A l’occasion des Journées du patrimoine 2019 ces 21 et 22 septembre, le Château du Champ de Bataille ouvre au public certaines parties privatives d’ordinaire non visibles comme les serres tropicales et le pavillon des Rêves. Le château de Champ de Bataille qui appartient au décorateur Jacques Garcia, se situe à Sainte-Opportune-du-Bosc en Normandie.
Muscate-Valeska de Lisabé
18 septembre 2019 @ 08:11
Si j’étais plus près…J’adorerais!!
Here Von M
24 janvier 2021 @ 15:34
Duc et paire? Ca n existed plus depuis 1870!
Alinéas
18 septembre 2019 @ 09:35
Oh que les serres tropicales pourraient particulièrement m’intéresser !!!
Danielle
18 septembre 2019 @ 11:09
La 2ème photo est superbe ; j’aimerais bien visiter ce château.
Pascal
18 septembre 2019 @ 11:29
J’ai déjà écrit ici que je n’étais pas admiratif devant le cours de tennis converti en jardin Toscano-mogholo-mauresque mais la serre en revanche , même si elle n’a rien d’exceptionnel , me comblerait .
Aux Cypripedium j’ajouterais des Broméliacées et des hybrides de Cattleyas plus si possible quelques oiseaux nectarivores-frugivores .
aubert
18 septembre 2019 @ 11:30
Il semble plus rentable d’ être décorateur que duc et pair.
Pascal
18 septembre 2019 @ 17:25
Pour avoir vu le château ancestral brûlé par les Nazis avec toutes les richesses qu’il contenait je trouve que le duc d’Harcourt dont je respecte la mémoire s’en est quand même pas trop mal tiré , je crois qu’il avait eu droit à des dommages de guerre (sans doute certes bien inférieurs à ce que sa famille avait perdu).
Je ne l’ai évidemment pas connu directement mais j’ai l’impression qu’il a su tout de même tenir son rang avec panache sinon avec faste .
Il nous a légué un merveilleux livre sur les jardins dont j’ai déjà parlé (j’en ai trois exemplaires , c’est mon coté Aspi ) mais je ne pense pas que les droits d’auteur furent considérables et il semblerait que le reste de la famille ou une partie tout au moins ait assez mal tourné , hélas!
Gérard
23 septembre 2019 @ 21:09
L’actuel duc d’Harcourt, François, est né en 1928 ans et à la fin de l’année il aura 91 ans. Il s’est marié tardivement avec Isabelle Roubeau née en 1961 à Annecy et ils n’ont pas d’enfant.
Son frère cadet Jean est décédé à Saanen en Suisse le 29 novembre 2015 à l’âge de 85 ans, et n’a pas eu de fils de ses deux mariages successifs, le dernier en 2007.
Traditionnellement on l’appelait le marquis d’Harcourt. Il épousa en premières noces en 1968 Sylvia Agulla, de nationalité argentine, née en 1934, dont il divorça en 1978 et qui est décédée à Buenos Aires en 2008. Il épousa en deuxièmes noces à Woodstock, État de New York, États-Unis, le 31 juillet 2007 Inge fille de Kuno Wirsich-Steers d’une famille de parlementaires de la meilleure société américaine, et d’Ingeborg von Mandel, née à Berlin en 1938.
De son premier mariage le marquis a eu deux filles, Maria Ana qui a été adoptée, qui est écrivain et victime d’un handicap physique, et Sabrina Sirimongkhon-d’Harcourt qui est diplômée de l’Université de Melbourne notamment et qui est cadre chez L’Oréal à Melbourne.
Jean d’Harcourt fut le premier président et le fondateur des Donateurs et amis du Musée d’art et d’histoire Baron Gérard en 2001. Le musée est installé dans l’ancien palais épiscopal de Bayeux. Henri, baron Gérard, homme politique normand et grand amateur d’art était son arrière-grand-père.
Les obsèques de Jean ont été célébrées dans l’église de Saanen dans le canton de Berne.
La duchesse d’Harcourt belle-mère du duc et de son frère, née Thyra de Zayas, habite Paris.
Le plus proche héritier ensuite est Geoffroy fils du comte Anne-François d’Harcourt, qui présida notamment aux destinées de l’ANF, et de sa première épouse Isabelle de Goulaine. Lui-même a épousé en 1989 Hélène de Nicolay et ils ont trois enfants encore célibataires, Côme né en 1990, analyste financier, Grégoire né en 1992, consultant en Santé, et Ombeline, gestionnaire de ressources humaines, née en 1994.
Le duc actuel est une personne discrète et originale mais qui a fait une carrière intéressante.
Il est diplômé de la Harvard School of Economics.
Il a été conseiller général du Calvados puis député de 1973 à 1997 constamment réélu, et il avait été chef de cabinet du ministre de la Défense dans les années 1954 et 1955. Il fut ensuite journaliste et grand reporter. Il a obtenu en 1963 le prix Pelman de la presse. On lui doit plusieurs ouvrages et c’est en 1997 qu’il succéda à son père comme duc.
Le comte Geoffroy est médecin, rhumatologue à Dijon et maire de sa commune, Grosbois-en-Montagne en Côte-d’Or depuis 2004.
La duchesse d’Harcourt trisaïeule de Geoffroy avait fait donation à la commune en 1852 d’une maison pour être la maison commune et servir de mairie et de logement à l’instituteur qui devait être catholique.
La duchesse était née Aglaé Terray (1788-1867), elle était fille d’Antoine seigneur de Grosbois et de La Motte-Tilly et de Marie Nicole Perreney de Grosbois, elle épousa en 1807 Eugène d’Harcourt (1786–1865) qui devint huitième duc d’Harcourt en 1840. Ce duc fut un homme politique orléaniste, un diplomate, un pair de France, il fut notamment ambassadeur près le Saint-Siège dans les années difficiles 1848 et 1849.
Il racheta le château normand de Thury-Harcourt en 1856 château qui est toujours la propriété de la famille mais dont le bâtiment principal a été seulement consolidé après la guerre
Ce château de Grosbois est appelé le Château rose et sa partie la plus ancienne date du XVIe siècle, il fut construit par les Bernardon auxquels succédèrent les Perreney.
Les d’Harcourt dans leurs deux branches françaises sont très nombreux et ont souvent fait des carrières fort brillantes.
Pascal
25 septembre 2019 @ 09:28
Merci Gérard.
Ok , l’expression « mal tourné » était excessive.
Il se trouve que cherchant des renseignements sur le onzième duc et sa famille :
1) Je n’avais pas trouvé le dixième de ce que vous nous apprenez là.
2)J’avais en revanche trouvé la relation d’un fait divers assez sordide qui impliquait un vicomte Amaury d’Harcourt ,je n’y avais pas autrement prêté attention car quand j’ai de la sympathie pour un individu ou sa famille je suis très indulgent , et je crois qu’en fait ce pauvre vicomte était plus victime que complice.
Gérard
27 septembre 2019 @ 17:27
Alors là vous pensiez cher Pascal à Amaury d’Harcourt qui appartenait non pas à la branche ducale mais à celle des marquis d’Harcourt d’Olonde.
Amaury était le fils d’Étienne marquis d’Olonde (1884-1970) et de Marie de Curel (1892-1982).
Il était leur deuxième fils après Bernard, qui succéda à son père dans le titre de marquis, époux d’Élisabeth de Caumont La Force, et fut notamment le père de Jean l’actuel marquis d’Harcourt époux de Françoise Cyprien-Fabre.
Amaury était titré vicomte d’Harcourt, et il naquit à Paris le 10 septembre 1925 et mourut le 24 octobre 2018. Il se maria en 1952 avec Françoise Hutteau d’Origny née en 1931 dont il divorça en 1968, il se maria à nouveau en 1970 avec Ariel de Godrziemba-Godebska née en 1942 et il divorça puis épousa Ghislaine de Montangon. Il n’eut qu’une fille de son premier mariage Diane née en 1954 qui épousa en 1976 Michel Mercier dont elle divorça
puis Bruno Lescure puis elle se remaria à Paris le 24 juin 2005 avec SAS le prince Charles Louis d’Arenberg né en 1949, divorcé de Philomène Toulouse et fils du prince Armand Louis.
Amaury d’Harcourt avait raté son bachot, il s’engagea dans la résistance à 17 ans dans l’Yonne, par amour de la patrie sans doute mais peut-être aussi parce qu’il en pinçait pour la fille du chef du maquis local, comme il avait par ailleurs des talents de sonneur il sympathisa avec un colonel de la Wehrmacht mélomane qui de temps en temps lui donnait quelques informations à titre de remerciement.
Puis il fut soldat de choc au 2e bataillon dans l’armée du général de Lattre et fut grièvement blessé en Alsace. À 19 ans il avait tué pour la première fois quelqu’un, une sentinelle allemande qu’il avait poignardée. Par la suite dix autres soldats allemands tombèrent sous ses balles.
Il ne voulait pas poursuivre une carrière dans l’armée comme ses aïeux, il était trop indépendant.
Après guerre en 1947 il partit pour l’Afrique spécialement pour le Congo où il fut chauffeur de poids-lourds, chercheur d’or, patron d’une briqueterie près de Brazzaville qu’il revendit à des rapatriés d’Indochine, il fut producteur de musique traditionnelle africaine au cours des années 1953 à 1962 et il passa dès lors six mois par an sur les routes du continent africain.
Avec un ami qui possédait deux bateaux en Égypte et avec 60 violons ils enregistrèrent sur le Nil.
Importateur d’apéritifs anisés, il fut sauvé de la mort par un chaman rwandais après avoir reçu l’extrême-onction, c’était en 1953, ses reins avaient cessé de fonctionner, les médecins le considéraient comme perdu et c’est le curé du village qui le confia au sorcier lequel lui donna des bains, le fouetta avec des plantes et semble-t-il le sauva.
La guerre puis l’indépendance algériennes lui firent perdre ses économies car sa boîte avait son siège à Alger et sa première femme l’abandonna, elle était plus riche que lui et que
les suivantes mais elle avait dû, pour lui, vendre ses bijoux place Vendôme.
En 1961, rentré en France il fut éleveur de sangliers en Bourgogne, ses parents lui avaient donné sur leurs terres une bicoque sans eau ni électricité. C’est là qu’il se lia avec Jean-Michel Bissonnet qui l’aida pour la création d’un parc animalier en Lozère et à cette occasion il restaura un village en ruine de Lozère. Il était alors aidé par sa deuxième femme dans ce parc du Gévaudan où il y avait des loups. Mais il n’y eut pas assez de visiteurs et il se replia vers l’Yonne.
Il niait avoir appartenu au contre-espionnage français mais il était proche de Jacques Foccart et participa peut-être comme conseiller à des chasses présidentielles.
Il appartint aussi à une association Invitation à la vie (IVI) qui en 1995 fut classée par une commission parlementaire parmi les sectes et qui est depuis 2007 aujourd’hui reconnue d’intérêt général. L’objet de l’association est le développement de l’amour pour soi-même,
pour les autres et pour la nature. Il finança un voyage de cette association.
Amaury avait été élevé d’une manière très rigide. Son père n’avait qu’une fortune très modeste disait-il, la famille avait tout perdu à la Révolution, ses parents ne travaillèrent jamais mais il y avait du côté de sa mère une part de fortune qui venait de la famille de Wendel.
Le neveu d’Amaury, Jean, marquis d’Harcourt expliqua qu’en réalité le père d’Amaury était riche mais n’aimait pas dépenser et que le jeune Amaury devait braconner pour avoir de l’argent de poche. Ses parents le laissèrent entre les mains d’une nurse anglaise jusqu’à l’âge de cinq ans. Il reçut une éducation catholique très stricte et malgré cette vie aventureuse demeura très attaché toute sa vie à la religion chrétienne.
Sa troisième femme témoigna qu’il avait pris en charge les trois enfants qu’elle avait avant de l’épouser et qu’il se montra d’une grande générosité envers eux notamment en 1999 quand la fille devint grabataire à la suite d’un accident de voiture et qu’il la prit en charge avec ses deux jeunes enfants. Il était très serviable, fidèle en amitié et il s’est laissé manipuler mais il a eu le courage d’assumer ses actes comme le meurtrier kabyle mais pas comme le
commanditaire.
Diane, sa fille, dit au procès : « Il y a chez lui une irresponsabilité totale. Il a toujours vécu en dehors des réalités. Il s’est ruiné en voyages dans le monde entier. » Et Jean son neveu :
« Mon oncle est un irresponsable sympathique, farfelu. »
Ajoutons qu’il aimait beaucoup les femmes et eut de nombreuses aventures.
Lors du procès l’avocat général lui posa la question :
« Seriez-vous prêt à tout par amitié ? »
Il répondit : « Je l’ai prouvé, non ? »
Le vicomte est mort à l’âge de 93 ans. Aux Assises de l’Aude à Carcassonne en appel il fut condamné pour complicité d’assassinat à 8 ans de prison et il passa 15 mois derrière les barreaux entre 2011 et 2012. Il quitta le quartier VIP de la prison de la Santé à Paris le 18 mai 2012, c’est là qu’il était depuis le 10 février 2011. Il avait bénéficié d’une libération conditionnelle en raison de son âge et était astreint à résidence dans sa maison, le château de Saint-Eusoge à Rogny-les-Sept-Écluse, dans l’Yonne, aux bons soins de sa famille meurtrie.
Il devait aussi périodiquement rendre visite au juge de l’application des peines d’Auxerre.
En prison il côtoya le terroriste Carlos, et sympathisa avec le général Noriega l’ancien dictateur panaméen avec lequel il prenait le thé et il entretint de bonnes relations avec le commissaire Michel Neyret, ancien patron de la PJ de Lyon alors incarcéré pour corruption.
L’homme d’affaires de Castelnau-le-Lez Jean-Michel Bissonnet qui est à l’origine de cette histoire a été condamné à 20 ans de réclusion criminelle pour avoir commandité l’assassinat de son épouse en 2008. Il est sorti de prison en mars 2017 ayant obtenu sa libération conditionnelle après neuf années de prison.
En première instance devant la Cour d’assises de Montpellier il avait été condamné à 30 ans de réclusion. En appel il fut condamné à Carcassonne. Quant au jardinier Meziane Belkacem il a reconnu avoir exécuté le contrat à la demande de son patron Jean-Michel Bissonnet contre la promesse de 30 000 euros qu’il n’eut pas. Il a été condamné à 20 ans qui ont été confirmés en appel et il est toujours en prison mais doit sortir cette année.
Bernadette Bissonnet avait été abattue le 11 mars 2008 de deux coups de fusil à canon scié dans la vaste villa du couple à Castelnau, sorte de banlieue chic de Montpellier.
Amaury a été condamné parce qu’il avait fourni à cet homme qu’il considérait comme son fils l’arme dont il savait la destination. C’est lui ensuite qui se débarrassa du fusil en le jetant dans le Lez où la gendarmerie le repêcha.
D’Harcourt expliqua que Bissonnet ne supportait plus sa femme.
Le vicomte disait de Bissonnet : « C’était un peu le fils que je n’avais pas eu » et puis ce pied-noir ambitieux le fascinait peut-être par ce qui paraissait être une facilité à faire fortune et à ne pas la perdre. Jean-Michel épousa Bernadette Juan une jolie pharmacienne qui aurait trouvé qu’Amaury était un pique-assiette mais d’elle Amaury au procès dira : « Elle était très gentille, elle avait toujours un sourire pour moi » et puis Amaury était un grand seigneur qui dès qu’il avait
de l’argent le dépensait pour recevoir fastueusement.
Il y eut un épilogue. En mai de cette année 2019 Bissonnet libéré donc depuis 2017 a entamé une procédure en révision qui paraît quelque peu hasardeuse. Originaire d’Oran l’ancien cadre
de l’industrie pharmaceutique qui a fait des investissements habiles dans l’immobilier et qui a un caractère difficile a décidé de combattre à nouveau. Bernadette la mère de ses enfants, il l’a retrouvée le 11 mars 2008 dit-il tuée de deux cartouches de fusil de chasse dans l’une des 25 pièces, outre les dépendances et la piscine intérieure, de leur maison de Castelnau alors qu’il rentrait d’un repas du Rotary, on n’avait rien pris ni bijoux ni argent et il y avait 18 000 € dans le tiroir de la commode.
Mais Bissonnet passa une serpillière pour un peu nettoyer. Le lendemain il mit en cause Meziane qui venait deux fois par an laver les carreaux et qui était blessé au pouce gauche, on lui demanda
d’où cela provenait, alors il dit qu’il s’était blessé en tirant sur Madame sur ordre de Monsieur.
Pourquoi Bissonnet aurait-il voulu tuer sa femme ? Le couple est décrit comme fusionnel et apparemment il n’avait pas de dettes, ils étaient mariés sous le régime de la séparation de biens.
Mais à une cousine alors qu’il était sur écoute téléphonique il devait dire : « Bernadette ? Quelle emmerdeuse c’était tout de même ! » Cela ne suffit pas comme mobile pour tuer son conjoint. Et le lendemain Jean-Michel emmena l’un de ses fils au cinéma pour voir Bienvenue chez les Ch’tis. On interrogea le vicomte qui précisa même avoir supervisé une répétition de l’assassinat avec ses deux comparses dans le garage. Il était cependant curieux que Belkacem
n’ait jamais évoqué la présence du vicomte. Le nouvel avocat de Bissonnet voudrait émettre une hypothèse selon laquelle Belkacem et d’Harcourt étant dans une situation difficile du point de vue
financier ils auraient voulu cambrioler et auraient été surpris par l’arrivée inopinée de Bernadette.
Isabelle d'Harcourt
14 octobre 2019 @ 21:52
Bonjour. Je me permets de rectifier une erreur : Sylvia Agulla n’est pas la mère de Sabrina, la seconde fille de Jean d’Harcourt. Cordialement
Alain
20 mars 2024 @ 14:44
Monsieur,
vous indiquez que Jean d’Harcourt décédé en 2015 se faisait appeler « Marquis d’Harcourt ». Je suis intéressé par vos sources à ce sujet ; avez-vous des documents, même non-officiels, auxquels vous faites référence ?
Cordialement.
Laurent F
18 septembre 2019 @ 12:48
Un peu mégalo quand même enfin il se fait plaisir
Auberi
18 septembre 2019 @ 12:57
Allez je fais la promo du Château d’Arginy à Charentais qui appartient à un ami qui ouvre exceptionnellement ses portes en ce weekend culturel. C’est un ancien château-fort du Beaujolais fondé vers le XIVe qui a bien besoin de mécènes (si Régine le permet)
http://www.autour-des-chateaux.com/feuille.php?page=arginy
Auberi
19 septembre 2019 @ 17:53
Merci Régine ! ;))
Claude Patricia
18 septembre 2019 @ 15:25
J aimerai remonter dans l eure pour le voir.
Il y a trente ans pas moyen de visiter quoique ce soit déjà…je passe aussi sur Giverny. J ai dû attendre 2003. Puis cette année pour rencontrer m. Bussi qui m a dédicacé son roman sur cette somptueuse maison.
La vallée de la Risle route vers Bernay regorge de château et je me souviens aussi des concours hippiques organisés à Beaumont.
Souvenirs
Eric Pimont
18 septembre 2019 @ 19:53
L’oeuvre de monsieur Garcia à champ de bataille est sans aucun doute la réalisation la plus extraordinaire qu’un particulier ait jamais réalisée sur la planète depuis un demi siècle. Eh Oui, rien de moins et monsieur Garcia ne m’a pas dicté ce propos.
On peut parfois faire quelques réserves mais l’ensemble est à tomber à la renverse.
Eric Pimont
19 septembre 2019 @ 20:48
>Pascal
Si vous avez cru voir un « cours » (sic) de tennis transformé en jardin mauresque.
Sans doute alors concernant le château, avez-vous donc vu une roulotte de chantier transformée en Taj Mahal?
Pascal
20 septembre 2019 @ 15:31
Oups … au temps pour moi!
Je n’y puis rien mais la première photo m’évoque un courT de tennis (mal) reconverti en jardin.
Le Grand Roi comme disait Voltaire voulut un jour taquiner son jardinier favori et demanda à l’un de ses architectes , je crois que c’était Le Vau , de lui dessiner un bosquet ( à moins que ce ne fut l’architecte qui jaloux de la faveur de Le Nôtre ait sollicité cet emploi) .Une fois celui-ci réalisé le roi y conduisit le grand Le Nôtre et lui demanda son avis ; il répondit : « Sire , vous vous êtes adressé à un maçon et il vous a fait un jardin…de maçon! ».
Je dirais que Monsieur Garcia a fait un jardin….de décorateur, ce qui n’enlève rien à ce qu’il a pu faire du château où je n’ai pas d’avis à donner.
Et nous sommes bien d’accord vous et moi qu’on a jamais que le mauvais goût des autres.
Je ne me serais pas montré si péremptoire si Monsieur Garcia n’avait pas succédé au duc d’Harcourt qui lui était vraiment un grand jardinier .
Comme la princesse Sturdza , le prince Volkonsky , les Mallet ou les De Belder et tant d’autres qui nous ont laissé d’aussi extraordinaires « réalisations sur la planète » (sic) .
Menthe
21 septembre 2019 @ 15:01
Pascal, je confirme ! j’ai eu le plaisir de visiter le jardin du Vasterival de la princesse Sturdza à Ste Marguerite sur Mer ainsi que le Bois de Moutiers et Shamrock de la famille Mallet à Varengeville sur Mer.
Agnese
20 septembre 2019 @ 09:21
J’irais bien voir ce beau château mais il est un peu loin pour moi, dommage.
L’intérieur doit être également superbe quand on connaît le travail de Jacques Garcia chez les particuliers ou dans’ les grands hôtels. J’en fais partie de ceux qui aiment.
Pascal
20 septembre 2019 @ 16:35
En hommage à Régine et à son pays rappelons la mémoire de ce très grand paysagiste que fut René Pechère .
Il est dommage que Monsieur Garcia n’ait pu avoir recours à lui , il aurait sans doute en plus fait des économies .
Eric Pimont
21 septembre 2019 @ 16:06
Je maintiens que l’oeuvre de monsieur Garcia, par son immensité, son énormité,
( et son coût) est du jamais vu « sur la planète » depuis cent ans.
Les concurrents Sturza, wolkonsky, Harcourt etc… ne sont à côté que de très sympathiques jardins de curé.
Pascal
22 septembre 2019 @ 10:32
En matière de jardinage vous êtes un cuistre.
Vous devez « adoré » Dubaï et Las Vegas….
Grand bien vous fasse !
(Cela dit votre cher Monsieur Garcia semble s’être très bien comporté envers les jardins à la française qui entourent le château, château qu’il semble très bien remeublé , et d’une façon que je trouve vraiment réussie)
Mais le reste des jardins est tape à l’oeil,m’as tu vu , grandiloquent etc.
Disons que nous n’avons pas les mêmes valeurs et le débat sera clos.
Baboula
23 septembre 2019 @ 15:44
Sur la deuxième photo on se croirait plus à la Mamounia qu’en Normandie. Il a dû le vouloir ainsi .
Eric Pimont
25 septembre 2019 @ 06:17
Pascal
Nous n’avons pas les mêmes valeurs et nous n’avons pas surtout les mêmes conversations.
Je ne vous ai parlé QUE de l’énormité du chantier de monsieur Garcia et vous me répondez sur sa beauté!!!!!
Vous avez raison sur un point.. clore le débat !
Eric
3 décembre 2020 @ 00:41
Ces jardins sont encore récents. Pour les comprendre, il faut connaître le goût du XVIIIe pour l’exotisme, très apprécié aussi par Jacques Garcia.
On pourrait y tourner un remake de » Angélique, Marquise des Anges « .