C’est dans le premier arrondissement de Paris au n°19, rue Jean-Jacques Rousseau que se situe la galerie Véro-Dodat qui relie la rue Jean-Jacques Rousseau à la rue du Bouloi. La galerie est le fruit de l’union du financier Dodat et du charcutier Vero. L’objectif était de permettre la création d’un passage qui serait un raccourci entre les Halles et le Palais royal.
Le succès est au rendez-vous en 1826 sous la Restauration. La galerie est à côté des messageries Lafitte et Gaillard. Les voyageurs qui attendent une diligence peuvent entre temps se promener et flâner devant les vitrines des boutiques.
Mais la chute de prestige des établissements autour du quartier du Palais royal sous le Second Empire, sonne le glas de la vie commerçante de la galerie Véro-Dodat qui fut l’une des premières à être éclairée au gaz.
Aujourd’hui, elle abrite une boutique de Christian Louboutin ainsi que des boutiques de mode italienne. (merci à Guizmo)
Baboula
4 décembre 2018 @ 08:00
La plus discrète des galeries,car avant l’arrivée de la mode dans le quartier elle dormait tranquillement entre deux rues peu passantes Seule l’entrée rue du Bouloi pouvait attirer l’œil avec une agréable terrasse,rare dans ce quartier aux rues très étroites. La galerie est devenue le domaine de l’art et du luxe ; lorsqu’elle somnolait encore s’y trouvait le magasin ,atelier de réparation de poupées anciennes de Robert Capia où l’on pouvait apercevoir Catherine Deneuve,Doisneau . J’ai fait des achats dans les années 80 chez Jean Charles Brosseau,modiste en vogue mais qui a disparu . Terry de Gunzburg maquilleuse chez Yves Saint Laurent y a installé sa marque « by Terry » . Lentement la Galerie s’est réanimée,les premiers installés ont pour la plupart tenu et les modeuses ont fait venir les autres. Lauboutin a eu le courage de s’installer à l’entrée du passage dans la tristounette rue Jean Jacques Rousseau . Bijoux anciens,belle maroquinerie italienne ne drainent pas une foule d’acheteurs mais s’ assurent la curiosité et la fidélité des modeuses. L’art n’est pas oublié avec la «Galerie du Passage «de Pierre Passebon qui vient d’ exposer Marina Karella,épouse de Michel de Grèce . Les boutiques d’instruments de musique anciens ,de mobilier ancien et décoration sont très intéressants .
La Galerie n’est pas la plus belle car elle est basse et sombre mais ses vitrines à l’identique en font un lieu harmonieux. C’est une perle qui se cache et qu’il faut trouver.
PS : Sans la marquise de Brinvilliers qui empoisonna son père et ses frères monsieur Dodat n’aurait pas acheté leur hôtel particulier qu’il rasa et vous connaissez la suite .
Merci encore à vous Guizmo,sans qui je n’aurais eu ce plaisir de bavarder .
Antoine
4 décembre 2018 @ 10:45
Je me souviens avec émotion de la boutique de Robert CAPIA, grand spécialiste des poupées anciennes mais dont le magasin recelait maints autres trésors disposés avec un goût parfait. C’était pour les enfants un vrai palais enchanté.
berton
4 décembre 2018 @ 12:50
Tous ces passages couverts ou ces galeries parisiennes sont très belles.
Sheiley
4 décembre 2018 @ 20:24
Au fond à gauche. le magasin Louboutin femmes et celui pour hommes un peu avant sur la gauche. Avant d’entrer dans la galerie sur la droite face a l’annexe du ministère de la culture une super brasserie ouverte 24 heures sur 24. et sur la gauche le magasin de beauté Terry by Ginzburg. A deux pas d’un de mes lieux préférés de ma ville le Palais Royal et le calme de ses jardins . Ah j’oubliais dans la galerie la boutique des bijoux magnifiques Angela Caputi.
Philippe Gain d'Enquin
6 décembre 2018 @ 12:06
Dans un porc de mes connaissance il y en a un nommé « Verrat Dodo », curieux, non ?
Baboula
6 décembre 2018 @ 17:40
Gardez moi un morceau de travers ,ou les oreilles,mais pas la queue.
Philippe Gain d'Enquin
7 décembre 2018 @ 15:59
Il faudra néanmoins faire la queue,nous en recauserons à torts et à travers, dans un bouchon bien sûr,mais là je me tire: je pars pour l’Ile de Grouin rejoindre mes deux potes… A vous, Love, Pge
Baboula
8 décembre 2018 @ 17:43
Attention à la marée !
Philippe Gain d'Enquin
10 décembre 2018 @ 12:21
Où, « quand l’amer monte : j’ai honte, j’ai honte… » En clap de fin il me fallait la faire. A vous en toute admirable complicité. Love, Philippe.