Cliquez ici pour visionner l’opéra « Aïda » proposé par le Théâtre royal de la Monnaie à Bruxelles.
C’est de là que partit la révolution belge de septembre 1830 contre l’occupation des Pays-Bas, suite à la représentation de « La Muette de Portici » d’Auber après que les artistes eurent entonné « Amour sacré de la patrie ».
Malheureusement cela fait longtemps que la Monnaie n’est plus une référence en termes de mise en scène. Depuis l’arrivée de Peter de Caluwe, la salle a pris une direction très controversée.
Si comme moi vous êtes adeptes des productions moins « fumées », je vous recommande très vivement l’affiche de l’opéra Royal de Wallonie à Liège! Une salle toute aussi belle, une mise en scène beaucoup plus adéquate (Liège puise son originalité dans les variations de jeux d’acteurs et non dans celle des mises en scène) et surtout avec notre Jodie Devos nationale qui y est quasi à demeure et y chante plus que régulièrement! Un régal pour les yeux et les oreilles surtout, le tout sans surchauffer le cerveau!
Habitant en Provence je profite seulement des retransmissions tėlévisėes en ce qui concerne la Belgique. J’ai souvenir d’avoir vu un Barbier de Séville avec Jodie Forster il y a quelques années, elle m’avait emballée (la prduction et Jodie Forster) mais je ne sais plus si c’était å Liège ou a Bruxelles.
A cette glorieuse révolution s’associera une famille française, destinée à devenir une dynastie belge – curieusement non anoblie – celle des Montagney dits Artôt qui domina les scènes musicales européennes des XIXe et XXe siècle. De Jean-Désiré, né à Grey sur les bords de la la Saône le 3 février 1772 et mort à Bruxelles le 8 janvier 1829. Le terme d' »artot » dans le langage populaire , très proche de celui « d’arpions », désignant les pieds met en avant la montée à pieds du fondateur- musicien – de sa lointaine province à Bruxelles enrôlé qu’il fut dans les armées de la 1 république française, sans vraiment de chaussures…Établi à Bruxelles il y occupera la charge de maitre de chapelle du couvent des Béguines. Il composera plusieurs pièces musicales qui ne semblent pas avoir été éditées.Deux de ses fils, propulseront la dynastie sur les plus grandes scènes musicales du monde d’alors, leur nom même étant une garantie d’ « exceptionnel » Jean-Désiré né à Paris le 23 septembre 1803, mort en son domicile de Sint Joos-Ten-Nood, près Bruxelles le 25 mars 1887, éduqué par son père. A l’âge de 6 ans il débute son éducation musicale sous la direction de son père qui lui enseigne le chant et le violon, puis corniste, avant de l’initier, il a alors 11 ans à la pratique du cor.Le cor sera dès lors pour lui l’instrument auquel sa destinée et sa gloire demeureront attachées l’école; belge du cor. Il sera reconnu pour être le fondateur belge de l’école de cor, écrira plusieurs traités relatif à cet instrument. En 1819 il entrera à la Chapelle du roi des Pays-Bas, avant de s’illustrer en 1831 à la défense de Bruxelles et du tout jeune et balbutiant royaume de Belgique; cet événement qu’il est convenu d’appeler « La Campagne des Dix Jours ». Membre de la Garde Civique, il participe activement, sous le commandement du Général van Coeckelberghe de Dudsele à la défense de la ville attaquée. « Les souvenirs de Mr Artôt consacrées aux journées de Septembre à ,Bruxelles, tout comme le rôle de la brigade van Coeckelberghe, par la batterie Eenens (…) et par les chasseurs de Chasteleur, donnent de nombreux détails pittoresques et curieux sur un aspect de la malheureuse campagne d’août 1831 et contribuent à expliquer le fâcheux résultat » écrira t’on alors. La paix revenu, de 1832 à 1835, premier cor solo, « sera reconnu I er cor solo et officiellement reconnu pour l’excellence de son découvement et son dévouement au royaume; l’un de ses frères Charles sera timbalier à La Monnaie. Son fils Alexandre, dit « Le Bel Artôt » violoniste de génie, qui repose à Paris, épuisera sa santé à voyager, et composer, triomphant d’un point cardinal à l’autre de l’Europe et du Nouveau Monde associé à Madame Damoreau, sœur de Maria Malibran. Pour conclure, deux de ses filles, Désirée, dominera la scène lyrique mondiale, un court temps fiancée à P.Y Tchaïkovski,qui composera pour elle l’une de ses plus sensibles sonates la « Artôt (youtube) mariée à un ténor espagnol, Mariano de Padilla, et Louise, cantatrice elle aussi, qui se produira un court temps avant d’épouser le secrétaire particulier du baron de Rothschild, intégrant la très haute bourgeoisie française. La scène lyrique allemande du XXe siècle sera, pour sa part dominée par Dolorès Artôt de Padilla, reconnue pour avoir dominé et magistralement interpréter « L’air de Mignon » et la scène allemande. Unique par ailleurs pour être, pour nous, la seule dont il est possible, via un cd ,possible d’entendre la voix . Il est dommage qu’à St. J. ten N… tant qu’au centre de Bxl. aucune rue ne témoigne de l’apport de cette famille au renom de sa musique.! PGE
Jean Pierre
11 avril 2020 @ 12:47
Notre Auber ?
Respect !
Leonor
11 avril 2020 @ 14:21
Aaaargh, merci pour le lien. Vraiment merci.
Mais…. ce sera pour après Pâques .
Là, Aïda, je ne peux pas.
Nicolette
11 avril 2020 @ 14:43
Vu le 1er acte, la mise en scène ne me donne pas envie de continuer. Pas très égyptien tout ça.
Marquise
14 avril 2020 @ 10:26
Malheureusement cela fait longtemps que la Monnaie n’est plus une référence en termes de mise en scène. Depuis l’arrivée de Peter de Caluwe, la salle a pris une direction très controversée.
Si comme moi vous êtes adeptes des productions moins « fumées », je vous recommande très vivement l’affiche de l’opéra Royal de Wallonie à Liège! Une salle toute aussi belle, une mise en scène beaucoup plus adéquate (Liège puise son originalité dans les variations de jeux d’acteurs et non dans celle des mises en scène) et surtout avec notre Jodie Devos nationale qui y est quasi à demeure et y chante plus que régulièrement! Un régal pour les yeux et les oreilles surtout, le tout sans surchauffer le cerveau!
Nicolette
14 avril 2020 @ 15:36
Habitant en Provence je profite seulement des retransmissions tėlévisėes en ce qui concerne la Belgique. J’ai souvenir d’avoir vu un Barbier de Séville avec Jodie Forster il y a quelques années, elle m’avait emballée (la prduction et Jodie Forster) mais je ne sais plus si c’était å Liège ou a Bruxelles.
Nicolette
11 avril 2020 @ 15:07
Mais quelle bonne idėe d’avoir mis cet opėra en ligne en ce moment où on ne peut pas se rendre dans les salles. Merci.
Michel Maillet
11 avril 2020 @ 19:26
Absolument affreux comme production , certains metteur en scène se moquent du mon de qui paie les billets très cher.
Nicolette
14 avril 2020 @ 15:36
Jodie Devos, pardon.
Philippe Gain d'Enquin
16 avril 2020 @ 08:58
A cette glorieuse révolution s’associera une famille française, destinée à devenir une dynastie belge – curieusement non anoblie – celle des Montagney dits Artôt qui domina les scènes musicales européennes des XIXe et XXe siècle. De Jean-Désiré, né à Grey sur les bords de la la Saône le 3 février 1772 et mort à Bruxelles le 8 janvier 1829. Le terme d' »artot » dans le langage populaire , très proche de celui « d’arpions », désignant les pieds met en avant la montée à pieds du fondateur- musicien – de sa lointaine province à Bruxelles enrôlé qu’il fut dans les armées de la 1 république française, sans vraiment de chaussures…Établi à Bruxelles il y occupera la charge de maitre de chapelle du couvent des Béguines. Il composera plusieurs pièces musicales qui ne semblent pas avoir été éditées.Deux de ses fils, propulseront la dynastie sur les plus grandes scènes musicales du monde d’alors, leur nom même étant une garantie d’ « exceptionnel » Jean-Désiré né à Paris le 23 septembre 1803, mort en son domicile de Sint Joos-Ten-Nood, près Bruxelles le 25 mars 1887, éduqué par son père. A l’âge de 6 ans il débute son éducation musicale sous la direction de son père qui lui enseigne le chant et le violon, puis corniste, avant de l’initier, il a alors 11 ans à la pratique du cor.Le cor sera dès lors pour lui l’instrument auquel sa destinée et sa gloire demeureront attachées l’école; belge du cor. Il sera reconnu pour être le fondateur belge de l’école de cor, écrira plusieurs traités relatif à cet instrument. En 1819 il entrera à la Chapelle du roi des Pays-Bas, avant de s’illustrer en 1831 à la défense de Bruxelles et du tout jeune et balbutiant royaume de Belgique; cet événement qu’il est convenu d’appeler « La Campagne des Dix Jours ». Membre de la Garde Civique, il participe activement, sous le commandement du Général van Coeckelberghe de Dudsele à la défense de la ville attaquée. « Les souvenirs de Mr Artôt consacrées aux journées de Septembre à ,Bruxelles, tout comme le rôle de la brigade van Coeckelberghe, par la batterie Eenens (…) et par les chasseurs de Chasteleur, donnent de nombreux détails pittoresques et curieux sur un aspect de la malheureuse campagne d’août 1831 et contribuent à expliquer le fâcheux résultat » écrira t’on alors. La paix revenu, de 1832 à 1835, premier cor solo, « sera reconnu I er cor solo et officiellement reconnu pour l’excellence de son découvement et son dévouement au royaume; l’un de ses frères Charles sera timbalier à La Monnaie. Son fils Alexandre, dit « Le Bel Artôt » violoniste de génie, qui repose à Paris, épuisera sa santé à voyager, et composer, triomphant d’un point cardinal à l’autre de l’Europe et du Nouveau Monde associé à Madame Damoreau, sœur de Maria Malibran. Pour conclure, deux de ses filles, Désirée, dominera la scène lyrique mondiale, un court temps fiancée à P.Y Tchaïkovski,qui composera pour elle l’une de ses plus sensibles sonates la « Artôt (youtube) mariée à un ténor espagnol, Mariano de Padilla, et Louise, cantatrice elle aussi, qui se produira un court temps avant d’épouser le secrétaire particulier du baron de Rothschild, intégrant la très haute bourgeoisie française. La scène lyrique allemande du XXe siècle sera, pour sa part dominée par Dolorès Artôt de Padilla, reconnue pour avoir dominé et magistralement interpréter « L’air de Mignon » et la scène allemande. Unique par ailleurs pour être, pour nous, la seule dont il est possible, via un cd ,possible d’entendre la voix . Il est dommage qu’à St. J. ten N… tant qu’au centre de Bxl. aucune rue ne témoigne de l’apport de cette famille au renom de sa musique.! PGE