Le Palais Albertina de Vienne est situé dans le centre historique de la capitale autrichienne. Ce vaste palais qui appartint à la famille impériale d’Autriche abrite aujourd’hui un musée d’art comptant de somptueuses oeuvres et l’une des plus importantes collections graphiques au monde. Restauré au début des années 2000, le palais Albertina propose aux visiteurs pas moins de 21 salles d’apparat décorées du mobilier d’origine. La collection permanente du palais-musée compte notamment la collection Batlinder avec de nombreuses oeuvres d’impressionnisme français. Des expositions temporaires de grand prestige (exposition Matisse prévue en septembre prochain) y sont aussi organisées tout au long de l’année. (Article dédié à Michèle – Copyright photos : site du Palais Albertina)
Palais Albertina – Albertinaplatz, 1 – 1010 Vienne – Autriche
cyrille ROBERT
18 avril 2013 @ 07:57
Bonjour ,
J’ai visité ce palais . Je le conseille vivement aux lecteurs de ce site . Vraiment remarquable et près de tous les autres sites historiques du centre de Vienne !!
Caroline
18 avril 2013 @ 16:08
Cyrille Robert,chouette!
Justement,je pourrais vous demander combien de jours faut-il bien visiter les merveilles de Vienne!Je projette d’y aller un beau jour!Bien merci d’avance!
philippe gain d'enquin
19 avril 2013 @ 11:10
Le mieux étant la semaine entre « circuit classique » et celui que votre imaginaire vous inciter à faire. Les abords de Vienne valant aussi la peine. A vous, PGE
Caroline
19 avril 2013 @ 14:17
Philippe Gain d’Enquin,merci pour votre conseil!
Quentin
19 avril 2013 @ 15:04
Je vous conseille d’y aller plusieurs fois et de n’y faire que ce dont vous avez envie.
Francky
18 avril 2013 @ 11:16
Et surgissant des toits du palais, le clocher effilé de l’église des Augustins où se mariaient les empereurs d’Autriche, dont François-Joseph et Sissi…
Par contre, je ne sais qui habitaient ce palais…
Alors, Régine… Help !!!
Francky
18 avril 2013 @ 11:17
Et surgissant des toits du palais, le clocher effilé de l’église des Augustins où se mariaient les empereurs d’Autriche, dont François-Joseph et Sissi…
Par contre, je ne sais qui habitait ce palais…
Alors, Régine… Help !!!
Cosmo
18 avril 2013 @ 11:20
Ce palais fut la résidence du duc Albert de Saxe-Teschen, époux de l’archiduchesse Marie-Christine, fille de l’Empereur François-Etienne de Lorraine et de l’Impératrice Marie-Thérèse.
Leur union n’eut pas l’agrément de l’impératrice, ne trouvant pas le futur assez royal pour elle, mais elle dut s’incliner devant la détermination de sa fille et finit par apprécier ce gendre qui lui permit de garder sa fille près d’elle.
Intelligents tous les deux, lui grand amateur d’art – il créa le premier fonds de dessins et gravures que l’on peut admirer à l’Albertina – elle, plus politique – elle fut Régente des Pays-Bas autrichiens ( l’actuelle Belgique), ils furent un couple uni et exemplaire.
Le duc était l’oncle de Louis XVI et l’archiduchesse la soeur de Marie-Antoinette. Cette dernière ne l’aimait pas, et le lui montra lors de sa visite à Versailles, car Marie-Christine, plus intelligente et plus fine, sut voir, comme leur mère, où ses excès mèneraient la reine.
L’archiduchesse Marie-Christine fut aussi l’objet de la flamme de sa belle-soeur l’Infante Isabelle de Parme, épouse de Joseph II. Les lettres d’Isabelle publiées par Elisabeth Badinter sont un chef d’oeuvre de la littérature amoureuse, dont le XVIIIème n’était pas avare. Il faut préciser que ce rapport fut tout platonique, car l’une et l’autre aimaient leurs maris.
Le couple Teschen, sans enfant, laissa ses biens au neveu de Marie-Christine, l’archiduc Charles, fils de Léopold II, vainqueur de Napoléon à Aspern, un des grands chefs militaires de l’Autriche, comme son fils Albert.
Pour la qualité de ses occupants, pour l’extraodinaire collection contenue et les très belles expositions temporaires organisées, l’Albertina mérite largement d’être visitée, peut-être, même avant la Hofburg.
Mayg
18 avril 2013 @ 12:59
Merci pour ces précisions Cosmo.
flabemont8
18 avril 2013 @ 20:46
Merci pour ces précisions, oui…A votre avis, pourquoi ce palais a-t-il été choisi comme cadre d’une réception pour le couple grand-ducal du Luxembourg ?
flabemont8
18 avril 2013 @ 22:11
Pardon, j’ai voulu écrire PAR le couple grand-ducal
james waldorf
19 avril 2013 @ 16:38
Je crois que certain bien de la maison de Nassau c trouve exposé au sein du musée.
*gustave de montréal
18 avril 2013 @ 17:00
Je suis intrigué: ce palais appartient toujours aux Habsbourg ? Je croyais qu’ils avaient été dépossédés depuis 1918 et suite aux gouvernements et guerres qui ont suivi ?
Cosmo
19 avril 2013 @ 09:44
Gustave,
Ce palais était un bien privé d’un membre de la famille impériale. Son statut était différent de celui de la Hofburg.
A la mort de l’archiduc Albert, ce fut son neveu l’archiduc Frédéric qui hérita de ses biens. Ce dernier, dont la soeur était la reine d’Espagne, Marie-Christine, mère d’Alphonse XIII, n’eut que des filles.
Il a toutefois été saisi en 1919, peut-être parce que l’archiduc Frédéric a refusé de reconnaître la république autrichienne. Cela était en effet une des conditions imposées aux Habsbourg pour garder leurs biens privés.
Bien à Vous
Cosmo
*gustave de montréal
19 avril 2013 @ 22:00
Merci mon cousin.
philippe gain d'enquin
19 avril 2013 @ 11:21
Laquelle Marie-Christine fut gouvernante des Pays-Bas autrichiens (Belgique actuelle).Le jeune Mozart en route pour se produire devant elle – accompagné de ses parents et frère et soeur – venant de Versailles, contracta une pharyngite infectieuse de laquelle il manqua mourir. Entre Versailles et Bruxelles, il n’y a qu’une seule ville intéressante qui est Lille, et le gamin y fut quatre semaines entre la vie et la mort, en l’auberge de Bourbon sise sur la Grand-Place. Loin d’être historique, cet événement a profondément marqué la vie musicale lilloise – de dépit – puis qu’aucune pièce signée de ce génie ne s’intitula « La Flamande Lille » ou : « La Lilloise », Las! Quant à la correspondance de l’infante Isabelle, elle ne laisse à mon sens aucun doute quant au caractère non platonique de la relation. Mais,à simple ou double lecture, ces textes sont intéressants. Amicalement vôtre, Philippe.
philippe gain d'enquin
19 avril 2013 @ 11:22
A Cosmo, naturellement prioritaire!
philippe gain d'enquin
19 avril 2013 @ 11:24
Mille excuse de monopoliser le blog mais la phrase : « loin d’être historique… » est fausse, SVP LIRE : « loin d’être anecdotique, mais historique… » Merci à tous.
Cosmo
19 avril 2013 @ 15:06
Cher Philippe,
Il ne semble pas que les relations entre les deux belles-soeurs aient dépassé le stade des grandes amitiés amoureuses chères au XVIIIème. Marie-Christine montrait toutes les lettres reçues à son mari.
Mais bon, je n’y étais pas et je me conforme dans mon opinion à celle généralement admise, n’ayant aucune preuve, ni aucun moyen, pour en en changer.
Amicalement
Cosmo
Quentin
19 avril 2013 @ 15:22
Je veux croire que vous habitez la belle ville de Lille, Philippe, mais je vous trouve bien injuste quand vous estimez que c’est la seule ville intéressante entre Versailles et Bruxelles.
Et que vient faire Mozart dans cette histoire déjà bien compliquée ?
Je me dois aussi de vous faire la même remarque qu’à Cosmo à propos de la non concordance des Pays-Bas autrichiens et de l’actuelle Belgique.
Isabelle de Parme était sans doute très éprise de Marie-Christine mais je doute fort que l’inverse soit vrai. Elle a d’ailleurs remis l’ensemble de ces fameuses lettres à l’inconsolable mari d’Isabelle à la mort de cette dernière. Cela paraît impensable, s’il y avait eu autre chose que de l’amour platonique -ce qui est déjà beaucoup-.
Bien cordialement.
Quentin
19 avril 2013 @ 11:26
Cosmo, vous allez un peu vite quand vous confondez les Pays-Bas autrichien avec « la Belgique » actuelle ».
Je me permets de relever cette inexactitude parce que votre commentaire est très documenté.
Encore que… Régente? Gouvernante? Ou, Gouverneur(s) avec son époux qui succédait à la charge à Charles un autre fameux Lorraine ? Par ailleurs, Marie-Christine n’en était pas à son premier amour interdit par ses parents lorsqu’elle finit par leur imposer Albert de Saxe.
Marie-Christine, en exil à Vienne, s’occupa jusqu’à sa mort de la fille de Marie-Antoinette. Il faut croire qu’elle n’en voulait pas trop à sa sœur de son manque d’attachement.
Tous ces détails sont bien complexes.
Très cordialement.
Cosmo
19 avril 2013 @ 15:09
Quentin,
C’est en effet une approximation historico-géographique, qui permet de différencier les Pays-Bas, dits Provinces-Unies, des Pays-Bas, dits Autrichiens.
Très cordialement
Cosmo
Francky
19 avril 2013 @ 13:45
Merci, Cosmo, pour toutes ces précisions !
Je me suis régalé de vous lire: il est vrai que je manquais de temps pour aller en quête d’infos moi-même…
Merci beaucoup !
Michèle
18 avril 2013 @ 13:56
Merci Régine, c´est comme un cadeau de retour sur N & R.
Museum Albertina
La collection fondée en 1776 par le Duc Albert de Saxe-Teschen, gendre de l’Impératrice Marie-Thérèse, compte plus d’un million d’estampes et 60 000 dessins. Des œuvres réputées, telles que le « Lièvre » ou les « Mains en prière »de Dürer, les esquisses d’enfants de Rubens, ainsi que des chefs-d’œuvre de Schiele, Cézanne, Klimt, Kokoschka, Picasso et Rauschenberg, sont l’objet d’expositions temporaires régulières.
voici différents liens
Virtual tour
http://albertina-wien.s1.moving-pictures.biz/?backgroundTranspColor=242424&pfeilKatColor=fffffff&textColorAll=ffffff&aktivMinipic=e5313a&j-dummy=active&&sprache=at&&idt=1366284873
vidéo qui nous permet de voir extérieur et intérieur du Musée et les différentes pièces.
http://www.3sat.de/mediathek/?display=1&mode=play&obj=19224
Michèle
flabemont8
19 avril 2013 @ 21:24
Merci Michèle, c’est une magnifique visite !
Laurent F
18 avril 2013 @ 15:48
L’Albertina, du nom de son propriétaire Albert de Saxe-Teschen, beau-frère de Marie-Thérèse, jouxte l’immense complexe de la Hofburg. Pas très loin de là se trouve le fameux hôtel Sacher.
adriana
18 avril 2013 @ 23:39
superbe !! bonne soirée… merci pour tous vos documents
Michèle
19 avril 2013 @ 10:39
Merci Régine, c´est comme un cadeau de retour sur N & R.
Museum Albertina
La collection fondée en 1776 par le Duc Albert de Saxe-Teschen, gendre de l’Impératrice Marie-Thérèse, compte plus d’un million d’estampes et 60 000 dessins. Des œuvres réputées, telles que le « Lièvre » ou les « Mains en prière » de Dürer, les esquisses d’enfants de Rubens, ainsi que des chefs-d’œuvre de Schiele, Cézanne, Klimt, Kokoschka, Picasso et Rauschenberg, sont l’objet d’expositions temporaires régulières.
voici différents liens
Virtual tour
http://albertina-wien.s1.moving-pictures.biz/?backgroundTranspColor=242424&pfeilKatColor=fffffff&textColorAll=ffffff&aktivMinipic=e5313a&j-dummy=active&&sprache=at&&idt=1366284873
vidéo qui nous permet de voir extérieur et intérieur du Musée et les différentes pièces.
http://www.3sat.de/mediathek/?display=1&mode=play&obj=19224
Michèle
Michèle