Le saviez-vous ? C’est par un décret ministériel du 29 décembre 1860 que fut décidée la construction du nouvel opéra de Paris. Un appel à projet fut lancé. 171 projets furent introduits. C’est Charles Garnier, âgé de 35 ans, qui remporta l’unanimité du jury.
La première pierre fut posée par le comte Walewski, fils de l’empereur Napoléon I le 21 juillet 1862. C’est l’Empire qui commença les travaux mais c’est la République qui les termina. Le maréchal de Mac-Mahon, président de la république l’inaugure finalement le 5 janvier 1875. Deux mille invités assistent à l’événement dont la reine mère et le roi d’Espagne. Le chantier et l’aménagement de l’opéra ont coûté à l’époque 36 millions de francs.
Combien de personnalités n’ont pas gravi les marches du célèbre Grand escalier ? Récemment en visite à Paris, la princesse héritière Victoria et le prince Daniel de Suède visitèrent l’opéra. Le 8 avril 1957 en compagnie du président René Coty, la reine Elizabeth II assiste à la pièce Le chevalier et la damoiselle. En 1961, c’est l’impératrice Farah d’Iran qui assista à une soirée de gala dans ce cadre majestueux. Voici quelques photos de ce palais de marbre et mosaïque.
Zeugma
4 juillet 2014 @ 07:42
Merci pour ce beau reportage.
Garnier avait conçu l’opéra de Paris pour que le spectacle soit autant dans la salle – sinon plus – que sur la scène.
Derrière le décor « Napoléon III » il avait caché des techniques modernes.
Le grand escalier, par exemple, a une structure en fer. La pierre n’est qu’en superstructure .
L’opéra de Paris est le plus beau du monde.
Severina
4 juillet 2014 @ 08:09
Je n’aime pas beaucoup le style chargé du II Empire, mais tout est luxueux et imposant et l’escalier magnifique pour se pavaner en robe de soirée.
Laurent F
4 juillet 2014 @ 15:45
À l’impératrice Eugénie qui s’épouvantait de l’architecture de son opéra, ni néoclassique, ni néogothique, ni Louis XV, ni Louis XVI … Charles Garnier aurait répondu : « Mais Madame, c’est du Napoléon III »…
Danielle
4 juillet 2014 @ 08:13
J’y vais plusieurs fois par an et je ne m’en lasse pas, tant par les spectacles que le lieu, quelle magnificence !
Olaf de la RM
4 juillet 2014 @ 08:48
C’est un grand chef d’œuvre!
Sébastien
4 juillet 2014 @ 09:29
Et dire que Garnier ne fut même pas invité pour l’inauguration… Et qu’il dût s’acheter un billet !!!
Emmalila
4 juillet 2014 @ 11:08
Superbes photos de notre Opéra Garnier : majestueux somptueux : les qualificatifs manquent devant tant de splendeur !
mais on ne voit pas ici la scène ni les gradins , ces beaux fauteuils de velours pourpres .
La France a un magnifique patrimoine .
Caroline
4 juillet 2014 @ 11:53
Impossible de ne pas connaitre Paris sans notre ‘Opéra de Paris’ avec sa belle avenue de l’Opéra!Je le voyais régulièrement avec une certaine fierté en passant près des bureaux de feu mon grand-père!
D’après le film du ‘Fantome de l’Opéra’,j’ignore si on a réellement tourné des scènes dans l’avant-scène et l’antre souterraine du Palais Garnier!
*gustave de montréal
4 juillet 2014 @ 12:10
Il n’y a pas que les princesses, moi aussi, Gustave, j’ai gravi le grand escalier. Des représentations d’opéras inoubliables.
Pierre-Yves
4 juillet 2014 @ 12:41
Chaque fois qu’on y va, on est saisi par la majesté et le luxe du décor.
Ce n’est pas là, sans doute, une référence cinématographique de premier ordre, mais en revoyant Louis de Funès en perruque dirigeant avec ses gestes énervés la Damnation de Faust dans La Grande vadrouille, on a une bonne idée de la magnificence de ce lieu.
Eliane
4 juillet 2014 @ 13:16
C’est toute la structure qui est en métal. Construite par Gustave Eiffel.
C’est ce qui permet de tenir le lustre de 8 tonnes de la salle.
C’est un gros mécano habillé de marbres de diverses couleurs; de onyx, jade. La rampe du grand escalier est en onyx
Sans oublier la somptueuse bibliothèque de presque 1 million de documents uniques sur la danse et la musique.
Le film le fantôme de l’opéra a été tourné sur place. Une loge est au nom du fantôme de l’opéra , la loge 5.
La grande vadrouille a aussi été tournée à l’opéra.
Tout à été conçu pour permettre aux spectateurs de s’admirer (miroirs dans les escaliers) Pour être vu et se faire voir.
Dans les peintures de la grande salle des miroirs, Charles Garnier est représente en dieu Apollon (dernière photo) et sa femme aussi peinte sur une autre peinture (elle n’est pas dans les photos)
Lors de l’inauguration la reine d’Espagne a créer un scandale monstre. A cette époque les dames ne sortaient pas de leur loge. Les Messieurs venaient leur rendre visite dans leur loge, et leur apporter des rafraichissements. La reine voulait voir de plus près les peintures, sculptures etc… Elle est sortie de sa loge, accompagné par toutes les dames de son entourage, suivi de près par l’ensemble des dames. Les messieurs qui étaient en train de se désaltérer tranquillement ont vu arriver un escadron de femmes …………… ce qui a provoqué un scandale, une jolie pagaille. Depuis ce jour les femmes ne sont plus cantonnés dans leur loge, la « coutume » s’est répandue dans tous les opéras du monde.
La rivière souterraine est une légende. Elle n’existe pas. Par contre en dessous il y a un grand réservoir d’eau pure, car situé sur une nappe phréatique.
Comme Charles Garnier a du acheter son billet le jour de l’inauguration, il était dans un recoin, il aurait été invité, mais aurait du payer son billet !!!. Ce qui a fait dire a la presse de l’époque « une administration faisant payer à l’architecte le droit d’assister à l’inauguration de son propre monument ! » Avant le spectacle, le public c’est levé , tourné vers lui et acclamé pendant plusieurs minutes Charles Garnier, à la grande rage du président Mac Mahon, qui voulait avoir le prestige du bâtiment .
flabemont8
4 juillet 2014 @ 18:19
Fabuleux !
Esquiline
4 juillet 2014 @ 23:58
Architecture lourde et décor surchargé …
Anna H
5 juillet 2014 @ 01:12
Merci pour ces magnifiques photos du merveilleux Opéra Garnier. Tout est superbe : le Grand Escalier majestueux, la salle, les loges et le Grand Foyer que l’on admire lors des entractes, avec son très beau plafond (dernières photos). Hélas, la plupart des opéras sont donnés à l’Opéra Bastille…