Voici le Pavillon des Rêves du château du Champ de Bataille en Normandie, avec son palais Moghol, aboutissement de 20 années d’acquisitions authentiques en Inde par le propriétaire du château, le décorateur Jacques Garcia. Le pavillon n’est visible pour la public qu’aux journée du patrimoine. (Copyright photos : Château du Champ de Bataille)
Baboula
20 février 2019 @ 08:41
Cela a l’air d’être une reconstitution magnifique digne d’une superproduction hollywoodienne ; pour moi un bémol,les palmiers type coryphea ,avec leurs longs troncs nus qui me font trop penser à la Californie . Il y a énormément d’espèces et certaines supportent des froids à -15° . Ils ne feront jamais d’ombre aux belles haies de peupliers tant peintes par les impressionnistes .
Antoine
20 février 2019 @ 09:58
Autant je trouve qu’il manque aux intérieurs du Champ-de-Bataille la patine des ans, autant la reconstitution des jardins est une éblouissante réussite. Le chantier titanesque dure depuis des décennies. A chaque visite de nouveaux sujets d’émerveillement. L’architecture du château (qui à l’origine n’en était pas un) n’est pas un modèle esthétique, mais les jardins le magnifient.
Muscate-Valeska de Lisabé
20 février 2019 @ 10:14
Pas fan du jardin sur la première photo, les orangers et autres palmiers sont riquiquis sous le climat de Normandie.
Cosmo
20 février 2019 @ 10:52
Une « folie », comme aux XVIIIe siècle. Un peu étrange aujourd’hui…
Karabakh
20 février 2019 @ 14:37
En effet, c’est ce que l’on appelle une « folie » mais de nos jours, cela paraît étrange. Cela n’enlève toutefois rien à la qualité du travail accompli. Le fruit d’une recherche de vingt années, pas encore totalement finie. C’est remarquable.
Francois
20 février 2019 @ 16:07
Un peu inopiné à cet endroit
Pascal
20 février 2019 @ 16:21
Le onzième duc d’ Harcourt avait racheté ce château qui avait déjà appartenu à sa famille, l’avait remeublé et restauré les jardins .
Il est l’auteur d’un petit livre magnifique , « Pour des jardins heureux » , que je recommande vivement . Plus qu’un énième traité de jardinage c’est celui d’une philosophie des jardins exprimée avec sensibilité et élégance .
C’est aussi une sorte d’éloge du bon goût et de la note juste .
Pour toutes ces raisons je crois qu’il n’approuverait pas cette » folie » .
Quant à moi je la trouve moche .
Un grand verger de pommiers à cidre serait mille fois plus beau.
Karabakh
21 février 2019 @ 21:15
C’est très décalé et, en effet, je pense comme vous que François-Charles d’Harcourt aurait peu goûté cette folie. L’homme m’a laissé quelques souvenirs, appréciables.
Je n’ai aucune idée de ce qu’en pense son fils, François-Henri. Il est lui-même haut en couleurs, quoique sympathique.
Moi, je ne trouve pas cela moche car il y a un vrai travail de recherche derrière et qui, en matière de décoration et d’aménagement, est instructif ; pour reprendre un propos qui précède le vôtre, je pense que c’est inopiné. Ce terme me plait mieux, même si je comprends le vôtre. 😉
Pascal
23 février 2019 @ 12:16
Merci de votre réponse .
Vous avez eu énormément de chance de cotôyer François-Charles d’Harcourt que je ne connais que par sa contribution remarquable à la littérature des jardins et son rôle dans la vie politique de notre pays .
Le peu que j’en sais me donne l’image d’un homme d’une très grande culture mais aussi d’une grande sagesse .
Inopiné me semble bien trouvé , moche se voulait un raccourci , mais tout de même …ce bassin en longueur façon « jardins du généraliffe » du pauvre avec ces gradins de sable rouge et ses Trachycarpus à qui le climat normand ne semble pas mieux convenir que le climat breton ou méditérranéen ,cet alignement disparate de poteries sans style ,tout cela sur fond de peupliers balzaciens …
La seule bonne et belle chose me semble le bassin carré bordé d’iris avec son pavillon qui s’avance sur l’eau mais les cyprès sont de trop.
Je crois qu’on a voulu mélanger le Moghol et le Mauresque et que le résultat est décevant .
Pour le peu que j’en sais ces reliques mogholes auraient mieux été mises en valeurs sur fond de belles pelouses ponctuées de quelques très beaux arbres épars (Marronier à fleurs roses , Catalpa , Pauwlonia ,Magnolia de Soulange ) avec au fond un grand lac peuplé de carpes et de nénuphars .
Ou bien dans une sorte de jardins « à la française » avec des haies de Buis ou de Lonicera voire de Myrtes avec des fleurs et des grenadiers à fleurs simples , quelques Lauriers roses si l’on tient à l’Espagne et des roses de Damas !
Evidemment serait resté le problème de la transition avec le reste du parc.
Karabakh
25 février 2019 @ 17:30
En effet, ce n’est pas le genre de décoration à laquelle on s’attend lorsque l’on visite un château normand.
Nous avons longtemps été voisins du château du Champ-de-Bataille et, de ce fait, habitués à y venir à certaines occasions. Plus largement, la famille Harcourt ne nous est pas étrangère. Elle ne l’a jamais été. 😉
aubert
20 février 2019 @ 18:14
Monsieur Garcia n’en fait-il pas un peu trop ?
Karabakh
21 février 2019 @ 21:16
Un petit peu.
Mais juste un petit peu ! 😀
Cela reste quand même instructif.
Francois
21 février 2019 @ 22:36
Trop ou peu n’est Point mesure donc Point Francais
aubert
22 février 2019 @ 13:20
Point était en effet un prestigieux cuisinier français et son ventre démesuré.