pour être clair, je vous dirais que je me fiche bien que quelques dizaines de cousins capétiens espagnols, italiens, néerlandais, luxembourgeois, danois ou vénézuéliens, soient les aînés des Orléans dans l’arbre généalogique capétien. Le mythe de
l’aînesse absolue dans la famille capétienne me parait être devenu
aujourd’hui aussi stupide que l’a été hier la grande scène du
drapeau du comte de Chambord.
Je m’étonne, en revanche, que les tenants de cette « aînesse »
prétendument sacrée (mon oeil !) ne soient pas gênés par les
doutes écrasants qui existent sur l’ascendance Luisalfonsienne…
L’Esprit Sain aurait-il soudainement décidé de promouvoir la
race des Godoy ???
Chambord était un lâche, doublé d’un imbécile. Il s’est montré
bien indigne d’être le fils d’Henri IV. Je considère que même son
absence d’héritier est à mettre à son passif. Il en aurait fallu plus que trois couleurs et une épouse infertile pour arrêter le Béarnais !
A cause de Chambord, et de ses atermoiements, les français ont
pris une autre voie. Jamais on ne saura, s’il avait régné, quel successeur on lui aurait trouvé. Un espagnol, un Orléans ?
Y aurait-il eu débat, guerre civile ? Peut-être une conférence
internationale, ou une guerre européenne ?
Mais aujourd’hui, après 140 ans de république, comment peut-on imaginer vendre aux français un roi dont les pères ont quitté la patrie depuis 9 ou 10 générations, et qui, par surcroît, se contrefiche ostensiblement de la France, de ses habitants et de sa culture ?
C’est complètement irréaliste.
Il ne peut y avoir d’autres chefs de la maison de France que les Comtes de Paris, tout simplement parce qu’ils sont les seuls à
avoir continûment partagé le sort de leurs compatriotes …
Bien à vous,
Phil.
Padraig
13 novembre 2010 @ 19:29
Philippe 92
Bravo pour votre intervention qui résume parfaitement ce que je pense, ainsi que pour en connaître beaucoup, ce que pensent la grande majorité des royalistes français. Il existe maintenant une grande diversité politique parmi eux, ainsi que dans leurs publications (de gauche à droite si l’on veut simplifier) mais ils se retrouvent tous en ce XXIème siècle sur leur choix de la famille de France donc de la Branche d’Orléans pour représenter l’espoir royaliste.
Bravo encore Philippe pour avoir fait cette synthèse !
Padraig
13 novembre 2010 @ 19:31
Le message de Philippe a changé de numéro, mais c’est bien le sien que j’ai voulu saluer ;-))
ML
13 novembre 2010 @ 20:29
Philippe,j’apprécie beaucoup votre argumentation Et je partage votre avis sur le comte de Chambord :une catastrophe !
Audouin
13 novembre 2010 @ 20:31
A l’auteur du Message n°93(l’année de la Terreur!)
Vos propos rageurs, méprisants, sans nuance, dépourvus d’esprit et, je me permets de vous le dire, à la limite de la vulgarité, tout cela pour introduire une plate profession de foi orléaniste, trahissent un totalitarisme de la pensée peu rassurant…
Audouin
Charles
13 novembre 2010 @ 23:01
Philippe,
Un tres grand merci pour votre expose si realiste.
Les princes d’Orleans ont toujours servi la France depuis la chute de la monarchie.
Ils ont aussi paye le prix fort leur naissance puisque Napoleon III et la republique n’ont pas hesite a les exiler a l’etranger.
Les princes d’Orleans sont devenus Maison de France le plus naturellement du monde, des le deces du comte de Chsmbord en 1883.
Le comte de Paris a alors recu les condoleances de tous les souverains d’Europe, et les monarchistes francais se sont regroupes derrière le chef de la Maison d’Orleans, devenu nouveau chef de la Maison de France.
La tres grande majorite des legitimistes ont alors fait allegeance a leur nouveau roi Philippe VII, comte de Paris.
Ma famille si fidele au comte de Chambord a aussi fait allegeance au chef de la Maison d’Orleans, aussitot le deces du comte de Chambord connu en France comme la tres grande majorite des monarchistes francais a cette époque. Seule une poignee d’irreductibles ont refuse de reconnaitre les droits des princes d’Orleans. Voilà la seule verite historique.
Les princes d’Orleans ont assume leur devoir avec sagesse et constance. Ils sont demeures Francais et ont servi la France depuis avec courage et patriotisme. Meme lorsqu’ils etaient interdit de territoire, les princes ont servi avec loyaute leur pays. Le duc de Guise a soigné les blesses a la frontiere francaise et son fils le defunt comte de Paris a servi dans la Legion sous un nom d’emprunt.
Quant au comte de Paris actuel, il a servi son pays durant 13 ans et a ete decore pour faits d’arme et acte de bravoure durant la guerre d’Algerie. Le prince Francois est mort au combat pour la France. Le comte de Paris a organise une emouvante ceremonie du souvenir a Dreux pour le cinquantieme anniversaire de sa disparition.
Le Dauphin Jean a recu ses galons d’Officier a Saumur, avant de servir au 7eme regiment de Chasseurs a Arras.
La notion de service a toujours ete la principale preocupation des princes de la Maison d’Orleans.
Le duc de Vendome assume son role de Dauphin et souhaite desormais se faire connaitre pour ses actions de mecenat, de sauvegarde de la langue francaise et du patrimoine francais.
Il organise, participe et preside a l’etranger des conferences sur des sujets qui lui tiennent a coeur.
Le Dauphin presidera vendredi prochain a Paris l’assemblee generale de l’Association Gens de France qu’il a cree pour l’aider a mener son action politique et culturelle.
Le prince evoquera pour ses fideles l’annee Henri IV et ses nombreux deplacements en province sur les traces du bon roi Henri.
Il est aussi interessant a noter que le roi Henri IV porta aussi le titre de duc de Vendome avant son avenement. C’est pourquoi aussi le prince Jean et l’association Gens de France pris a sa charge la restauration d’une statue d’Henri IV a Vendome. La statue restauree fut inauguree il y a peu de temps en presence des autorites locales, du duc et de la duchesse de Vendome et du petit prince Gaston.
Lors de l’assemblee de vendredi, une evocation du Paris d’Henri IV sera evoquee en images avec la participation de Louis Daufresne.
Un cocktail sera ensuite servi dans les salons du centre Malesherbes en presence du Dauphin et de la Dauphine, toujours soucieux d’être a l’ecoute des Francais.
Les royalistes esperent tous la presence a ce cocktail du prince Gaston, qui fetera ce jour la ses un ans.
Esperance!
Audouin
14 novembre 2010 @ 09:12
Charles (78)
Sensationnel! Un « Borbon espagnol » vous aurait donc fait part de son ancêtre Godoy en exclusivité, à vous Charles? Comment en est-il aussi certain? Nous prenez-vous pour des jobards? Ainsi, vous seriez aussi le confident des Bourbons d’Espagne, en plus de servir les d’Orléans? Et puisque cette soi-disant confidence n’a rien de « secret », donnez-nous donc l’identité, s’il n’est pas né du fruit de votre débordante imagination, de ce « Borbon d’Espagne », sûr à 100% de son ascendance? Je crains, mon bon Charles, que votre orléanolâtrie ne vous fasse perdre le sens commun…
Audouin
palatine
14 novembre 2010 @ 11:26
Philippe, sans vouloir entrer dans vos querelles dynastiques, étant étrangère, je relève ce que vous dites sur le comte de Chambord. Vous le savez, je m’intéresse bcp dans les biographies et autobio à l’enfance et l’éducation des personnages. Et je me dis pour ce comte, que les bigotes (ici la duchesse d’Angouleme) font toujours de mauvaies educatrices. La duchesse a quasiment kidnappé le comte, enfant, et en a fait l’homme que vous decrivez bien. Cela fait réfléchir. Surtout si l’on compare cette education avec celle de Louis-Philippe et Madame Adelaide, sous la houlette (je ne dis pas la férule) de la comtesse de Genlis.
naucratis
14 novembre 2010 @ 12:46
Charles 98
Bravo pour cet exercice amusant concentré de mauvaise foi, d’élucubrations et de servilité !
Le tout dans un style tellement hagiographique à l’égard de la famille Egalité qu’il en est tout à fait ridicule.
Une question : l’orléanisme (ou orléanolâtrie) est-il un mouvement sectaire qui procède au lavage de cerveau de ses adeptes ?
Louise-Marie
14 novembre 2010 @ 13:53
Naucratis,
Charles dresse un portrait bien reel du mouvement monarchiste francais depuis le deces du comte de Chambord.
Et c’est cela qui semble vous deranger. Les elucubrations viendraient plutot de votre camp qui reecrit l’histoire selon ses desirs.
Vos arguments semblent aussi tres leger. N’essayez pas de faire passer Charles pour un royaliste bebete et servil. Le procedes n’est ni fair play, ni loyal, ni surtout credible.
Quant a la mauvaise foi, elle est presente dans tous vos propos.
Charles
14 novembre 2010 @ 14:25
Naucratis,
Je suis royaliste legitimiste comme l’a toujours ete ma famille. Le mouvement liberal orleaniste est bien mort de sa belle mort depuis 127 ans déjà. C’est pourquoi il est inutile et vain de me qualifier d’orleaniste aujourd’hui alors que je defends le comte de Paris, seul et unique pretendant legitime au trone de France.
Vous utilisez des termes volontairement inadaptes pour tromper et induire en erreur. Ce procedes n’est guere a votre honneur.
Il est aussi facile mais particulierement malhonnete d’essayer de me faire passer pour un royaliste betasse et ridicule aux yeux des lecteurs du site.
Seriez-vous a ce point en manque d’argument pour vouloir me ridiculiser de la sorte?
Grace au prince Jean, l’idee monarchique renait en France.
La Dauphine s’engage a ses cotes au service du bien commun et des Francais.
L’Esperance monarchique demeure.
naucratis
14 novembre 2010 @ 16:19
Charles,
Je suis loin de vous considérer comme bêtasse ! Mes propos ne vont pas dans ce sens et, si vous avez cru le contraire, c’est sans doute que je n’ai pas été suffisamment clair.
En revanche, je ne crois pas exagérer en disant que vos interventions sont extrêment manichéennes : les Orléans sont tous parfaits, droits et dignes (sauf la duchesse Diane, eh oui je vous lis ;)) et tous ceux qui les critiquent ou osent rappeler quelques faits historiques en leur défaveur sont très très très méchants. Voilà ce qui me parait tout à fait ridicule et affaiblit fortement la portée de vos propos.
En outre, il est assez cocasse que vous me reprochiez mon manque d’arguments, quand vous cautionnez et alimentez des arguments sordides quant à la bâtardise supposée de la brache aînée de la faimlle capétienne. Ceux qui utilisent ces arguments se déhonorent et se discréditent eux-mêmes. Je ne connais pas votre prince Jean d’Orléans, je suppose qu’il est intelligent et éduqué, je ne crois pas qu’il aimerait être soutenu par des partisans qui sortent leurs arguments des caniveaux.
Enfin, vous vous prétendez légitimiste. Eh bien de deux choses l’une. Soit vous l’êtes vraiment et j’avoue que je n’avais pas compris que vous étiez fidèle au duc d’Anjou, aîné des Capétiens. Soit vous usurpez le terme de légitimisme en faveur de la branche Egalité et là je vous demande si vous, les orléanistes, n’êtes pas las d’usurper les droits, les titres, les noms de la branche aînée.
Charles
14 novembre 2010 @ 17:24
Naucratis,
L’orleanisme a bel et bien existe en France entre 1830, debut du regne de Louis-Philippe, roi des Francais et 1883, date du deces du comte de Chambord.
Ma famille, legitimiste, a soutenu les Bourbons Francais contre les Orleans jusqu’au deces du comte de Chambord, dernier Bourbon Francais.
Des le deces d’Henri V, ils se sont rallies au comte de Paris comme la tres grande majorite des royalistes francais.
Ils n’ont pas ete un seul instant orleanistes. Ils soutenaient alors le seul heritier dynastique du comte de Chambord, le comte de Paris. Je suis comme eux royalistes convaincus, mais certainement pas un orleaniste.
Voici la seule realite historique, ne vous en deplaise.
Padraig
14 novembre 2010 @ 17:27
Depuis la mort du comte de Chambord, en France, la différence ancienne entre royalistes « orléanistes » et « légitimistes » est indiscernable puisque la Famille d’Orléans est devenue seule légitime. Les 2 anciens camps se sont fondus en un seul.
Charles
14 novembre 2010 @ 17:51
Padraig,
Vous avez tout a fait raison.
Après le deces du comte de Chambord, les legitimistes et les orleanistes soutenaient les princes d’Orleans.
Les orleanistes et legitimistes sont devenus les seuls royalistes.
Les partisans de don Luis-Alfonso de Borbon y Martinez-Bordiu ne peuvent en aucun cas se qualifier de legitimistes puisque ce mot a un sens bien different.
Il semblerait que ces quelques royalistes favorables aux Bourbons espagnols utilisent volontairement le mot legitimiste dans le seul but de tromper les non-inities.
C’est pourquoi il est important de denoncer les procedes dloyaux de certains pour manipuler l’opinion.
Audouin
14 novembre 2010 @ 18:56
Charles
Auriez-vous l’obligeance de vouloir bien nous indiquer l’identité du « Borbon espagnol » qui vous aurait « part de son ancêtre Godoy » et nous dresser la liste, si vous le pouvez, des « Borbons » qui revendiquent leur bâtardise « sans le moindre complexe »? Bien que je sois généralement bien documenté en ce qui concerne les princes de la Maison de Bourbon, je dois manquer d’informations dans ce domaine
J’en connais au moins un qui s’est vanté URBI ET ORBI de sa bâtardise: c’est, vous le savez sans doute, le citoyen Egalité, ci-devant duc d’Orléans, ancêtre du prétendant actuel: le 10 février 1793, à la tribune des Jacobins à Paris, il a déclaré solennellement et sans le moindre complexe qu’il n’était pas le fils du défunt duc d’Orléans, mais celui du cocher Lefranc, amant de sa mère.
Ce n’est ni un ragot, ni une rumeur, c’est un fait historique vérifiable aux Archives nationales, Hôtel de Soubise à Paris.
Audouin
Sigismond
14 novembre 2010 @ 19:57
Philippe (93)
Je ne prétendais pas parler pour vous ou préjuger d’une quelconque inculture, je m’interrogeais simplement sur le sens de votre étrange question, dont je vous rappelle la teneur : « pourquoi les partisans de Don Luis Alfonso , préfèrent-ils un faux “Bourbon”
à un vrai Orléans » ? Comme s’il ne restait plus un seul vrai Bourbon et qu’il fallait donc s’incliner devant les Orléans !
Mais vous venez de me donner la réponse : vous vous fichez bien que « quelques dizaines de cousins capétiens espagnols, italiens, néerlandais, luxembourgeois, danois ou vénézuéliens, soient les aînés des Orléans dans l’arbre généalogique capétien. »
Vous citez différentes nationalités, mais vous omettez étrangement de préciser que beaucoup de ces cousins Bourbons sont français, à commencer par Monseigneur le duc d’Anjou et ses fils, mais aussi le prince Charles de Bourbon Deux-Siciles (celui qui est né à Saint-Raphaël), et beaucoup de princes de Bourbon Parme.
L’aînesse absolue dans la famille capétienne n’est pas un mythe mais un fait historique assez unique dans l’histoire du monde, une continuité de plus de huit cents ans qui donne au duc d’Anjou une légitimité bien plus solide que celle de beaucoup d’autres chefs de maisons royales.
Les ragots sur Godoy n’ont pas plus de véracité que les ragots qui circulent sur diverses générations Orléans.
Le comte de Chambord a fait preuve d’un grand courage en exigeant le drapeau blanc comme condition de son accession au trône. Je l’ai toujours admiré pour cela.
En revanche, il a été lâche de garder le silence (pour une vieille histoire de dépit amoureux ainsi que pour des divergences politiques, qui étaient dérisoires par rapport à l’enjeu capétien) sur la personne de son légitime et obligatoire successeur, le prince Jean de Bourbon, comte de Montizon. De 1861 à 1883, vingt-deux années se sont écoulées pendant lesquelles Henri V aurait pu parler haut et fort pour désigner et imposer le prince Jean aux légitimistes (comme Henri III avait désigné le roi de Navarre). Au lieu de cela, Chambord s’est contenté de distiller des petites phrases sibyllines destinées à ménager la chèvre et le chou, dont chacun des deux camps fait aujourd’hui son miel en les interprétant à son propre profit. Du reste, beaucoup de légitimistes de l’époque se sont révélés n’être au fond que des chambordistes, englués dans le culte de ce prince pathétique qui aurait pu faire sienne la phrase « après moi, le déluge » (que d’aucuns prêtent à son ancêtre Louis XV, sauf que le Bien-aimé ne l’entendait pas dans le même sens, mais plutôt qu’il craignait le pire du règne de son petit-fils). Rendons grâce à Madame la comtesse de Chambord pour avoir su imposer son beau-frère (malgré tous les griefs qu’elle avait contre lui) : Jean III (accompagné de ses deux fils et de son petit-fils, qui seront ses trois successeurs) présida légitimement les obsèques d’Henri V. Philippe d’Orléans dut se contenter de jouer au prétendant, entouré d’une cour d’opportunistes.
Pierre-yves
14 novembre 2010 @ 20:13
Philippe, 93,
Je pensais bien que participer à cette gentille conversation entre amis devait vous démanger !!!!
Vous voilà lâché au milieu du ring; j’espère que vous n’avez pas oublié votre carapace au vestiaire car anathèmes, coups bas et invectives y sont distribués avec une inépuisable prodigalité.
La preuve?
Prenez votre post, adressé à Sigismond. Eh bien, c’est le Audoin Le Grand qui, en retour, vous cisaille (j’allais écrire « décapite », un comble à son sujet !!!), sans même citer votre prénom, signe d’une altière et dédaigneuse colère de sa part.
De l’autre côté, on n’y va pas de main morte non plus !
Il fallait être Charles pour lire à travers vos propos un serment d’allégeance au prétendant actuel Jean de Vendôme. Et d’en tartiner une page sur les magnifiques mérites de ce prince et des ses valeureux ascendants. Charles fait décidément flèche de tout bois.
Mon cher Philippe, vous voyez bien qu’il serait plus sage de laisser les crabes s’entredévorer. Entre la morgue des uns et l’aveuglement des autres, il n’y a guère de place, hélas, pour le bon sens et le pragmatisme que vous essayez de faire valoir.
J’imagine que le fait que le débat soit ainsi verrouillé doit copieusement irriter le royaliste que vous êtes.
Mais convenez avec moi que le dossier du retour de la monarchie en France reste cantonné au stade de l’utopie folklorique, surtout au regard de l’importance des difficultés qui pèsent sur notre pauvre vieux pays. Alors à moins que la perspective de prendre des coups ne vous stimule, à quoi bon se mêler de cette anachronique guerre des gangs?
Emporio
14 novembre 2010 @ 22:27
Audoin(92)
Mon Cher Audouin, vous étes Passez maitre dans l’art de noyé le poisson, Moi je suis pragmatique que les Cortés raye de la succession au trône d’Espagne les enfants litigieux, je me pose des questions?.
Dés lors qu’ils ne sont pas les Héritiers immédiats, puisque les fréres ainés sont nourris et blanchis au Chateau de Valençay, en France au frais de Napoléon, Politique Intenational? a d’autres.
Je comprend votre position, aussi malhaisé que celle des Naundorfistes, Alfonsistes même combat.
Mes amitié Audouin
Paul-Emmanuel
14 novembre 2010 @ 23:06
Oui Charles (103), l’espérance monarchique demeure. Et elle demeure parce qu’elle s’incarne en la personne du prince Louis-Alphonse de Bourbon, duc d’Anjou et de ses deux fils.
Elle demeure malgré les mensonges et les attaques des partisans de la branche déchue.
R-N
15 novembre 2010 @ 00:54
Honorade (91) Ajoutons que les débats sont compliqués car ils font intervenir des arguments souvent différents de la norme officielle, laquelle n’est pas toujours juste non plus.
Naucratis (104) Je suis d’accord avec vous ! De même qu’avec Audoin.
Philippe (93) Vous dressez un réquisitoire trop rapide. Votre idée que l’on ne peut vendre aux Français un roi dont les pères ont quitté la patrie, indique la préoccupation de proposer un roi, qui déterminerait de façon pratique le choix de celui-ci. Nous nous trompons simplement de débat. La stratégie pour une éventuelle monarchie dans l’avenir, est un tout autre débat que celui, traditionnel, qui se poursuit depuis si longtemps : celui sur l’héritage dynastique.
Une autre inexactitude se trouve dans ce passage : car depuis des générations maintenant, les Bourbons d’Espagne ont renoué des attaches directes avec la France.
Le fait, pour les Orléans, de faire état de services, n’entre pas en cause dans la position vis-à-vis du trône, sinon, beaucoup de monde pourrait prétendre. Et ces services ne constituent pas non plus, vis-à-vis des Bourbons de la branche Louis, la question subsidiaire pour désigner le champion.
Charles (98) Je ne répondrai ici qu’à votre argument sur la poignée d’irréductibles, déjà donné. S’il n’y avait pas eu les irréductibles d’un petit village gaulois, nommés Astérix, Obélix, Panoramix, Abraracourcix, Assurancetourix, et tous les autres, sans oublier Idefix, les Gaulois seraient romains !
On peut dire la même chose pour 1940, avec le Général de Gaulle.
Padraig (94) et Charles en général : vous ne pouvez obliger les gens qui reconnaissent un autre héritier à admettre le vôtre. Le nombre ne confère aucune légitimité, et cet argument qui est de même sorte que celui de Philippe (93) n’aurait de valeur que dans le cadre d’un vote, s’il se produisait aujourd’hui.
Pour la question de ce Bourbon se déclarant Godoy, comme Audoin je n’y crois pas, ou alors il s’agit d’une remarque qui aura été mal interprétée, comme je le crois de l’amusement du Comte de Paris et du Comte de Barcelone. Même si c’est exact, ça n’entraîne pas de conséquences dynastiques pour les personnages par ailleurs concernés. Il sera répondu à cette question Godoy très bientôt…
Sigismond
15 novembre 2010 @ 09:28
R-N (113)
Je suis ému et touché par votre comparaison entre les irréductibles légitimistes de 1883 (autour de du Bourg, d’Andigné, le général de Cathelineau…) et les irréductibles français libres de 1940 (autour du général de Gaulle). Votre argument est très juste.
Audouin
15 novembre 2010 @ 17:33
emporio (112)
Vous affirmiez sans preuves que les Cortes constitutionnelles de Cadix ont écarté de la succession l’Infant don Francisco de Paula « pour cause de bâtardise ». J’ai pris la peine de vous répondre le plus clairement possible, références à l’appui: 1)que le décret d’exclusion du 18 mars 1812 ne mentionne pas la bâtardise comme étant la cause de cette exclusion; 2) qu’il ne concernait pas le seul infant mais également sa soeur aînée doña Maria Luisa; qu’il avait été abrogé le 18 juillet 1812, « le motif l’ayant inspiré ayant disparu ».
Que vous faut-il de plus? Maintenant, vous n’ osez plus rien affirmer, mais vous vous posez des questions (sic)…
Qui noie le poisson, Monsieur, vous ou moi?
La réponse est dans le salmigondis de votre dernier message.
Audouin
Sigismond
15 novembre 2010 @ 18:02
R-N (113)
Vous avez bien raison de marquer la dichotomie entre d’une part, le débat sur la stratégie pour une éventuelle monarchie en France dans l’avenir (pour ma part, je n’y crois pas du tout), et d’autre part un tout autre débat qui est celui sur l’héritage dynastique. La France est une république et elle le restera, mais ses présidents sont éphémères et ils ne font que représenter le pays à un instant donné. L’aîné des Capétiens quant à lui, est l’incarnation permanente de la France. C’est pourquoi il est si important que Monseigneur le duc d’Anjou occupe la place qui lui revient de droit, comme le 14 mai dernier à Saint-Denis ou comme chaque année à la messe de fondation des Invalides.
La Lettre n° 52 de la fédération des associations Présence du Souvenir Bourbonien, nous donne beaucoup de détails très intéressants sur les cérémonies du 14 mai : http://psbenlyonnais.free.fr/Lettre52.html
Comme on peut le lire, la République est pleine d’égards pour l’aîné des Capétiens, ce qui est le signe encourageant d’une France réconciliée avec son passé.
Il est émouvant aussi de lire qu’après la cérémonie à la basilique, lors de la réception donnée à la mairie de Saint-Denis, le défunt duc de Parme avait rendu hommage au Mémorial de France à Saint-Denys, qui avait été fondé par son père en 1914.
marie-françois
15 novembre 2010 @ 20:11
Philippe (93)
Comme vous avez raison d’écrire que le mythe de l’ainesse absolue est aussi absurde que la grande scene du Drapeau jouée par Chambord …
Marchons, marchons comme sur la scene virtuelle de l’Opera mais restons immobiles, surtout !
C’est la recherche névrotique de l’échec qui se manifeste par une installation dans l’attentisme hors du chemin et de l’action.
Le drame c’est que certains ont cette pathologie depuis un siecle.
Amicalement
François
Philippe
16 novembre 2010 @ 00:43
Pierre-Yves (110),
J’ai ri de bon coeur en vous lisant ! De fait, que suis-je allé
faire dans cette galère ? Avez vous lu la violence de certain
petit marquis ???…
Bref, je crois que vous avez raison. Sauf, bien sûr, sur le
dernier point…
La monarchie n’a rien d’anachronique !! Si vous ne l’avez pas
encore fait, lisez le message de notre camarade internaute
Mimich le Belge, sous l’article consacré à Ulrich Habsburg
Lothringen … il n’y a rien à ajouter à son propos.
Merci à ML, Padraig, Charles et Marie-François pour leurs
messages,
Au plaisir de vous lire,
Phil.
Audouin
16 novembre 2010 @ 10:11
Cher Sigismond (113)
Il faut vous savoir gré d’avoir publié ce lien. Texte et photos inédites en disent plus long que les dizaines de mises au point que nous nous échinons à publier ici pour rétablir des vérités occultées depuis 123 ans. Ils remettent à leur place les activistes de la faction orléaniste qui passent leur temps à déformer les faits et à dénigrer le chef de la dynastie. Certains doivent aujourd’hui être verts de rage. ;-)
Bien à vous.
Audouin
R-N
16 novembre 2010 @ 12:14
marie-françois (117) la recherche de l’échec a été le fait des Orléans depuis la période que vous décrivez, si l’on ne remonte pas avant.
Puisque cette famille prétend par la voix de ses défenseurs ici, ou par la sienne représenter le pays et la continuité, elle est donc bien la responsable de la marginalisation totale du royalisme constatée depuis si longtemps, sans parler de la sienne propre.
On ne peut pas reprocher aux Bourbons des autres branches d’être la cause directe de cet effondrement.
Il s’agit d’un constat qui se trouve lui aussi en dehors du débat sur l’héritage royal, mais il était nécessaire de replacer cette vérité.
jul
16 novembre 2010 @ 14:06
Merci beaucoup Sigismond pour ce lien que j’ai lu avec beaucoup d’intérêt. Vous avez raison Audouin
Je ne peux m’empécher de me réjouir. La position de l’aîné des Bourbons est assurée que cela plaise ou que cela déplaise. Trop tard…:D
Padraig
16 novembre 2010 @ 14:22
Philippe : Le « petit marquis » pontifiant a repris son clavier pour nous asséner le texte et les photos d’un infime bulletin provincial inconnu envoyé par un de ses amis sur ce site.
Hélas pour lui la lecture de cet « article » indigent et ampoulé ne nous a pas fait changer de couleur ;-))
palatine
16 novembre 2010 @ 14:53
R-N, je suis en dehors de ces querelles dynastiques mais j’aime toujours vous lire pour votre sens de la mesure, votre sérénité intellectuelle, et disons-le, votre bon sens. Vous survolez tous ces debats avec une sorte de grace, ne vous fourvoyant dans aucune polémique.
Audouin
17 novembre 2010 @ 14:24
@Charles
Sauf erreur, je n’ai pas lu votre réponse à la question toute simple que je vous ai posée: qui est ce prince de la Maison de Bourbon qui vous aurait fait part à vous, Charles, qu’il descendait de Manuel Godoy?
Votre silence est éloquent et il ne m’étonne pas. Vous n’avez jamais recueilli de confidence de cette nature. Les lecteurs de N&R en concluront donc qu’il s’agit d’une pure invention et que vous avez forgé cette fable pour les besoins de votre cause.
Audouin
R-N
17 novembre 2010 @ 15:45
Merci Palatine (123) Mais je crains d’être très éloigné de cela !
Il est difficile de séparer la réflexion technique des réactions qu’appellent les commentaires accumulés, ou qui s’adressent aux participants…
Sigismond
17 novembre 2010 @ 18:29
Audouin (119)
jul (121)
Je suis content de vous avoir fait découvrir ce reportage, qui remet les choses à leur place !
La Lettre de la fédération des associations Présence du Souvenir Bourbonien est une publication d’une haute tenue et sa lecture est du plus grand intérêt. Les numéros ne sont pas tous en ligne, malheureusement, mais on peut en lire quelques-uns récents ici : http://psbenlyonnais.free.fr/
actualites.html
et d’autres plus anciens ici :
http://psbenlyonnais.free.fr/
ressources.html
Je vous recommande particulièrement le n° 25, sur l’importante cérémonie du 8 mai 2006 à Saint-Denis, magnifiquement illustré.
Ainsi que le n° 42, sur les préséances entre Bourbons et Orléans à l’Élysée :-)
Audouin
18 novembre 2010 @ 08:41
Cher Sigismond (126)
Merci encore. Nous vous encourageons à persévérer. Ne nous laissons surtout pas impressionner par les glapissements comiques de qui-vous-savez. (cf le n°122). Ils démontrent a contrario que nous touchons juste.
Bien à vous.
Audouin