Ce palais des princes de Transylvanie situé à Alba Iulia et construit au 15ème siècle, vient d’être restauré en grande partie grâce aux subventions de l’Union européenne. (merci à Anne)
Votre question ayant éveillé ma curiosité, j’ai consulté notre ami Google.
Ce qui m’a frappée en regardant la carte, ce sont les fortifications à « la Vauban ».
Alba, la ville blanche, capitale historique de la Principauté de Transylvanie.
Nulle référence dans ce que j’ai lu à Vlad, plus connu sous le nom de Dracula.
Car il faut bien reconnaître que lorsque l’on dit « Transylvanie » c’est immédiatement ce qui vient à l’esprit !
Malheureusement aucune référence au(x) propriétaires actuels, mais peut-être l’Etat Roumain.
En fait Vlad Tepes était prince de Valachie, zone située beaucoup plus au sud qu’Alba Iulia. Il a, cependant, été fait prisonnier dans la région, au château d’Hunedoara.
Le bâtiment appartient à la Préfecture de la région Alba, dont Alba Iulia est le chef-lieu.
Merci Sarita pour vos précisions.
Vous avez entièrement raison quant à la situtation géographique de Vlad, mais il est vrai que dans l’imaginaire, Transylvanie = Vampire = Dracula !
Mauvaise publicité pour cette région qui doit avoir un autre charme !
Pas de quoi, AnneLise :-) Disons que Dracula attire le touriste et qu’ensuite le charme de l’endroit lui fait oublier pourquoi il était venu. Du coup, il est prêt à découvrir toutes les beautés de la Roumanie et surtout de ses régions montagneuses. Si ce n’est déjà fait, je vous encourage à venir :-)
Margaux ?
4 juin 2017 @
15:44
Merci Sarita pour ce réajustement historico-politique.
Le roman de Bram Stoker – qui fait du « comte Dracula » un sujet transylvain – a pris le dessus sur la vérité historique. Vlad III Basarab, surnommé Țepeș (l’Empaleur) ou Drăculea (fils du diable/dragon [Drăcul qui désignait son père Vlad II]) fut bien voïvode de Valachie, province proche mais indépendante de la Valachie.
A l’époque des deux Vlad, la Transylvanie était sous la coupe de la famille Hunyadi, et en l’occurrence de Jean H.
Vous avez tout dit Margaux. En fait, on trouve un petit peu de Dracula dans chaque région montagneuse de Roumanie. Stoker, lui, situe le château du Comte encore plus au Nord, vers Bistrița, proche de l’Ukraine. Comme ça, ça permet à chacun de « récupérer » un peu du mythe et de voir fleurir à travers le pays pleins d’hôtels/restaurants « Dracula » ;-)
Margaux ?
4 juin 2017 @
15:46
Et ce palais est bien antérieur aux règnes des Vlad père et fils!
Bien pour le patrimoine, mais dans ce pays il me semble que l’utilisation des subventions européennes seraient plus utile dans d’autres domaines…hôpitaux, enseignement etc..
S’il fallait attendre, pour restaurer et entretenir les bâtiments historiques, que tout le reste fonctionne, ils auraient le temps de tomber en ruine. Offrir aux gens un bel environnement en conservant le patrimoine c’est essentiel même dans « ce » pays ..et c’est quelqu’un qui a fréquenté les urgences pédiatriques roumaines pas plus tard que la semaine dernière qui vous l’affirme ;-)
Vous avez entièrement raison !
L’un n’empêche pas l’autre, et la Roumanie « ce » pays mérite aussi de préserver son patrimoine historique et culturel.
Parce que chez nous, dans « ce » pays qu’est la France, il y a encore à faire aussi dans les domaines médicaux, pédagogiques etc
Le Christ dans Matthieu 4,4 par exemple et dans Luc mais aussi l’Ancien Testament.
Marie1
6 juin 2017 @
07:25
Vous avez raison mais…la situation a peut-être évolué depuis…, je garde le souvenir d’un voyage il y a un peu moins de 10 ans dans la vallée de Mara…dans un petit village une des très belle porte, qui fait la richesse de cette vallée, avait été restaurée mais le réseau d’eau potable était complètement obsolète et les personnes du village étaient obligées d’aller chercher l’eau à une fontaine à l’entrée du village. Dans ce cas on peut se poser des questions…
Pour avoir visité la citadelle d’Alba Julia il y a quelques années (certaines de mes photos sur la visite de l’église avaient été publiées par Régine), je peux confirmer que cet endroit est magnifique et que, comme l’a écrit AnneLise, on ne peut s’empêcher de penser à Vauban !
parce que Vauban n’a pas tout inventé mais perfectionné un système de défense mis au point progressivement par les ingénieurs militaires qui l’ont précédé en Europe.
perfectionné, mieux calculé, mieux situé, ce n’est pas rien.
Le palais princier d’Alba Julia est un bâtiment d’État puisqu’il était le palais des princes de Transylvanie, le siège du pouvoir.
Ce fut d’abord une résidence épiscopal puis après 1556 celle des princes de Transylvanie.
Il fut notamment la résidence de Michel le Brave en 1599-1600 ; Michel le Brave était prince de Valachie et de Moldavie et pendant un temps il y réunit la Transylvanie devenant le premier chef de l’État roumain unifié.
Le bâtiment commencé au XVe siècle a été construit essentiellement au XVIe, et surtout au XVIIe siècle pour son état actuel avec notamment des stucs d’influence vénitienne et de style baroque.
Le palais fut le siège du gouvernement de Transylvanie entre 1542 1690.
Il devint la résidence des Habsbourg à Alba Julia après 1700 devant la résidence. Il le demeura jusqu’au 1er décembre 1918 c’est-à-dire jusqu’à la Grande Union.
Il fut alors appelé le palais Ferdinand Ier. Le palais fut ensuite une caserne du 21e d’infanterie pendant un certain temps et il avait besoin d’une sérieuse restauration.
Il est situé en face de la cathédrale catholique qui est très française d’inspiration due à Jean de Saint-Dié, et à côté de l’actuel palais épiscopal.
Sur la place a été érigée une statue de Michel le Brave.
Corsica
3 juin 2017 @ 07:14
Qui sont le ou les propriétaires actuels ?
AnneLise
3 juin 2017 @ 12:04
Votre question ayant éveillé ma curiosité, j’ai consulté notre ami Google.
Ce qui m’a frappée en regardant la carte, ce sont les fortifications à « la Vauban ».
Alba, la ville blanche, capitale historique de la Principauté de Transylvanie.
Nulle référence dans ce que j’ai lu à Vlad, plus connu sous le nom de Dracula.
Car il faut bien reconnaître que lorsque l’on dit « Transylvanie » c’est immédiatement ce qui vient à l’esprit !
Malheureusement aucune référence au(x) propriétaires actuels, mais peut-être l’Etat Roumain.
Sarita
3 juin 2017 @ 22:29
En fait Vlad Tepes était prince de Valachie, zone située beaucoup plus au sud qu’Alba Iulia. Il a, cependant, été fait prisonnier dans la région, au château d’Hunedoara.
Le bâtiment appartient à la Préfecture de la région Alba, dont Alba Iulia est le chef-lieu.
AnneLise
4 juin 2017 @ 12:33
Merci Sarita pour vos précisions.
Vous avez entièrement raison quant à la situtation géographique de Vlad, mais il est vrai que dans l’imaginaire, Transylvanie = Vampire = Dracula !
Mauvaise publicité pour cette région qui doit avoir un autre charme !
AnneLise
4 juin 2017 @ 12:33
Lire « situAtion » merci.
Sarita
5 juin 2017 @ 19:37
Pas de quoi, AnneLise :-) Disons que Dracula attire le touriste et qu’ensuite le charme de l’endroit lui fait oublier pourquoi il était venu. Du coup, il est prêt à découvrir toutes les beautés de la Roumanie et surtout de ses régions montagneuses. Si ce n’est déjà fait, je vous encourage à venir :-)
Margaux ?
4 juin 2017 @ 15:44
Merci Sarita pour ce réajustement historico-politique.
Le roman de Bram Stoker – qui fait du « comte Dracula » un sujet transylvain – a pris le dessus sur la vérité historique. Vlad III Basarab, surnommé Țepeș (l’Empaleur) ou Drăculea (fils du diable/dragon [Drăcul qui désignait son père Vlad II]) fut bien voïvode de Valachie, province proche mais indépendante de la Valachie.
A l’époque des deux Vlad, la Transylvanie était sous la coupe de la famille Hunyadi, et en l’occurrence de Jean H.
Sarita
5 juin 2017 @ 19:47
Vous avez tout dit Margaux. En fait, on trouve un petit peu de Dracula dans chaque région montagneuse de Roumanie. Stoker, lui, situe le château du Comte encore plus au Nord, vers Bistrița, proche de l’Ukraine. Comme ça, ça permet à chacun de « récupérer » un peu du mythe et de voir fleurir à travers le pays pleins d’hôtels/restaurants « Dracula » ;-)
Margaux ?
4 juin 2017 @ 15:46
Et ce palais est bien antérieur aux règnes des Vlad père et fils!
Margaux ?
4 juin 2017 @ 15:47
*antérieur
Postérieur (pardon)
Corsica
4 juin 2017 @ 16:28
Merci à vous Sarita pour la réponse à ma question et à vous AnneLise pour vos recherches ( c’est un plaisir de vous relire).
AnneLise
5 juin 2017 @ 17:25
Merci Corsica, vous voyez je ne peux me tenir muette bien longtemps !
Sarita
5 juin 2017 @ 19:48
Répondre à votre question, Corsica, et parler de la Roumanie en même temps, c’est joindre l’utile à l’agréable :-)
Mary
3 juin 2017 @ 08:12
Ressemble pas mal à une caserne.
Marie1
3 juin 2017 @ 09:13
Bien pour le patrimoine, mais dans ce pays il me semble que l’utilisation des subventions européennes seraient plus utile dans d’autres domaines…hôpitaux, enseignement etc..
Olivier d'Abington
3 juin 2017 @ 15:52
Chère Marie1,
Oui et non…
Tout dépend de ce que doit devenir ce lieu.
Si cela devient un lieu culturel (ce que la subvention européenne a priori laisse entendre) alors cette subvention a été correctement utilisée…
Car la sauvegarde du patrimoine est devenue une clé essentielle de la culture (et donc, par ce biais, de la connaissance).
Evidemment, si le but est autre, alors là, oui, totalement d’accord avec vous!
Sarita
3 juin 2017 @ 22:03
S’il fallait attendre, pour restaurer et entretenir les bâtiments historiques, que tout le reste fonctionne, ils auraient le temps de tomber en ruine. Offrir aux gens un bel environnement en conservant le patrimoine c’est essentiel même dans « ce » pays ..et c’est quelqu’un qui a fréquenté les urgences pédiatriques roumaines pas plus tard que la semaine dernière qui vous l’affirme ;-)
AnneLise
4 juin 2017 @ 12:36
Vous avez entièrement raison !
L’un n’empêche pas l’autre, et la Roumanie « ce » pays mérite aussi de préserver son patrimoine historique et culturel.
Parce que chez nous, dans « ce » pays qu’est la France, il y a encore à faire aussi dans les domaines médicaux, pédagogiques etc
Dominique-Gibbs ?
4 juin 2017 @ 15:28
Oui et non Sarita et Olivier : cf la pyramide de Maslow.
Leonor
4 juin 2017 @ 17:11
Entièrement d’accord.
Car » ce n’est pas de pain seulement que vit l’homme ».
AnneLise
5 juin 2017 @ 10:58
Danton ?
Gérard
5 juin 2017 @ 18:31
Le Christ dans Matthieu 4,4 par exemple et dans Luc mais aussi l’Ancien Testament.
Marie1
6 juin 2017 @ 07:25
Vous avez raison mais…la situation a peut-être évolué depuis…, je garde le souvenir d’un voyage il y a un peu moins de 10 ans dans la vallée de Mara…dans un petit village une des très belle porte, qui fait la richesse de cette vallée, avait été restaurée mais le réseau d’eau potable était complètement obsolète et les personnes du village étaient obligées d’aller chercher l’eau à une fontaine à l’entrée du village. Dans ce cas on peut se poser des questions…
framboiz 07
3 juin 2017 @ 12:32
Est-ce un musée ?
beji
3 juin 2017 @ 13:43
j’aime le style et les couleurs des façades des palais d’Europe centrale.
Philippe
4 juin 2017 @ 22:29
Vous voulez dire d’Europe orientale ?
Anastasie
3 juin 2017 @ 14:48
Pour avoir visité la citadelle d’Alba Julia il y a quelques années (certaines de mes photos sur la visite de l’église avaient été publiées par Régine), je peux confirmer que cet endroit est magnifique et que, comme l’a écrit AnneLise, on ne peut s’empêcher de penser à Vauban !
HRC
4 juin 2017 @ 11:07
parce que Vauban n’a pas tout inventé mais perfectionné un système de défense mis au point progressivement par les ingénieurs militaires qui l’ont précédé en Europe.
perfectionné, mieux calculé, mieux situé, ce n’est pas rien.
COLETTE C.
3 juin 2017 @ 14:51
Simple, mais élégant.
Philippe
4 juin 2017 @ 22:28
Vous êtes extrêmement généreuse.
Gérard
3 juin 2017 @ 20:45
Le palais princier d’Alba Julia est un bâtiment d’État puisqu’il était le palais des princes de Transylvanie, le siège du pouvoir.
Ce fut d’abord une résidence épiscopal puis après 1556 celle des princes de Transylvanie.
Il fut notamment la résidence de Michel le Brave en 1599-1600 ; Michel le Brave était prince de Valachie et de Moldavie et pendant un temps il y réunit la Transylvanie devenant le premier chef de l’État roumain unifié.
Le bâtiment commencé au XVe siècle a été construit essentiellement au XVIe, et surtout au XVIIe siècle pour son état actuel avec notamment des stucs d’influence vénitienne et de style baroque.
Le palais fut le siège du gouvernement de Transylvanie entre 1542 1690.
Il devint la résidence des Habsbourg à Alba Julia après 1700 devant la résidence. Il le demeura jusqu’au 1er décembre 1918 c’est-à-dire jusqu’à la Grande Union.
Il fut alors appelé le palais Ferdinand Ier. Le palais fut ensuite une caserne du 21e d’infanterie pendant un certain temps et il avait besoin d’une sérieuse restauration.
Il est situé en face de la cathédrale catholique qui est très française d’inspiration due à Jean de Saint-Dié, et à côté de l’actuel palais épiscopal.
Sur la place a été érigée une statue de Michel le Brave.
Philippe
4 juin 2017 @ 22:33
Palais, palais, palais … comme vous y allez ! Caserne plutôt.
La photo, c’est après restauration ?
Gérard
5 juin 2017 @ 18:27
C’est un palais qui fut caserne mais à l’origine un palais.
Alinéas
4 juin 2017 @ 17:52
Palais élégant avec des couleurs très sobres.!